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Le Grand Hall

Meryl s'ennuie

.... pas pour longtemps ? (RP ouvert)
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Sujet lancé par Meryl
Le 31-08-1509 à 21h43
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Posté par Fëa Ura,
Le 11-11-1509 à 10h13
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Meryl

Le Luang 31 Agur 1509 à 21h43

 
***
Meryl n'avait pas vu de clients depuis un moment déjà. La Tchaë s'ennuyait donc. Elle avait donc délaisser l'étage pour le hall d'entrée. Bien décidée à aller réveiller les quelques clients qui se trouvaient là.

Elle avait pris grand soin de sa tenue. Ses cheveux flottaient dans son dos et elle portait un déshabillé des plus suggestifs. Ses chaussures à hauts talons cliquetant à chacun de ses pas. Afin d'attirer l'attention, elle descendit en chantant.

Les mâles présents auraient-ils la présence d'esprit de lever les yeux vers elle ?
***


"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Julung 3 Saptawarar 1509 à 08h22

 
Fëa Ura était presque à jeun. Limite ervi même. Il était dans le hall de la maison depuis quelques temps où il égayait les clients en jouant de la musique.

Des chansons agréables à ses oreilles, paillardes selon certaines mauvaises langues (qui ne pouvaient être les agréables hôtesses présentes ici et là).

Et puis depuis quelques jours, rien. Le vieil ivrogne aveugle ne bougeait plus, ne réagissait plus à son environnement immédiat, comme paralysé. Peut être l'apparition de la jeune Meryl y était pour quelques choses. Ses chansons charmantes résonnaient sans nul doute dans la caboche de l'aveugle qui devait apprécier. A moins que la cadence des talons n'éveille en lui un sentiment oublié.

Ou pas.


 
Meryl

Le Julung 3 Saptawarar 1509 à 21h07

 
***
Enfin, un Tydale semblait l'avoir remarquée. La jeune Tchaë descendit jusqu'à lui. Sa démarche avait changé, ses hanches roulaient sous ses pas.
Elle affichait désormais une sourire charmeur, dévastateur, dommage que visiteur ne puisse le voir ...
Meryl tenta alors de lui parler. Elle tenta sa chance en Tydale d'une voix suave.
***



Bonsoir, je suis Meryl. A qui ai-je l'honneur ?


"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Vayang 4 Saptawarar 1509 à 08h32

 
Les pas s'approchaient inexorablement. La jeune demoiselle, car il ne pouvait en être autrement dans l'esprit de Fëa, s'avançait vers lui.

Son parfum envoutait les sinus de l'ivrogne. Néanmoins pas suffisamment pour cacher sa propre odeur corporelle nauséabonde.


Rose dit :
Un bain, voilà ce que tu vas avoir ! Un long bain à l'acide !


Ignorant la petite voix puérile dans sa tête, l'ivrogne salua à la façon des anciens gentleman : en se penchant et en prenant délicatement la main pour l'effleurer de ses lèvres.

Il s'arrêta un instant pour respirer la main de sa visiteuse et écouter son nom. Se redressant et oubliant les rigueurs de l'âge, il répondit.


Ura. Fëa Ura. Contemplateur du S'sarkh, musicien et quelques autres talents également.

La voix était un brin rauque mais pour une fois, elle n'empestait pas la mauvaise vinasse.

Je parcours Syfaria depuis quelques temps et ma foi, ce lieu commence à être réputé. En bien je vous rassure.

 
Meryl

Le Vayang 4 Saptawarar 1509 à 21h17

 
***
Un rire cristallin répond à la flatterie. La musique commença à se faire entendre, une musique lancinante mais le son en était étudié pour ne pas gêner les conversations dans le grand hall.
***


Bien sûr que nous sommes un établissement réputé... Mais j'entends que vous avez une pointe d'accent. Si vous le désirez, je peux parler une autre langue.
Je parle toutes les langues communes de Syfaria.


*** Baissant la voix un ton plus bas. ***


A moins que vous n'ayez d'autres désirs ... Et en attendant, venez donc boire un verre en ma compagnie. Je suis en manque de compagnie en ce moment.




"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Sukra 5 Saptawarar 1509 à 10h35

 
En fond sonore, une musique commença à s'élever. Fëa essaya d'ignorer cette nuisance en se focalisant sur la voix de son interlocutrice. Et de son rire envoutant.

Rose dit :
Apparemment les rumeurs de taverne disaient vraies... Même toi tu peux avoir du plaisir en ce lieu.. purée, toi...


Un accent dans ma voix... Non je suis à jeûn, donc normalement je ne bafouille guère... mais je n'ai point usé de ma langue maternelle depuis... depuis bien longtemps en fait...

En gentleman, Fëa proposa son bras pour accompagner Meryl en direction du bar. Il lui sourit et arrivé non loin d'une table en retrait, Fëa prononça quelques mots.

Il disparut un instant pour se trouver derrière Meryl et lui tirer sa chaise... Puis réapparaître à ses côtés tel un serveur.


Rose dit :
Un petit tour désuet... et maintenant tu vas clignoter pendant un moment, c'est malin...


Je ne cherche qu'un peu de compagnie également... Et, euh... on s'habitue au fait que je sois là sans l'être.. ça disparaitra tout seul... normalement...

 
Meryl

Le Sukra 5 Saptawarar 1509 à 21h08

 
***
C'est donc au bras du Tydale que Meryl arriva au bar. Elle allait s'assoir quand Fëa Ura disparu brusquement. La Tchaë sursauta mais essaya de ne pas le faire sentir.
***


Tout le monde cherche de la compagnie mais reste à savoir pourquoi faire ... Vous êtes donc sorcier en plus de musicien ?

*** Elle avisa le serveur. ***


J'aimerais de l'hydromel s'il vous plait.

*** Se tournant de nouveau vers son compagnon. ***


Ne restez pas debout voyons ... Et dites moi le but de votre visite en nos murs.

"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Luang 7 Saptawarar 1509 à 12h25

 
Fêa était fier de son effet. Maintenant, il lui restait à attendre que le sortilège ne fasse plus effet pour s'assoir.

Il est toujours fâcheux de s'assoir à travers une chaise et de perdre toute crédibilité. Il entendit les pas cadencés du serveur et laissa Meryl choisir avant de compléter la commande.


Un verre de votre meilleur vin. Pas de la vulgaire vinasse, car j'en ai pas l'air comme ça, mais je m'y connais. Et j'ai un caractère bien trempé à ce sujet.

Rose dit :
Un sale caractère d'ivrogne donc.


Ignorant son Mou, Fëa constata que son sort ne fait plus effet et s'installe face à la charmante demoiselle.

Un sorcier. Non je ne suis décidément rien de tel. Un sorcier use de la magie en connaissant les tenants et aboutissants. C'est pourquoi il est dangereux, il sait.

Moi je me contente d'amuser la galerie et les effets sont parfois comiques à mes dépends. Allez savoir les effets d'une cicatrisation sans connaître la réaction de l'épiderme de la cible. La dernière fois j'ai failli y laisser ma main droite... Enfin, je dois vous ennuyer avec mes bêtises...


 
Meryl

Le Merakih 9 Saptawarar 1509 à 10h04

 
***
Leur commande arriva. Meryl prit délicatement son verre pour boire une longue gorgée d'hydromel tout en écoutant le Tydale.
Pour le moment, il ne semblait que vouloir profiter de sa compagnie sans avoir recours à ses "talents". Et cela lui convenait pour l'instant, c'est pourquoi elle répondit d'une voie suave.
***



Bien que non, vous ne me dérangez pas. Et puis pour être franche, je n'ai rien d'autre à faire ....
Comme vous pouvez le constater, l'établissement est assez calme pour le moment. Alors tant qu'à faire, autant avoir une conversation intéressante.


***
Derrière eux, la musique jouait toujours.
***


Dommage que vous ne puissiez voir, j'aurais pu danser pour vous si vous l'aviez désiré ...



"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Julung 10 Saptawarar 1509 à 08h26

 
Fëa écoutait avec plaisir la voix de Meryl prononcer chaque mot. Dans sa tête, elle chantait et il fredonnait pour l'accompagner.

La vue est donc si nécessaire à la danse ? Si je ne pouvais apprécier la beauté du monde en raison de la simple vue matériel, je serais bien malheureux. Mais il n'en est rien. Je vois.

Rose dit :
Et c'est reparti sur son couplet...


Je vois avec l'esprit, et Syfaria est bien plus joli comme ça, croyez-moi. Dansez pour moi si cela vous fait plaisir. Au pire, je capterais les effluves de votre parfum et les déplacements d'air viendront caresser mon visage avec délice.

Puis Fëa s'adossa pleinement à sa chaise, son verre à la main. De son bras, il invite Meryl à commencer sa représentation.

 
Meryl

Le Sukra 12 Saptawarar 1509 à 21h21

 
***
Meryl écoutait attentivement. Elle se leva et répondit au Tydale.
***


Si c'est ce que vous désirez .... Profitez donc du spectacle.

***
La Tchaë se dirigea vers l'orchestre et leur murmura quelques mots. Elle revint vers Fëa lentement. La musique avait changé, elle se faisait de plus en lancinante, sensuelle ....

Le rythme des pas de la jeune femme suivait peu à peu celui de la musique. Elle leva les bras en l'air et ses mains commencèrent à bouger gracieusement. Les voiles de sa tenue voletaient autour d'elle. Elle commença à chantonner lentement pendant qu'à chacun de ses mouvements, elle effleurait le Tydale assit devant elle.
***


"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Julung 17 Saptawarar 1509 à 12h27

 
Tout d'abord l'ouïe fut affecté par le charme de Meryl. Fêa dodelinait de la tête au rythme de la musique, esquissant quelques dessins imaginaires du bout des doigts sur la table en bois. La cadence des pas de la courtisane égrenait le temps aussi sûrement qu'un sablier de bonheur et Fëa profitait. Il se laissait aller au charme envoûtant de la demoiselle...

L'odeur épicée parvint ensuite à ses narines. Fêa humait le mélange de sueur, d'alcool et du parfum onéreux sans nul doute de la charmeuse de client. L'odeur du bois verni de la table donnait une cohésion à l'ensemble...

Fëa leva son verre et allait le porter à sa bouche quand Meryl l'effleura le long de sa mâchoire. Le toucher spectral résonnait dans l'esprit de l'aveugle et il savoura d'autant plus le vin servit. Il le fit tournoyer un long moment sur sa langue avant de l'ingérer en connaisseur.

Seul le S'sarkh pouvait imaginer ce que voyait Fëa à ce moment là. En tout cas, il souriait à la jeune femme.


 
Meryl

Le Dhiwara 20 Saptawarar 1509 à 21h47

 
***
La danse semblait ne jamais vouloir finir, Meryl tournait et frôlait le Tydale encore et encore.
Un effleurement sur la joue, un voile qui caresse une main ...

Puis la voix s'élève, claire et mélodieuse. Meryl commença à chanter dans un étrange contre temps à la musique. Comme si elle cherchait à enivrer Fëa autant que ne le faisait le vin qu'il buvait en souriant.

La chanson parlait de corps enlacés, d'amants qui se retrouvaient en des étreintes passionnées.
La Tchaë était maintenant toute entière dans son rôle de courtisane. Vivante incarnation de la tentation.
***


"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Matal 22 Saptawarar 1509 à 09h40

 
Fëa était sous le charme, conquit par tant de grâce et de volupté. Ivre de joie, ce qui lui changeait de l'alcool, Fëa succombait petit à petit à la tentation de la jeune tachäe...

Vous êtes resplendissante... j'ai l'impression de voir, oui de voir, un envoyé du S'sarkh, lumière étincellante, illuminant mes sens, submergeant ma vue...

Fëa se leva quand la musique s'adoucit et baisa la main de la courtisane.

Je vous suis acquis, et je vous suivrais où vous le désirez...

 
Meryl

Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 10h25

 
*** La danse s'acheva. Meryl écouta le Tydale avec un sourire satisfait, elle avait réussi son coup. Il faut dire que peu nombreux étaient ceux qui arrivaient à résister à sa danse. Et Fëa devait être véritablement conquis puisqu'il parlait désormais dans la langue de sa faction et la comparait à un "envoyé du S'sarkh".

"Enfin un peu d'action" se disait la jeune Tchaë. Elle aimait la discussion mais elle n'était pas payé à ça et aimait encore plus la partie plus intime de son métier. Elle répondit au Témoin de sa voix la plus sensuelle. ***



Je ne sais pas si vous connaissez mon talent particulier .... Mais si jamais vous me donniez suffisamment de plaisir, ce dont je ne doute pas ...
.

*** Elle passa son doigt le long du bras du Tydale dans un geste langoureux. ***


.... Je pourrais vous révéler un pan de votre avenir .... Mais je vous promet aussi la plus belle nuit de votre vie.



"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 23h16

 
Fëa se leva sans un mot, ce qui est en soi un véritable exploit, et tend sa main vers Meryl.

Je vous suivrais avec plaisir... Et je pourrais vous faire découvrir le plaisir des sens. Qu'importe la vue matérielle du monde, seule la vue de l'esprit nous dévoile la réalité... Mais peut être est-ce là votre don ?

Fëa ne demandait pas la meilleure nuit de sa vie, juste la meilleure depuis quelques semaines où il vadrouillait sur les routes. La chaleur de la prochaine taverne lui servira de réconfort, mais entre temps, il fallait des souvenirs pour passer agréablement le temps.

Je vous suis. Dans tous les sens du terme...

 
Meryl

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 09h43

 
***
Deux silhouettes se profilent dans une chambre dans les étages. La forme plus petite, plus menue semble guider l'autre.
Cette chambre c'est la chambre de Méryl. Tout n'y est que luxe, calme et volupté, à l'image de la courtisane.
Des herbes fraîches embaument l'atmosphère, les étoffes précieuses bruissent sous leurs pas.

Commence alors un lent duo fait de sensualité, de passion et de plaisir partagé. Le Tydale s'avère être un amant attentif et doué. Meryl se montre quand à elle à la hauteur de sa réputation, déployant tous ses talents pour contenter son client.

Les silences font place à des gémissements facilement reconnaissables. La jeune Tchaë n'est plus tout à fait elle-même, emportée par le plaisir elle sent s'ouvrir les portes de la prescience. La voix se fait lointaine, le regard perdu.
***



Que de peine et de doute je sens en toi. Tu cherches sans savoir vraiment ce que tu veux. Tu crois sans vraiment savoir si tu as la foi. Ton voyage sera sans fin dans les limbes de la douleur, tes yeux sont éteints et c'est là ta force. Mais tu restes encore sur le seuil de la connaissance n'osant franchir le dernier pas.
De l'autre côté de cette porte se trouve un homme, il t'attend. Son regard fou est là sur toi, lui pourra te guider.




"La nature forme les belles de sa main. Et les autres se forment elle-même avec l'art."

 
Fëa Ura

Le Merakih 11 Nohanur 1509 à 10h13

 
Fëa était encore au seuil de la maison des Dames. Il doutait. Ca ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Jamais peut être. Il avait la Foi, il en était certain.

Mais la foi en quoi ?

Les prédictions, ils en avaient entendu des milliers. Il était un tueur fou, un S'sarkhnish, un ivrogne fou... Mais jamais on ne lui avait prédit qu'il douterait. Jamais une prédiction n'avait été si exacte.


Fëa doutait, pourtant il était le même. Il s'enfila une rasade d'un vin quelconque car il y a certaines choses qui ne changent jamais. Puis Fëa franchit le seuil de la maison.

L'homme qui l'attendait pouvait être le S'sakh lui-même, son rejeton maléfique ou bien Fêa lui-même.


Qu'importe la Foi tant qu'elle guide mes pas...

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