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La place du marché

Il est beau mon bâton ! Il est beau !

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Sujet lancé par Vector
Le 19-07-1507 à 19h43
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Posté par Fonkin Sheppen,
Le 24-07-1507 à 08h34
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Vector

Le Julung 19 Julantir 1507 à 19h43

 
Il est beau mon bâton, il est beau !

*** Je marchais dans la rue, errais plus vraissemblablement, lorsque la voix du marchand attira mon attention. Le bâton était tout sauf beau, tordu et la pointe, acérée telle une épée, n'avait été que partiellement poncée. L'homme gueulait à travers la rue et je tachais de l'éviter soigneusement, tandis que ses yeux envieux prenaient la direction trop intime de mes allées et venues.
Sorti droit de l'auberge, je m'en allais vers le centre. Oriandre était si grande, belle certes, mais tellement trop grande.
Lorsque je la regardais, je repensais à ma petite bourgade perdue dans les montagnes, là où tout était plus facile. Mais voilà, lorsque ce Mou rejoint nos vies, elles changent, irrémédiablement.
Je pouvais faire de vulgaires colliers de perle, construire des marteaux et des fourches, mais il me fallait désormais progresser sur le chemin de mon art. Le Roi avait besoin de lames et j'en avais conscience. J'étais même en mesure d'enchanter, ce qui n'était pas peu dire.
Mais comment le trouver ?
J'alpaguais le premier venu et le sot s'en allait en courant. Encore un de ces gueux. Du haut de mon mètre trente, je n'avais pas franchement appris à distingué symbiosé d'anonyme sans intérêt. Le statut duquel j'étais sorti récemment d'ailleurs. Tellement récemment...
J'ouvrais une carte usée et me perdais dans le papier quand un mioche m'accosta. Pour me demander une pièce.
Et mon pied au cul, il le veut le mioche ? Comme si j'en avais, des pièces...

Tandis que je marchais, sans cesse et sans cesse, sans but d'ailleurs, il me vint alors à l'esprit ce que je devais rechercher.
Alors je rattrapais le mioche et lui offrais une pièce contre quelques indications. Le mouflet m'indiqua bien la corporation des artisants. Mais vide, vide elle était.
Sans recette, je savais que je n'irais pas loin. Et désoeuvré, c'est un symbiosé que, cette fois, je trouvais sur ma route. ***


Dis moi l'ami, tu saurais me dire où je peux trouver Ioucunu ? Iucounu ? Enfin, le Maître Alchimiste ?

 
Fonkin Sheppen

Le Vayang 20 Julantir 1507 à 14h44

 
Qui?
Iucounu?
Cet être étrange et louche venait de mentionner jusqu'au titre de l'inventeur du "Fléau des chiroptères".

Il était petit... Ce qui était un bon point. Mais pas une garantie.
Peut-être était-ce une ruse d'un chiot nelda ayant étudié Fonkin durant son agression... Quoi qu'un Nelda intelligent, ça se saurait depuis le temps.

Devait-il avertir Iucounu?
Ou plutôt tester l'énergumène?


Hey bidule!
Ouais ouais, toi!
Non pas toi, l'autre là à côté de toi! Oui oui, toi!
Ho!

Toi tu peux dégager par contre. Et arrête de faire croire que tu es orphelin!

Donc Vector, comme tu peux le percevoir, tu as en face de toi pas moins que l'illustre et légendaire Fonkin Sheppen, dernier descendant de la lignée Sheppen, Amoureux des 5 arcanes, Maître Négociant et Héros national!

Hum... Ne sois pas intimidé voyons.
Je t'ai entendu parler de notre maître Alchimiste... Personnage que je cotoie personnellement il va sans dire!

Puis-je connaître la raison de ta recherche?


Mince, il en avait oublié le test. Il fallait savoir au plus vite s'il avait à faire à un ...
Krasta dit :
C'est bien un frère du désordre, Fonkininou! Il permet même à tous de le savoir.

Haha! Un dilemme de plus élucidé! On forme une super équipe!
Krasta dit :
On devrait peut-être nous aussi permettre à tous de vérifier notre appartenance non?

J'ai pas envie et c'est moi qui commande!

Labeur et Profits.

F. Sheppen, Héros.

 
Vector

Le Vayang 20 Julantir 1507 à 14h49

 
*** Il est en vadrouille. C'est tout ce qu'avait pu m'indiquer le symbiosé, au demeurant guère bavard. Apparemment, le Maître Alchimiste avait une réputation solidement ficelée dans la ville, et dans la Fraternité en général. Pour avoir échangé quelques message télépathiques avec lui, j'en étais convaincu. Mais pour le trouver, c'était plus difficile.
Mon formateur, mon maître, mon garant. Il devait tout m'enseigner et je devais tout apprendre de lui. Mais comment m'assurer qu'il en aurait le temps ?
J'ai de suite attrapé mes outils et pris la direction d'un comptoir d'artisan. Là-bas, peut-être. Qui sait ?
La ville était surpeuplée et certaines rues bloquées par des foules d'individus, la plupart anonymes, et qui erraient de ci, de là, sans goût ni projet.
J'avais peur, très peur. Mais je ne devais pas le montrer. J'allais rencontrer le Maître, je ne pouvais tolérer le décevoir.
En approchant du comptoir, je sentais le sourire de mon visage illuminer mes difficultés. C'était à la hauteur de ce que j'attendais, tout simplement. ***


 
Vector

Le Vayang 20 Julantir 1507 à 16h32

 
*** C'est alors qu'il fit son apparition. Un symbiosé d'une taille minuscule, habillé de manière totalement dévergondée, mariant les couleurs vives avec autant de mauvais goût que de provocation.
J'ignorais alors que je ferais ce jour la rencontre la plus importante de ma vie, ou du moins l'une des plus importantes.
Je marchais et mon regard, inévitablement, fut attiré par cet être décalé au paraître si différent des autres habitants de cette ville. J'ai probablement du attirer par mon regard insistant son attention car il vint sitôt dans ma direction et je bégaya quelques mots maladroits avant qu'il ne prenne la parole.
Sûr de lui, confiant, sans gêne ni pudeur, et totalement libéré, il s'adressa à moi comme si nous nous connaissions depuis toujours.
J'avais presque honte d'être présenté à lui en des circonstances si peu adaptées à la tenue qu'il arborait et qui semblait représenter sa marque de fabrique.

Je n'étais alors qu'un vieil artisan dépassé, aux talent mitigés et à l'allocution encore limitée, bien que je travaillais mon sens des affaires depuis maintenant plusieurs jours. Mais alors que le symbiosé pour le moins étrange ne semblait absolument rien partager de mes modes de vie et coutumes, je constatais avec étonnement qu'il me parlait en un ton qui ne me paraissais ni condescendant, bien que très sûr de lui, ni blessant.
Je mis un certain temps à préparer ma réponse. ***


Bonjour, bonjour. En effet, je cherche le Maître Alchimiste. J'ai communiqué avec lui par télépathie, mais il ne répond plus à mes appels. Dites moi, le connaissez vous vraiment ? Je devrais être bientôt son apprenti, voyez vous, enfin, il sera mon garant en tout cas. Je suis forgeron, armurier, couturier, enchanteur, enfin artisan en un seul mot !
Connaissez-vous la Bulle Rouge ? J'ai postulé là bas auprès de notre précepteur, son Altesse Princière...


 
Fonkin Sheppen

Le Matal 24 Julantir 1507 à 08h34

 
La Bulle Rouge?
Non, jamais entendu parlé.


Le jeune Tchäe pose un regard où se mêle intérêt et suspicion sur son ainé.

Forgeron et armurier dis-tu?

Et bien, gageons que ce soit vrai et que tes talents soient promptement reconnus.
C'est un comble, mais les travailleurs manquent de bras en ce moment, et un expert des forges ne sera pas de trop.


Concernant Iucounu... Et bien, je dirais que soit il est dans son castel au nord d'Oriandre, soit à l'auberge de l'Améthyste, en train de proposer ses services bien entendu.

Mais pourquoi un forgeron veut devenir alchimiste?


Labeur et Profits.

F. Sheppen, Héros.

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