| Leur père arriva bientôt. Il avait troqué sa tenu moulante de forgeron pour une tunique bleu azur propre et ample. Son regard se fixa sur ces enfants, le fruit de l'union de son corps avec sa douce. Bientôt quatorze ans qu'elle était morte. La souffrance de Krina n'avait jamais baisser d'un ton un seul moment.
Il avait longuement réfléchi.
Mes enfants.
Le ton de sa voix était grave. Il présageait un grand bouleversement. Mais est-ce de la joie dans le son de sa voix ou un adieu ? Zina eut soudain très peur et partagea ces pensées avec son frère qui les rejeta férocement.
Leur père s'assis et joignit les mains.
Vous allez bientôt être adulte. Depuis mainte génération, notre famille a forgé des forgerons.
Mais inutile de fermer les yeux, je sais, et vous le savez, que vous ne deviendrez jamais des forgerons.
Le ton était sec, dur, implacable. Comme un ordre. Slida et Zina savaient déjà cela mais attendaient plus.
Vous avez toujours bien vécu ici. Vous avez été protéger du dehors, du danger. Mais ce temps est révolu. Je me suis toujours occuper de vous mais ce temps va prendre fin. J'ai décidé que vous alliez suivre votre propre voix, vous allez quitter Oriandre et, en temps que symbioser, chercher un tuteur pour qu'ils vous apprennent à grandir dans ce monde.
La sentence abasourdit les siamois. C'était ... impensable. Ils étaient sans voix. Quitter leur vie était impensable, inimaginable.
Le regard dur de leur père les cloua sur leur chaise.
La forge ira à Gartof, votre cousin, vous partirez dès que vous aurez trouver un tuteur.
Dès aujourd'hui, je ne suis plus votre père. C'est votre vie qui m'a maintenu ici. Maintenant, je m'en vais ce que j'aurais du faire si vous n'étiez pas venu au monde.
Adieu mes enfants, faites que votre Mère soit fière de vous.
Leur père se leva et s'en alla. Montant en haut. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Les jumeaux ne bougèrent pas, assimilant l'incroyable vérité. Ils étaient seul.
Il faut aller le voir, en reparler.
Zina avait raison et Slida l'accompagna à ces côtés. Montant doucement l'escalier, cherchant des yeux leur Père. Aucun bruit n'était fait. Zina indiqua la chambre de leur père. lentement ils s'approchèrent et ouvrir la porte.
Zina hurla alors que Slida poussa un cri de douleur.
Leur père s'était planté sa dague dans le cœur. Un peu de sang perlé sur le lit. Il avait rejoins sa bien aimé par delà la mort.
En Italique => Slida. Rien du tout => Zina
Loi de Murphy : Si un système vivant ou non peut déconner, il le fera....
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