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Le Merakih 17 Marigar 1510 à 19h54
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| Le jardin semblait aussi magnifique qu'inquiétant, une sorte d'immense et complexe lieu où se côtoyaient plantes, arbres et végétaux de toutes sortes et de toutes natures. Un éden dual qui semblait aussi protecteur qu'inquiétant...
Cela n'était pas fait pour faire reculer la nelda qui savait dorénavant et plus que jamais qu'elle devait avancer et surtout trouver un coeur... Car il lui semblait évident que c'était le jardin qu'elle cherchait, celui-la même où D'ylacem avait enterré son coeur...
La perspective de creuser quelque part afin de trouver ce coeur lui semblait totalement déraisonnable, mais ce monde l'était et elle même savait que seul sa propre foi pouvait la guider dans cette quête...
Voyons voir ces végétaux...
Elle s'approcha alors du premier arbre et d'un seul coup, Ysiageult se senti oppressée, étouffée... Une angoisse indicible la saisi et elle ne su que faire... Elle s'approcha encore contre toute logique car il lui semblait qu'elle devait apprendre quelque chose... Des erreurs passées,
Tentant de maitriser les sentiments confus et étranges qui l'envahissait, elle tentait en même temps de comprendre pourquoi ces émotions lui parvenait... Cet arbre en était-il le catalyseur ?
dit :Fais gaffe ma fille, cet Eden n'est peut être pas celui que tu crois... C'est peut être et seulement le théâtre de toutes les émotions... A toi de voir ce que tu veux en faire... Enfin, bon, ce que j'en dis....
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Le Dhiwara 28 Marigar 1510 à 19h46
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| L'immense arbre, majesté de couleurs sur ses branchages massifs, était un véritable gardien des songes.
Assoupie à ses pieds, installée entre les racines merveilleuses, l'Onÿr rêvait dans un sommeil du juste.
La visite du jardin l'avait beaucoup fatigué, torrent et tumulte d'émotions souvent contradictoires.
La voyageuse, en plus de son interminable marche sur le pont, était éreintée.
Et voilà qu'elle dormait, songeait dans ce qui déjà avait l'apparence extraordinaire et surréaliste d'un songe.
Les images de son périples allaient et venaient des les sphères éphémères de la psyché inconsciente.
Lorsqu'elle s'éveilla de nouveau, après une sieste sous un soleil invisible derrière les nuages argentées, elle était pleinement reposée, satisfaite et - bien entendu - sereine et heureuse, sous cet arbre royal aux effets délicieux.
L'esprit clair, vidée de ses tourments et de la tension, ses pensées semblaient plus cohérentes, vives.
Comme une évidence, lui apparu cette idée : chaque lieu détenait forcément un élément de sa quête.
Sur le pont, le Chat lui avait offert cette quête. Dans l'oasis, elle avait rencontré Dylacem le poisson.
Qui, en échange d'une réponse, désirait qu'elle retrouve son coeur enterré dans un jardin.
Ledit jardin, elle s'y trouvait présentement. Il ne restait donc que le havre des pierres, dont la place dans l'équation lui avait échappé. Or, comme chacun de ces lieux étranges, il devait probablement posséder une facette de sa quête...
Un indice peut-être ? Un vent invisible se mit à souffler.
Tournant les pages de son carnet de note.
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