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Les Fragments

Passage entre les mondes - LES PIERRES

Histoire de quoi ?
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Sujet lancé par Ysiageult
Le 31-01-1510 à 00h12
8 messages postés
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Posté par Ysiageult,
Le 17-02-1510 à 21h21
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Ysiageult

Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 00h12

 
La jeune nelda venait d'entrer dans un nouveau fragment sans trop savoir comment....
Le pont...
Oui, c'était sur...
A partir du pont...
Mais comment ?

Une chose était sur, l'ambiance était fort différente de celle de l'Oasis et rien à priori ne lui laissait supposer qu'il s'agissait d'un jardin dans le quel le poisson aurait pu enterrer son coeur...


 
Narrateur

Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 16h21

 
Une petite plaine grise et rocailleuse, battu par un vent froid...
Et au milieu de cet endroit triste, des énormes blocs de pierre dressés. Des monolithes.
Imposants, à la fois nobles et inquiétants, doté d'une aura étrangement mystique.

En s'approchant d'eux, Ysiageult découvre des phrases.
Gravées à même la pierre, profondément.

Certains sont d'une roche friable et sauvage, d'autres d'un roc gris et solide.
D'autres encore, plus rares, sont de véritables colonnes de cristal.


 
Ysiageult

Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 20h01

 
d'un certain message, mais lequel ?

Sans y réfléchir, Ysiageult lisait à voie haute les textes gravés dans la pierre et le crystal de chacune des roches jetées vers le ciel, au fur et à mesure qu'elle les discernait :[/i]

"Rédemption"

(...)

"Fondamentaux mensongers. Matière trompeuse. Idéaux déformés."

(...)

"Composer, créer, transformer... Du rien aboutir au tout"

(...)

"Un nouvel age à comencé. Soyons en digne."

Comme fascinée, elle avançait en se demandant ce qu'elle faisait là...
Si le coeur d'un poisson, contrairement à ce qu'on lui avait dit pouvait tout de même être une sorte de symbole...
Si elle n'était pas là où elle ne devait pas être...

Il y avait dans son esprit comme le sentiment de violer un secret qui ne lui appartenait pas, quelque vérité qu'elle ne devait pas soulever, une terreur bien plus grande qu'une bête à combattre... Comme un voile qui semblait pouvoir se soulever sur les origines de tout... D'elle... du rêve...

Une angoisse...


 
Narrateur

Le Luang 1 Fambir 1510 à 21h39

 
Ysiageult s'engagea plus avant dans les lieux, découvrant ces monolithes.
Sur chacun, des phrases mystérieuses, difficiles à comprendre, dont le sens demeurait abscons.
Il y avait quelque chose d'intense dans cet endroit désert, calme, abandonné...
Ces grands rocs évoquaient des tombeaux, des pierres tombales.
Renfermant quelque secret puissant, fou, terrible et sublime.

Et rien ne venait troubler leur solitude.
Ici tout semblait possible dans l'immuable, dans l'éternel.
Le mouvement dans la fixité. La vérité dans la cécité.
La lumière dans les ténèbres.

Comme une immense énigme indéchiffrable.


 
Ysiageult

Le Julung 4 Fambir 1510 à 20h35

 
La première angoisse passée, la jeune nelda avait sorti un calepin et commençait à noter

De la méthode...
Il faut que j'emploie de la méthose...
D'abord, noter...


Elle commença d'abord à dessiner la forme du lieu qui ressemblait finalement assez à celui de l'Oasis. Une sorte de cercle bordé par une étrange matière qui donnait aux sens l'impression d'un certain vague. Comme une matière à rêver qui faisait que lorsqu'on marchait dessus, tout semblait évanescent et il devenait difficile de savoir si on marchait depuis un seconde ou une minute...

Les couleurs et l'impression même de cette auréole de "rêve" semblaient bouger, changer, être vivant.

Elle estimait à deux cents mètre de diamètre le cercle dans lequel elle se trouvait. Peut être un peu plus...
C'est dans ce cercle d'environ 30 000 m2 que se trouvaient donc toutes ces lignes verticales où étaient gravés tous ces messages énigmatique...


Bon, je suis arrivée par là... regarde vers le nord ... je vais donc commencer par faire la périphérie en tournant dans un sens en noter toutes les pierres, toutes les inscriptions... Faire un schéma et noter les phrases, oui c'est cela...

Alliant la parole à l'action elle commença son ouvrage. Assez rapidement elle se rendit compte qu'il existait deux familles de monolithes :

- les premiers étaient des monolithes où étaient gravés des phrases et ils étaient de bien des formes
- les seconds étaient des sortes de cristaux semblaient se mouvoir des formes évanescentes

Elle s'en approcha et observa de près ces cristaux bleus




 
Narrateur

Le Vayang 5 Fambir 1510 à 16h36

 
Cet énorme cristal se dresse devant elle. Beau et mystérieux...
Atteignant les 4 mètres aisément. Sur la surface miroitante, c'est d'abord son visage qu'elle voit.
Mais derrière, des formes étranges, des couleurs chatoyantes dansent lascivement.
Comme si le cristal renfermait une fumée onirique.

Très vite, Ysiageult est hypnotisé par ce spectacle envoûtant.
A contempler cela, elle se sent bien, à l'aise, paisible, tranquille, sereine...
Son esprit divague. Divague. Divague... Son esprit se laisse emporter sur l'onde...
Son esprit se fait lentement, lentement aspirer par le chaos sublime.

Un sursaut, l'Onÿr se reprend brutalement. Comme à la sortie d'un songe.
Elle ne sait pas très bien ce qui vient de se passer, mais c'était à la fois agréable et dérangeant.
Puis elle jette de nouveau un oeil dans le cristal, toujours intriguée.

Les formes et les couleurs ont un peu changées.
Elle commence à voir des choses plus précises, plus parlantes.
Des...choses qu'elle connaît.

Des scènes de sa vie. Des visages connus.
Des lieux qu'elle a visité...


 
Ysiageult

Le Vayang 12 Fambir 1510 à 19h45

 
Elle regardait le crystal avec insistance, comme pour comprendre une évidence. Bien sur elle ne se rendait pas compte de se qu'il se passait véritablement mais l'essentiel était que la nelda semblait comme fascinée. Cette fascination semblait également lui donner bonne conscience. Enfin... Conscience de ne pas vouloir comprendre... De rester étrangère tout en étant impliquée... Lorsqu'elle senti que ses visions devenaient trop personnelles elle se recula et cria :

MAIS PAR QUELLE MAGIE !!!!

Le regard de la guerrière parcouru alors tout l'espace et elle finit par ronchonner...

noter et continuer... noter

Elle reprit alors son carnet de note et continua ses obervations et ses notes. Sa carte se précisait... Les phrases gravées se succédaient :


"La douleur emporte tout et donne sens au reste"


"La raison du plus fort, c'est sa folie"


Il était important de noter chaque phrase, chaque syllabe. Malgré elle, elle ne se rendait pas compte qu'elle semblait reporter le problème à plus tard. A quoi sert de noter sans déchiffrer ? Lorsqu'elle arriva au centre de la composition, elle perçu une ambiance différente, plus forte. Une forme était au sol et elle s'en approcha :



Un ensemble de neuf immenses rochers encadrant cette forme semblaient témoigner de sa force et constituer ce que l'eau était au fragment de l'Oasis... La réponse devait sans doute se trouver la... Mais la réponse à quoi ? C'est alors qu'elle se remémora le poisson et son coeur enterré et subitement à mesure qu'elle se remémorait ces paroles elle se souvint tout à coup de ce qui était écrit sur l'un des gigantesques rochers :

"il est enterre quelque part dans le désert, ce n'est pas un mirage"

Bien sur, il ne pouvait s'agir que du coeur du poisson...



 
Ysiageult

Le Merakih 17 Fambir 1510 à 21h21

 
La jeune nelda avait maintenant fait le tour complet de l'espace qu'elle appelait LES PIERRES. Il ne s'agissait pas d'un cercle mais plutôt d'une sorte d'ovoïde. Impossible de déterminer s'il s'agissait d'une ellipse ou d'une autre forme géométrique plus complexe. La superficie lui semblait être approximativement égale à celle de l'OASIS.

Le centre de la composition était donc situé une forme bizarre. Elle avait donc noté les 9 phrases gravées sur les 9 pilliers de pierre qui devaient, sans aucun doute, être plus important que les autres :


LA GENESE DES PRINCIPES S’EST PERDUE

CIRCONSTANCES VASEUSES ODEURS ABJECTES, APPARENCE DOUTEUSE

PAPILLONS DE JOUR OU PAPILLON DE NUIT ? EPHEMERE DU TEMPS

LE COEUR EST LE TRAITRE DE L’AME. SAUF AUX RACINES DU BONHEUR

IL SEMBLE QUE TOUT FINIT LA OU TOUT COMMENCE

EN DEHORS C’EST HORS D’ICI

LES PASSIONS GOUVERNENT TOUT

LA METAMORPHOSE EST LE BUT PERMANENT



Ysiageult ignorait s'il y avait un sens pour les lire. Elle se doutait bien néanmoins un véritable sens profond à tout cela. Quelque chose qui la dépassait, quelque chose de puissant... Elle resta là, quelques heures durant. bu et mangea avant de s'endormir sur le sol rocailleux...

Si elle ne pouvait comprendre le sens de ces phrases, elle se dit qu'elle prendrait le passage qu'elle avait bien noté... Comme pour l'OASIS, à l'exact opposé de celui par lequel elle était arrivée...




LA SUITE AU TROISIEME ACTE -> http://www.syfaria.com/forum.php5?f=ville&s=2089&p=2

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