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Le Vayang 8 Astawir 1511 à 09h21
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| *** Fontanas regarda avec intérêt l'expérience mené par le chercheur. Lui même connaissait la méthode pour insuffler du mana à un objet mais surtout d'un point de vue pratique. L'arkan et l'anarkan n'était pour lui que des mots évoqués par ces penseurs qui voulaient se donenr un style.
Fontanas voyait plutôt cela d'un point de vue purement esthétique, une sublimation des ces confections grâce à l'ajout de puissance ésotérique. ***
Ben, alors qu'est qu'il s'est passé ? ...
*** Linoë semblait plongé dans ces réflexions et les autres membres de cette assemblée de recherche ne voulaient pas le déranger. Fontanas en fit de même lorsqu'il sentit une pensée effleurée son esprit ***
*** En chuchotant discrètement aux autres membres ***
Tient, je viens de recevoir une pensée de notre chambellan d'Arameth. Il semble qu'il s'intéresse aux devenirs des cristaux. Il me demande de vous transmettre l'information suivante : Nous sommes convoqués au terreau pour répondre à quelques questions... Brrr... Voir Krym en personne... Le Tchaë aux moustaches les plus célèbres du pays... Moustaches aussi longues que son regard est profonds... A vous faire froid dans le dos...
Nous pouvons néanmoins attendre que maitre Linoë termine son ... hmmm ... machin... truc ... expérience ?
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Julung 21 Astawir 1511 à 22h38
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| Plusieurs jours s'étaient écoulés...
Espace et temps avaient coulé dans leurs canaux respectifs sans trop se chevaucher à la manière d'amants malhabiles.
C'était déjà ça de gagné.
Car en l'espèce, l'expérience de Linoë avait ceci de troublant qu'au delà de sa réussite ou de son échec, l'intérêt résidait dans la tentative en soi.
La main sur le cristal, il avait attendu, concentré comme avec Silindë.
Mais aucun contact ne s'établit.
Le fil de néant avait visiblement des propriétés qu'un cristal n'avait pas.
Ceci étant, plusieurs jours avaient passé car Linoë avait, dans sa concentration une main posée sur un des cristaux d'Arameth, eu une sensation bizarre.
Celle de devoir faire autre chose.
De se consacrer à d'autres recherches, d'autres activités.
Comme si... on avait voulu le détourner de quelque chose.
Et ce n'est que plusieurs journées après qu'un matin, déambulant dans la ville, cette idée jallit en lui.
Comment se fait-il qu'il ait ainsi tourné la page ? Si vite. De cette façon ?
Sensation surprenante et saisissante d'avoir oublié quelque chose, en sachant pertinemment que ce n'est pas le cas...
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Le Vayang 22 Astawir 1511 à 11h02
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| *** Fontanas regardait d'un œil un peu perplexe tout ce qui ce tramait... Ou plutôt "le rien" qui se passait ... ***
Avihi, avihian, faut dire que je me sens un peu pommé dans vos expériences... Pas que je sois incompétent dans l'essence même du flux mais là... Je comprend pas grand chose...
Je préfère laisser actuellement ce genre d'investigation à vos soins... Contactez moi par pensée quand on sera plus prêt de travaux sur la structure physique des critaus et la façon dont on pourrait s'en servir.
Pour l'instant, je vais allez voir le chambellan d'Arameth puisque nous sommes tous convoqué en personne pour lui parler de notre petite réunion,
Marchande Daer'Nythis,
Maitre Osaï,
Mystérieux chercheur Linoë, je vous salue, ne sachant pas si je vous verrais avec ... notre cher moustachu ...
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Luang 25 Astawir 1511 à 11h36
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La pensée de la nelda ne fit que conforter ce désagréable sentiment qui lui rongeait le cerveau depuis ce matin.. Pourquoi avait il arrêté ses recherches.
Non elle ne s'était pas arrêtée, elle s'était conclu...et la conclusion avait été l’échec.
Il avait tenté d’insuffler du mana aux cristaux et rien ne s'était passer. Il avait ensuite penser qu’il y avait un lien entre les cristaux et les fils d'ombres, pareil se fut un échec.........ou une réussite ?
Non aucun contact avec le néant donc c’est un échec......mais ce n'était pas le but de l'étude des cristaux.
Linoë s'en rappelait bien. La priorité n'était pas d'ouvrir un passage vers le néant, mais de trouver des propriété utile aux cristaux.
Alors où était la conclusion.......il y en avait forcément une, sinon il serait encore dans l’atelier à chercher. Non au lieu de cela il s'était concentrer sur d'autres travaux.
Mais ces travaux étaient importantes, plus que ces foutus cristaux...enfin il lui semblait...un peu.....ou peut être pas du tout.
Le cerveau de Linoë tournait à plein régime et ses pas le guidèrent instinctivement vers le petit atelier du suaire ou l'expérience avait commencé. Un grand clame y régnait, les cristaux était toujours sur l'établi et le plus important toujours dans la petit cours extérieur. Le chambellan d'Arameth n’avait pas encore eu le temps de le détruire.
Le tydale envoya un message télépathique à la chambellan du commerce intérieur.
***
Merci de me relancer aviha, mais je dois reconnaître que je n'ai pas de réponse à vous donner. Effectivement l'étude de ces cristaux à été arrêter, c'est un fait.
Pourquoi..........je ne saurais dire enfin si.....d'autres études à réaliser.
Et c'est cela qui me perturbe le plus, non que je n'avais pas d'autre travaux à réaliser mais pourquoi maintenant et en laissant ainsi les cristaux.
Pourriez vous me rejoindre à l'atelier je......quelque choses ne tourne pas correctement et j'aurais besoin d'un éclairage extérieur.
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Linoë fit un rapide tour visuel de l'atelier. Ses hypothèse était encore inscrite à la craie sur l'un des murs.....mais pas de conclusion. C'est à ce moment que Scylla se réveilla pour sortir de sa poche
***
Scylla dit :Alors c'est quoi le programme aujour.....
Oh on fait quoi ici ? Je croyais que cette étude était terminer.
Tu en es sûre, et c'est quoi les conclusion ?
Scylla dit :et bien ce sont que de vulgaire cailloux...tu as tenter d'écrire dessus échec
Tu as voulu t'en servir comme d'un fil d'ombre et ce fut encore un échec.
Oui mais c'était pas le but de l'expérience. On devait découvrir les propriétés de ces cristaux. Ces deux test sont un peu cours pour en tirer la conclusion qu'ils n'en n'ont pas.
Scylla dit :et c'est toi le chercheur...une fois que tu as fait un nouveaux bide tu as remercié tout le monde et tu t'es mit sur d'autres travaux, un point c'est tout.
je dois admettre que lâcher aussi vite ne te ressemble pas mais bon d'un autre côté je peux comprendre que tu en ai marre de te ridiculiser à chaque fois.
Ce n'est pas normal.....je n'ai aucune raison de laisser ces recherches. Ces cristaux semble avoir des propriétés. Pas celle que l'on espérait sans doute.
Scylla dit :C'est peut être eux qui en avait marre que tu les tripotes ou que t'écrive dessus.
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Le chercheur resta muet le regard braqué sur son mou, ce qu'il venait de dire avait allumé quelque choses dans son esprit. La sensation désagréable de ce matin s'était accentuer tout au long de la journée. Quelque chose lui échappait et il ne voyait pas quoi. Du moins il n'arrivait pas à comprendre quoi. C'était là dans un coin de son esprit mais il n'arrivait pas à le toucher à le comprendre comme quand on cherche un mot et qu'on l'a sur le bout de la langue.
L'allusion du mou venait de débloquer son cerveau.
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Et si c'était ça......et si inconsciemment on m'avait poussé à laisser tomber les recherches.
*** Il se dirigea une nouvelle fois vers le cristal planté dans la cour extérieur. il l'observa en faisant le tour. ***
Scylla dit :Et qui t'aurais poussé à laisser tomber l'étude. Ceux présent souhaitaient comprendre autant que toi. Et j'ai pas souvenir qu'ils aient fait quoique se soit de suspect.
Ton étude ne dérangeait personne.... a part peut être le Chambellan d'Arameth et encore c'est plus ton arrogance qu'il ne peut pas supporter.
Non tu as raison ce n'est pas un confrère.........mais si je m'en tiens au fait, l'abandon des recherches est survenue après la tentative d'ouvrir un passage vers le néant. J'ai ouvert mon esprit, du moins je l'ai projeté comme avec le fil d'ombre.
Scylla dit :Et c'était de l'humour quand je disais que les cristaux en avaient marre...ce sont des cailloux ça n'a pas de conscience un cailloux. Ça donne pas d'ordre aux poussiéreux.
Je te laisserais débattre de ceci avec les témoins...mais peut être a tu raison. Et si c'était quelqu'un d'autre, par le biais de ces cristaux qui m'avait poussé à laisser tomber.
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Linoë marqua un nouveaux temps d'arrêt observant plus attentivement le cristal quand soudain une nouvelle hypothèse jaillit de son cerveau.
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Ce sont des cristaux du s'shark enfin c'est ainsi qu'on les nomme. Il se forme quand les effluves sont trop importantes. Donc ils ont un lien avec les effluves.
Scylla dit :Oui et alors les effluves c'est pareil ça parle pas ça......
Tu en es sûre. Celle que nous avons rencontrer à Oriandre oui. Mais pas l'effluve majeure qui se trouvait dans les faubourgs.
Scylla dit :Ben si tu considère la lévitation de cailloux comme une forme d'expression alors oui......mais bon je trouve ça assez gros. Qui plus es si cette effluve majeure voulait communiquer pourquoi t'aurais t elle poussé à abandonner.
Peut être n'est ce pas l'effluve majeure qui se trouvait dans les faubourg qui m'a pousser à abandonner ..... Je fais retenter mais cette fois je sais ce qu'il faut chercher....enfin peut être.
De ton côté essaye de garder un contact avec moi ...et la chambellan du commerce intérieur ne devrait pas tarder à arriver je te laisse lui expliquer.
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Sans attendre il posa à nouveau la main sur le cristal. Mais cette fois au lieu de se projeter comme il l'avait fait avec le fil d'ombre vers Flymeur. L'approche fut plus réservée. Plus similaire à une divination, mais à l'intérieur du cristal. Cherchant un esprit une conscience qui pourrait par le biais des cristaux communiquer avec lui.
Pour ne pas chercher dans le vide, Linoë visualisa l’effluve majeure qui s'était trouvé dans les faubourgs. Se rappelant les pensées qu'ils avaient eu lors de sa rencontrer avec elle. Conscient que ces sensations ses images venait d'elle. Il s'en servit comme si il l'avait appeler par son nom.
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Le Luang 25 Astawir 1511 à 16h46
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| Ainsi, il y avait bien quelque chose. Ou plutôt, l’absence de quelque chose. L’absence d’une raison pour arrêter les recherches. Un sentiment de vide, désagréable, mordant quand on y prêtait attention.
Je retournais, à grands pas – enfin, aussi grands que me le permettaient mes jambes – à l’atelier. Aussi vite que j’ai pu faire, le chercheur avait déjà commencé une nouvelle expérience, et ce fut son mou qui me renseigna. Son mou qui me dit la désagréable sensation qu’il avait eut. Qui me dit ce qu’il avait voulu faire la première fois – dire que cela s’était arrêté sans même que j’ai pu le lui demander ! Et enfin ce qu’il tentait de faire maintenant.
Je finis par énoncer mes réflexions à haute voix, afin que le mou puisse les transmettre à son symbiote une fois qu’il aura fini.
Ainsi, les cristaux auraient un effet sur les poussiéreux…Encore faudrait-il savoir si l’effet est causé par une tentative de parole – en admettant que les cristaux soient reliés à autre chose, à cette étrange effluve incarnée par exemple – ou simplement par le même effet suivant sa cause que le bruit qu’une pierre fait lorsqu’on la frappe. Un bruit mental d’un coup mental ? Une réponse à l’équivalent pour les cristaux d’une agression ?
Ensuite, quel genre d’effet…J’aurais une hypothèse différence de l’injonction inconsciente de cesser les recherches. Un effet temporel. Ou plus exactement un effet qui modifierait la temporalité des poussiéreux, d’un coté une partie de l’esprit qui ne rejoint son corps que plusieurs jours après, d’un autre coté le reste de la personne qui continue à vivre sans avoir conscience de l’effet.
On ne se rendrait pas compte de ce qui nous arrive comme l’on ne s’aperçoit jamais du moment où l’on s’endort. Mais on se réveille le lendemain, après une nuit où l’on peut avoir rêvé, et en un instant, les faits se réassemblent. Un singulier paradoxe.
Tout en discourant, j’observais avec attention le chercheur. Il me venait à l’idée d’ensuite essayer moi-même. Peut-être parce que les Neldas ont une autre perception du rêve. Sans compter la piste de demander à un non symbiosé d’essayer pour savoir si la symbiose entrait, et dans quel part, dans ce singulier phénomène.
Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.
Dernière nouveauté: Vente de bâtons d'afflux.
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Le Matal 26 Astawir 1511 à 11h36
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| L'arkan ... L'anarkan...
La mana... Le flux...
L'afflux ... Le syphon...
Tout ces mots, ces expressions tourbillonnent dans ma tête! Maitre Linoë avec ces expériences insolites a éveillé en moi, un besoin... Une nécessite de connaître ces choses... Le besoin de perfection dans mes créations ne se limite pas une simple confection de matières inertes.
L'essence même d'un artisan qui se veut douer, repose sur bien des domaines ... ET pour atteindre une perfection dans ce monde, celle-ci passe par la maitrise du flux et la manière d'incorporer une "subtilité" dans ces oeuvres. C'est cela qui fait la différence entre une simple création et un chef d'œuvre.
J'ai bien vu Linoë insuffler du mana dans ce petit morceau de cristal et sa manière diffère de bien des façons de la mienne. Là où j'insuffle brutalement du mana dans mes oeuvres, déchirant la trame du flux, bafouillant des phonèmes de l'Arkan, j'ai vu une personne plus subtile...
Son parlé est plutôt un chant discret et quasi mélodieux, la finesse de ses gestes et de ses déplacements allié à une profonde maitrise de soi lui confère une meilleure maitrise et un résultat au delà des espérances du jeune Tchaë...
C'est pour cela que depuis des semaines, ces créations sont si ternes... si pâles à ses yeux... De vulgaires babioles qu'aucun confrère ne voudraient réellement acheté. Non, avant de pouvoir progressé dans son art, Fontanas va devoir étudier les "mystères" de l'Arkan, apprendre à maitriser ces choses qui lui paraissaient si futiles, servant seulement ces grattes parchemins ou ces incanteurs qu'il pensait inutile...
Il avait besoin de cours et la corporation des artisans n'étaient sûrement pas le meilleur endroit pour espérer apprendre ces subtilités. Il avait des contacts, de simple enchanteur du souk qui offrait leur service aux bourses les plus remplies.
Non, ce dont j'avais réellement besoin, c'était d'un professeur, quelqu'un qui ne travaillait pas pour le profit mais pour un dépassement intellectuel de soit... Cette notion, bien sûr m'était quelque peu étrangère, le profit, la forge, les sardoines était à ce jour mes concepts et mon lot quotidien. Mais, je devais voir plus grand afin de rivaliser avec les meilleures et me faire un nom...
Peut être que maître Linoë pourrait me consacrer quelque temps entre deux recherche à m'apprendre ces subtilités..
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle.
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Le Merakih 27 Astawir 1511 à 13h25
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| Dans la mesure où lui-même n'as pas senti cette absence, il n'est pas si étonnant que cela que vous non plus. C'est un paradoxe, il n'est pas soumis aux lois que nous pensons être celle de ce qui nous entoure...du moins c'est ce que je penses...
Puis, aux deux mous en même temps.
Je vais tenter de rejoindre Linoë, soyons tous attentifs à ce qui se passe, chaque bribe d'information pourra être utile.
J'approche alors ma main du cristal, tente de plonger, doucement, prudemment, mon esprit au contact de celui-ci. Une technique qui pourrait se rapprocher de la transe onirique dont j'ai quelques rudiments théoriques à défaut de pratique. Je finis, à force de tâtonnements, par trouver l'esprit de Linoë et je m'inspire de sa méthode pour essayer un contact. Tout en légèreté et harmonie.
Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.
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Le Merakih 11 Manhur 1511 à 22h21
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Jamais le terme de poussiéreux ne correspondit si bien aux deux fous qu'ils étaient dans cette expérience.
Insignifiant d'abord par rapport au temps qui s'étira. Rendant la notion elle même d'abord gigantesque, puis ridiculement infime.
Puis vint ce flot de puissance qui prit forme devant eux, qui les contempla comme de vulgaire insecte insignifiant et déplaisant.
Attitude qui aurait put rendre fou de rage le chercheur. Lui qui prêchait haut et fort que les poussiéreux portaient mal leur nom. Qu'ils avaient, à ces yeux, les moyens d'influencer, de modeler Syfaria selon leur volonté et pas celle des nemens si ils le souhaitaient vraiment.
Mais que peut bien représenter la vulgaire colère d'un égo vexer face à une telle puissance.
Et comment pouvoir tenir face à cette distorsion du temps, des sens et des forces. Tout son esprits est renvoyé comme un fétu de paille vers sa réalité, celle qu'il peut supporter.
Le choc est la hauteur de leur différences.
Violent et Traumatisant.
Sensation d'être expédié avec violence dans son propre corps, son esprits s'écrasant au fond de sa boite crânienne.
Sa main lâche le cristal.
Il ne sent plus la fraicheur de la roche dans sa main ou il la voit lâcher ?
impossible à savoir
Tout est trop brutal pour réellement arrivées à comprendre et à mettre un ordre.
Un pas, puis deux en arrière.
Et tout son corps lâche. Le retour est trop brutal pour que son corps, son esprit et les liaisons qui existe entre les deux puissent réagir et se coordonnées correctement.
Linoë s'affale au sol tel un pantin désarticuler, se vidant les tripes au passage dans des spasmes incontrôlable.
Après plusieurs seconde le calme revient, son esprit reprend doucement conscience de là où il est.
Du chemin parcourut.
Le Tydale retrouve ses sens. L'herbe fraiche sous sa joue, l'odeur de son dernier repas qui n'a pas vraiment suivant le chemin habituelle.
Il se relève doucement, son corps encore faible et douloureux. Sa tête le fait souffrir.
Cherchant du regard Daer'Nythis il s'adressa à elle.
***
Vous l'avez vue ?
Vous l'avez sentit, ça va ?
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Le Julung 12 Manhur 1511 à 14h45
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| Une sensation indéfinissable, non, plutôt définissable en utilisant des termes paradoxaux dans une langue qui est habituée à un temps à l’écoulement unilatéral et régulier. Ne pouvant expulser que ce que j'ai ingéré, seul quelques liquides à l'odeur particulièrement étranges ressortent. Les jambes coupées, encore secouée jusqu’aux tréfonds de ma symbiose, les pensées extérieures me reviennent d'un coup, je me tourne vers le chercheur.
Nous avons touché…quelqu’un. Plus que quelque chose…c’est une piste…dangereuse…plus que tout…mais si nous voulons agir…c’est sans doute par là qu’il faut aller.
Je m’arrête le temps de sortir une petite fiole et d'en respirer le contenu. Après quelques inspirations, mon souffle se fait plus régulier, le tremblement qui m'agite se calme et mes pensées se stabilisent.
Il faut envoyer quelques pensées...garder le cristal pour continuer...voir avec les étrangers...l'expérience de Bakean...
Une deuxième fiole avalée me permet de me relever. Je regarde le cristal, sans le toucher. M'en éloigne un peu, rejoint le chercheur.
...Et voir quelques actes faire ensuite...
Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.
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Le Julung 12 Manhur 1511 à 21h50
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Linoë reprend des couleurs petit à petit. Il jette un rapide coup d’œil au cristal. Instinctivement son poing se ferme. ***
Atteindre quelqu'un était bien le but......Nous somme pas vraiment tombé sur celui que je pensais.
Vous voyez dans ce résultat une piste...mais une piste pour quoi ?
Pour agir dans quel but ? Sauver Syfaria. Pourquoi pas.....dans la mesure ou nous y vivons cela nous serait salutaire.
Pour Sauver les nemens......personnellement je ne voit aucun intérêt à cela.
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Le chercheur fixe sa main. Plus précisément la paume de sa main. Avec une question toute simple ? Pourquoi n'avait elle pas brûler comme le bras de Bakean ?
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Pourquoi n'avons nous pas subit de séquelle physique ?
L'équilibrien Bakean à perdu son bras en approchant le gardien. Il faisait des glyphes et nous pas......
Mais ce ne sont pas les glyphes qui nous ont permis d'entrer en contact avec lui.
Quand j'ai voulu insufler du mana au cristal comme on le ferait à un parchemin rien ne c'est passé.
Bakean lui a fait ceci, avec certainement beaucoup plus de connaissance que moi en écriture de parchemins, sur un mur nemen.
*** Il tourna à nouveaux son attention sur Daer'nythîs ***
Vous avez raison il faut envoyer ce que nous venons de faire à Bakean et à d'autres membre de Syfaria.
C'est sans doute cette petit assemblée qui décidera des actes à faire. Je vais prendre contact aussi avec un autre équilibrien. Il se trouve que lui comme moi savons comment ouvrir un nexus. Enfin c'est surtout lui qui a ce dont nous avons besoin pour cela. Je suis pas certain qu'il ait envie de le faire....
Mais comme Bakean fait allusion à cela dans son message cela est peut être aussi une piste à suivre.
*** Petit sourire. ***
Qu'en pensez vous ? | |
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