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La place du marché

Rencontres et négociations dans les rues d'Oriandre

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Sujet lancé par Iucounu
Le 04-06-1507 à 21h19
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Posté par Iucounu,
Le 06-06-1507 à 00h01
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Iucounu

Le Luang 4 Jayar 1507 à 21h19

 


De retour à Oriandre, enfin !
Baroudeur, Iucounu avait parcouru l'île de Syfaria d'est en ouest et du nord au sud mais il ne se sentait chez lui qu'à Oriandre, cité de son enfance où se dressait fièrement son Castel familial.

Mais le devoir avant tout, se dit il en se dirigeant vers l'homme que Kiouguel désignait comme son client.


Bien le bonjour, frère Urza, voici les ingrédients de première qualité que vous recherchez, j'ai du traverser nos montagnes, de plus en plus hostiles, affronter loups malfaisants, Braxat, vipères aussi furtives que mortelles et des hordes d'Arkoniens pour vous les porter.

Et tout ceci pour le service et la gloire de notre fraternité ...


Urza, en Tchaë de fort bonne compagnie, complimenta Iucounu d'une façon qui ne fut pourtant guère du goût de ce dernier, il avait pourtant bien commencé, mais il eut le malheur d'ajouter :

- Urza : Tu es un sacrément bon livreur, l'ami !

Le sourire de Iucounu s'effrita aussitôt pour laisser la place à une moue perplexe tout d'abord puis courroucée ensuite lorsqu'il s'aperçut que c'était bien de lui dont on parlait.

Coursier ?
Ha ha ha ha ha !
Je défie l'adversité pour vous et voilà que vosu m'insultez !
Vous ne pouvez tout de même pas ignorer que je suis le plus grand génie de notre fraternité ... coursier !

Ha ha ha ha, mon bon coeur me perdra !


Le rire de l'inventeur n'était guère communicatif et celui-ci disparut derrière une échoppe.
Une ancienne tenta alors d'entrer en communication, ces nouveaux donc télépathiques laissaient le mage perplexe, il se laisserait bien étudier par l'académie, mais son temps était trop précieux, il faudrait qu'il vive avec un don supplémentaire ...

Croisant le prince Ethan Gorgo, il le salua avec déférence.


Prince Ethan Gorgo, je vous présente mes respects et loue l'adversité de pouvoir rencontrer enfin quelqu'un capable d'apprécier mes immenses talents.

On raconte que vous êtes un expert en marchandage et que vous dispensez quelques conseils.
Bien qu'artisan de génie, il se trouve que je maitrise pas toutes les compétences de manière innée, aussi, j'aurai plaisir à écouter les conseils avisés de quelqu'un d'aussi doué que vous.


a cet instant, Iucounu s'aperçut qu'il avait perdu Elkeylëth dans la foule et qu'elle ne lui avait pas non plus cédé son armure afin qu'il l'enchante ... Bien, un client après l'autre, il irait la quérir bientôt.



Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Ethan Gorgo

Le Luang 4 Jayar 1507 à 22h53

 
*** Le prince Ethan Gorgo se penche sur son étal, montrant à ses élèves les différents tissus qu'il leur propose de marchander... pour l'exemple. Devant leur hésitation, il explose soudain : ***


Bon sang ! Vous faites une belle brochette d'incapables ! Vous croyez que le négoce s'apprend dans les livres ? Qu'est-ce que vous attendez pour commencer ? Vous devriez hurler, critiquer mes prix, palper le tissu, froncer des sourcils d'un air entendu, vous prendre à témoin, arguer de la piètre qualité d...

*** Il s'interrompt : quelqu'un hurle aussi fort, à deux rues de là. Un marchand, qui vante une épée. Réprimant un mouvement d'humeur, le Précepteur sourit : ***


Voilà ! Voilà comment l'on s'y prend ! Vous l'entendez, le camelot d'à coté ? Ca c'est de la vente ! Il faut beugler sur le client, comme sur le vendeur ! Savoir marchander, c'est savoir intimider ! Dominez votre partenaire en affaires, et vous gagnerez la partie !

*** Il s'interrompt à nouveau, car voilà qu'on s'approche : tiens, c'est justement notre marchand des rues ! Grand, le port altier, quelque peu hirsute... Iucounu ? L'alchimancien ?

Le prince l'écoute tandis qu'il le salue, puis lui répond : ***


Bien le bonjour, Fratrex alchimancien. Mon père me demande d'enseigner un zeste de mes savoirs, alors, bien que le temps me manque... mais venez donc ! Vous êtes le bienvenu !


 
Iucounu

Le Merakih 6 Jayar 1507 à 00h01

 


L'inventeur, à l'allure de géant au milieu de ses frères lilliputiens écouta d'une oreille distraite les cours du précepteur tout d'abord, se dirigeant vers Elkeylëth.
Celle-ci lui tendit timidement sa double peau.

En un tour de main, Iucounu l'enchanta puis la répara et elle était à présent comme neuve et même mieux encore, plus résistante, plus solide, ses quelques défauts avaient été renforcés par l'enchantement.

Non sans fierté, le mage rendit son armure à Elkeylëth.

Apercevant Fonkin Sheppen, il lui tendit un verre d'hydromel avant de trinquer.


Je vous devais ce verre l'ami, trinquons aux deux esprits les plus brillants de cette île maudite.
Mais dites-moi, vous avez mes parchemins ?


Fonkin lui en tendit un que Iucounu observa quelques instants.

Ah, ce bon vieux sort, je l'avais presque oublié, je saurais l'utiliser à nouveau, dès à présent, en avez-vous d'autres ?


Ecoutant toujours les conseils d'Ethan Gorgo de loin, le mage tenta de les mettre en pratique , devant lui se tenait l'étalage d'un marchand itinérant, il s'approcha et jugea de la qualité médiocre d'une épée courte dont le fil était quelque peu ébréché.

Iucounu s'approcha du marchand et lui glissa quelques mots :


Bien le bonjour frère du désordre, c'est un bien bel étalage que vous avez là.

Il ajouta tout bas :

Dommage que cette vieille épée ébréchée fasse fausse note, j'espère qu'elle ne vous cause pas trop d'ennuis, vous savez comme nos frères sont suspicieux et voyant une arme de piètre qualité, ils auront tôt fait de croire que vous essayez de leur fourguer de la camelote ...

Nous savons vous et moi que c'est faux, d'ailleurs, le prix affiché est sans doute erroné, je lis 16 Girasols ... c'est le prix d'une épée neuve et dont le fil serait réellement tranchant, celle-ci ne peut pas coûter plus de 6 Girasols !


Le marchand semblait réceptif aux quelques mots de son client compatissait à son malheur dans une cité ou la majorité des clients étaient paranoïaques à l'extrême.
Il tiqua toutefois à la mention du prix et s'en offusqua.


Allons, allons, je ne cherche qu'à vous rendre service, vous débarrasser de cette épée qui fait du tord aux reste de votre marchandise de première qualité.
Dans quelques jours, lorsque je l'aurai remise à neuf et qu'elle pourra couper un cheveu dans le sens de la longueur, je ne manquerai pas de vous citer auprès de mon client, celui-ci ne voudra sans doute plus jamais acheter de marchandise qui ne vienne de votre commerce.

Grâce à mon savoir faire, l'on jugera désormais votre marchandise à sa vraie valeur et sans ce morceau de métal ébréché, votre étal attirera tous nos frères comme des Sykramen dans un champ de fleurs !



Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

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