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Le Matal 23 Nohanur 1510 à 18h38
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| Aux "Délices d'Amody", approximativement une heure après le coucher de Silith.
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Les quartiers du Luth sortent à peine de leur torpeur diurne que déjà café, estaminets et maisons de passes sortent lampions, artistes et animations de rue pour amener le badaud.
C'est qu'ici, le cadre est beau.
Longeant un canal enjambé d'un pont majestueux - le Pont du Ponant, pour les férus d'urbanisme - l'avenue des Soupirs est une des artères huppées du quartier artistique.
C'est là que se dresse, tout près dudit pont, le salon de thé "Aux Délices d'Amody".
Le lieu de rendez vous de nos deux confrères tydales.
En d'autres circonstances que leur première rencontre, il faut bien l'avouer.
C'est dire qu'elle avait été pour le moins fulgurante et brutale.
Et Achlésis n'aurait pu se consoler d'avoir laissé une si mauvaise impression d'elle.
D'autant plus qu'elle avait glané, par mégarde un document très très intéressant.
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Déambulant dans la rue, une tydale longiligne, habillée de pied en cap d'une tenue oscillant entre deux tons de bleu, fonction de son exposition à la lumière, par un habile métissage au sein de l'étoffe de soie et de laine, se dirige, doucement,vers le café.
Avec un quart d'heure de retard - sciemment et savamment calculée - ou elle devrait logiquement trouver un blanc tydale, installé confortablement entre deux coussins sur la table au fond du salon.
Et, si jamais ses directives aux serveuses ont été respectées et que ce tydale soit poli, il aura accepté le thé et les loukoums qu'on lui aura proposé, au frais de la courtisane.
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Sans prêter attention au regard sans doute furibond du tydale, elle s'installe, et avec elle un parfum fleuri.
Ensuite, après s'être débarassée de ses gants de cuir noir, elle regarde le tydale avec un sourire réjoui.
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Aysh'hin, Avih. | |
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Le Merakih 24 Nohanur 1510 à 13h11
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La tydale détourne son regard un instant du tydale pour héler une serveuse du bras, ainsi que pour ressortir de son sac un briquet et un porte cigarette.
Après l'avoir allumé, elle se fend d'un sourire envers la charmante tydale qui vient de lui déposer un thé, qui dégage un amer parfum d'écorce d'orange.
Et en profite pour détailler son invité à la faveur de la lumière prodiguée par la lampe à pétrole posée sur la table.
Ce qui confirme son impression.
Il pourrait tout à fait être la victime de la maladie qu'il évoque dans ce parchemin.
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Puis, reportant son attention et son sourire sur le tydale.
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Je vous remercie de votre sollicitude, je vais en effet très bien.
Je tiens à m'excuser d'avoir entravé vos recherches. J'espère ne pas vous avoir fait perdre un temps trop précieux.
Je me suis également permis de lire vos notes.
*** La tydale se reprend un instant, avant de fouiller dans son sac. ***
Que j'ai ici, rassurez vous.
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Et les en ressort, soigneusement pliées en deux, avant de les poser sur la table, entre eux deux.
Un temps passe.
La tydale met un sucre dans son thé, avant d'y plonger sa cuillère.
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Vous comptez partir à sa recherche, n'est ce pas ?
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Le Julung 25 Nohanur 1510 à 20h29
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Cette tydale ne doute vraiment de rien. Soma le savait, cette rencontre n’était pas simplement prévue pour lui rendre ses notes. Encore une curieuse et qui à une tendance à fourrer son nez dans les affaires des autres. Qualité ou défaut ? Bonne question… Soma balaye la fumée de cigarette qui virevolte lentement jusqu’à son visage.
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Vous êtes curieuse avihia.
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Il attrape ensuite le morceau de papier posé sur la table d’un geste élégant laissant en suspend la question d’Achlésis quelques secondes. Ses mains déplient la note et la parcours rapidement. C’est bien la sienne. Son regard se pose une nouvelle fois sur la dame de compagnie, froid, silencieux, il range alors lentement ce qu’il était venu chercher dans son manteau. Cette femelle sait ce qu’il cherche, en réalité elle sait pas mal de chose. Bien…
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C’est une possibilité, répond t-il finalement en soufflant sur son thé
Le personnage est mystérieux. Il y a peu de piste qui mène jusqu’à lui.
Vous savez ou cela me mènera.
Que voulez-vous ?
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Le tydale avale un peu du liquide brulant, ses yeux transpercent toujours son interlocutrice. Voyons plutôt ce qu’elle cherche, il est curieux de le savoir.
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"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."
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Le Vayang 26 Nohanur 1510 à 21h35
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Enfin un léger sourire se dessine sur le visage du mage. Ce dernier change de se qu’il dégageait jusqu’à maintenant. Il a bien entendu ? Serait-ce une proposition ?
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Vous rêvez de visiter les endroits incongrus de Syfaria mais je suppose que vous vous intéressez surtout à ce bijoutier.
Et vous voudriez m’accompagner mm…
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Soma se frotte le menton comme s’il réfléchissait. ***
Partons du principe que vous veniez avec moi.
Qu’est ce que je gagne ?
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Le maudit esquisse de nouveau un sourire en coin. Difficile de cerner les intentions de cette femelle. Elle veut l’accompagner et s’intéresse au bijoutier, mais pourquoi donc ?
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"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."
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Le Sukra 27 Nohanur 1510 à 00h05
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La tydale sent qu'elle a - enfin - saisi l'attention de son interlocuteur.
Reste à jouer finement le reste de la discussion.
Visiblement, le Valen semble correspondre à l'archétype parfait du mâle arrogant, individualiste au possible, avec sans doute un narcissisme légèrement pathologique.
Mais qu'importe.
L'occasion est trop belle.
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Ce que vous y gagnez ?
A votre avis, si on n'a jamais retrouvé Arkantrok, c'est que soit les Tchaes n'ont pas réussi à le faire, et ont scéllés les recherches en scellant les écrits, ou alors il y a quelques cadavres dans les placards de ce Bijoutier, n'est ce pas ?
Donc, dans les deux cas, vous aurez besoin de personnes qui possèdent les compétences qui vous manqueront.
Et si une personne peut tout vous apporter, vous êtes gagnant sur toute la ligne, n'est il pas ?
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Et c'est à cet instant qu'elle se rendit compte à quel point la situation devait être comique, du point de vue du mâle. *** | |
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Le Sukra 4 Dasawar 1510 à 10h13
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La tydale se permet de rire.
Elle a l'impression de voir sa situation avec le Chambellan Edaregord durant leur entretien, pendant une seconde, inversée.
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Mais enfin Avih, vous oubliez que vous êtes symbiosé !
Une simple dague dans le dos ne suffirait aucunement à garder tout les éventuels bénéfices pour moi !
Quant à vos ennemis, je ne pense pas que vous en ayez.
Et justement, il vous faut voir le problème à l'envers.
Si quelqu'un s'aperçoit que vous partez à la recherche d'Arkantrok, avec espoir de résultat, il ne faudra pas vous soucier de vos ennemis, mais plutôt de compter vos amis.
Qui seront sans doute moins nombreux que vos ennemis.
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La tydale s'arête un temps, avant de glisser un regard aigu au Mage.
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De plus, une personne malavisée, voire en rage contre vous, pourrait penser que le Suaire serait plus apte à partir à la recherche de ce Bijoutier, ne pensez vous pas ? | |
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