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Le Dhiwara 13 Saptawarar 1509 à 20h22
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 | *** Toc toc toc !
Tien ! Mon rendez-vous de trois heure et demi est en avance.
Le temps de revisser un tube en métal sur le corps d'un nouveau prototype et de recouvrir ce dernier d'un drap poussiéreux, je vais ouvrir la porte.
***
Salut mec,
Vas-y entre
***
Je referme derrière lui, histoire d'être sure de pas être dérangée par les curieux. Ensuite je désigne la petite table qui me sert à l'occasion pour les repas, mais plus souvent comme plan de travail. ***
Prend une chaise si tu veux.
*** Je dépose sur la table deux petit verres ternis ainsi qu'une bouteille dont l'étiquette a été arrachée. Un alcool qu'appréciait mon paternel, particulièrement recommandé pour les discussions à cœur ouvert.
Ni une ni deux, je remplis les chopines de fortune et je lève mon verre à l'attention de mon hôte, en signe de bienvenue.
***
Alors à c'qui parait, t'en aurais marre de la confrérie et tu voudrais rejoindre la Fraternité. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait pour que tu les abandonne ?
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Le Dhiwara 13 Saptawarar 1509 à 21h02
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| *** Alors qu'Hergranore voulut encore une fois toquer à la porte, celle-ci s'ouvrit. Au yeux de l'encapuchonné, la tchaé était plutôt jolie et bien bâtie, mais ce qui l'étonna fut ses premières paroles peut-être un peu trop amicale pour être honnête. Hergranore décida tout de même de se prendre au jeu et entra avant de se poser à la table, il y avait des taches de cambouis à certains endroits et des beau de métal éparpiller sur le plant de travail. Un verre lui fut servit, il hésita un long moment avant de prendre une gorgée pour voir si on y avait rien glisser, certaines drogues seraient capable de le faire parler, et même si il n'avait rien à cacher, il n'aurait voulu révéler ses secrets les plus intimes. Enfin il leva son verre et un sourire put apparaitre au fin fond de sa cape. ***
-A la votre et à je l'espère, une longue et glorieuse collaboration.
***
Sur ce, le verre disparut dans la noirceur de la capuche avant d'en ressortir, le vin n'était pas mauvais, il était même très bon. Ce qui le fit redevenir nostalgique quand à un confrère alcoolique qu'il avait bien connu. ***
-A vrai dire, je n'y suis pas pour grand chose, j'ai été expulser de la confrérie!!! | |
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Le Luang 14 Saptawarar 1509 à 20h56
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| *** Des questions, pourquoi fallait-il que tout le monde lui pose des questions? Encore un fois, Hergranore tenta de réfléchir à ce qu'il pourrait dire, mais il n'en eut pas le temps qu'un second verre lui fut servit, cette Kal'Ash savait si prendre pour faire plaisir à ses invités, à moins qu'elle ne voulait le saouler pour lui soutirer quelques informations. Si c'était le cas, son comportement était vainc vu que le mage ne semblait avoir rien à cacher.
Verre en main, il le reporta de nouveau à ses lèvres, la tchaé était compréhensible, à moins que se fut l'encapuchonné qui commençait à mieux comprendre cette langue qui était la leur. Il voyait que le temps s'était écoulé et que son vis à vis devait s'impatienter. ***
-A vrai dire, j'ai osé protester à une loi prodiguée par la chambellan du terreau, ce qui m'a valu d'être expulser du consensus!
*** De nouveau une gorgée.
Hergranore repensa aux quelques actions qu'il avait fait pour et contre la confrérie, qu'en était-il en ce moment, pourquoi fallait-il que la confrérie soit ainsi? ***
-Me poser des questions, c'est bien jolie et je vous répondrai bien entendu en tout franchise à chacune d'entre-elles, mais pourquoi vouliez-vous donc me voir, cela me ravis que vous ne preniez mon ça avec autant d'attention, mais pourquoi cette attention? | |
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Le Luang 14 Saptawarar 1509 à 22h30
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| *** Tss tss, des réponses évasives, ça n'allait pas nous aider. Je commençais à sentir que cette entrevue serait plus longue que prévue, et je regrettais de n'avoir qu'une seule bouteille à sacrifier pour la bonne cause.
Cela dit, il avait pas tort, j'avais foncé tête baissée, autant jouer carte sur table. Je sentis le masque amical laisser la place a un sérieux dont je n'avais pas vraiment l'habitude. ***
Bien... T'es à la porte de chez toi et tu cherche une nouvelle maison.
Seulement, tu te doute que quand tu va venir frapper aux portes, on va pas t'accueillir à bras ouverts sans se poser de questions, y a forcément un gonze dont c'est le boulot, et qui va venir t'interroger.
*** D'un grand geste du bras je désigne à la volée l'établit, les outils épars, les tubes, les crosses, les fours, les alambics, les balles... ***
Tout ça c'est ma vocation, j'invente et je fabrique des machines, des armes, des onguents...
Par contre mon boulot, c'est de trouver les cadavres cachés dans les placards, de soulever les tapis à la recherche des morceaux de vase qu'on a cassé.
***
Je posai mes coudes sur la table, et empreinte plus que jamais de sérieux et de sincérité, je lui annonçai : ***
Je dois faire un rapport sur toi, et ce rapport sera sans doute une pièce qui pèsera très lourd dans la balance du type qui aura la charge de traiter ton dossier. Je dois évaluer, savoir si tu dis vrai, ou pas, si tu représente une menace, et dans ce cas tu dois savoir ce que ça signifie.
Tu vois, c'est dans ton intérêt de ne pas me mentir.
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Je me renfonçais dans ma chaise, plus à l'aise maintenant que j'avais mis les choses au clair.
Je sorti une Klop' de la poche de ma veste, craquai deux ou trois fois mon briquet et tirai une grande bouffée.
Je lâchai un nuage de fumée grisâtre tout en m'étendant assez pour croiser mes pieds sur la table. ***
T'a violé une loi... Je sais pas laquelle, mais une assez importante pour qu'on te mette dehors.
Ici aussi on a des lois, pas les mêmes surement, mais il faut tout même être capable de les suivre à la lettre.
*** Je fis une grimace, de celles que l'on fait lorsqu'une situation ne par pas du bon pied. ***
C'est sur que ça pourrait être embêtant, les grattes-papiers ont tendance à pas aimer ce qui sort du cadre.
Cependant, si tu apportais quelque chose à la Fraternité, ça plaiderait certainement en ta faveur.
*** Je le fixai avec une certaine indolence. Et ouais, comme je l'ai déjà dit, j'aimerai pas vraiment me trouver à sa place. Quoi qu'ici le choix était plutot simple.
J'attendais de voir s'il avait envie de jouer le jeu... ***
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Le Matal 15 Saptawarar 1509 à 18h13
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| *** Enfin, la vrai personnalité, enfin Hergranore savait à quoi s'en tenir. C'était marrant de la voir s'énerver, peut-être cela la rendait bien plus belle dans la mémoire du mage. Il regarda son interlocutrice tout en se posant dans le fond de sa chaise, le sourire aux lèvres. La dénommée Kal'Ash ne pouvait bien entendu pas le voir mais l'encapuchonné semblait aimer le vrai, ce qu'il y a au delà des apparences!
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-Ainsi, je ne suis pas ici pour parler de la pluie et du bon temps! Par ailleurs, je m'en doutais tout de même, mais je ne m'attendais pas à tant de franchise. La confrérie est réputée pour ses mensonges, tout comme son hypocrisie.
*** A ce moment, Hergranore sortit un parchemin de sa poche et le fit tourner entre ses doigts. ***
-Vous comprendrez donc que votre ton me plait plus qu'il devrait insupporter. Cependant, je ne suis plus confrériste et mon refus de coopérer aux nombreux mensonges m'ont obligés à me révéler! Au changement d'une loi, j'ai été à l'encontre de celle-ci comme nombre de symbiosés, mais une fois que le chambellan du terreau eut fait de nous menacer, seul une personne eut le courage de continuer, et vous vous doutez bien que cette personne, c'est moi!
*** Hergranore se posa de la même manière que son vis à vis, coudes sur table, le visage cernant celui de l'enquêtrice. ***
-Les lois ne m'ont jamais dérangée, bien au contraire, sans celle-ci chacune des faction tomberait dans l'anarchie, ce qui me dérangeait dans cette nouvelle loi, c'était le fait qu'elle obligerait tout les petits artisans à devoir arrêter leur commerce, et vous savez très bien, qu'un manque de créations augmenterait le seuil de pauvreté.
*** L'encapuchonné replaça son dos sur le dossier de la chaise et reprit le parchemin qui restait serrer dû à un fin file. ***
-Quand à ce que je pourrais vous offrir, j'étais membre du limonaire, j'ai donc eu accès au texte du symposium avant tout le monde. Celui-ci en est la réplique, mais j'y ais ajouté mes propres notes, j'ai fait de recherches sur de nombreux sujets, ce qui m'a permit de faire de nombreux rapprochements entre chacun des points. Pensez-vous que ça pourrait intéresser la fraternité?
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Hergranore remit le parchemin dans l'une de ses nombreuses poches avant d'humer la fumé de la cigarette comme le ferait n'importe quel ancien fumeur. *** | |
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Le Merakih 16 Saptawarar 1509 à 15h26
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| Nan, la pluie et le beau temps je le laisse aux autres. Tien d'ailleurs, t'a du en croiser des gens de la Fraternité depuis que t'es là, t'a rencontré qui jusqu'ici ?
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J'écoutais l'étranger me parler de ses mésaventures. Pour les rumeurs concernant la confrérie, il ne croyait pas si bien dire.
Ça il allait en falloir beaucoup de la bonne volonté pour rassurer les hauts-placés.
Je considérai le bout de papier avec lequel il jouait, haussant les épaules. ***
Y a des chances que ça en intéresse certains, mais moi ça me dit pas grand chose. Va falloir que je l'apporte à ceux dont c'est le boulot pour voir ce qu'ils en disent.
*** Je crache un nouveau nuage de fumée, et là je réalise que je lui en ai pas proposé.
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Ce qu'il faudrait, pour dissiper les doutes, serait de me dire ce que tu sais sur la confrérie. Par les rumeurs ou les autres trucs sans intérêt, mais plutôt les secrets que les confrères gardent jalousement.
Les personnes dangereuses, les bandits... les confrères doivent avoir une milice chargée de surveiller ça, et donc une liste.
On dit aussi qu'il y a un corps d'assassins à la confrérie. T'a pas des noms qui te viennent ?
*** Je sors une seconde Klop' de ma poche. ***
T'en veux une ? Ou un autre verre peut être ?
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Le Vayang 18 Saptawarar 1509 à 20h31
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| *** Hergranore toisa la cigarette du regard, il y avait déjà touché comme la plupart des gens ayant eu une vie difficile dans les bas-fonds d’Arameth, il avait bien entendu côtoyé certains grands de la confrérie, mais lui, ne se lassait pas d’aller dans les tavernes les plus débauchées. Il n’avait plus touché à une cigarette depuis des années, était-ce peut-être l’occasion de recommencer ? Dans tout les cas, il n pouvait refuser, il prit donc la « klop ». ***
-Mmmmhhh, ne mettons pas tout de suite les petits plats dans les grands, les assassins de la Confrérie ! A vrai dire, la majorité de des confrères n’en savent rien, beaucoup les prennent pour des histoires à faire peur aux enfants qui se refuseraient d’aller se coucher ou un moyen de pression de la Confrérie pour que les habitants d’Arameth ne se tiennent à carreau !
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Soudain, une petite boule emplie de flammes apparut dans la main de l’encapuchonné et que la capuche elle-même, la klope en bouche, ne s’abaisse pour l’allumer. Le mage prit la cigarette entre les deux doigts de la main où quelques secondes au paravent paraissait la sphère rougeâtre. Une fumée sortit de la bouche du mage pour continuer son récit. ***
-Pour moi, c’est pratiquement une certitude, ils existent ! Je dirais même que certains confrères bien connu furent autrefois de ceux que l’on nomme « Sombreur ». Ce n’est pas une certitude, mais le nom d’Aliundil vous dirait-il quelque chose ? Pour ce qui est de ma façon de voir les choses au niveau des sombreurs, autrefois, un autre confrère symbiosé m’eut prit pour l’un d’entre eux dû à mon accoutrement et il possédait une légère peur au fond de lui qui me fit comprendre qu’ils existaient !
*** Une autre taffe fut prise que l’ancien confrère tourna sa tête vers un des établit qu’il pouvait voir. ***
-Dites moi, j’ai vu de nombreuses armes de hautes technologie dans cette ville, je sais que mes paroles vous laisseront un doute, mais je me lance tout de même, pourriez-vous me montrer comment celles-ci fonctionnent ? En contrepartie, si vous le voulez, je pourrais vous montrer ce dont je suis capable !!!
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Le Sukra 19 Saptawarar 1509 à 14h02
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| *** Je hochais doucement la tête en écoutant ce qu'il avait à me dire. On commençait à avancer. ***
Ah un nom, Aliundil tu dis ? Connais pas, mais je retiens.
Donc selon toi ce groupe, les sombreurs, existent vraiment. Mais ils ont quel genre d'existence ? Officielle ? Officieuse ? Ils pourraient être rattachés au gouvernement d'Arameth tu pense ?
Et sinon, rien d'autre ? Jamais eu vent de problèmes avec des brigands ? Comment la Fraternité est-elle vu à Arameth ?
*** Je me levais, hésitais quelques instants. Demander à une Tchaë d'expliquer la nature de ces inventions avait toujours été une manœuvre risquée, surtout pour un étranger.
Cela étant, lui n'était plus un confrère. C'était un sans patrie, pire qu'un musard aux yeux de mes Frères, mais son espérance de vie était bien écourtée, sa seule chance c'était nous, moi en l'occurrence vu l'importance de mon travail pour son avenir proche.
Toute esquisse de trahison, un simple doute signerait son arrêt de mort.
Me tournant vers l'établit que je parcourait rapidement du regard, je m'emparait d'une arme à feu archaïque, et la déposait sur la table entre nous deux. ***
Pour faire simple, le principe de base est d'utiliser une énergie issue d'une réaction chimique. On utilise un mélange de poudre noire et d'autres produits.
Une fois amorcée, la poudre explose. Vu que cette explosion est confinée dans un tube, elle ne peut s'échapper librement que vers l'avant, par la gueule du canon et elle entraine avec elle un ou plusieurs projectiles.
C'est la base, et je t'expliquerai rien de plus avant de pouvoir t'appeler mon Frère.
*** Je fixais l'espace sombre dans la capuche. ***
Et toi alors ? C'est quoi ton domaine ? La magie j'imagine.
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Le Dhiwara 20 Saptawarar 1509 à 22h10
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| *** Ainsi les armes à poudre devaient se magner facilement tout compte fait, Hergranore finit la cigarette qu'il tenait entre ses doigts et prit le pistolet. La confrérie était complètement dépourvue de ce genre d'objet, quel bande d'arriéré! avait-il pensé. Le peu de ce qu'il en avait lu sur le sujet parlait de souffre, utile à une explosion, la mise sous pression permettait l'envoi du projectile. Le mage reposa l'arme et se replaça dans le fond de sa chaise. ***
-Certains événements arrivent en Arameth, des personnes disparaissent et le poinçon ne semble même pas lever le petit doigt. Leur rôle est officieux, bien entendu, mais ils sont utile au gouvernement tout en étant craint de la populace, poussant les citoyens à ne pas se rebeller.
Pour ce qui est de la fraternité, beaucoup cherchent à connaitre l'usage de vos armes, par exemple.
*** dit-il en désignant le l'arme à feu. ***
-Mais la confrérie ne vous voit, comme la plupart des factions, qu'en tant que client potentiel!
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Il finit sa phrase sur son air toujours aussi neutre qu'il pourrait inspirer une certaine crainte. Soudain il se releva, comme réponse à Kal'Ash, il se concentra mais le flux ne semblait-être propice à ce moment que déjà sa mana fila. Une nouvelle osmose lui permit d'en récupérer de nouveau avant de se rassoir et de terminer sur ces quelques mots. ***
-Permettez moi un peu de temps et je vous montrerez plus amplement l'étendue de mes pouvoirs | |
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Le Luang 21 Saptawarar 1509 à 18h13
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| Intéressant, ça veut dire qu'a l'heure qu'il est, il est pas impossible que t'ai l'un de ces mecs aux trousses. Quelqu'un qui se rebelle, ça n'a pas du leur plaire.
*** Un sourire en coin ***
Ça je me doute que la confrérie voudrait bien voler notre technologie, mais on fait ce qu'il faut pour que ça n'arrive pas.
*** Je me resservi un verre, le dernier et empoignait le flingue sur la table pour jouer machinalement avec. ***
Si jamais les décideurs t'acceptent à la Fraternité, qu'est ce tu pense que sera ton avenir ici.
Tu pense faire de la recherche ? ou de la magie de combat peut être ?
*** Je lançais un regard de biais quand il annonça vouloir me montrer ses tours de passe-passe. ***
Attention hein, c'est que je suis un peu chatouilleuse.
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Le Sukra 26 Saptawarar 1509 à 19h45
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| *** Un ricanement sortit de la capuche avant de s'arrêter net. ***
-Ça se pourrait, mais se serait idiot de leur part, pourquoi feraient-ils le chemin jusqu'Oriandre rien que pour avoir ma peau, enfin jusqu'à ce qu'un pilier ne me recrache, et si ils le font, ça me permettrait d'avoir la preuve de leurs relations avec l'horloge du terreau, ce qui me permettrait de transmettre le message et de faire gronder les foules. De tout façon, tout ça se trouve derrière moi, la confrérie ne fait plus partie de ma vie!
*** dit l'encapuchonné avant de faire l'éviter une bouteille et verser une partie de son contenu dans son verre. ***
-Voici un simple tour que n'importe quel mage serait capable de maitriser, mais la vrai magie est bien plus complexe et bien moins sure, je ne voudrais en rien bruler vos biens ou créer une créatures qui gâcherait votre travail. Je vous propose donc de me tester dans une vrai salle d'entrainement!
*** Hergranore but son verre cul sec qui laissa pendant un instant transparaitre une cicatrice au niveau du cou. ***
-Et si vous me laissez ma chance, je dirais que les deux propositions sont aussi alléchantes l'une que l'autre, mais pour ma part, il n'y aucune réelle recherche sans aventure, et aucune aventure sans combat! | |
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Le Luang 28 Saptawarar 1509 à 18h52
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| C'est une bonne chose que t'ai décidé de laisser complètement la confrérie derrière toi.
C'est pas trop mon domaine, mais l'un de mes ami affirme qu'il te faudra "une dévotion sans faille à la Fraternité pour passer la barrière consensuelle".
*** Je hausse les épaules et lance un sourire quand à son tour de passe-passe, le vieux Grim devait utiliser souvent, avec une variante puisque que je le soupçonnais de faire en sorte que les bouteilles se vident directement dans son gosier alors qu'il balance sa tête en arrière, la bouche grande-ouverte.
D'un signe de tête je lui indique quelques impacts de balles dans le mur derrière lui. ***
On m'a déjà fait ce genre de blague, y a quelques mois j'ai trouvé une bizarrerie dans l'atelier, du genre qui semblait naitre de la poussière et des débris, de clous, de vis, de petits morceaux de bois...
Enfin bon, elle m'a surprise et je l'ai plombée...
*** Je réfléchis un instant. ***
Dis, t'a toujours des contacts à la confrérie ?
Parceque, t'es pas sans savoir qu'il y a pas mal de matières premières que les confrères gardent jalousement, et nous à la Fraternité on en manque parfois, et si ça se trouve tu connais un ou deux marchands...
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Le Luang 28 Saptawarar 1509 à 21h22
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| *** Le mage resta pensif un moment en observant les impacts de balles, ces armes semblaient faire bien des dégâts, peu de sorts de faible niveau seraient capable de faire pareil, pensa-t-il. ***
-Je vois au moins que les plaisanteries des mages semblent-être pareil qu'en Confrérie.
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Hergranore observa de nouveau les impacts et s'en approcha avant de fermer les yeux et qu'une énorme langue ne se mette à lécher le sol. Les traces disparurent peu à peu, laissant celui-ci comme neuf, sans aucune trace. ***
-Par contre, tout mage se devrait-être en mesure de réparer ses bêtises.
*** La capuche commença à boiter, s'approchant de la chaise avant de s'y poser et de récupérer son verre. ***
-Des confrères? Bien entendu que j'en connais quelques-uns mais pour ceux qui seraient en mesure de vous intéresser, je ne citerai qu'un nom, Silvio Tirel. Il est désormais chambellan des caravanes, je fus l'un des premier à l'accompagner durant son premier voyage, le voyage qui lui a valu les honneurs et je le considère comme l'un des seuls confrères dignes de confiance.
*** Un moment de nostalgie surgit alors dans sa tête. *** | |
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Le Julung 1 Otalir 1509 à 10h05
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| *** La voix du mage sembla s'éloigner, un chuchotement se fit entendre dans ma tête. Mous' n'était pas loin et me transmettait un message.
J'y répondis rapidement avant de me recentrer sur Hergranore, en essayant de pas paraitre trop préoccupée.
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Hein ? Ouais ! Quelle bande de comiques ces lanceurs de sorts.
Je retiens ce nom, je sais pas encore si on pourra en faire quelque-chose... On verra.
*** D'un geste rapide j'attrapais le flingue sur la table pour le reposer sur l'établit. Je passe rapidement en vue les armes en présence. ***
Va falloir qu'on arrête là cette entrevue, on réclame ma présence ailleurs, sur un cas délicat...
*** Mon choix est fait, j'empoigne mon fusil court et une poignée de cartouches que j'introduis une à une dans le chargeur tubulaire. ***
Tu devrais continuer à apprendre les coutumes de la Fraternité, essayer de te rendre utile, ce genre de chose.
*** J'enfile une veste épaisse équipée de mon fameux dispositif d'émission de fumée, et sangle le fusil dans mon dos. Prête à partir je lui dis : ***
Allez, j'veux pas te chasser, mais faut vraiment que j'y aille. Tu sais comment me contacter au cas ou.
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