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Ruelles du désordre

Une vieille histoire

Celle d'une confession
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Sujet lancé par Raganot Zarogat
Le 16-08-1509 à 20h06
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Posté par Raganot Zarogat,
Le 16-08-1509 à 20h06
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Raganot Zarogat

Le Dhiwara 16 Agur 1509 à 20h06

 
Le vieux Tchaë déambula dans les rues d’Oriendre, l’air absent. Cela faisait un peu plus d’un an qu’il avait quitté sa ville natale où il avait vécu toute sa vie non symbiosé. Pourtant, il avait l’impression qu’il l’avait quittée depuis bien plus longtemps. En un an, il avait vu Farnya, Ulmendya, Lerth, et vécu beaucoup d’aventure en dehors de cette citée.

Son retour lui paraissait amer. Il fini par arriver devant son ancienne demeure, la forge de son père, qui lui avait servit d’atelier à la mort de celui-ci. Depuis son départ, la maison était restée à l’abandon. Il la regardait d’un air nostalgique, comme si il n’allait plus jamais la revoir. Il fut interrompu par quelque chose qui tirait à sa manche.

C’était un petit Tchaë qui devait avoir 5 ou 6 ans. Sa chevelure rousse et bouclée lui rappela l’enfant de l’arquebusier qui habitait deux maisons plus loin. L’érudit ne sortait pas beaucoup de chez lui et il ne l’avait vu qu’une fois dans les bras de sa mère, quand il était bébé. Déjà tout petit, sa chevelure rousse était abondante.


Coucou, lui dit-il, pourquoi tu regardes comme ça la maison du vieux Zarogat. Si tu le cherche, il n’est pas la. Ma maman m’a dit qu’il était partit.

Parce que c’est un vieil ami. J’ai bien connu ce foyer. J’avais envie de la revoir.

Tu sais où il est ?

Il voyage ou travail à Farnya.

Pourquoi il ne travail pas ici ?

Ca, c’est une longue histoire mon garçon, son histoire.


Voyant que le petit garçon le regardait un grand sourire aux lèvres, prêt à écouté l’histoire, Raganot ce mit à la raconter, tel une confession face au passé.

La maison fut achetée par Halanin Zarogat, forgeron de métier. Il en fit un foyer pour héberger sa femme, Nitaria Zarogat et fonder une famille ainsi qu’un atelier de réparation d’arme et armure. Il était reconnu dans toute la ville, la rumeur disait même qu’une arme ou une armure réparer par lui devenait meilleur qu’avant. Cette rumeur avait été lancée par lui-même à quelque poivrot à une auberge, ce passant de bouche à oreille très vite, cela lui fit une excellente propagande. Il était excellent commerçant et arrivait toujours à attirer les clients. C’était un Tchaë bon et dévouer à la fraternité et sa famille.

Il eu trois enfants, Tanagriël, Erox et Raganot. Les deux ainés étaient des Tchaë costaux, possédants de bonne prédisposition de guerrier. Le plus jeune, Raganot, était plus chétif, mais il avait l’esprit vif, et une excellente mémoire. Il semblait destiné à de grande étude. Les trois jeunes Zarogat passèrent une enfance heureuse, faisant ensemble les quatre cent coups.

Les années passèrent et les deux ainés s’engagèrent dans l’armée noire. Raganot lui devins acolyte à la bibliothèque d’Oriendre. Mais il s’ennuyait sans ses deux frères. De plus il avait peur. Leurs missions devenaient de plus en plus dangereuses et ils partaient de plus en plus longtemps.

Puis vint ce qu’il a appelé sa période sombre. D’abord une étrange maladie tua sa mère à une vitesse fulgurante. Tanagriël et Erox étaient loin et ils ne purent assister à ses derniers jours. Ils n’eurent jamais l’occasion de rentrer, leurs corps d’armée fut prit dans un piège, leurs morts furent honorifique, mais le chagrin d’Halanin fut inconsolable. La vie le quitta lui aussi un an plus tard, laissant Raganot seul à l’aube de ses vingt deux ans.

Il y eu ensuite ce qu’il a nommé sa période noir. Il restait chez lui le plus claire de son temps, ce faisant livrer nourriture et livre, afin de faire différente recherche et étude qui n’avait qu’un seul intérêt, lui occuper l’esprit, afin de ne plus penser à sa famille. Aux files des années, Raganot s’enferma de plus en plus sur lui-même. Il en oublia le temps qui passait.

Pour finir arrivant le temps de la lumière. Une nuit il rêva d’un monde dévasté, envahit par le chaos. Au matin, il ne se trouvait plus chez lui. Il était non loin du pilier de poussière d’Oriendre. Bien vite il se rendit compte qu’un mou lui collait au basque. La symbiose l’avait frappé.

Discrètement, il caressa légèrement son mou, caché et endormi dans l’une de ses poches.

C’est à cette époque qu’il partit. La symbiose lui avait ouvert les yeux sur quelque chose qu’il n’aurait pas du oublier. Sa famille c’était toujours consacré à la Fraternité. Ses frères étaient mort pour la protéger, mon père avait passé sa vie à forger et réparer arme et armure pour mieux protéger nos soldat. Il était temps pour lui de consacrer sa vie à la fraternité, en mémoire à sa famille qu’il avait oublié depuis tant d’année. Il est donc partit d’Oriendre et il n’aura plus besoin de cette maison.

Le petit Tchaë avait écouté toute l’histoire, bien qu’il n’ait pas tout comprit. Il avait l’habitude que les grands parlent toujours de chose qui n’était pas pour les petits garçons.

Moi j’espère devenir comme Halanin. Je veux devenir forgeron et armer les armée de la noir. Grace à moi, nous aurons la meilleure armée du monde.

Le vieux Tchaë sourit devant le rêve du petit Tchaë. Il voyait là un espoir. Même si les Tchaës de cette génération ne réussissaient pas, la suivante réussirait peut-être. Rien n’était joué.

Bien, il faut je rentre, sinon ma maman va s’inquiéter. Merci pour l’histoire. Vous remettrez mon bonjour au vieux Zarogat si vous le revoyez.

Il partit en courant, l’air joyeux. Raganot regarda encore la maison quelque minute, puis il partit en direction de la mairie.


*** Le lendemain. ***



La mère du petit garçon c’était lever tôt, afin de faire les tache ménagère. Son mari était à l’atelier, son fils dormait encore profondément. Alors qu’elle faisait les poussières, Quelqu’un frappa à la porte. Elle alla ouvrir, mais dehors il n’y avait personne. Puis elle vit divers velins sur son palier. Elle les ramassa.C’était des titres de propriétés de la maison et l’atelier du vieux Zarogat. Une lettre accompagnait les titres.

lettre a dit :
Cher sœur,

Je n’ai pas eu d’enfant, je n’ai donc pas d’héritier. Il est temps que j’abandonne définitivement ma maison, afin de me séparer du passé. Votre fils semble éveiller et courageux. J’ai espoir en lui. Je lui lègue la maison des qu’il sera en âge de commencer son métier de forgeron. Tout à déjà été réglé à la mairie, il pourra aller chercher les clés des qu’il aura obtenu sa licence de Forgeron. Les titres en votre possession ne sont que des copies. Il pourra les échanger en même temps contre les originaux.

Les enfants sont l’avenir de demain, ceci est ma contribution pour la génération future.

Avec tous mes respects,
Raganot Zarogat.


Elle relut la lettre encore deux fois puis monta à l’étage afin de réveiller son fils pour voir s’il en savait plus sur cette étrange affaire.

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