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Le Matal 10 Jayar 1508 à 12h30
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 | Le grand garde jeta un regard vide de réflexion sur Aerodiüs puis tourna la tête vers l'un de ses camarades qui lui demanda d'escorter le géologue. Ils passèrent alors tous deux les portes de l'enceinte.
Cela faisait bien longtemps qu'Aerodiüs n'avait plus pénétré dans la cour du palais, depuis cette époque lointaine où il avait servit dans l'infanterie. Rien n'y avait changé, encore moins que dans le reste de la cité immuable comme le roc sur lequel elle était fixée. Les bâtiments de la bulle noire, solides batisses en pierre de taille, entouraient la place comme autant de gardes colossaux. Et là, trônant au centre, imposant de par son style étrange, à la fois massif et élégant, se dressait le palais royal entouré de quelques jardins d'agréments dont la présence semblait presque paradoxale dans cet atmosphère martial et qui pourtant y trouvaient leur harmonie.
Alors qu'ils approchait du palais, le soldat qui précédait Aerodiüs de dirigea vers un garde royal dont la tunique colorée contrastait avec les couleurs terne de sa propre armure. Il lui adressa quelques mots et le garde en tunique, un tchaë de taille moyenne à la barbe et aux tresses noires parfaitement entretenues, s'avança vers le géologue.
Bonjour frère Euradïos, (le garde n'avait visiblement pas su retenir son nom durant le trajet depuis les portes) le roi n'est pas actuellement disposé à vous recevoir mais je puis prendre la lettre que vous portez et la lui confier.
Aerodiüs tendit la missive et insista :
Aerodiüs, mon nom est Aerodiüs. Il s'agit d'une demande urgente pour obtenir l'aide d'un alchimiste aussi je préfèrerai repartir avec la réponse.
Le garde saisit le parchemin et leva le sourcil d'un air étonné :
Un alchimiste dites-vous ? Je ne crois pas qu'il y en ait au palais. Si vous souhaitez attendre ici, je peux aller me renseigner. Il y a bien l'apothicaire royale mais il s'occupe surtout d'élaborer des potions et des onguents dans un but curatif. Qui plus est je pense pas qu'il puisse se libérer de ses obligations pour participer à une étude.
Aerodiüs fit un signe d'approbation. Le garde royal demanda au grand benêt de rester avec le géologue et pénétra dans le palais.
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Le Matal 10 Jayar 1508 à 17h56
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| Le grand fantassin qui surveillait Aerodiüs commençait à s'endormir sur sa hallebarde lorsque le garde royal revînt enfin.
J'ai pu voir l'apothicaire royal, lui dit ce dernier. Comme je le pensais, il ne peut se joindre à votre étude. Il m'a néanmoins confié ce mot ainsi que l'adresse d'un alchimiste de sa connaissance qui vit quelque part dans les bas-quartiers. Il m'a assuré qu'il s'agit là de quelqu'un de très compétent et qui sera certainement ravi de vous aider.
Aerodiüs reçu le billet des mains du garde. Il s'agissait d'un bout de parchemin cacheté, portant le sceau du palais, et sur lequel étaient écris un nom et une adresse : Heïn Ukeïn, rue des Murs Fendus. Le géologue leva la tête vers le garde et lui demanda s'il n'avait pas plus de précision sur l'adresse que le simple nom de la rue. Le garde répondit avec un amusement à peine dissimulé :
L'apothicaire a dit qu'il ne se souvenait pas du numéro mais qu'une fois dans la rue, vous n'auriez sûrement aucun mal à trouver.
Aerodiüs allair remercier le garde et prendre congé quand Agrek intervînt :
Agrek dit : ***Tu n'oublies pas qualque chose ? Tu devais demander si vous pouvez encore disposer longtemps de l'arène.***
Une dernière chose fantassin. Savez-vous si les arènes pourront rester encore longtemps à notre disposition ? La bulle noire n'en aura-t-elle pas besoin pour ses entraînement ?
Le garde royal regarda Aerodiüs l'air un peu surpris.
A vrai dire je n'en ai aucune idée. Il ne me semble pas que des festivités soient prévues pour le moment et la bulle noire possède la salle d'arme pour s'entraîner. De plus, nombre de ses membres sont partis sur les routes pour les sécuriser. Je dirais que vous disposez encore de temps mais pas une éternité.
Le géologue remercia le garde et reprit le chemin des portes de l'enceinte du palais. Son escorte, qui somnolait sur sa hallebarde, se mit en branle derrière lui dans un fracas de métal qui témoignait du brusque éveil qui avait faillit le faire tomber. Il l'accompagna jusqu'aux portes et le salua d'une voix bégayante. Aerodiüs le salua en retour et se dirigea vers la ville basse.
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