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La ville basse

Drame à Oriandre

Deux pauvres orphelins
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Sujet lancé par Slida et Zina
Le 21-01-1509 à 14h19
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Posté par Slida et Zina,
Le 24-01-1509 à 18h43
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Slida et Zina

Le Merakih 21 Jangur 1509 à 14h19

 
Les jumeaux revenaient de la porte ouest en courant. Les engeances démoniaques qu'ils avaient vus n'étaient pas du tout apprécier des siamois et c'est d'un commun accord qu'ils se mirent à courir d'un pas chaloupé ; Zina faillit perdre l'équilibre deux fois mais son frère la récupéra rapidement continuèrent leurs courses.
Arrivé aux remparts, ils profitèrent maladroitement du passage secret qu'ils avaient découvert pour se hisser en haut. Ils suivirent alors les remparts sans porter attention aux gardes qui les regardaient passés : Ce n'était pas la première fois qu'ils voyaient les siamois. De plus, beaucoup était des connaissances à leur père, forgeron de son métier.

C'est après une course harassante de quinze minutes que Zina demanda avec une voie cassé à s'arrêter. Slida ne se fit pas prier et s'écoula par terre, entrainant sa soeur au passage.

Il était arrivé dans leurs quartiers. Plusieurs gamins les regardaient ne les montrant du doigt mais arrêtèrent rapidement pour se consacrer à leurs jeux.


Mais s'était quoi ?
J'en sais rien et je veux pas le savoir. La bulle noir avait l'air de s'en occuper avec difficultés.
Si Père avait été là, il aurait tué ces choses.
Non, il est plus aussi fort pour être guerrier. Sa se voit pas trop mais son travail le fatigue beaucoup. C'est vraiment parce qu'il aime forgé qu'il ne prend pas de repos supplémentaire.

Tu as peut être raison.


Parmi les fumées des chemineés de leurs quartiers, les siamois aperçurent le lourd échappement de la forge de leur Père. Ils étaient vraiment chez eux ici. Temps que leur Père sera là, il ne leur arrivera rien.

En Italique => Slida. Rien du tout => Zina
Loi de Murphy : Si un système vivant ou non peut déconner, il le fera....

 
Slida et Zina

Le Julung 22 Jangur 1509 à 19h35

 
C'est le cœur reposé et le sourire aux lèvres que les siamois descendirent de la murailles pour plonger dans leur quartiers si familier. Plusieurs gamins leurs proposèrent de jouer en riant mais les siamois déclinèrent l'invitation d'un sourire ou deux. Tout le monde se comportait bien avec eux. Le respect dut à leur famille, forgeron depuis mainte génération et âme de ce quartier de la vieille ville.

Théoriquement, ils étaient des jeunes comme les autres. Mais des détails prouvaient le contraire sans toutefois être un fardeau.

Approchant de la forge familial, les siamois purent entendre le doux bruit si familier du marteau frappé contre le métal. Approchant avec prudence, ils eurent une vision plus grande de l'espace principal de la forge. Un grand Tchaë fort et puissant frappait avec précision une morceau de métal ressemblant à une épée. Un autre Tchaë tenait l'épée avec de grandes pinces de métal noir, donnant des conseils à l'autre.

Celui ci était leurs Père.

Depuis qu'ils aient atteint l'age de raison. Il est toujours rester ainsi. Calme et posé, fier et droit. Une lourde tristesse pouvait ce lire dans ces yeux et il souriait que très peu. Il a toujours été dévouer à sa tache et on le respecter pour sa force et sa sagesse.

Souvent, les siamois pouvaient ressentir comme une lueur de reproche dans ces yeux, de peur aussi.

Leur Père finit par les voir. Il leur dit d'une voie forte.


Entrer dans la maison et mangez un morceau, je dois vous parler.

Les siamois échangèrent un regard mais ne désobéirent pas. Ils entrèrent dans la maison et s'assirent rapidement sur leur chaise fait pour eux et attendirent leur Père avec calme.

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Slida et Zina

Le Vayang 23 Jangur 1509 à 21h12

 
Leur père arriva bientôt. Il avait troqué sa tenu moulante de forgeron pour une tunique bleu azur propre et ample. Son regard se fixa sur ces enfants, le fruit de l'union de son corps avec sa douce. Bientôt quatorze ans qu'elle était morte. La souffrance de Krina n'avait jamais baisser d'un ton un seul moment.

Il avait longuement réfléchi.

Mes enfants.

Le ton de sa voix était grave. Il présageait un grand bouleversement. Mais est-ce de la joie dans le son de sa voix ou un adieu ? Zina eut soudain très peur et partagea ces pensées avec son frère qui les rejeta férocement.

Leur père s'assis et joignit les mains.


Vous allez bientôt être adulte. Depuis mainte génération, notre famille a forgé des forgerons.
Mais inutile de fermer les yeux, je sais, et vous le savez, que vous ne deviendrez jamais des forgerons.


Le ton était sec, dur, implacable. Comme un ordre. Slida et Zina savaient déjà cela mais attendaient plus.


Vous avez toujours bien vécu ici. Vous avez été protéger du dehors, du danger. Mais ce temps est révolu. Je me suis toujours occuper de vous mais ce temps va prendre fin. J'ai décidé que vous alliez suivre votre propre voix, vous allez quitter Oriandre et, en temps que symbioser, chercher un tuteur pour qu'ils vous apprennent à grandir dans ce monde.


La sentence abasourdit les siamois. C'était ... impensable. Ils étaient sans voix. Quitter leur vie était impensable, inimaginable.

Le regard dur de leur père les cloua sur leur chaise.


La forge ira à Gartof, votre cousin, vous partirez dès que vous aurez trouver un tuteur.
Dès aujourd'hui, je ne suis plus votre père. C'est votre vie qui m'a maintenu ici. Maintenant, je m'en vais ce que j'aurais du faire si vous n'étiez pas venu au monde.

Adieu mes enfants, faites que votre Mère soit fière de vous.


Leur père se leva et s'en alla. Montant en haut. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Les jumeaux ne bougèrent pas, assimilant l'incroyable vérité. Ils étaient seul.

Il faut aller le voir, en reparler.

Zina avait raison et Slida l'accompagna à ces côtés. Montant doucement l'escalier, cherchant des yeux leur Père. Aucun bruit n'était fait. Zina indiqua la chambre de leur père. lentement ils s'approchèrent et ouvrir la porte.

Zina hurla alors que Slida poussa un cri de douleur.

Leur père s'était planté sa dague dans le cœur. Un peu de sang perlé sur le lit. Il avait rejoins sa bien aimé par delà la mort.


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Slida et Zina

Le Sukra 24 Jangur 1509 à 18h43

 
Les voisins passaient et repassaient devant les siamois en leur jetant des regards pleins de reproche, de colère même. Zina resta tête baissé alors que Slida fixait une chandelle sur un meuble. Tout s'était passé si vite.

Leurs cris avaient alertés Gartof qui avait averti les voisins qui avaient à leur tour alerté le reste du quartier. A la façon dont ils murmuraient tout bas, la majorité des personnes présentes jugeaient les siamois responsable de cette acte contre nature, impossible pour un tchaë comme Krina.

Enfin, les vieux du quartiers sortirent de leurs retraite et s'avancèrent dans la pièce. Le plus vieux, et le plus sage parla.


Krina a toujours été un grand forgeron, aimé de tous. Son acte est inqualifiable.
Depuis votre naissance, tout va mal pour lui et vous avez rompu le dernier lien qui le protégeait de la folie de cette acte.


Ainsi, ils étaient responsable. Slida et Zina et baissèrent encore plus la tête. Le rouge leur monta aux joues. Tout le monde les fixaient d'un regard dur.

Nous avons parlé à Gartof. Krina lui avait donné des ordres avant qu'ils tombent dans la folie. C'est à lui que revient la forge, comme plus proche et véritable héritier du disparu.


Le mot était dit. Ils n'étaient plus de sa famille. Ils étaient rejeté. Le murs que leur père avaient formés autour d'eux pour les préserver de la dangerosité du monde s'effriter comme le sable dans l'eau.
Zina voulut protester mais les larmes l'en empêchèrent. Slida pensa à tout ces gens avec qui ils avaient vécu. Ce n'était pas de l'amitié qui les avaient fait si gentil, s'était le respect de leur Père, rien de plus.


Krina a voulu qu'ils partent d'ici. Qu'ils cherchent un tuteur qui veuille bien d'eux. Ils sont symbiosé, leur sort ne nous concerne plus. Qu'ils partent.

Plusieurs personnes les attrapèrent et les amenèrent à leurs chambre. Rapidement, ils mirent toute leurs affaires pêle-mêle dans leur grand sac de voyage fait pour eux.
Puis escorter par les voisins, on les poussa au dehors.


Allez vous en ! Que la honte de votre acte reste à jamais graver dans vos mémoires !

Sous le regard dur de leurs anciens voisins et amis, les siamois quittèrent tout tremblotant ce qui restait de leur foyer.

Ils étaient seul maintenant.


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