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Le palais royal

Un entretien imprévu

Aux conséquences prévisibles ?
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Sujet lancé par Narrateur
Le 25-03-1510 à 21h47
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Posté par Sowane,
Le 01-04-1510 à 23h14
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Thosen Noril

Le Luang 29 Marigar 1510 à 23h14

 
Un peu malgré lui, Thosen sourit avec tendresse aux paroles de Nelle. Ces Témoins du S'sarkh... comment peut-on ne pas avoir d'amitié pour cette faction là ? Le souvenir de Théalgia suffit cependant à lui faire retrouver un peu de contenance, ils ne sont pas tous à prêcher l'amour et le bonheur interfactionnel.
Réfléchissant quelques secondes, le jeune diplomate prend la parole après Sowane.


Cela me convient aussi Soeur Grand Témoin.

Pour ma part, bien que je ne me sente pas particulièrement l'âme d'un défenseur du libre-échange et suis résolument opposé à un quelconque transfert de savoirs issues de nos avancées technologiques, j'accepte de plaider pour une politique d'ouverture mesurée.

La Fraternité est la principale puissance industrieuse de Syfaria. Les avancées technologiques nécessaires à la mise au point de la plupart de nos inventions ne sont retrouvables nulle part ailleurs. Et j'ai voyagé dans toutes les villes de Syfaria pour le dire. C'est d'ailleurs notre vivier de scientifiques et d'engingneurs, la politique même de notre faction qui nous a permis d'avoir cette position bien plus que notre protectionnisme. Qui n'est pas à négliger bien entendu.

Cela fait six cents ans que c'est ainsi et nulle faction, Equilibrium, Haut Rêvants, Matriarcat, Confrérie, Témoins, n'est capable de réaliser ce que nous réalisons.
Par notre mécanisation de certains travaux, par notre inventivité hors du commun, par notre organisation hiérarchique, la Fraternité a ce qu'on pourrait appeler un avantage compétitif très important sur tout les produits complexes manufacturés, vis à vis des autres factions.

Un avantage compétitif impossible à rattraper puisque notre faction s'est fait un devoir depuis des siècles de le développer sans pour autant, à ce que j'ai compris, l'utiliser puisque nous ne vendions rien qui y soit lié.
Je pense qu'il est donc en effet temps de vendre un certain nombre de nos produits spécifiques, bien que je sois contre la divulgation de quelque façon que ce soit de nos savoirs, et ce même si ceux ci sont pour la plupart impossibles à recopier pour les autres factions.

Mais imaginons que ce soit le cas, alors les connaissances et l'expérience que nous possédons dans la réalisation de ces quelques produits pouvant être copiés, feront qu'il sera probablement bien plus avantageux en terme de coût et de qualité pour les autres factions d'acheter leurs produits chez nous plutôt que de se lancer à grand frais dans une tentative pour nous imiter.

La vente de ces produits accroitra le rayonnement culturel et commercial, donc stratégique, de la Fraternité. La vente de ces produits nous enrichira et, par extension, améliorera le confort de nos frères et sœurs tout en fournissant aux autres poussiéreux des outils et objets pour leurs permettre une existence plus agréable.

Somme toute, en vendant nos produits hautement spécifiques tant en terme de différenciation qu'en terme d'inaccessibilité, nous accentuerons notre balance commerciale excédentaire, nous rapprocherons notre faction de l'ensemble des poussiéreux tout en conservant un ascendant technologique et productif indiscutable. Accru peut être même puisque mieux rétribué donc plus intéressant grâce à nos ventes à l'étranger.

Après... cela pourrait entrainer une spécialisation plus poussée des factions en fonction de leurs productions respectives, après tout, nous songeons à vendre de nouveaux produits ce qui peut entrainer une volonté de la part de nos voisins de nous vendre d'avantage de produits que nous ne possédons pas. Mais je pense que cela nous serait encore favorable, ainsi qu'à l'ensemble des poussiéreux, puisque cela créerait davantage d'intérêt pour la technologie parmi nos frères et soeurs et donc plus de produits disponibles pour l'ensemble de Syfaria.

Ce serait un changement bénéfique. Bien qu'il nous faille tout de même défendre férocement les secrets de fabrication. Secret que je continue de penser impossible à reproduire pour l'immense majorité dans d'autres factions sans le tissu scientifique que nous possédons.
L'interdiction de vente des armes technologiques devant être conservée, pour assurer une certaine différenciation stratégique de notre bulle noire.


 
Sowane

Le Matal 30 Marigar 1510 à 08h20

 
Le Grand Témoin acquiesce en signe de compréhension.

Vous présentez un argument commercial qu'il est difficile de contredire, car l'évidence de notre avance technologique et de l'intérêt des factions voisines pour nos produits spécifiques abonde dans votre sens. C'est d'ailleurs, pour en avoir déjà discuté personnellement avec lui, ce qui chagrine le plus notre Prince dans ce type de dilemme : nous protéger est une nécessité qui heurte de plein fouet notre balance commerciale interfactionnelle. C'était déjà vrai il y a quelques années, ça l'est beaucoup plus désormais que des voyageurs privés, en-dehors de toute caravane marchande lourdement escortée, peuvent venir nous visiter.

Il m'apparait finalement que deux sujets devraient faire vraiment l'objet de discussions poussées :

Le premier tient à la nécessité de nous protéger d'éventuels changements politiques futurs. Aujourd'hui, nous sommes en paix et de fait, comme mademoiselle Dymer le précise, jamais nos factions ne sont entrées en guerre et les nemens ne le permettraient pas.
En second...
Il apparait que la concurrence demeure, et que les interdits de nos voisins - Arameth et Syrinth demeurent fermées, Kryg très difficile d'accès - ne sont pas en voie d'être levés.

Et les nemens, si j'en crois la menace qui se dessine en arrière-plan, pourraient disparaitre de la scène, à défaut de disparaitre tout court. Et dans ce cas, qui empêchera les plus malintentionnés de prendre les armes pour s'assurer d'un leadership dont les autres auraient à souffrir ?
Sommes-nous sûrs qu'un jour, le Matriarcat ne serait pas tenter d'asseoir sa prééminence militaire par le fer ? Et ce jour-là, pourrions-nous tenir si nos inventions- je ne pense pas forcément qu'aux armes - se sont dispersées parmi leurs guerrières ?

Pour minimiser ce risque, que penseriez-vous d'une politique qui tiendrait compte plus précisément de l'identité - ou de la faction d'origine - de nos clients potentiels, en matière de matériel exclusif ?

Ainsi, les témoins ou les hauts-rêvants, pour ne citer que ces factions en exemple, ne monnaient point leurs spécificités culturelles, quand d'autres nous en interdisent absolument l'accès...


 
Thosen Noril

Le Matal 30 Marigar 1510 à 22h53

 
Et bien...

Les interdictions de Syrinth, Kryg ou Arameth ne concernent pas la vente de leurs produits mais plutôt l'accès à leurs cité en réalité.
Car à l'intérieur de celles ci, je n'y ai trouvé nul produit manufacturé qui ne sorte de l'ordinaire ou qui ne soit pas vendu dans leurs pendantes ouvertes aux étrangers.
L'on trouve à Zarlif ce qu'on peut trouver à Syrinth et à Ulmendya ce qu'on trouve à Kryg. A Arameth on trouve simplement de tout dans les faubourgs de la perle.

Le but recherché par ces factions est donc de protéger leurs territoires bien davantage que leurs secrets technologiques. Qui sont d'ailleurs inexistant ou presque... j'entends différent ce que nous considérons comme technologique ou secret en tout cas.

Mais je comprends votre inquiétude pour notre futur Soeur Grand Témoin, bien qu'il nous faille relativiser cela.
Tout d'abord, la malédiction des tydales n'est pas renouvelée, elle est autant dans leurs sang que dans celui de leurs enfants à présent. L'explosion démographique d'autrefois est passée et si ce peuple garde une population stable, voir très légèrement croissante, c'est au prix d'importants efforts.

Si les nemens venaient effectivement à disparaitre comme la renégate Kysall l'affirme, alors si je devais me mettre à la place d'un de nos voisin étudiant uniquement le rapport des forces militaires en présences plutôt que les idées fondatrices de nos deux factions, alors c'est la Fraternité que je craindrais davantage que le Matriarcat.
Tout simplement parce que si les maitresses lames et exécutrices du Matriarcat sont parmi les êtres de poussières les plus dangereux, de pair avec nos entropistes, elles sont très fragiles, et combattent en unités très réduites.

L'on raconte qu'elles sont capables d'esquiver une balle et qu'elles ne ressentent pas la peur.
Mais attaquer une position fortifiée défendue par des pelotons de soldats équipés d'armes crachant la mort au moindre impact à 40 pieds au beau milieu des montagnes parmi les plus dangereuses de Syfaria ? Affronter un régiment de guerriers en armures lourdes pendant que de flanc une unité de mousquetaires ravage vos rangs ?
C'est du suicide pur et simple, même en très grand nombre, elles se gêneraient mutuellement plus qu'autre chose et présenteraient des cibles plus avantageuses encore pour nos artilleurs. Elles se feraient massacrer.

Sans compter que le Matriarcat n'a pas aujourd'hui la démographie pour asseoir une quelconque prééminence. Une femme qui meurt au loin, bien qu'elle ait enfanté, c'est une gardienne pour protéger leurs ruches de moins, donc cela affaiblit la survie de leurs précieuses Anja.
Non, non, dans l'état actuel des choses nous n'avons pas à craindre beaucoup d'une attaque du Matriarcat bien qu'il ne nous faille pas relâcher notre attention sur ces choses là. Ou de l'Equilibrium d'ailleurs qui possède une tradition militaire bien plus limitée que nos deux factions.

Et comme je le disais tantôt, prendre Farnya ne serait pas chose aisée même pour une armée professionnelle équipée d'armes à feu, de sièges, de thaumaturges et de sapeurs... mais prendre Oriandre perdue au milieu de pics et de gorges parfaitement appropriées aux embuscades et lourdement défendue c'est encore une autre tâche, hors c'est justement la cité que nous présentons au Matriarcat qui n'a même pas les moyens de briser nos murs.

Encore qu'ils essayaient de mettre au point une baliste dernièrement.


Quant au fait que nos inventions apporteraient à nos adversaires potentiels des avantages qui pourraient être retournés contre nous.
Et bien... si nous ne vendons pas d'armes à feu, pas de procédés nécessaires à la mise au point d'armes de sièges, pas de ces machines complexes utilisant certaines des énergies que notre peuple a apprivoisé, si nous nous contentons de vendre certains de nos produits militaire dénués d'intérêt lorsque utilisés par une armée...

L'exemple du troisième oeil est d'ailleurs flagrant, si elles parvenaient à l'adapter à la morphologie tydale, elles pourraient voir plus loin... mais encore bien moins loin que nous autres tchaë à l'acuité visuelle plus développée.

Et nous contentons de vendre surtout nos produits manufacturés simples, horlogerie et petite mécanique de précision, matériel agricole, de prospection, de médecine, cela influencera difficilement l'issu d'un hypothétique affrontement entre nos faction, hormis en donnant plus de confort à leur peuple et plus de richesses et d'intérêt pour la technologie au notre.


 
Pandorin

Le Matal 30 Marigar 1510 à 23h33

 
Pandorin écoute. Se demande vraiment pourquoi on lui demande son avis. Puis se fait une raison. Et visiblement, c'est à son tour de parler. A lui, le jeune Serviteur de l'Esprit des Témoins du S'sarkh de s'exprimer sur les Lois Fraternelle.

Mouais...

Le gavroche hausse vaguement les épaules.

... A mon avis... Du point d'vue Fraternel, la question n'a rien à voir avec l'av'nir qu'nous prédit M'dame Kysall, ni avec un rayonnement culturel, ni a voir avec l'commerce et non plus avec des guerres...
J'veux dire...
L'commerce d'sa technologie ne fera pas grand bénéfice à la Fraternité, puisque de toute manière, toutes les ventes seront restreintes. Les trucs technologiques sont tous adaptés à la physionomie Tchaë, ce qui réduit d'un tiers les possibles acquéreurs. Et si les Factions avaient tant voulu avoir d'armes à feu, j'crois bien qu'ils seraient aller pilier les trucs qu'on trouve chez les Haut-Rêvants.


Pis d'toute manière, même si la Fraternité vend des trucs... Ça changera quoi ? Rien.
Les Tchaës fabriquent des trucs. C'est comme ça, c'est dans l'sang.
Les Nelda rêvent. Les Tydales tuent.
Nous, on fabrique.
Personne ne pourra faire mieux q'un Tchaë. On pourra l'copier, l'imiter. Mais pas innover.

Et en plus, ça fait 600 ans matériels que les Tchaës fabriquent des trucs.
600 ans matériels, et on sait pas combien de siècles de plus, spirituellement parlant, avec c'qu'il y avait 'avant' l'arrivée par les Piliers d'Poussières. Les Tchaës ont ça dans le sang. Et les Tchaës d'la Fraternité dans l'âme.
C'est comme ça.
Les Tchaës Confrères, Témoins ou Equilibriens ne feront jamais mieux qu'un Frère. C'est pas une question d'intelligence, c'est une question de philosophie. Jamais un Tchaë deviendra une Exécutrice. Jamais un Tchaë gardera le Rêve. On peut pas, c'est comme ça.

On aura beau m'expliquer comment ça marche, m'donner un truc technologique, j'aurai beau l'démonter, l'analyser. J'en ferai rien.
Je reste un Témoin.
Pas un Frère.


Le poulbot hoche de la tête.

Et pis sauf vot'respect, M'dame le Grand Témoin, ça fait 600 ans que les Matriarcales fondent leur suprématie au combat sur leur symbiose avec leurs armes. Vous croyez vraiment qu'ça va changer parce la Fraternité vend quelques fousil ?
J'vous parle de philosophie d'existence et de conception de l'être, pas de considérations matérielles.

Les Equilibriens considèrent votre technologie comme une hérésie. Seul les symbiosés commence à ramollir leurs fanatismes pour accepter que le reste du monde existe autrement que comme ils l'entendent.
Les Témoins, s'en foutent royalement d'vos armes.
Les Hauts-Rêvant, considèrent l'bruit comme un crime.
Les Matriarcales unifient leurs corps à leur armes. Pas à un truc qu'elles ne comprendront jamais.
Et les Confrères... Y sont louchent eux. Mais ils se battent pas, voir jamais.

Ceux que ça va intéresser ? Des symbiosés. Des personnalités.
Une centaine d'individus à qui la symbiose à ouvert l'esprit et la compréhension du monde par les autres.
La Fraternité n'a rien à perdre.

Au contraire.
Elle a tout à gagner en s'offrant le luxe d'un regard étranger, nouveau et naïf, en matière d'recherche.
On apprend toujours d'l'échange, quel qu'il soit.
En échangeant vot'savoir, en l'ouvrant à des manières de penser radicalement différentes d'celles de Frères, c'est sûr qu'y aura du nouveau. Parce les Frères sont les meilleurs du domaine, mais ça restent des Frères : Les autres sont différents.

Mais sincèrement, à votre avis, à qui profitera ce nouveau ?
A ceux qui doivent apprendre comment tasser une poudre ?
Ou à ceux qu'ça fait 600 ans et plus qu'ils bossent dessus ?


Le gamin évite les regards de ses comagnons, se contentant de fixer les yeux de Sowane.

Voilà mon avis.
La Fraternité a tout à gagner.
Personne vous dit d'vendre en masse aux Factions, qui d'toute manière, n'en voudront pas. Mais d'vendre au cas par cas. Alors oui, certains étudieront les armes, en reproduiront, voir les modifieront, et s'ils sont Tchaës, innoveront.
Oui ? Et alors ?
La Fraternité saura bien plus que tout autre exploiter le regard et les idées des autres sur c'qui fait l'essence même d'un Frère : les trucs qu'son esprit fabrique.

On grandit par l'échange.
Et c'est la Fraternité qui grandira le plus.


 
Sowane

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 08h23

 
Le discours du maire intéresse visiblement Sowane, qui acquiesce silencieusement sur la plupart des points qu'il développe. En prônant la confiance envers la Fraternité et la maîtrise technologique exclusive des siens, élément repris quelques instants plus tard par Pandorin, il touche à quelque chose qui vibre à l'unisson de la tradition du Désordre : l'inventivité pèse plus lourd que l'invention, et la seconde n'est pas le résumé de la première.

Cependant, lorsque Thosen dit :


Citation :
A Arameth on trouve simplement de tout dans les faubourgs de la perle.


La jeune femme tique : selon ses informations, c'est très précisément le contraire. Un non-confrère ne peut rien acheter du tout, dans les faubourgs.
Elle devra vérifier ce point, ce n'est pas un détail. En matière d'ouverture, elle a le principe de réciprocité chevillé au corps. L'échange oui, le don... non.


Lorsque le témoin s'exprime, la tchaë sourit à l'énoncé d'une phrase :

Citation :
Les Témoins, s'en foutent royalement d'vos armes.


Son regard glisse alors ostensiblement sur le casque de vision améliorée du poulbot. Une manière polie de signifier qu'elle n'est pas dupe de certains effets de manche, comme tout bon juriste... et que point trop n'en faut.
Mais l'enfant produit du fond. Sowane n'est pas insensible aux grands principes qui prévalent à l'organisation générale de la poussière et qui fait des tchaës, des neldas et des tydales des êtres irréductiblement différents, même s'ils peuvent se rapprocher.


J'entends bien vos arguments. Ils font leur poids, même si j'aurai quelques questions à vous poser en retour. Avant cela, mademoiselle Nelle, souhaitez-vous ajouter des éléments ?

 
Nelle

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 23h10

 
Nelle écoute les interventions diverses, se demandant à un moment comment le débat a pu en arriver à pronostiquer sur l'issue d'un siège de la cité noire par une armée matriarcale. Cet entretien est décidément des plus inattendus, il n'y a pas de doute !

Lorsque la Grand Témoin lui propose à nouveau la parole, Nelle répond aussitôt :


Je n'ai pas à proprement parler d'éléments à ajouter, Monsieur Noril et Pandorin ont admirablement détaillé la plupart de ceux que j'avais en tête au premier abord.

Je voudrais cependant revenir sur ma première intervention, dont je crains que vous n'ayez pas vraiment saisi le propos, et je vous prie de m'excuser si je me suis mal exprimée :
L'argument que je proposais n'est pas spécifiquement lié à la menace récente qui pèse sur Syfaria et les peuples poussiéreux et nemen, même si celle-ci de part son ampleur et son caractère fulminant, en est une illustration qui a le "mérite" de toucher clairement les esprits.

Non, ce que je voulais dire, c'est que depuis six cent ans, nos peuples survivent chacun dans leur coin ou presque, repliés dans les anciennes cités nemens. Nos peuples luttent, indépendamment les uns des autres, pour survivre face aux dangers de Syfaria, des dangers qui sont pourtant communs.

La symbiose a enfin vu se mettre en place de nouvelles entreprises interfactionnelles, de recherche ou de lutte communes : nos factions commencent à s'ouvrir les unes aux autres, notamment par le biais de ses symbiosés qui ont plus de facilité à la fois pour communiquer et pour voyager.

Et je pense qu'elles devraient continuer à le faire, et de plus en plus.
Que plus elles le feront, plus nos factions s'ouvriront aux autres et travailleront ensemble, plus elles pourront envisager de vivre et plus seulement survivre.


Nelle conclue d'un bref hochement de tête, faisant comprendre à la juriste qu'elle n'a cette fois-ci rien de plus à ajouter.

 
Sowane

Le Julung 1 Astawir 1510 à 23h14

 
Très bien.

Je vous remercie. Il est temps pour moi de préparer un texte de loi, puis de le présenter à Sa Majesté.
Cela devrait se faire aujourd'hui même, mais d'ici que le texte ne paraisse officiellement, je vais vous demander
- Sowane s'adresse plus particulièrement à Pandorin - de ne pas quitter la ville avec votre casque troisième oeil. J'informerai notre maire par missive officielle dès que notre législation sera plus claire et plus finement adaptée au contexte géopolitique actuel.

Se tournant vers les gardes

Frères ? Veuillez raccompagner monsieur le Maire et nos visiteurs témoins aux portes du palais.

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