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Le Matal 9 Fambir 1510 à 21h27
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| Edoar s'engage dans la forêt, vigilant, précautionneux.
Les Flux, de ce qu'il en perçoit, sont parfaitement normaux, point différents qu'ailleurs.
L'esprit aiguisé, sensible, et les sens aux aguets.
Ses premiers pas dans le bois sont paisibles.
Rien ne vient déranger, troubler, bousculer l'arcaniste.
C'est même une marche tranquille, anodine...
Un peu trop silencieuse, peut-être.
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Le Vayang 12 Fambir 1510 à 18h55
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| Pour l'instant rien. Vigilant, doté de cette double-vision magique, Edoar progresse.
Il s'enfonce dans le bois sans problèmes sur les premiers mètres. Uniquement dérangé par un fort sentiment de solitude et de mélancolie qui se fait à mesure de plus en plus oppressant. Puis, au bout d'un certain temps, quelque chose attire son attention. Alors qu'il progresse entre les arbres, il entend du bruit. Qui ne sont ni ses pas, ni le vent.
A droite, puis à gauche. Un peu derrière lui, un peu devant lui. Le bruit de mouvements discrets.
Il sent une présence, à l'orée de sa vision. Mais à chaque fois qu'il cherche à la capter...elle disparaît.
Comme si quelqu'un ou quelque chose se positionnait toujours dans l'angle mort de sa vue. Et...s'esquivait.
L'impression est particulièrement dérangeante. Et la forêt lui semble subitement plus sombre.
A chaque fois qu'il s'arrête, la sensation se fait plus forte et plus intense.
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Le Sukra 13 Fambir 1510 à 00h15
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| *** Ainsi donc cela commence...
Le mage sent l'inquiétude le saisir, pendant un instant il doute, il ne s'attendait vraiment pas à ce que la barrière se manifeste de cette façon.
Cela n'a aucun sens, pourquoi chercher à l'empêcher de quitter le lieux par les bois alors qu'il peut aller et venir par le sentier comme il le souhaite, Mathereth n'avait pas senti de présence, d'influence, pourquoi lui ressent il une présence ?
Edoar commence à douter de sa théorie initiale sur la modification de la trame, s'il avait vu juste, le phénomène serait plus subtil, moins agressif, là il s'oppose à quelque chose qui possède une volonté propre.
Que faire ?
Préparer un sort d'attaque est exclu pour l'instant car il ne perçoit pas la cible et surtout il sait que rompre la trêve qu'offre la contingence naturelle peut lui couter la vie.
Il réfléchit quelques instants puis un sourire se dessine sur ses babines. ***
Cette fois-ci je te tiens.
***
Il sent toujours la présence invisible autour de lui, qui rode à la périphérie de ses sens, il se sait pas de quoi est fait la créature mais il dispose peut être d'un moyen de la convoquer, de forcer son essence à se manifester. ***
Quoi que tu sois, montres moi ta nature !
*** Edoar lance le sort d'invocation d'un esprit naturel. ***
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Julung 18 Fambir 1510 à 19h48
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| La sort de Chimère d'Edoar ne lui révèle aucune présence réelle cherchant à se dissimuler.
Bien que la présence, il la ressent toujours. Mais elle semble définitivement immatérielle, abstraite, psychique.
L'absence d'effets de son sortilège le prouve. Il est bel et bien seul dans les alentours, pourtant saisi par l'impression de ne pas l'être. Sa vision d'aigle le lui confirme, abandonné dans la forêt, l'arcaniste l'est.
Il reprend sa route, tranquillement, mais au bout de quelques mètres, se voit insidieusement détourné de son objectif.
Du plein nord au début, sa marche tourne progressivement vers l'ouest de façon à le faire subtilement retourner sur ses pas via un vague détour. Il ne repère cet évènement qu'au gré de son sort d'Evolution, sinon, il n'aurait pu - au milieu des arbres et de la végétation abondante - savoir qu'il rebroussait chemin.
Et alors, fait étrange, lorsqu'il étend son esprit et son ouïe...il perçoit des sons.
Pas discrets autours de lui, frottements, mouvements et même...murmures.
Edoar comprend qu'il ne s'agit pas d'une présence mais de plusieurs.
Pourtant, quand il regarde : toujours rien.
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Le Matal 23 Fambir 1510 à 16h02
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| *** Le nelda s'arrête, interloqué par la découverte qu'il vient de faire.
Quelques choses le désoriente sans même qu'il s'en rende compte. Aucune pression mentale, aucune sensation de perte d'orientation...
Non la sitation est infiniment pire, il bifurque, tout simplement.
Pour le mage c'est un sacrée douche froide, comment cela est il possible ?
Puis, les présences se manifestent, sont elles à l'origine de son changement de direction ?
Une chose est certaine, les présences sont intengibles, et nullement invisible. C'est comme si dans le nelda se trouvait à la jonction de deux réalités et qu'il pouvait simplement percevoir certains éléments d'une réalité parallèle sans toutefois pouvoir percevoir vraiment les choses qui l'entourent.
Le mage n'est pas vraiment inquiet pour sa sécurité, il sait que de toute façon la situation le dépasse et qu'il a déjà fait tout son possible pour limiter les risques. Dès lors pas la peine de se mettre martel en tête, il dispose d'un sort de résistance toujours actif et si cela ne suffit pas et bien il est bon pour le pilier.
Le nelda décide donc de se concentrer sur les murmures et les voix et essaye de percevoir le sens des paroles prononcés. Il n'est pas aussi bon en nemen que Hir'daeles mais en tant que connaisseur espère au moins saisir quelques bribes si toutefois ils sont intelligibles.
Puis il tente de prononcer quelques mots pour voir s'il peut discuter avec les voix. ***
Qui êtes vous ?
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Dhiwara 7 Marigar 1510 à 16h02
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| Edoar, en se laissant porter, aller à sa sensibilité et non sa rationalité, plonge dans un autre monde.
La forêt lui paraît brutalement plus riche, plus vivante, plus ancienne, plus belle.
Les ombres autour de lui se précisent, s'agitent doucement, s'éveillent.
Autour de lui les couleurs changent, paraissent plus vraies, plus expressives.
Son impression de tranquillité et d'apaisement se renforce. Il est comme attiré dans un songe.
Il voit autour de lui se dessiner des vieilles chimères qui prennent forme.
Ici un couple de Nemens qui s'amusent, flirtent et discutent entre les arbres.
L'un échange avec l'autre des paroles, des jolis bijoux, des sentiments.
La scène intemporelle se poursuit quelques instants et s'évanouit.
Puis là, un Nemen d'allure plus aguerrie à l'air de cueillir dans la forêt des herbes.
Il ramasse des champignons et des plantes, les met dans sa sacoche.
S'arrête et hume l'air, avant de disparaître à son tour.
Plus loin, un rêveur compose des vers assis à l'ombre d'un arbre.
Peu après, une fille vient enterrer un coffret sous l'humus.
Quelque part, une dispute entre deux individus...
Autant de scènettes et d'apparitions qui s'expriment.
Avant de s'estomper aussi brièvement.
Edoar les voit néanmoins, défiler comme des souvenirs.
Une mémoire qui ressassent ses rêves disparus...
Encerclés, plus profondément, par des cauchemars.
Car là-bas, plus loin dans le bois, d'autres ombres guettent.
Autrement plus inquiétantes et dangereuses...
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Le Dhiwara 7 Marigar 1510 à 23h58
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| *** Pour l'arcaniste la manifestation de ces souvenirs est un véritable choc.
Comment peut il revoir des souvenirs d'évènements passés ?*
De quelle façon les Nemens ont ils modifiés la trame de la réalité pour provoquer une telle chose ?
La succession de scène idyllique laisse le mage perplexe d'autant plus que dans l'ombre de "souvenirs" plus sombres, plus redoutables, sont tapis en lisière de bois.
A moins que cela ne soit pas des souvenirs...
Mais dans ce cas qu'est ce que cela peut être ?
En tout cas, l'histoire de ce lieu est peut être accessible finalement. Pas de la façon escomptée initialement mais accessible quand même. Qu'est il arrivé à ces familles de Nemens, combien de cycles se sont écoulés depuis ?
Voila des questions qui peut être pourraient finalement obtenir des réponses.
Sous le choc de cette étrange expérience, le mage décide d'arrêter là ses recherches pour l'instant. Lui et ses compagnons ignorent trop de choses, peut être a t'il vu une autre réalité superposée à la sienne ?
Il ignore tellement de choses à ce sujet qu'en fait tout est possible, imaginable.
Le nelda reste immobile quelques secondes, reprenant ses esprits, avant de retourner vers le puits et le campement.
Alors qu'il fait demi tour, il adresse une pensée à ses trois compagnons afin de leur raconter en détail ce qu'il vient de vivre, la façon dont il s'y est pris et surtout les étranges visions qui l'ont assaillis.
Ce soir au camps, il prendra des notes détaillés mais il veut partager son expérience le plus vite possible tant que les images sont claires. ***
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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