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Le Dhiwara 19 Astawir 1509 à 13h17
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 | *** J'entrais dans l'auberge, pas vraiment en avance sur l'horaire, c'est que le travail ne se faisait pas tout seul.
Pas vraiment d'affluence ce soir, j'essayais même pas de voir qui s'y trouve. Plusieurs heures passées à causer législation avec le Grand Témoin, il fallait que je me rince le bec.
Deux verres plus tard je jette un œil à un petit escalier en colimaçon sur ma droite, je fais signe au patron de s'approcher et lui demande si quelqu'un se trouve dans le salon privé. Il me dit que oui, sans pouvoir pour autant me décrire l'individu.
Allez... le devoir m'appelle.
Je monte l'escalier, mon dernier verre à la main, et me retrouve dans la piaule transformée en salon cossu, ou plutôt se voulant cossu. Le faiseur de poches m'y attend. Avec un sourire j'engage la conversation. ***
Et bien... t'aime bien te compliquer la vie, Frère.
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Le Luang 20 Astawir 1509 à 15h30
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| Mes jours sont compté ... il ne me reste plus ... beaucoup de temps ... le poison se répand dans mes veines...
*** Le tchaë s'écroule au sol, son corps secoué de spasmes. Rien d'inquiétant si on occulte sa piètre qualité d'acteur. Je vais pour lui rire au nez et lui coller une beigne en prime pour lui apprendre à se foutre moi quand j'entends l'escalier craquer.
Qu'est ce que c'est ? Un complice ?
Faisant volte face vers l'ouverture, ma main droite glisse sur ma hanche pour trouver la petite arbalète qui pourrait bien m'être salutaire. J'ai a peine le temps de reconnaitre la silhouette du tavernier que je ressens une grande poussée dans mon dos et viens percuter le gérant. ***
Putain, c'est pas ma journée
*** Je me relève et l'aide à en faire autant. Pas vraiment envie de cavaler après un fuyard, champion pour prendre ses jambes à son cou. ***
Tampis pour lui, il perd rien pour attendre. S'il veut pas discuter, je le fait ficher pour vol et évasion avec violence. C'est dingue c'que certains sont prêt à endurer pour une poignée d'girasols... j'te jure.
*** Je m'assure que le bonhomme va bien et que ma bourse est toujours là avant finalement de descendre au niveau de la salle principale. ***
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Le Merakih 29 Astawir 1509 à 16h46
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| *** Le vieux est là, l'air plus fatigué qu'a l'accoutumée, surement les effets de l'âge.
Je lui répond tout en époussetant ma veste ***
-Pas eu l'temps, il m'a fait l'coup d'la crise de spasmes et m'a faussé compagnie.
*** Je suis pas du genre à me laisser emmerder, et l'idée de mettre la fraternité au courant le ferait certainement réfléchir. Des marchands qui vous ferment la porte au nez, les habitants qui murmurent en vous épiant, les symbiotes qui ne manquent pas de crier "au voleur" à chaqune de vos apparition, ça a tendance à refroidir sec.
Je sangle mon sac sur mon dos avant de conclure ***
T'en fais pas, je l'retrouverais, et j'aurais sans doute encore besoin d'toi si jamais il continue à gambader.
*** Il était temps de mettre la pression, après ça il pourrait pas refuser une petite discussion. ***
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