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Le Julung 10 Astawir 1508 à 19h26
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| Le calme est de courte durée.
Encadré par deux gardes royaux, autrement dit au service direct d'Elchior et non du général Krondor, un personnage austère et sec comme une vieille canne se présente devant Grim et son acolyte. Parlant d'une voix froide, il leur adresse la parole :
Messieurs...
Où vous croyez-vous ? Dans une taverne ? Ici, personne ne hurle, ni ne trépigne, ni ne bave, à moins que je ne lui lance un sortilège dont l'effet est l'un de ceux décrits...
Normalement, si j'en crois le règlement intérieur, je devrais vous faire mettre dehors à coups de trique par la garde. En égard à votre rang, je n'en ferai rien, très provisoirement.
Quel mauvais vent vous amène ? | |
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Le Julung 10 Astawir 1508 à 20h27
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| Un jeune tchaë fit son apparition aux côtés du vieillard. Il portait les mêmes insignes que lui, insignes qui faisaient d'eux des membres de la Bulle Noire. Gnox, mage de combat, ainsi était le nouvel arrivant. Après avoir élevé le ton, grognant à travers la paisible bibliothèque, Grim posa ses yeux soutenues par des cernes creusés sur l'austère personnage qui s'amenait vers eux. celui ci était entouré de deux gardes royaux aux visages impassibles. l'espace d'un instant, le vieux mage de guerre regretta son emportement mais rapidement, bien trop probablement, son naturel lui revint.
S'approchant de l'homme qui se tenait fièrement entre les deux mastodontes, Grim lâcha, railleur :
Ahaha, t'as l'air aussi rigide qu'ma pauvre vieille canne. J'peux savoir à qui j'ai l'honneur? Un type bien renseigné sur l'sujet hein? C'parfait.
Le mage jeta à nouveaux quelques regards curieux dans l'espoir de trouver un sombre rayon où il serait défendu de mettre les pieds...pour bien entendu rompre cet interdit. D'un air lointain, il répondit à l'impressionnant tchaë.
Quel mauvais vent qu'nous amène? Bah, bonne question, p't'être bien c'lui d'la providence. Mon apprenti et moi même aim'rions faire quèques r'cherches dans c't'établiss'ment. On voudrait en savoir plus sur les d'fférentes expériences m'nés sur les sphères d'magie, d'puis leur créations. Juste b'soin d'un peu d'lecture pour occuper nos nuits, vous d'vez connaître sa non?
Un nouveau protagoniste vint faire son apparition : le jeune et turbulent Cresius, lui aussi incorporé au Corps Funeste de la Magie. En le voyant arriver, Grim empoigna plus fermement sa canne puis, à peine son élève eut-il terminé de parler lui donna un coup vif au niveau des hanches.
Quand on entre quèques part, on perturbe pas dir'ctement les gens, on leur coupe pas la parole. Pi tu l'as mérité c'lui là, pour n'pas avoir écouté quand Dame Cyan donnait ses cours.
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Le Julung 10 Astawir 1508 à 21h36
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| Lorsque Grim expose l'objet de sa visite, à savoir l'étude des écrits liés aux anciennes recherches menées par les poussiéreux sur les sphères actuelles, le bibliothécaire en chef se raidit davantage encore, ce qui n'est pas un mince exploit compte tenu de sa présente rigidité.
Il parle sur un filet de voix aigre, mais parfaitement audible :
Je vois.
Les ouvrages que vous souhaitez consulter sont classés selon deux catégories :
Il y a d'une part les livres d'histoire, qui présentent les évènements assocés à ces recherche de manière chronologique et factuelle. Vous pouvez les consulter dans la salle de lecture. Ils sont localisés dans le quartier K, secteur Est, allée 13, références K-E-4012 à K-E-4020.
Il y a d'autre part le livre intitulé L'Encomium Bleu, qu'on appelle plus prosaïquement le Bréviaire des fous. Entièrement rédigé en tchae ancien, celui-ci traite de l'aspect magique de ces questions. Il est conservé par la Bulle bleue et à ma connaissance, ne peut être consulté sans l'accord unanime des membres du gouvernement.
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Le Vayang 11 Astawir 1508 à 18h49
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| Le vieillard sembla pensif. portant sa main libre dans sa barbe grisâtre et crépue, ses yeux exprimaient une profonde réflexion...
*Du tchaê ancien? Et avec sa, faut avoir l'autorisation d'tout les dirigeants pour consulter c'bouquin..Doit y'avoir quèqu'chose d'intéressant dans c'grimoire...Tout'fois, si y m'faut l'accord d'tout c'monde...Et en plus qu'il faille parler l'langage oublié...Mouai, va falloir attendre un p'tit peu. Reste pu qu'à j'ter un coup d'oeil à c'secteur K, p't'être qu'j'y apprendrais un brin d'choses.*
Parcourant à nouveau du regard les différents rayons qui l'entouraient, Grim distingua sur chaque bout de rayons des lettres bizarrement arrangés. par moments, elles étaient à l'envers, par d'autre, mêlés à de vagues dessins. Les rayons allaient ne se suivaient pas d'après la suite de l'alphabet tchaê, de sorte que l'on obtienne une suite du type A, D, C, B, E, G, F, H, J, I, K...Nul ne sait pourquoi cette bibliothèque avait été ordonnée de la sorte et d'ailleurs, les membres de la Fraternité s'en fichaient.
J'vous r'mercie mon bon gars, tâchez d'boire un p'tit coup avant d'vous planter au boulot, z'avez plus l'air d'un mousquet rouillé qu'd'un tchaë.
Une fois qu'il eut repéré le quartier abritant les ouvrages d'histoire, le mage de guerre s'y dirigea tout en marmonnant vers ses deux poulains :
Vous deux, z'avez qu'à chercher c'que vous voulez, dans l'quartier K ou autr' part. Si vous trouvez des trucs qui vallent la peine d's'y intéresser, faites les moi passer.
Grim s'enfonça alors entre les deux gigantesques armoires de livres aux aspects variés. Arrivé aux dites références, il commença à farfouiller en cherchant des titres contenant les mots "magie" et ou "expériences".
Série de Notes | |
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Le Sukra 12 Astawir 1508 à 16h43
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| Plongé dans ses recherches, le vieux tchaë ne cessait de parcourir de haut en bas les étagères en quête d'un titre accrocheur. Sa vue lui faisait défaut, notamment pour lire les livres les plus en hauteur. Grim n'avait pas osé emprunter l'un de ces escabeaux qui traînaient dans l'allée, de peur de se rompre les os en basculant vers le sol. Il tâchait donc de décrypter les lointains caractères, fronçant les sourcils puis se maudissant de n'avoir investit dans une paire de lunettes.
Malgré le fait qu'il soit corps et âme plongé dans sa quête d'ouvrages historiques sur la magie, le mage de guerre n'en oubliait pas les mots du bibliothécaire quand au livre en tchaë ancien.
*L'bréviaire des fous...Quel titre...Sa dit tout d'la nature des expériences tentés. Pure folie...Mais la folie c'pas cher payé face à la douce et flamboyante magie...Faudra qu'j'en discute avec l'général Krondor...Pas sûr qu'il m'appuie c'jeune grognon. A peine trente piges et d'jà qu'l'grade lui monte à la tête...P't'être qu'cTirak, aussi vicieux eut-il été, avait raison...*
Machinalement, Grim posa une main vers sa poche. La précieuse affiche du défunt magicien y était toujours, tel un secret bien gardé.
*Dans l'pire des cas, avec c't'affiche r'cupérée sur l'troubadour, j'pourrais négocier quèques fonds et autorisations pour mes r'cherches...Nos hauts frères v'rraient pas d'un bon œil qu'les rumeurs sur l'Roi, malgré l'respect qu'j'ai pour lui, s'propagent. Puis d'toute manière, si j'd'vais en v'nir là, j'pourrais justifier c't'action en disant qu'l'savoir et la découvertes d'anciens s'crets c'plus important qu'la réputation qu'deux ou trois tchaës peuvent t'nir. On viendra m'parler Fraternité...Bah j'leur d'manderais ou qu'elle était la fraternité quand j'mandiais quèques sous. Mais l'Général Krondor s'ra avec moi...C'est un bon tchaë...Il veut la grandeur d'la fraternité.*
Série de Notes | |
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Le Sukra 12 Astawir 1508 à 19h10
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| Tandis que les mages noirs progressent dans leur lecture respective des ouvrages référencés, ils prennent connaissance du contexte historique particulier qui présidait aux anciennes et fructueuses recherches de leurs pairs :
Les poussiéreux, aux premiers âges, bénéficiaient de l'aide des nemens. Sans eux, ils n'arrivaient à rien, provoquaient des accidents mortels, disparaissaient dans de dramatiques explosions, à une époque où les résurrections par pilier étaient rarissimes...
Lorsque le succès fut enfin au rendez-vous, les recherches se firent plus ambitieuses : elles concernaient de nouveaux sorts, toujours plus puissants, et même de nouvelles sphères. Les nemens en prirent ombrage, car leurs recommandations de prudence et de retenue n'étaient plus écoutées, en particulier par les matriarcales... ils se retirèrent de la scène.
Les drames reprirent, jusqu'à ce jour où l'élite des têtes pensantes de la magie expérimentale, dans plusieurs faction, fut décimée : ce dernier accident décapita la recherche, et sonna le glas de l'époque des pionniers.
Bien que fournis et rigoureux, les manuels d'histoire n'en restent pas moins très évasifs dans le domaine strict de la sorcellerie : rapidement, Grim et ses acolytes comprennent qu'au-delà des évènements factuels, le savoir récolté à cette époque n'est pas conservé ici...
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Le Sukra 12 Astawir 1508 à 22h29
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| Gnox s'était mit à rechercher dans les derniers rayons. On voyait bien que certains livre étaient utilisés plus souvent que d'autres. Essayant de trouver une piste dans les résumés des conclaves de sorcellerie, Gnox n'arrêtait pas de penser au thème du rayon d'en face: sexualité.
Après avoir fini le chapitre, il referma le livre et le remit dans l'étagère. Il se retourna et fit parcourir ses yeux sur les livres.
Agé de 16 ans, Gnox n'avait jamais fait l'amour avec une Tchaëe. Et depuis un moment il pensait beaucoup à ça car la majorité de ses amis étaient passés à l'acte et dont certains avaient déjà une relation sérieuse.
Ses yeux remarquèrent un livre bizarre. Celui-ci était petit, mais il possédait en plus une serrure ou plutôt il y avait eu une serrure. De plus l'auteur était anonyme et le titre de l'ouvrage était interrogateur
la philosophie dans le grenier
** Pourquoi se livre devait-il être protégé ? ** Pensa-il. Regardant une dernière fois devant et derrière lui pour voir si Grim ou Cresius n'était pas dans les parages, Gnox ouvrit le livre à la page d'introduction:
"Voluptueux de tous les âges et de tous les sexes, c'est à vous seuls que j'offre cet ouvrage: nourrissez-vous de ses principes, ils favorisent vos passions, et ces passions, dont de froids et plats moralistes vous effraient, ne sont que les moyens que la nature emploie pour faire parvenir le tchaë aux vues qu'elles a sur lui; n'écoutez que ces passions délicieuses; leur organe est le seul qui doive vous conduire au bonheur. "
L'introduction coupa le souffle de Gnox. Il s'empressa de tourner la page. Il remarqua que l'une des caractéristiques principales de ce livre est sa proximité avec le genre théâtral.
"Nira: Je le crois de même.
Dolnoc: Eh bien, madame, je vais m'étendre sur ce canapé; vous vous placerez près de moi, vous vous emparerez du sujet, et vous en expliquerez vous-même les propriétés à notre jeune élève. (Dolnoc se place et Nira démontre.)
Nira: Ce sceptre, que tu vois sous les yeux, Saline, est le premier agent des plaisirs en amour: on le nomme membre par excellence; il n'est pas une seule partie du corps tchaën dans lequel il ne s'introduise. Toujours docile aux passions de celui qui le meut, tantôt il se niche là (elle touche le con de Saline): c'est sa route ordinaire... la plus usitée, mais non pas la plus agréable; recherchant un temple plus mystérieux, c'est souvent ici (elle écarte ses fesses et montre le trou de son cul) que le libertin cherche à jouir: nous reviendrons sur cette jouissance, la plus délicieuse de toutes; la bouche, le sein, les aisselles lui présentent souvent encore des autels où brûle son encens; et quel que soit enfin celui de tous les endroits qu'il préfère, on le voit, après s'être agité quelques instants, lancer une liqueur blanche et visqueuse dont l'écoulement plonge le tchaë dans un délire assez vif pour lui procurer les plaisirs les plus doux qu'il puisse espérer de sa vie.
Saline: Oh! que je voudrais voir couler cette liqueur!
Nira: Cela se pourrait par la simple vibration de ma main: vois, comme il s'irrite à mesure que je le secoue! Ces mouvements se nomment pollution, cette action s'appelle branler.
Saline: Oh! ma chère amie, laisse-moi branler ce beau membre. "
Et Gnox continua ainsi la lecture de se livre pendant encore un bon bout de temps, et il était tellement pris par l'histoire qu'il ne se rendit même pas compte que son maître se trouvait derrière lui ...
hrp : ces extraits sont tirés du livre , la philosophie dans le boudoir du marquis de Sade. J'ai du y apporter quelques modifications pour les prénoms.
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Le Sukra 12 Astawir 1508 à 23h14
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| Je commençais à lire avidement l'ouvrage sous mes yeux,
Quoi de plus fondamental, de plus important à comprendre que le phénomène de l'entropie? L'entropie c'est que tout se dégrade, tout fout le camp, c'est la rouille qui nous ronge, la vieillesse qui nous gagne, le feu qui s'éteint, le temps qui s'enfuit. L'entropie, c'est que tout a une fin, c'est la durée en tant que telle, le temps qu'il nous reste... A l'origine, l'entropie désigne le phénomène de l'échange thermique qui égalise les températures ou la dissipation de l'énergie en chaleur, mais c'est une loi bien plus générale et qui n'est pas si facile à interpréter. On peut dire que l'entropie c'est que "tout passe, tout lasse, tout casse", c'est ce qui rend le temps irréversible, les dégradations et les pertes d'informations irréparables, la mort certaine, mais, justement, il faut bien constater que la vie c'est ce qui résiste à l'entropie, grâce à l'information comme nous le verrons. La croissance de l'entropie n'est donc pas une loi tout-à-fait universelle mais seulement une probabilité statistique très grande qui admet des exceptions locales, ce qui n'est pas marginal pour autant mais absolument essentiel pour les phénomènes biologiques et constitue la valeur même de l'information. La confusion la plus grande règne dans l'interprétation de l'entropie assimilée aussi bien à l'information qu'à l'énergie, avec des conséquences politiques désastreuses.
Je regardais à la fin de l'introduction les alentours mais je ne voyais plus personne du corps des mages.
Je me levais puis refermant le bouquin que je prenais sous le bras et je me mettais à la recherche de mon supérieur et de mon collègue.
Je fus surpris de les retrouver mais je restais à l'écart en regardant amusé la scène.
Cresius, Mage de Guerre dans la fraternité du désordre. | |
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Le Dhiwara 13 Astawir 1508 à 17h17
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| Après maintes lectures, le vieux mage se rendit compte qu'il ne trouverait rien de bien précis dans les écrits entreposés ici, seulement de vagues pistes dites inexplorés. Il en apprit néanmoins plus sur l'historique de la magie, de sa création à la fin de son évolution sans oublier ses dérives. Les heures avaient passés. Grim ne s'en était pas rendu compte, plongé dans la mine de savoir incomplet qui l'entourait. Remarquant, à travers une fenêtre lointaine, que le soleil était à son paroxysme, il s'avisa de ranger les livres empruntés, tâchant de se remémorer les nouveaux éléments en sa possession.
*Sans les Nemens, on pourra rien faire...Et pour les convaincre d'nous filer un coup d'main, nous faut en savoir plus sur les erreurs du passé, sur ces s'crets d'sormais oubliés. C'est sûr'ment v'lontaire vu l'tas d'permissions qu'il faut pour consulter l'un des seuls bouquins restant...M'enfin, y'a un autre moyen d'se renseigner : l'Matriarcat, c't'eux qu'avaient l'plus progressés dans les domaines d'la magie...Pourtant, aller là bas sa m'semble encore plus fou qu'de d'mander l'accès au grimoire l'Bréviaire des fous. Mouai...Nous faut une audience royale, p't'être qu'si l'Roi Elchior s'rapelle d'Gnox, on aura c'quon voudra.*
Tout à coup, les pensés du vieillard furent rompues par une vue des plus suspicieuses : son novice, Gnox, paraissait excité face à un petit livre autrefois scellé. Discrètement, sans user de sa canne comme soutien, pour ne pas faire de bruit, Grim vint se placer au dessus de l'épaule du jeune tchaê. Le peu de lignes qu'il pu lire éveilla en lui des plaisirs passés. néanmoins, se ressaisissant pour endosser son rôle de moralisateur grincheux, il grogna :
Sa m'a l'air marrant ton truc. On nage dans l'domaine magique à c'que j'vois...S'tu cherches à t'astiquer la canne, trouves toi une courtisane et balance y les pierres qu'il faudra, t'apprendras bien plus qu'en lisant.
Etait-ce de l'ironie? un coup de canne plus tard, la réponse était donnée. Le bâton du vieux tchaê avait percuté le crâne du novice puis, Grim s'était empressé de chaparder le livre à son apprenti, le cachant discrètement dans son sombre manteau.
Tu d'vais t'renseigner sur la magie, pas fantasmer sur une philosophie d'dépravés. Ton boulot, c'est d'apprendre, et pas c'genre d'choses. Si t'es en manque d'sensation, j't'enfonc'rais ma canne là où qu'ils l'disent dans ton cher p'tit bouquin, sa t'f'ra regretter d'penser à l'arrière train des tchaëes plutôt qu'à étudier. Aller, on bouge d'là.
Remarquant que Cresius observait la scène de loin, le mage de guerre lui fit signe de les suivre.
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Le Luang 14 Astawir 1508 à 18h18
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| Une pensée envers ce livre aux abords très intéressant ne pu s'empêcher de germer dans l'esprit du vieillard en mal d'aventures amoureuses. Toutefois, alors qu'ils se retrouvaient dans l'avenue en face de la grande bibliothèque d'Oriandre, son novice le ramena vers un sujet plus sain. Sa question concernait, au delà de toute perversité, le fruit des recherches dans les rayons du Savoir.
D'un ton évasif, conscient que ce qu'il avait apprit n'était pas des plus époustouflant, Grim répondit :
C'que j'ai trouvé...Appris devrais-je dire...Diverses choses qui pourraient bien nous rendre service dans l'cadre notre entr'prise sur la découverte d'la magie. toi bien sûr, jeune bêta, tu pourra pas m'dire comment a été créer la magie vu l'intérêt qu'ta porté au sujet d'la r'cherche...Soit. A la base, et écoutez moi bien vous deux, y'avait pas mal d'poussiéreux, tchäés compris, qui voulurent créer la magie, en faire comme les nemens. Y'a eut qu'des échecs, des morts et des catastrophe. y fallut qu'les Nemens, on n'sait pour quoi, coopèrent pour donner l'Savoir aux poussiéreux. A partir d'la, les sphères d'magie connues furent crées. C'pendant, certains p'tits malin, comme les gens du Matriarcat, voulurent aller plus loin, trop loin pour les Nemens. Ceux ci s'éloignèrent des poussiéreux et les catastrophes r'prirent. Depuis c'la, y resta plus d'poussiéreux ayant participé aux anciennes études sur la magie...Tout c'ci fut balayé, scéllé tel un s'cret qu'faut pas dévoiler. Pourtant, j'ai la ferme attention d'comprendre l'pourquoi d'cette interdiction. interdire pour interdire, sa n'a pas d'sens. pourquoi interdit-on a un enfant tchaê d'se saouler au rhum? Car il n'en a pas l'intérêt. D'après c'raisonn'ment, sa voudrait dire qu'nous avons pas b'soin d'plus d'magie...Juste b'soin d'plus d'Savoir pour comprendre c'monde, c'monde d'magie...
Le mage de guerre se tourna vers le second mage de combat. Celui ci avait été plus sage que son compère. cette fois ci, aucun coup de canne ne vint se briser sur les rotules du jeune mage.
Explique toi. L'entropie n'fait pas peur, l'entropie est juste quèqu'chose d'particulier. Qu'as tu appris d'concret?
Série de Notes | |
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