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Le Sukra 9 Fambir 1508 à 14h16
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 | Grim, tapit dans l'ombre jusqu'à là, se décida de se dévoiler sous les flammes tremblants éclairant l'arène. La rumeur de sa canne raclant le sol poussiéreux se faisait maintenant audible pour ses frères noirs. Il avait entendu, dans sa profonde méditation, l'annonce du puissant Commandant Stennar, tchaë équipé d'une bien belle manière. Celui-ci était accompagné du Général Krondor, un guerrier d'un charisme écrasant; du Commandant Knïg, aux armes aiguisés; du mage Yzar que le vieux n'avait fait que saluer et enfin, d'un nouveau noiraud : Emernel.
D'un air fier, le rabougri fit un pas vers le commandant Stennar.
Hey Commandant ! Encaissez moi donc c'projectile !
Murmurant quelques paroles difficilement audible, laissa les flux magique le submerger pour créer une boule enflammée. Cette dernière vint percuter l'armure du noiraud dans un bruit sourd. A la surprise du mage, sa cible n'avait visiblement rien ressenti, aucune blessure.
Vexé, Grim grogna :
C't'une belle armure qu'vous portez là...Larg'ment capable d'encaisser mes sorts...J'dois être encore trop faible hein?
C'est alors qu'un éclair de lucidité traversa l'esprit du vieux tchaë...Des sorts...de nouveaux sorts...La bibliothèque. S'inclinant légèrement, Grim lança avant de laisser une aura magique l'entourer :
J'me dois d'vous fausser compagnie pour quèques minutes. J'ai quèques économies à passer dans l'achat d'un ou deux parch'mins.
Sur ce, il s'éloigna de l'arène le pas trainant. Il plongea machinalement sa main dans sa poche puis sourit en entendant le bruit de pièces s'entrechoquer.
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Le Luang 11 Fambir 1508 à 21h11
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| Un coup de hache bien placé avait suffit au Commandant d'Infanterie pour traverser la tunique du vieux mage et laisser son sang tâcher le sol de l'arène. Ce dernier ne put s'empêcher de laisser échapper un cri de douleur. Les combats, la souffrance, sa n'avait jamais été son truc. néanmoins, il fallait apprendre et cet entraînement aux côtés de tchaë d'expérience semblait bienvenue.
Grim se concentra, de sorte à optimiser l'efficacité de son sort. il le savait, l'armure de Knïg le puissant était épaisse...
Commandant Knïg...Z'êtes surprenant...En un coup, z'avez manquer d'entailler plus que serieus'ment ma belle tunique ! Enfin...observez l'Art des magicien !
Une petite lueur vint se former dans la pomme de la main inoccupée du mage de bataille, l'autre tenant fermement la canne. Le sang continuait de ruisseler le sang des cuisses engourdis du vieux tchaë et pourtant, celui-ci luttait pour rester debout, fier comme jamais il n'avait su le rester. Un murmure..
Qu'les flux s'unissent sous l'ordre d'mon esprit...Et s'enflamment !
Une maigre flamme fut expulser de la paume de Grim pour se retrouvée complètement absorbée par le cuir du Commandant d'infanterie. Bougon, le magicien décida de s'approcher d'Emernel, un Fantassin qui semblait lui aussi peiner pour atteindre son supérieur. Malicieusement, Grim laissant à nouveau la magie l'entourer et la propulsa vers son frères d'arme d'occasion, laissant une aura l'entourer.
Voilà qui d'vrait vous faciliter la tâche !
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Le Matal 12 Fambir 1508 à 18h26
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| *** Knïg, flatté par le mage, avait acquiescé de la tête et, pour éviter de frapper sur la tunique de Grim ou sur Ermernel qui était déjà bien amoché, servait maintenant de cible en essayant d'esquiver les projectiles magiques et l'épée acéré.
Plus tard, Dardalion et Khaëriak entrèrent dans l'arène. ***
Grim, Ermernel, vous pouvez maintenant vous entrainer entre vous. Le combat sera plus équitable.
*** Puis, avec un signe de menton, Knïg s'adressa a Khaëriak: ***
Alors Lieutenant, que dirais-tu de combattre avec moi ? | |
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Le Matal 12 Fambir 1508 à 19h52
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| Face à ce défi, le vieillard ne pu s'empêcher de frémir, puis de sourire. Son adversaire paraissait imposant, plus encore que le Commandant Knïg. Lorsqu'il chargea, son épée levée vers le mage, ce dernier pu l'éviter de justesse. Ceci dit, il aurait été plus juste de dire que le Fantassin avait raté son coup, Grim n'était pas des plus vif compte tenu de son âge.
Poussé par l'excitation due au duel, le magicien marmonna une formule qui conclut à la formation d'une aura scintillante autour de lui. Probablement moins concentré, il tenta d'atteindre Emernel avec un projectile enflammé mais visiblement, il n'était pas encore assez expérimenté pour enchaîner de sorts de la sorte.
Frère Noir Emernel, frappez donc pas trop fort, vous risqu'riez d'me briser les os !
Au fond de lui pourtant, Grim était en train de prendre confiance en lui...Pour la première fois de sa pénible vie?
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Le Vayang 15 Fambir 1508 à 11h40
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Le Lieutenant n'avait pas eut l'occasion de tenir une vraie lame en main depuis une éternité, et cela se sentit dans ses mouvements lorsqu'il entama un petit combat contre le magicien, après avoir extrait la flèche de son armure et pansé sa plaie. Il aurait sans doute été plus raisonnable de demeurer au repos le temps que les points cicatrisent mais il n'avait cure de ce fait, au combat, l'ennemi ne laissait jamais le temps d'attendre que...
Les deux noireauds se lancèrent dans un combat rapide, épée contre magie, magie contre épée, se tournant autour et attaquant vivement. Bien sûr, aucun des deux ne frappait pour tuer, il était simplement là question de parvenir à porter son attaque, ou achever son incantation avant que le coup de l'adversaire ne porte. Dans un duel, la rapidité était souvent la clé. On incante beaucoup moins bien avec une épée en travers de la gorge, et on frappe aussi mal lorsqu'on est tas de cendres.
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Le Sukra 16 Fambir 1508 à 09h10
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| Ce n'était pas évident. Le Lieutenant du génie était plus agile et plus méthodique que le fantassin Emernel. Il usait de sa lame avait une dextérité surprenante, pas étonnant qu'il ait choisi un arc comme arme principale. Ces mouvements étaient fluides, vifs même si ils manquaient par moments de précision. A plusieurs reprises, Grim eut la chance d'éviter quelques bottes que semblait mettre au point Trempe. Néanmoins, il fut touché par deux fois et ceci malgré le bouclier magique qui l'entourait. La lame déchira un pan de ses vieux habits aux teintes dénaturés, laissant échapper quelques gouttes de sang...Des égratignures.
Comparé au jeune Lieutenant, le mage paraissait stoïque, quasiment immobile. Il n'en était pourtant rien. Compte tenu de son âge avancé, il est vrai que Grim ne pouvait pas sautiller de tout côtés. Toutefois, il commençait à apprendre à utiliser ses forces au moment propice, c'est à dire lorsque la lame s'apprêtait à atteindre son but. L'esquive n'en était pas des plus impressionnante mais les résultats étaient là.
En ripostes aux interminables offensives de son supérieur, le mage de bataille usait de sa magie. Il alternait le défensif et l'offensif, conservant du mieux que possible sa barrière magique tout en employant son projectile enflammé pour blesser son adversaire. Grim paraissait maîtriser complètement ce sortilèges à présent. il parvenait à lui faire toucher sa cible dans la quasi totalité des lancés, une nette amélioration depuis ses dernières expériences face aux gambols.
Profitant d'un instant de répit que lui accordait le Lieutenant en se soignant, le vieux tchaë lança :
Vous m'imposez un d'ces rythme...J'vais finir par y laisser mes os moi ! Frappez pas aussi fort lieut'nant !
Le souffle saccadé, il ajouta :
Une question c'pendant, v'pourriez m'dire quels sont mes points faible, dans c'duel. Sa pourrait servir non?
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Le Sukra 16 Fambir 1508 à 10h54
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| Le mage était un redoutable adversaire, sous ses airs de vieillard inoffensif. Il visait juste et ses flammes venaient roussir la peau du bretteur à chaque fois qu'il incantait. S'efforçant de le gêner dans ses sortilèges, le Lieutenant frappait souvent, pour déconcentrer son Frère.
Il avait un bon paquet d'années la précédente fois pour laquelle il avait tenu une lame en main, lorsqu'il voyageait avec ses parents, au sein d'une troupe à laquelle il avait appartenu jusqu'à ce qu'elle disparaisse au cours d'un combat où il n'avait dû sa survie qu'à son jeune âge et à la miséricorde des vainqueurs répugnant à mettre à mort un enfant.
Ce manque d'entrainement se faisait sentir dans ses gestes, il n'avait plus cette intimité avec son épée, cette connaissance de son équilibre qui fait que dans le feu de l'action on est capable de faire mordre au fer la chair de l'autre. C'était ce qu'il essayait de trouver, de se rappeler.
Profitant d'une petite pause dans le combat il alla chercher l'éponge qui trempait dans un seau un peu à l'écart pour mouiller ses brûlures, et en ôter le sable qui risquait de s'y glisser et de provoquer une infection. Il écouta son compagnon, et sa question, avec attention.
« Tu ne profites pas suffisamment de ton allonge supérieure pour un duel...
Dans un combat réel, il te faudrait te tenir à plus grande distance de moi quelle celle à laquelle je peux te frapper avec ma lame... Au corps à corps tu es vulnérable, car lorsque tu incante tu es moins vigilant à ta défense...
J'ai connu autrefois un magicien qui disait ne concevoir le duel que dans un environnement dans lequel il pouvait disparaitre à la vue de son adversaire. Ici, dans le sable d'une arène, il n'aurait sans doute jamais accepté de combattre sans une ombre pour équipier... »
Il revint près de son compagnon d'armes et tendit le bras, lame pointée vers lui, pour lui donner une idée approximative de la distance raisonnable à garder s'il devait combattre quelqu'un comme lui. | |
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