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Culhwch rentrait chez lui meurtrit et fatigué. Il avait l'air abatu mais affichait un petit sourire de satisfaction.
- Regarde moi ça tes plaies se sont réouvertes, tu devrais arrêter de trainer comme ça.
- ...
- Non ne dis rien, viens plutôt près de la fenêtre : il reste un peu de lumière je vais pouvoir nettoyer tes plaies.
- Fi' d'putin d'bordel de merde laisse donc ton fils tranquille et viens t'assoir à table : t'as pas à t'occuper d'ce bon à rien. Il avait de quoi apprendre la magie et au lieu d'ça il gaspille son argent. Il serait allé aux filles ou l'aurais perdu aux cartes dans une gargotte passe encore mais là c'est l'sommet. Il a acheté un violant !
- Un violon papa...
- Ouai un truc de fiotte.
- Laisse le un peu. Et toi viens t'assoir à table, ne fait pas attendre ton père.
- Alors qu'est ce qui te rend joyeux comme ça ?
- C'est... j'ose pas, papa va encore se moquer de moi...
- Mais non voyons, hein papa ?
- grrrrmmblll...
- Tu vois !
- Ce qu'aujourd'hui pour la première fois depuis que j'essaye de jouer du violon dans les rues personne ne m'a frappé et il y a même un vieux monsieur qui m'a sourit.
- C'est bien mon...
- M'étonne pas à manipuler ce truc d'inverti t'as attiré un vieux pervers, moi ça m'étonne pas !
Il était heureux de cette victoire mais pourtant quelque part il se disait que son paternel avait raison. Il était né avec le don pour la magie et s'il se débrouillait bien il pourrait vivre ailleurs, quitter les bas fonds et même, soyons fous, quitter la ville. Il avait bientôt de quoi s'offrir son premier sortilège et pourrait commencer a étudier la magie.
Seul, dans son coin parce que les gens de son milieu n'ont pas accès aux écoles ou à un précepteur. Il se dit que demain il ira voir à l'assemblée des loges s'il embaucherait un acolyte distillateur ou bien s'ils veulent vraiment pas de lui il pourra toujours rejoindre une loge contestataire parce que dans les bas-fond on en a marre il faut dire qu'ici il n'y en a que pour les... heu... on s'égare en tout les cas si il arrive un jour à devenir Artimancien il sera fier de lui et espère, quelque part, que son papa aussi sera fier.
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