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Le Vayang 31 Agur 1507 à 19h37
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| Oui mais pas seulement. L’intégralité de ma démarche s’est axée sur trois points majeurs :
- l’utilisation de sorcellerie était-elle indispensable ?
- l’utilisation précise de sort était-il le seul recours ?
- les risques ont-ils raisonnablement été évalués ?
A présent, voici l’état des lieux de la situation du Prévôt par rapport à son enseignement de la sorcellerie.
Le Prévôt Finghin fait son éducation arcanique au sein de notre Horloge, sous la tutelle d'un érudit nommé Berën Lladro, et a été nommé mage en 1487 de l’âge de la Rédemption.
Il y a fait ses classes en alchimie, enchantement et maîtrise des sphères pour finalement se découvrir une aptitude à manipuler l'Essencialis - sorcellerie générale -, la Chimère - sorcellerie d'illusion - et l'Evolution - sorcellerie du corps et de la nature -.
Il a interrompu ses études sur "un coup de tête" afin de se livrer à des activités plus en rapport avec la vie sur le terrain.
Je vous informe également de cette déclaration, importante pour la suite : « Je dois avouer que l'art chimérique n'est pas mon fort, manipuler le vent n'est pas chose aisée. […] Je préférai exercer l'Essencialis. […] Quand à l'Art Chimérique, je n'ai réellement découvert l'immense intérêt, que pour appréhender les personnes sans user de force brute. Il sert principalement à déstabiliser celui qui en est la cible. […] je sais principalement déplacer le vent pour perturber et déstabiliser les éléments perturbateurs, il m'évite aussi de recourir à la puissance plus radicale de mes projectiles d'Essencialis, et je me sers aussi du vent pour me constituer une seconde barrière de protection plus personnelle. »
Se suffire, c'est être puissant.
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Le Vayang 31 Agur 1507 à 20h11
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| Trinité leva une main pour signaler qu’il ne se sentait aucunement offensé.
Le Prévôt a tenté de lancer un sortilège de « vent changeant ».
Ce dernier agit sur les sens de la cible et les altère, empêchant quiconque de communiquer normalement et créant de sérieux désagrément. Son inventeur le reconnaît lui-même volontiers, ce sort est destiné à « pourrir la vie de celui sur qui il est lancé ».
De plus, le sort est chargé d'une puissance mystique qui virevolte avec lui ; autrement dit, non content de ne pouvoir communiquer la cible est exposée à une charge de mana dont la stabilité est relative.
J’attire particulièrement ici votre attention sur le fait simple que le Prévôt Finghin a utilisé la Sphère dans laquelle il était le moins compétent sur un confrère.
Il feuilleta son calepin et posa un doigt effilé sur un paragraphe souligné.
Je lui ai demandé si la garde n’aurait pas pu intervenir à la place de lancer un sort.
« Demander à la Garde de procéder à son arrestation aurait mis le feu au poudre. […] Si un Chambellan n'arrive pas à calmer un Confrère, un Bailli n'y arrivera sans doute moins pire, cela provoquera l'ire des Araméthiens peu scrupuleux qui verront en cet acte la possibilité de faire du tort au Poinçon et à la Confrérie. » a-t-il affirmé.
Et à la question « considérez-vous qu’en ordonnant à vos subordonnés de calmer un agitateur vous encourriez les mêmes risque qu’en lançant un sort sur celui-ci ? », voici ce qu’il m’a répondu :
« Il est important de ne pas s'amuser à tergiverser lorsqu'un ordre est donné. Car si il avait voulu autre chose, il aurait donné un tout autre ordre. Car une seconde de retard est suffisant entre vivre et mourir. Maintenant, venant d'un membre qui ne côtoie plus le danger on peut comprendre que les ordres soit confus. Je ne laisse pas place à la confusion. »
Se suffire, c'est être puissant.
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