Bienvenue dans le forum de Oriandre
Le palais royal

Rencontre avec le Grand Témoin.

Où comment faire pour ne pas dévier du sujet vers un rendez vous?
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Arda Oria
Le 02-12-1508 à 20h52
17 messages postés
Dernier message
Posté par Arda Oria,
Le 17-12-1508 à 19h11
Voir
 
Arda Oria

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 20h52

 
*** Arda s’était empressé de quitter le Palais, il savait qu’il devrait aller à Farnya sous peu et souhaitais rencontrer le Grand Témoin, Détentrice des accusations mensongères suprêmes et d’une certaine beauté paraît il dont il était impatient de le remarquer de ses propres yeux.

Toutefois, même si elle défendait un long tissu de mensonge, il était clair qu’il ne venait pas d’elle. Il ferait donc comme à son habitude, preuve de politesse, de calme, face à la femme qu’il allait rencontrer.

On lui avait indiqué ce bureau. Il avait mis peu de temps à trouver le bâtiment, la justice, ce n’était généralement pas le plus difficile à trouver dans une ville, surtout pour le Clephte, c’était le genre d’endroit qu’il se fallait de connaître, on y trouvait informations, et astuces pour éviter soi même d’y être instruit en procès.

Un vrai bric à braque de fastidieux entremêlement de loi désordonnée dans un jugement plutôt à sens unique, puisqu’il semblerait qu’on ne puisse nier un fait, mais seulement l’avouer moins violent qu’on nous l’expose …

Il frappa à la porte trois fois … encore … décidément la vie en société instaurait des habitudes inexplicables, pourquoi trois fois, ni plus, ni moins, pour plein de raison, mais qui ne sont pas spécialement plus valable que pour un autre nombre de coups … tant pis, c’était fait, ça n’allait pas gâcher la journée. ***


 
Sowane

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 02h10

 
Une voix claire se fait entendre :

Entrez.

Arda Oria s'exécute et pénètre dans un bureau fonctionnel, mais complètement encombré de dossiers et de piles de parchemins en vrac. Les étagères en arrière-plan semblent prêtes à s'écrouler sous la charge. En fait, c'est un joyeux bordel...

Au milieu du capharnaüm, assise sur une chaise et se levant, la Grand Témoin Sowane observe le visiteur avec une expression neutre et vaguement intriguée. Son regard passe rapidement sur le symbiote du frère bleu, puis revient à son visage :


Vous désirez ?

 
Arda Oria

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 19h27

 
Bonjours Mademoiselle,

Je me nomme Arda Oria et je suis venu vous voir pour parler de l’affaire qui concerne Sieur Hermenegilde. Je sais qu’elle a déjà eu lieu depuis un moment, mais mes occupations m’empêchaient de venir plus tôt pour m’intéresser à cette affaire.

Je connais les détails du procès de la bouche de Sieur Hermenegilde, bien que l’expression juste soit plutôt par télépathie.

Et je viens donc ici, pour discuter de certaine accusation surprenante en effet.

J’ai cru comprendre que lors des accusations, la seule solution était de justifier ses actes, quitte à mentir à la cours, puisqu’on ne pouvait les réfuter.

Je viens donc vous demander d’où tenez-vous des accusations dignes dans grand criminel à l’encontre de Sieur Hermenegilde, alors que celui-ci ose à peine mettre le pied en dehors de la ville. Je ne crois pas qu’il soit possible qu’il eut essayé de commettre un coup d’état et encore moins d’associations avec les factions étrangères.

En effet en aucun cas Sieur Hermenegilde n’à mené groupe, ou n’a tenté à atteindre au Roi et à son rang, il est vrai qu’il a été insultant, mais cela ne peux être apparenté à un coup d’état. Mais simplement à un outrage à la famille royale, ceci dit, ce n’est pas bien plus reluisant, mais pas aussi grave toutefois.

Quand à son implication avec les puissances étrangères, come je vous l’ai dit plus tôt, c’est à peine si il sort de la ville, alors comment pourrait il comploter ? Par télépathie me direz vous, mais jusqu’à qu’il commence à apprendre des langues en prison, il ne parlait que le Tchaë. Bien sur me direz vous, des étrangers parlent notre langues. Mais même dans le meilleur des cas aucune action n’a été commise. Il est vrai que je l’ai entendu dire quelques fois qu’il allait finir par vendre ses inventions à l’étranger si la bulle rouge continuait à exercer son monopole commerciale, mais si l’on devait condamner quelqu’un à chaque fois qu’il émet la possibilité des faire quelque chose, tout le monde serait en prison pour des faits qu’il n’ont pas commis.

Combien de fois ai-je entendu ‘Il m’énerve je vais le tuer’, ou ‘Si je pouvais je le jetterais dans une fosse à Braxat’. Même vous j’en suis sure avez déjà prononcée des paroles malveillante sous le coup de l’énervement.

Donc pour conclure ma venue, j’aimerais savoir ce qui vous permet d’accuser cette personne de tels mots à part la parole d’un Tchaë. Car si vous arrivez à pensée que Sieur Hermenegilde est un grand criminel, je pense qu’accuser ce Tchaë de menteur me semble alors tout à fait crédible.


 
Sowane

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 21h44

 
Bien qu'elle demeure sur son quant-à-soi, il semble évident que la Grand Témoin est de plus en plus perplexe à mesure qu'Arda s'exprime. Mais elle ne l'interrompt pas, et attend posément qu'il ait fini.
Ceci fait, elle dit simplement :


Il semble, monsieur, que vous vous mépreniez complètement sur le statut et le rôle qui sont les miens.

Je suis Grand Témoin. Cela signifie que je suis - entre autres - chargée de veiller à la bonne régularité d'une procédure judiciaire, de son commencement à son aboutissement, en passant par les enquêtes et démarches variées qu'elle suppose. Cela m'autorise un droit de regard intégral, un droit de veto, et garantit que ma parole seule est légalement inattaquable.

Mais en aucune façon, je ne suis chargée d'instruire à charge, ou à décharge. En clair, je ne suis ni un Procureur, ni un Avocat. Dans l'affaire qui oppose le gouvernement fraternel à l'alchimancien Herménégilde, je ne peux prendre parti : cela m'est strictement interdit.

Tout au plus puis-je remplir le rôle de conseiller juridique, si on me le demande.

Et bien, maintenant que vous êtes mieux informé de ce que je représente, dans le cas qui vous préoccupe, je me vois obligée de vous reposer la question, de façon plus explicite :

Que puis-je faire pour vous ?


 
Arda Oria

Le Luang 8 Dasawar 1508 à 19h38

 
Certes, mais c’est bien vous qui êtes chargées de valider les accusations, et de les rendre hum … inattaquable selon vos propres mots. Or certaines accusations dites inattaquables me semblent ma fois douteuses, comme je vous l’ai dit précédemment.

Alors à moins d’avoir réellement des preuves inattaquable à leur tour, je ne vois pas ce que fait le dénommé Hermenegilde en prison, pour des soit disant coups d’état qui n’ont jamais eu lieu et une soi-disant coercition avec l’étranger, tout aussi peu fondée que sur des rumeurs et des ont dit.

Trouver une seule personne qui dit avoir été engagée pour une mutinerie, et une autre possédant une quelconque preuve que Hermenegilde à traité avec l’étranger illégalement, autre que des paroles facilement falsifiable, car mentir ne demande pas de qualification, et je quitte votre bureau en n’ayant plus rien à opposé à la culpabilité de cette personne. Car seul les actes sont condamnable, or ici nous n’avons qu’une parole d’une autre parole inconnue.

Pour être clair, je suis ici pour faire sortir l’accusé de son emprisonnement à vie injustifié. Si après il mérite la prison pour insulte au Roi, je n’ai rien à opposé sur ce sujet.


 
Sowane

Le Matal 9 Dasawar 1508 à 11h29

 
Patiemment, la Grand Témoin reprend Arda Oria dès le début de son discours. A l'évidence, il ne comprend toujours pas quel est le rôle de Sowane :

Comme je vous l'ai dit : ma parole seule est légalement inattaquable.
Ce qui est très différent de : c’est bien vous qui êtes chargées de valider les accusations, et de les rendre hum … inattaquables.

Mon métier n'est pas de rendre les accusations - pas davantage que les plaidoiries - inattaquables. Le voudrais-je d'ailleurs que je n'en aurais pas la possibilité, la plupart des procès s'appuyant sur l'exposé d'indices convergents plus que de preuves définitives, ou de témoignages par définition falsifiables plus que de récits incontestables. Je suis chargée, entre autres tâches, de valider la régularité d'un procès, et la recevabilité des arguments exposés. Je vais détailler ce second point :

La recevabilité d'un argument se juge d'un point de vue technique, formel, et non rhétorique ou sémantique. Cela signifie que je m'intéresse à sa catégorie, non à sa pertinence. Cette dernière est l'affaire du Procureur et de l'Avocat.

Je vais vous donner un exemple précis :

Invoquer une maladie mentale pour justifier de la relaxe d'un criminel est un argument de défense recevable : techniquement, je ne m'y opposerai pas, car il peut déboucher sur la reconnaissance de l'irresponsabilité de l'accusé. Or, dans le Droit Fraternel, c'est un point essentiel.

Mais sur le plan de la pertinence, cet argument est rarement valide, car il est difficile de prouver la folie, d'autant qu'elle apparaît souvent comme une planche de salut fort opportune pour nombre de malfrats désireux d'échapper aux fourches caudines de la Justice.

Or, si je comprends bien votre présent soucis, vous contestez le contenu des actes d'accusation, de sorte à remettre en cause le jugement rendu et la sentence énoncée. C'est une stratégie qui ne pourra aboutir à une révision du procès, car elle s'attaque à la mauvaise cible.
Maintenant, si cela vous convient, je peux...


Elle marque une pause, et son attitude change quelque peu. Avec lenteur, la jeune tchae se lève et retire sa robe noire liserée de jaune, découvrant une tenue plus légère et moins austère. Puis elle se rassied et reprend avec une certaine chaleur :

Pardonnez-moi. Je disais donc : je peux vous offrir mes services de Conseiller Juridique, et vous expliquer de quelle(s) façon(s) vous pouvez espérer provoquer une réouverture du procès d'Herménégilde.
Mais cette activité professionnelle n'est pas liée à mon statut de Grand Témoin, et dans cette hypothèse, je devrai vous demander des émoluments.


 
Arda Oria

Le Julung 11 Dasawar 1508 à 20h30

 
Vous êtes une vraie femme d’affaire dites-moi ! Mais je dois avouer que cette façon de faire me plait. J’aurais utilisé une méthode moins … politiquement correcte si ce n’était pas à la Fraternité que sieur Hermenegilde fut en prison, mais cela nuirait à la Fraternité et je ne peux m’y résoudre.

Et puis se faire de l’argent sur le dos d’un innocent ne me paraît pas trop impitoyable, même si au cœur de la fraternité cela à quelque chose de triste, mais il faut bien que vous gagniez votre vie, c’est ainsi fait.

Je ne veux pas uniquement l’ouverture d’un procès, mais bien la libération de cette personne, ce qui est un aboutissant bien différent.

Je ne veux pas de longues tirades, encore moins que des ajournements, je veux prendre connaissance des preuves, et des témoins existants.

Mon travail consiste à mener des enquêtes, et vous possédez les informations que je cherche sur cette affaire. Il me faut toutes les informations disponibles, et cela pour mener cette affaire à bien. Car il est inadmissible que cette affaire soit si floue avec un jugement si dur.

Bien sur votre aide est la bienvenue, même si vous demandez votre du. Qu’en pensez-vous ? Devrais-je tout de suite aller chercher de moi-même les clefs pour ne pas perdre de temps, ou pouvez-vous m’assurer que les idées qui vous trottent dans la tête seront à la hauteur de mes espérances ?


°°°Ma fois, c’est fort déconcertant de discuter avec une femme qui enlève ses vêtements en pleine discussion, et après il faut que je reste sérieux … difficile affaire, elle me prend directement aux sentiments°°°

dit :
°°°Te laisse pas faire andouille, tu es la pour sortir un ami de prison.°°°


 
Sowane

Le Vayang 12 Dasawar 1508 à 14h59

 
Sowane sourit et répond, le contenu de son message s'avérant bien plus ferme que son expression affable ne le laisse envisager :

Vous n'obtiendrez jamais la libération de votre frère, ou un simple aménagement de sa peine, sans réouverture du procès.
Soit vous vous faites à cette idée, soit nous perdons tous les deux notre temps.
Donc, je puis vous aider en tant que Conseillère Juridique, sur cette base, c'est-à-dire que je peux vous indiquer les démarches à suivre pour espérer - je dis bien espérer - pouvoir provoquer un nouveau jugement. Ni plus, ni moins.

Mon tarif est de 100 pierres pour ce service.
En cas de succès, comme d'insuccès.

Cela vous convient-il ?


 
Arda Oria

Le Vayang 12 Dasawar 1508 à 21h24

 
Cela me semble raisonnable. Je n'ai guère le choix de toute manière si je veux rester dans les lois.

Je peux même vous payer la somme pierre sur l'ongle dès maintenant, mais je tiens à rajouter une condition.

Que ce soit en cas de succès ou d'insuccès, je vous propose de diner ensemble à la fin du procès.


dit :
°°°Oh non tu l'as fait ... andouille.°°°


Bien commençons donc immédiatement. Faites moi part de la procédure. Et une fois toutes ces choses mise au point, il me faudra partir à Farnya puis revenir pour l'ouverture du procès, j’ai une escorte à mener.

*** Arda sortit une bourse, enleva quelques pierres après un bref coup d'œil, puis la tendis à Sowane. ***


Mademoiselle, vos émoluments!

 
Sowane

Le Dhiwara 14 Dasawar 1508 à 07h59

 
Sowane ne réagit pas à la proposition d'Arda Oria, se contentant d'un sourire énigmatique. Elle dépose la somme convenue dans son coffre et regarde attentivement son interlocuteur avant de demander :

En préalable, je dois savoir si vous êtes, d'une quelconque façon, mêlé à l'affaire qui vous préoccupe. Je vous pose cette question, car sa réponse peut être exploitée par l'accusation, et vous pourriez très bien être récusé en tant que témoin ou que parti dans la prochaine instruction. Si nous l'obtenons.

Pourquoi êtes-vous désireux de réouvrir le procès ?
Avez-vous joué un rôle quelconque dans les évènements ayant conduit Herménégilde en prison ?
Disposez-vous d'éléments nouveaux susceptibles de remettre en cause le jugement énoncé ?

Je vous propose, en préambule, de me répondre sur ces trois points. Je verrai alors quelle est la meilleure stratégie à adopter.


 
Arda Oria

Le Dhiwara 14 Dasawar 1508 à 11h08

 
Hum ... les seules choses qui me lient à Sieur Hermenegilde sont mon amitié pour lui, le fait qu’il soit mon artisan, et le fait qu’il fasse partie de la bulle bleu, en plus de faire partit de la Fraternité.

Si je suis désireux de faire sortir Sieur Hermenegilde de prison, c’est tout d’abords parce que je sais de source sure, que la plupart des accusations sont fausses, puisque qu’il est évident à mes yeux qu’il fut bien incapable, et n’eut jamais aucun intérêt à organiser un coup d’état. Quand à ses contacts avec l’étranger, même si il a pu émettre des hypothèses par télépathie, il n’a jamais quitté Farnya avant sa convocation pour le procès, donc cela reste une preuve soumise à la parole du membre de la fraternité, ou de l’étranger qui l’a présenté.

Quand à mon rôle, je n’ai guère eut le temps d’en jouer aucun, l’enlèvement de Mademoiselle Hausen m’ayant pris tout mon temps depuis bien du temps avant le procès.

Quand à mes nouveaux éléments, mes preuves sont les suivantes, le Roi n’a subit aucun préjudice physique du à un quelconque coup d’état, l’accusé n’a jamais quitté Farnya avant son procès, aucune arme de contrebande n’est à ma connaissance entre les mains d’un étranger, bien que les rumeurs ailles bon train, mais c’est encore au stade de la spéculation de la part de la Confrérie en prenant un exemple au hasard. De plus je ne crois pas que Sieur Hermenegilde n’est jamais rencontré de personnalité étrangère.

Comme vous le voyez, ce n’est rien de matériel, puisque les accusations portées sont toutes aussi sortie de spéculation que les miennes sortent de ma confiance en cette personne.

C’est un procès de parole, et je crois me répéter en vous disant que je trouve ce procès digne d’une dispute de cours d’école ou chacun tente de faire valoir sa parole sur l’autre.


dit :
°°°Elle a préférée ne pas te répondre plutôt que de te décevoir.°°°


°°°Si elle acceptait toute dès la première demande, ce serait moins attrayant.°°°

dit :
°°°...°°°


 
Sowane

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 10h59

 
Ah. Si vous ne disposez d'aucun élément nouveau au sens judiciaire du terme, c'est-à-dire de preuves matérielles, de témoins légitimes - dans le Droit Fraternel, les étrangers n'en sont pas - ou de documents à l'authenticité avérée, il va être extrêmement ardu d'obtenir une réouverture de l'instruction.
Et je suis optimiste...

Si vraiment vous n'avez que votre opinion à faire valoir, cela ne suffira pas. La meilleure piste, celle que je puis vous conseiller aux vues de la situation, est de revoir vos exigences à la baisse : plutôt qu'une révision de procès, cherchez du soutien et engagez ce qu'on appelle un déni de plaidoirie par iniquité.
Je m'explique :

Si un nombre conséquent - disons une dizaine, au moins - de personnes à l'honnêteté reconnue, de préférence influentes, n'ayant jamais eu affaire à la justice, affirment haut et fort qu'un jugement inique a été rendu et demandent à ce qu'il soit réexaminé, cela peut justifier non d'une nouvelle procédure, mais d'une nouvelle plaidoirie.

Comprenez-moi bien : la culpabilité d'Herménégilde ne sera pas remise en question. Mais il y aura une nouvelle passe d'arme entre l'accusation et la défense ; les circonstances atténuantes, qui n'ont pu être obtenues lors du premier procès, sont à votre portée, surtout avec le soutien de témoignages convergents de probité. Cela ne soignera sans doute pas la susceptibilité ou l'honneur froissés de votre ami, mais lui permettra certainement d'envisager d'avoir une vie à l'air libre - en journée, par exemple, avec retour en caserne le soir - voire une simple assignation à résidence, c'est-à-dire en ville. Farnya ou Oriandre.

Mon propos n'est pas de vous décourager, mais d'être réaliste : pas de fait nouveau, pas de procès nouveau.


 
Arda Oria

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 18h43

 
Si il suffit de trouver une dizaine de personnes prêtes à faire sortir Sieur Hermenegilde, la tâche est plutôt simpliste, je pense que faire appel à la bulle bleu est suffisante, rien que dans l’élan de solidarité, et même si par hasard cela ne suffirait pas je suis sur d’avoir du soutiens ailleurs, autant dire que c’est une solution qui de mon point de vue, ne peut que me laisser incapable de trouver d’insulte assez forte pour décrire la bêtise décrivant notre façon de mener un procès.

Qu’est ce qui m’empêche de payer dix Tchaë pauvre une misère pour faire mon groupe de parole à part l’envie d’avoir fois en la Fraternité comme capable de mener un procès équitable, plutôt qu’une escalade au mensonge.

Si cette solution vous conviens, elle me convient, je n’ai pas l’audace de vouloir faire changer la façon de penser d’une bande de vieux grincheux.

S vous avez d’autres précisions, je vous écoute, il va me falloir m’en retourner vers Farnya


 
Sowane

Le Matal 16 Dasawar 1508 à 13h51

 
Sowane demeure patiente et de ton égal, mais son regard trahit une certaine lassitude lorsqu'elle reprend :

Vous avez l'art d'émettre des conclusions avant même de connaître les ressorts de ce dont vous parlez. J'ose espérer que vous menez vos recherches de mage avec plus d'intelligence et de rigueur que vous n'analysez - fort piètrement - notre Droit ?

Je vais donc vous expliquer, tard vaut mieux que jamais, pourquoi vous ne trouverez pas facilement, je vous le garantis, de témoins de probité pour votre ami emprisonné :

Le Droit confraternel, élaboré par des personnes autrement plus instruites et sages que vous ou moi, dont sa Majesté Elchior, est extrêmement vigilant envers celles et ceux qui l'interpellent lors d'une demande de révision de procès ou de plaidoirie. En particulier, il considère qu'une telle démarche engage la responsabilité de qui s'en fait le porteur. Cela signifie que si un aménagement de peine, ou une relaxe, sont obtenus au terme d'une telle procédure, les témoins de probité concernés voient leur sort en partie lié à celui de l'accusé.

Lorsque ce dernier agit conformément à la Loi, suite à la révision, cela n'a pas d'incidence particulière. Mais s'il déroge au Droit et se comporte de manière délictueuse, lesdits témoins peuvent être poursuivis - et sanctionnés - pour complicité. Mon devoir est de vous signifier que, dans un tel cas, notre Justice est très sévère... précisément pour couper court aux abus que vous subodorez.

Je vais vous le dire plus simplement encore, afin d'être bien comprise : les gens qui témoigneront sous serment de l'honnêteté de Sieur Herménégilde seront, par la suite, complètement à la merci de ses actes. Ils ont donc tout intérêt à être parfaitement sûrs de ce qu'ils disent, et lucides sur ce qu'ils font.


Toujours sans se défaire de son calme, elle conclut :

Me ferez-vous désormais la grâce de m'épargner votre mépris de nos institutions, pour que nous puissions rester concentrés sur ce qui importe ?

 
Arda Oria

Le Matal 16 Dasawar 1508 à 19h34

 
Si je doutais un seul instant de l’innocence de Sieur Hermenegilde en ce qui concerne le coup d’état et l’alliance avec des factions étrangères, croyez vous que je serais là en train d’essayer de le faire sortir.

Oui je méprise la façon dont à été jugée cette affaire, et non je ne méprise pas vos institutions, toutes mes phrases sont tournée envers ce procès, et la façon dont il a été menée, premièrement Sieur Hermenegilde à été convoqué comme témoin, et à été reçu en coupable, il aurait peut être été correct de l’informer qu’après ses paroles qu’il fut convoqué comme accusé et non plus comme témoin.

En second lieu, il à été emprisonné sans même savoir quelles preuves se dressaient contre lui.

Oui mademoiselle je suis peut être trop insistant envers vous, mais en votre qualité de Grand Témoins, garant important de la bonne procédure du procès, je pense qu’il aurait peut être été mieux d’être plus transparent avec Sieur Hermenegilde, au lieu de lui dire qu’un inconnu avait des preuves rangées à l’abri contre lui, point final.

Vous comprendrez qu’il serait plus simple de me faire admettre les faits de sa culpabilité, à l’aide des divers éléments accusant l’accusé.


 
Sowane

Le Merakih 17 Dasawar 1508 à 00h17

 
Sowane tique à plusieurs reprises, comme si le discours d'Arda était truffé d'imprécisions, de termes inadaptés ou de contre-vérités. Elle réfléchit un instant, puis semble prendre une décision.
Se retournant, elle sort l'argent reçu du coffre et le repose sur son bureau, devant la Voix du Clephte, en énonçant d'une voix douce :


Je pense que notre collaboration de Conseillère à client est vouée à l'échec, frère Arda Oria. Votre méconnaissance du Droit n'est pas cause du présent malentendu, non : c'est votre refus d'accepter la situation telle qu'elle se présente qui interdit tout progrès digne de ce nom. De surcroît, vous persistez à confondre mon rôle avec celui du Procureur, ce qui n'est pas une mince nuance. Mon devoir de conseil est inopérant dès lors que vous contestez mes suggestions : je me retrouve dans la peau d'un docteur dont le patient malade récuse le traitement, affirmant qu'il s'y prendrait autrement... sans rien connaître, bien évidemment, à la médecine.

Dès lors, puisque je ne puis exercer mon métier dans des conditions raisonnables de succès, accepter votre argent s'apparente à du vol. Je vous le restitue donc.

Souhaitez-vous que je vous oriente vers un collègue ?


 
Arda Oria

Le Merakih 17 Dasawar 1508 à 19h11

 
Et bien c’est un plaisir de vous avoir rencontrée, même si rien de bon n’est ressortit de cette entrevue. Mademoiselle si vous voulez bien m’excuser.

*** Arda se leva et fit une révérence avant de reprendre son argent, et de quitter la pièce. ***


dit :
Et bien tu es content notre entretiens à échoué.


Ah bon, je pensais que nous avions appris qu’il existait deux moyens d’agir, trouver des preuves pour ouvrir le procès ou obtenir la parole écrite de dix Tchaës.

dit :
… et cela sans passer par quelqu’un, tu crois que c’est possible.


S’il y a une chose de certain en ce bas monde, c’est que si on ne tente rien, on n’obtient rien.

Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...