*** Anomya s'éloigna de l'agitation de la place pour se ' trainer' vers l'auberge. Un meurtre avait eu lieu, l'assassin était un tydale mais elle n'en savait pas plus, ignorant qu'il s'agissait de son précédent instructeur de langue...

Le lieutenant mis un certain temps avant de revenir mais la tchaë avait préféré l'attendre devant l'auberge. En réalité, Anomya avait peur de ce qu'il se produisait, elle se sentait en danger.

Puis, le temps passait et il ne revenait toujours pas... Tous se rapprochait au plus près du lieu du crime. Elle profita de cette désertion pour entrer dans l'établissement et pris place à une table vide.

Se passant la main sur la nuque, elle réfléchissait... puis au même moment, Bagnus entra et lui adressa un sourire, qu'elle lui rendit instantanément...

Puisque vous abordez ce sujet... qu'est-ce c'est vraiment passé... sur la place du mar...

Ses yeux vairons virent le paquet qu'elle désirait tant, ce qui coupa l'élan de sa phrase.

Vous l'avez, vous l'avez!

Elle s'en émoustillait presque, ce qu'elle avait vu tout à l'heure sur l'un des étalages du marché! ce qu'elle veut! En matière de tenue, tout pouvait passer aux oubliettes ...

Oh, laissez moi l'essayer s'il vous plait, je suis sure qu'elle m' ira parfaitement, allez...

Des yeux doux, une main poser sur l'avant bras du lieutenant... ***

*** Je trouve aussi!

Anomya tournait sur elle même laissant la traine de la pelisse s'envoler dans les airs. Elle n'était pas que belle mais douce.

Merci beaucoup pour ce beau cadeau...

Un regard vers Bagnus. Elle se doutait de ce qu'il allait lui proposer en échange mais n'en dira rien sans en être vraiment sur. Elle se remis à sa place, prenant le verre de vin qu'elle porta à ses lèvres laissant sa douce saveur se réchauffer en elle.


D'accord, parlons de vous. vous êtes dans la bulle noir depuis longtemps ?

Autant collecter des informations ... ***

*** La tchaë prenait note de ses dires. Silencieusement, chaque mot se gravait dans sa mémoire ne laissant apparaitre qu'un grand sourire niais qu'elle savait si bien faire.

Je vois! Il faut être courageux pour ainsi s'éloigner de son foyer et de se mettre constamment en danger soit passionnant mais si vous aimez ça ...


La tournure de la phrase était dite sur un ton enjoué de tel qu'on ne pouvait pas lui reprocher son coté sinistre.

Oh, il est délicieux, ne vous inquiétez pas pour ça ....

Elle en bu une nouvelle gorgé et posa son verra sur la table. Celui-ci avait la marque de son rouge à lèvre. Anomya posa sa tête au coeur de ses mains, détaillant du regard Bagnus d'une manière troublante...


Bien meilleur que ceux dont j'ai l'habitude de gouter... Vous devez être fatigué de vos périples, si je vous ennuies n'hésitez pas à me le faire savoir...

Etrange, elle qui d'habitude est si bavarde, elle se faisait discrète. ***

*** S'amusant avec une mèche de ses cheveux, elle se laissait aller par les effets de l'alcool. A chaque fois que son verre se vidait, le lieutenant la resservait aussitôt et son péché mignon était de ne jamais refuser boisson et nourriture, ce qui lui avait toujours manqué tout au long de sa vie.

Euh, j'ai grandis dans cette ville et je ne l'ai jamais quittée depuis...

Inutile de lui faire part de sa ' maison familial'. Il lui fallait trouver un mensonge pour qu'il puisse mieux gober le truc.

Je... j'aidais mes parents à garder les chèvres sur l'un des flancs de la montagne...

Elle détourna subtilement son regard pour éviter de regarder le lieutenant. Puis, elle fit mine de bailler.

Le temps passe si vite, il fait déjà nuit! Vous devriez rentrez chez vous pour rejoindre vos proches... votre compagne doit certainement vous attendre....


Il n'y avait pas meilleur méthode pour se renseigner à ce sujet, hihi. ***

*** A cette phrase, Anomya sourit à son tour. La demande avait le mérite d'être claire. C'était maladroit mais elle ne pouvait pas le lui reprocher.

Vous avez sans doute raison...

Cette fois-ci elle le regarda droit dans les yeux, elle n'évitait plus ce petit jeux mais entrée en scène.

Que dois-je faire ? Vous écouter et me lever pour rejoindre une chambre simple ou double...

Au même moment, elle croisa ses jambes pour frôler celle du lieutenant. Difficile à dire si le moment avait était choisit ou non.

Vous avez était tellement gentil avec moi qu'il serait difficile de refuser... ***

*** Il n'avait pas mis de temps à mettre sur le tapis sa demande. Un vrai soldat que voilà, l'envie se faisait plus présente que le romantisme. Elle en était pas étonnée mais ce serait une nuit partagé avec son premier gradé ?


Pourquoi pas, je n'y vois pas d'inconvénient...

Elle se releva donc seule de sa chaise. Elle aurait bien aimé ne serait-ce qu'être aidé par une poignée de main chaleureuse mais bon. Il était mignon...


Je vous suis lieutenant Bagnus...

Ajouta-t-elle simplement. Un sourire puis, elle approcha la fourrure de sa pelisse contre son visage en attendant qu'il lui ouvre le chemin. ***

*** La porte de l'auberge s'écarta du commandant Abel plus qu'elle ne s'ouvrit sous sa poussée. Les meubles vibrèrent sous les pas du tchaë et sa voix tonitruante ébrécha quelques verres fragiles.
SALUT A TOUS BANDES D'ASSOIFFÉS AH AH AH !!!
Il brandissait fièrement son concasseur qu'il voulait associer à sa joie d'avoir abattu un noosphage, quand il aperçut Bagnus :
LIEUTENANT, TE VOILA TOI, JE TE CROYAIS A SURVEILLER LA PLACE ET LES TYDALES QUI Y TRAINENT ! ***

*** Son lieutenant avait fait mine de ne pas l'entendre et grimpa quatre à quatre les escaliers avant sans doute de s'en prendre à la créature qui le suivait.
Abel les suivit, sentant la colère lui monter au nez. Il était à jeun et cela ne favorisait pas les bons sentiments. Autant il pouvait comprendre les besoins de son jeune subordonné, autant faire la sourde oreille avait le don de l'exaspérer.
Il fila le train... de la jeune Anomya ; cela lui rappelait des souvenirs diffus qu'il avait depuis longtemps rangés dans un coin de sa mémoire... ***

*** Tiens, quelqu'un semblait s'adresser directement au lieutenant non ? Elle n'eut pas le temps d'en savoir plus que Bagnus l'entraina à l'étage. Elle ne se fit pas prier pour le suivre avec toujours ce grand sourire pendu à ses lèvres.

La porte s'ouvrit et la tchaë étudia les lieux. C'était une jolie chambre bien spacieuse. Avec une cheminée et un grand lit. Le lieu était baroque mais pas trop riche. Un trompe oeil dira-t-on.

Elle entra et s'approcha du feu, tendant ses mains vers les flammes pour se réchauffer.

C'est très jolie

S'approchant de la fenêtre, elle retira sa pelisse lors de la traversée de la pièce, la posant au passage sur le bord lit. Regardant dehors, la ville semblait calme et les étoiles brillaient dans le ciel.

Anomya s'asseya sur le bord de le fenêtre, s'adossant sur la vitre. Son regard se portait vers Bagnus comme une invitation...


Je vous en priez, détendez vous mon lieutenant... ne soyez pas effrayez par ma personne...

Un rire léger s'éleva dans les airs. La phrase était ironique et avait pour but de détendre l'atmosphère... ***

*** Abel écouta attentivement son lieutenant tout en jetant des coups d'œil pour apercevoir la créature...
La prochaine fois un petit rapport à son commandant sera recommandé, avant de s'engager dans d'autres activités...
Puis il retrouva un peu de calme après les excuses de Bagnus.
Ne tarde pas trop pour te remettre au boulot, mais suffisamment pour faire honneur à la jeune femme, et à la réputation de l'avant-garde...
Puis il tourna les talons, soudainement préoccupé.
Faut que j'aille boire un coup... ***

*** Bah dit donc, c'était qui se gros poilu qui faisait un scandale devant leur porte! Pour qui il se prenait celui là...

Anomya s'était quelque peu rapprocher pour mieux suivre l'échange entre les deux tchaës. Quant elle comprit la situation, elle ne put s'empêcher d'étouffer un rire...

Le lieutenant n'était plus sur de lui même tout à coup. La queue entre les jambes, c'était le cas de le dire...

Le vieux shnoque partie et Bagnus semblait encore tout peiné de cette entrevue.

Quant il eut finit de retirer son équipement et s'allongea sur le lit, la jeune Anomya se jeta sur lui faisant remuer le lit par la même occasion. Attrapant les mains du lieutenant pour les mettre au dessus de sa tête, elle laissa son nez à quelques millimètres du siens puis...

AHAHAHAHA... C'était drôle, t'aurais du voir ta tête, tu tremblais comme une feuille ... AHAHAHAHAH...

On pouvait dire qu'elle se foutait de lui sans aucun doute... Assise sur son bassin, tenant toujours ses mains au dessus de lui, elle approcha à nouveau son visage du siens jusqu'à ce que son souffle caresse le visage du soldat.

Tu dois être jeune pour réagir ainsi... ***