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La place du marché

Au voleur

Parti faire quelques courses pour l'étude de la loupiotte, le vieux se fait agresser
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Sujet lancé par Aerodiüs
Le 04-06-1508 à 19h36
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Posté par Orradawit,
Le 15-06-1508 à 21h56
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Aerodiüs

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 19h36

 
Aerodiüs venait de quitter les arènes et se dirigeait vers le palais pour y porter une missive de la grande naturaliste. Le vieux tchaë traversait d'un pas assuré la place du marché quand soudain, au détour d'une ruelle, un grand tchaë roux lui barra le passage et tenta de s'emparer de sa bourse.
Le géologue appeuré brandit sa canne face à son adversaire et lui en asséna un bon coup sur le coin de la caboche.


Au voleur, au voleur ! A moi les noireauds, au secours, on m'agresse !


 
Aerodiüs

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 21h14

 
L'appel mental du géologue appeuré avait été entendu. Le commandant Stennar avait demandé aux noireauds présents sur Oriandre de se rendre sur place et de s'occuper du malandrin. Les renforts étaient en route mais Aerodiüs n'était que peu rassuré. Il continuait de brandir sa canne en direction de son agresseur qui se massait la tête.
Aerodiüs observa son agresseur. C'était un jeune tchaë, assez grand mais encore un gamin. Quelle idée lui avait traversé l'esprit, agresser un ancien dans les rue de l'Imprenable ?! Il s'agissait d'un symbiosé, Aerodiüs avait lu son nom par la pensée : Orradawit. Le jeune malandrin commençait à reculer tout en tenant son arcade qui saignait. Peut-être n'avait-il que récemment été symbiosé, ce qui expliquerait qu'il ait l'esprit un peu dérangé.
Soudain, accourant pleine de bravoure, la jeune Hesmérine vint au secours du vieux tchaë.
Arrêtez-vous ! Elle fit quelques gestes rapides et prononça une formule rapide. Une petite étincelle fumeuse jaillit des mains de l'acolyte botaniste mais rien de plus.


 
Hesmérine

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 22h20

 
La jeune Tchaë était à l’arène lorsqu’elle perçu l’appel mental de son compagnon, signalant qu’il avait été agressé par un voleur. C’était une situation qu’elle connaissait bien, de par son passé dans les Basses Fosses de Farnya. Instinctivement, sans réfléchir, elle quitta l’étude au pas de course, s’engouffrant dans les ruelles en direction du palais.

Ce fut sur la place du marché qu’elle repéra le Géologue, entrain de mettre des coups de canne à celui qui devait être son voleur. Dans ce genre de situation, elle le savait d’expérience, faire bloc autour de la personne à qui l’on s’en prenait était le meilleur moyen de faire fuir l’agresseur. Cela évitait bien souvent de dégénérer en combat qui pouvait faire des blessés. Elle espérait que d’autres personnes agiraient de la même manière qu’elle, en nombre suffisant pour être intimidantes.

Elle repéra que le voleur possédait une fronde. Une arme simple, mais dangereuse. Avalant sa salive, elle incanta rapidement un sortilège. Du moins essayât-elle. Si elle avait depuis longtemps maîtrisé l’art de faire semblant d’être sûre d’elle dans ce genre de situation, il restait toujours le pas entre être et paraitre. Elle était trop nerveuse pour se concentrer suffisamment. Elle ne parvint à rien de magique.

Il lui faudrait se reposer sur le bluff. Elle s’avança, le pas sûr, et cria les paroles que son Frère entendit d’une voix aussi calme que possible. Sa carrure n’était guère impressionnante, mais son attitude provocante en avait par le passé fait douté plus d’un qui s’était dit qu’une si petite Tchaë devait avoir les moyens d’assurer pour crier aussi fort dans ce genre de situation. En son fort intérieur, elle espérait tout de même que la Bulle Noire ne tarderait pas trop…


 
Aerodiüs

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 22h51

 
Alors que le jeune voleur semblait vouloir s'enfuir, il se retourna soudain vers Aerodiüs. Il lui balança un monologue en nelda que le vieux tchaë ne parvînt pas à comprendre. Il lui répliqua alors :

Désolé mais je ne maîtrise pas cette langue ! Espèce de voyou, tenter de voler un petit vieux. Tu pourrais au moins t'adresser à moi en tchaë !

Alors que le géologue prononçait ces mots, le rouquin saisit sa fronde et lui lança un pierre. Heureusement, le gamin visait aussi mal qu'il s'exprimait et la pierre passa à plusieurs mains au-dessus de la tête du vieux. Aerodiüs commença à s'énerver. Il remonta ses manches et prononça une formule complexe d'une voix profonde et rocailleuse semblant venir des profondeurs même de Syfaria tout en dirigeant sa canne vers le sol. Puis, comme dans un éclat de tonnerre, il releva son baton en direction d'Orradawit avec une énergie plus que surprenante pour son âge... mais seule une petite étincelle jaillit de l'extrêmité de la canne, dégageant une légère odeur d'oeuf pourri.

Agrek dit :
Ahem... bien joli tout ça mais ça nous avance pas beaucoup.



 
Hesmérine

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 23h07

 
L’Acolyte sursauta lorsque le voleur glissa rapidement une pierre dans sa fronde et d’un ample mouvement de bras la projeta en direction du Géologue… Ou du moins quelque part dans les parages, car le projectile se perdit sur la place marchande.

Réagissant au quart de tour, la jeune Tchaë se remit à incanter, non plus cette fois ci pour se détendre, mais bien pour s’en prendre à celui qui en venait à la violence. Et cette fois, le fait que la vie de son compagnon soit en danger lui fut une stimulation suffisante pour ne pas se perdre.

Le sortilège brûlant prit naissance entre ses paumes et fila droit sur le voleur, le percutant de plein fouet dans une petite explosion de fumée. Le sortilège était plus impressionnant que méchant mais elle espérait que le message passerait. Elle renouvela son appel, sur un ton plus menaçant.

« Cette fois vous vous arrêtez, tout de suite ! Et vous restez bien tranquille en attendant la Bulle Noire ! »


Son regard s’était fait noir, son attitude menaçante au point que la petite botaniste innocente ne le paraissait plus du tout autant. Elle s’était prise de sympathie pour le Géologue, sans trop s’en rendre compte, et en cet instant elle était prête à le défendre comme un ami cher, comme son Frère.


 
Bail Lihkeux

Le Julung 5 Jayar 1508 à 15h06

 
*** Et la bulle noire arriva. Ou plutôt ceux qu'elle avait pu déléguer... ce qui faisait une légère différence.

En effet, lorsque Bail apparut sur la place, son visage était plus blanc que celui d'un cadavre et sa respiration aussi sifflante que celle d'un agonisant. Il semblait que chacun de ses pas devait être le dernier et ses sourcils se haussaient à chaque fois qu'il en réussissait un nouveau, apparemment surpris de cet exploit. Sa tête balançait sur les côtés comme s'il cherchait ainsi à se débarrasser d'un poids excessif et gênant. Et il suintait la transpiration de partout.

Il tituba jusqu'à l'attroupement et joua à des coudes pour se glisser aux premiers rangs, aidé en cela par des tchaë qui s'écartaient de peur de le voir s'écrouler sur eux, et lui-même glapissant dans un filet de voix qui ne devait pas s'entendre à plus d'un pas: ***


Place... pffuu... bulle... pffuu... noire... pffuu... place...


*** Trois tchaë paraissaient plus concernés que les autres par l'échauffourée. Un vieux largement enrobé qui brandissait une canne et qui marmonnait dans sa barbe, une charmante jeunette dont le visage menaçant aurait fait reculer les malandrins les plus patentés et enfin, encadré par les deux sus-nommés, une espèce de jeune géant qui dépassait tous les participants de plusieurs têtes et qui tenait une fronde à la main. Bail comprit, avec une pointe de frustration, qu'il devait s'agir de l'individu à appréhender.

Le téméraire petit tchaë s'avança donc et se posta-t-il aux côtés des trois protagonistes, barrant un nouveau passage pour empêcher le suspect de s'enfuir. Tous le dépassaient de plusieurs têtes et, en cela, son arrivée fut assez cocasse. Cocasserie renforcée par les mots qu'il prononça alors et par le coutelas qu'il sortit péniblement de son fourreau, s'y reprenant à deux fois, pour le brandir devant lui. ***


Je... pffuu... suis... pffuu... le fantassin Bail... on m'a... pffuu.. on m'a...

*** La tête commença alors à lui tourner. Il leva les yeux et s'étonna de voir une myriade de petits oiseaux lui tourner autour. Il s'efforça pourtant de poursuivre.
***

On m'a... pffuu... un suspect... pffuu... bulle noire... pffuu... moi... pffuu... compagnons... pffuu... derrière...

*** Bail se tourna pour voir si Akosua et Nig'Ror l'avaient suivi et arrivaient derrière lui. Mal lui en pris puisque un voile noire glissa devant ses yeux. Il eut juste le temps de glisser un:
***

M'sens pas bien...

*** Avant de s'écrouler sur le sol, inanimé. ***


 
Aerodiüs

Le Julung 5 Jayar 1508 à 17h38

 
Aerodiüs continuait de brandir vaillamment sa canne face à son adversaire. Celui-ci restait sur la défensive et demeurait muet malgré la dernière injonction d'Hesmérine qui avait laissé quelques traces de roussi sur son postérieur.
Le géologue commençait à se demander où pouvaient bien se trouver les noireauds quand le petit fantassin arriva titubant. A peine ce dernier eut-il sorti son coutelas qu'il s'effondra sur le sol.


Ah c'est du beau ! Probablement tous en train de boire au lieu de veiller sur la ville. La garde d'Oriandre n'est vraiment plus ce qu'elle était !


 
Hesmérine

Le Julung 5 Jayar 1508 à 19h56

 
L’Acolyte, qui un instant plus tôt était prête à sauter à la gorge du voleur s’il essayait de nouveau de s’en prendre à un frère, se retrouva à pouffer de rire en voyant le soldat s’effondrer de toute sa masse à peine arrivé sur les lieux. Elle vint jusqu’à lui, plus amusée qu’apeurée par son état.

« Tout va bien Charbonnier ? Aidez-moi à le relever vous autres ! »


Elle le prit par un bras, et quelques personnes aux alentours, des gens de la cité, lui prêtèrent main forte en en faisant de même. Et ils le tirent debout pour ne pas qu’il retombe, attendant une réaction de sa part. La petite Tchaë lui tapota doucement la joue pour le faire réagir.

« Vous allez y arriver ? »


 
Bail Lihkeux

Le Julung 5 Jayar 1508 à 20h36

 
M'man? C'est toi m'man? Combien de fois faudra-t-il que je te répète que je ne veux pas que tu m'appelles "mon p'tit Balou"...

*** Les yeux à demi-entrouverts, Bail parlait sur un ton proche du chuchotement, d'où perçaient des nuances d'affection qui venaient atténuer la remontrance. Il agita ensuite faiblement la main pour essayer de saisir celle de l'acolyte qu'il prenait pour sa mère et, une fois parvenu à ses fins, il l'attira jusqu'à sa joue pour sentir tout contre lui la douceur de la peau de sa môman. Satisfaction qu'il rétribua pas un gémissement heureux: ***


Mmmmmhhhh...

*** C'est à ce moment précis qu'un inconnu se mit à crier... ***


Je viens de m'excuser.
Je suis de retour dans ce village et j'avoue etre un peut perdu.
J'ai tenté de parler a plusieurs personne sans réponses.
Alors pour atirer l'attention j'ai effectivement tenté de voller ce tchaë.


*** ... et tira Bail du coltard dans lequel il était plongé. Pour qu'il se voit allongé sur le sol pavé, entouré par une jeune et belle inconnue qui le regardait avec les yeux de l'amour, du moins ce qu'il prit comme tel, et d'autres tchaë dont les visages lui étaient tous étrangers. En tout cas, pas une trace de sa mère. ***

***
Tout le sang qui avait quitté le visage de Bail lors de sa course effrénée pour arriver jusqu'ici refit aussitôt surface, pressé vers la figure par une gêne galopante. Il ferma les yeux avant de s'exprimer. Afin de ne pas avoir à lire dans les yeux de ceux qui l'entouraient. ***


Qu'est-ce... qu'est-ce qui s'est passé? Où... où suis-je?

 
Akosua

Le Julung 5 Jayar 1508 à 22h04

 
L'adrénaline l'ayant remis sur les rails, akosua arriva en trombe dans les rues d'Oriandre. Elle pu tout de suite distinguer l'attroupement sur sa gauche. Sans plus attendre, alors qu'elle croyait ne plus avoir de forces depuis à peu près deux heures, elle se précipita sur le groupe. Alors qu'elle s'aprêtait à demander des nouvelles à Hesmérine dont la présence était pour Akosua des plus rassurantes, une vision horrible lui fit foncer directement sur le géant roux: un groupe de tchaé trainnaient son pauvre compagnon d'entrainement hors de la zone de combat. Elle se dit alors qu'il ne serait pas commode de venir à bout de ce monstre qui avait si rapidement mit son ami KO, sans prendre le temps de se concentrer elle lui jeta un sots pour tenter de le désarmer mais n'eut malheureusement pas plus de chance que toute l'après midi et bien entendu, la minuscule boule d'énergie vint s'écraser aux pieds du rouquin. classique!
Elle s'aprêtait à en envoyer un deuxième, tout en sachant très bien qu'il aurait le même effet lorsqu'elle entendit une voix familière

ou suis je...
Bail n'était donc pas mort! Elle regarda son ennemi d'un regard noir (enfin plutot mauve très très foncé, celui qui en général fesait sensation) et lui lança un
le prochain c'est entre les deux yeux que je te l'envoie si tu ne te tiens pas tranquile
et se précipita vers son ami elle l'attrapa par le cou approcha son visage à dix centimètre de son visage et lui hurla
Bail? Bail ça va? réponds moi! Bail!!!!! Baiiiiiiil.

 
Orradawit

Le Julung 5 Jayar 1508 à 22h04

 
* Remarquant l'agitation et les coups sur lui, les mots inaudible du Tchaê se transforme peut a peut en phrases distinctes. *

"Rot !!!"

Humm qu'est-ce qui se passe ?!
Wao j'ai abusé sur les alcool moi..

* Voyant le vieux Tchaë inqqiet.*

Holala, j'ai encore fait des bourdes moi.
Si je vous ai offensé je m'en excuse.
Je...comment dire... n'etait pas dans mon état.

Je cherche a rejoindre les eclaireurs, mais personnes ne faisant attention a moi, j'ai été un peut à la taverne y vider quelques verres..

Que faire pour réparer mes mefaits ?


 
Aerodiüs

Le Julung 5 Jayar 1508 à 22h55

 
Les explications du jeune tchaë étaient bien trop confuses pour être honnêtes au goût d'Aerodiüs. De plus, voilà que maintenant il menaçait de mort cette jeune mage si elle tentait à nouveau de s'en prendre à lui. Il était décidément bien perturbé. En guise de réponse à la menace proféré par Orradawit, Aerodiüs répliqua :

Si tu fais cela, tu te condamnes toi-même petit... tu ferais mieux de poser ta fronde et de laisser les noireauds t'escorter.

Ce genre de situation n'était vraiment pas pour plaire au géologue. Trop de mauvais souvenirs. Il commençait à recouvrer son sang-froid mais demeurait néanmoins crispé. Tant que ce jeunot ne baissait pas les armes, il demeurait un danger pour tous.




 
Akosua

Le Julung 5 Jayar 1508 à 22h57

 
Akosua commencait tout juste à comprendre que sa réaction était peut être un peu exessive. La voix douce et timide du mastoc n'était pas du tout impressionnante et les tchaë avaient l'air de se moquer de Bail. Qu'avait il encore pu bien faire celui là!
Elle ne savait que penser. Cet air paumé lui disait de ne pas s'inquiéter, que l'étranger était inoffencif.
Pourtant, la menace qui lui avait jetée les dents serrées et les excuses trop faciles qu'il donnaient à l'assemblée la poussèrent à se méfier d'avantage. Que voulait donc ce Tchaë de malheur!


D'abord pour commencer tu peux p'têtre éviter de me menacer de mort!
Ensuite arrêter avec tes excuses à la noix du style, "excusez-moi monsieur j'ai pas fait exprès de mettre ma main dans votre poche, les girassols sont tombés tout seuls de leur bourse..."!
Enfin tu peux nous dire c' que tu fais à Oriandre, ce que tu cherches.

Elle le foudroya du regard puis, se tournant vers l'assemblée elle ajouta:
Et puis masgre! Est-ce que quelqu'un peut me dire ce qui est arrivé à Bail???!!!
Finalement, c'était peut être pas une si bonne journée que ça!

 
Aerodiüs

Le Julung 5 Jayar 1508 à 23h12

 
Aerodiüs jeta un oeil rapide sur la magicienne car il ne souhaitait pas perdre de vue son adversaire. La jeune femme semblait fort troublée par l'état de son compagnon. Cela était tout à fait compréhensible mais la situation semblait pour le moment trop critique pour de telles considérations. En effet, bien qu'il n'ait pas retenté d'attaque, le rouquin faisait tourner dangereusement sa fronde au-dessus de sa tête. Aussi, Aerodiüs se contenta donc d'une réponse rapide, sur un ton certainement plus sec qu'il ne l'aurait voulu.

Il est tombé tout seul.... la bière de mjert fait ça.


 
Bail Lihkeux

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 00h36

 
*** Retrouvant peu à peu ses esprits et ses forces, aidé en cela par l'adrénaline que firent immédiatement monter son retour à la conscience et le souvenir de la situation dans laquelle il était plongé, Bail se dégagea de l'emprise d'Hesmérine, en évitant autant que possible de la regarder dans les yeux, tout à sa gêne de l'avoir appelé "maman" quelques minutes auparavant. Il épousseta ses vêtements afin de se donner une contenance et se rappeler aux bons souvenirs de ceux à qui il avait du faire une mauvaise première impression. Il se dégagea alors la gorge pour parler. Si les mots qui sortirent se voulaient apaisants, la voix elle-même était fébrile. ***


Allons, allons, on se calme... tout va bien... je...

*** Bail s'arrêta net en voyant le suspect en train de brandir une fronde au-dessus de lui et en menacer Akosua dont l'attitude reflétait autant la méfiance que le désir de ne pas envenimer la situation. Le petit tchaë secoua la tête. La jeunette avait encore fait des siennes. Et Bail, comme à son habitude, n'allait pas prendre de gant pour la sermonner. ***


Qu'est-ce que tu as encore fichu, jeune fille? Pourquoi cet individu te menace-t-il? Tu as encore bavassé de travers? Mauvaise habitude que tu devrais perdre...

*** Ne cessant de secouer la tête avec l'air de dire "je t'avais pourtant prévenu", Bail se tourna vers le reste de l'attroupement et notamment le vieux à la canne et le suspect.
***

On se calme les amis... la bulle noire prend la suite... baissez tous les deux vos... armes... on ne veut pas qu'il y ait plus de dégâts...
***
Le fantassin lui-même fit un pas vers le suspect, avec son coutelas dressé, qui avait retrouvé place dans une de ses mains, tandis que l'autre était levée devant lui, semblable à la fois à une protection et à une invitation à lui faire confiance.

Bail ne paraissait douter de rien et surtout pas des trente bons centimètres qui le séparait de l'individu à appréhender. L'habitude de se bagarrer contre plus grand que lui sans doute...Pourtant, même avec toute l'adrénaline du monde, le cocktail de son épuisement et de son absence totale de carrure ne ferait pas long feu si le suspect se décidait à résister. ***


 
Aerodiüs

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 10h00

 
Aerodiüs fut plutôt surpris par le prompt redressement du petit fantassin. Il décuvait drôlement vite ! Finalement, il semblait capable de prendre la situation en main. Cela n'était pas pour déplaire au géologue pour qui l'incident n'avait que trop duré et qui, malgré l'apparente assurance de son visage, avait le coeur qui battait la chamade.

Bien, vous me paraissez finalement à la hauteur de la situation. Pour ma part j'ai des affaires urgentes aussi je vous laisse prendre soin de ce jeune voyou.

Alors qu'il commençait à reculer pour laisser place aux membres de la bulle noire, le regard du vieux se posa sur Hesmérine. La jeune acolyte avait accouru presque immédiatement après son appel et n'avait pas hésité à se mettre en avant pour le protéger. Bien que son comportement avait parfois semblé étrange à Aerodiüs, il ne pouvait s'empêcher de reconnaître que la spontannéité de la jeune fille était toujours liée à des élans du coeur. Cette marque d'intérêt pour sa personne, à laquelle il avait été si peu habitué, toucha le vieux tchaë.

Merci beaucoup Hesmérine d'être accourue aussi vite. Vous êtes une véritable amie.

Puis, il s'écarta lentement de la foule en direction du palais.



 
Akosua

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 10h29

 
Tombé tout seul....... Tu as encore bavassé de travers..... jeune fille!
Ces mots résonnaient dans la tête de la jeune Tchaë. Quel culto de la part d'un être aussi incompétant et insignifiant! Bail l'avait sermonné comme sa mère le fesait quelques années plus tôt avant qu'elle ne quitte définitivement le cocon familial. Et voulà maintenant que le minus se dressait droit devant tout le monde et donnait des ordres! Elle espérait au fond d'elle que le géant lui martelle le crane pour ce qu'il venait de dire et faire mais elle en doutait fortement; Il lui semblait qu'après tout les choses allaient rentrer dans l'ordre assez rapidement.
Elle s'avança alors que la foule recullait et arrivant à hauteur de Bail lui jeta un regard glacial. Pourquoi avait elle accuru à son secours déjà? Quelle idiote, elle avait tellemtn été préocupée par sa situation qu'elle avait essayé de le soigner (en vain puisqu'elle n'arrivait pas à trouver la blessure.) Quel ingrat!
Entendant les paroles du vieux tchaë qui remerciait sa soeur bleue de son aide et de son amitié, Akosua regretta de ne pas faire partie de ce groupe ci: entre un tchae qui la ridiculisait une fois par semaine et l'autre qui pensait plus à manger qu'à protéger le peuple, on pouvait dire qu'elle était mal tombée!
elle murmura à Kye
la prochaine fois, rapelle moi de ne lui porter secours que si c'est un ordre!
Puis elle leva les yeux sur le géant.

 
Stennar

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 14h14

 
Le Commandant Stennar arriva tant bien que mal près de la l'atroupement de Tchaes. Il semblait plutot fatigué et sur les nerfs, mais ne se dispensa pas de faire un léger sourire à Hesmérine.

Il dit d'un ton autoritaire :


Bien. Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qu'il s'est donc passé içi ? Et pas de détours, j'ai assez perdu mon temps.

Son regard parcourait les Tchaes présents, lorsqu'il remarqua Akosua et Bail.

Hum... C'est donc vous les nouvelles recrues. Heureux de faire votre connaissance. J'aurais aimé la faire dans d'autres circonstances.
Fantassin, vous êtes un peu pâle... Vous êtes sûr que tout va bien ?


Il remarqua un Tchae, seul, plutôt sombre comme personnage. Il le toisa de haut en bas et remarqua la fronde.

Hum... Je vois. Vous là, rangez moi cette fonde, c'est dans votre interêt. Si vous avez commis un crime, assumez-le donc et laissez-vous faire.

Stennar mis son mousquet sur l'épaule, attendant la réponse. Il fixait le tchae en face, avec un léger sourire sur les lèvres.



 
Bail Lihkeux

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 16h19

 
*** C'est avec un immense soulagement que Bail vit le commandant Stennar arriver sur place et prendre en main la suite des opérations. Le second plan convenait beaucoup plus au petit tchaë dont le visage se mit alors à rayonner de gratitude. Il haussa alors le menton pour regarder le nouvel arrivant dans les yeux, tout en gardant à sa périphérie le suspect afin de parer à toute tentative désespérée. ***


C'est un plaisir, commandant... et merci de vous inquiéter de mon teint! J'ai eu... un petit incident qui ne mérite pas d'être signalé... rien de grave, commandant!

*** A cet instant précis, il sentit une drôle de sensation en train de lui chatouiller l'échine et il ne put retenir un petit gloussement étonné: ***


Ouhou...

*** Puis de jeter un coup d'oeil sur sa droite pour voir Akosua le foudroyer du regard et baisser ses mains. Et lui-même de s'étonner de se voir entourer d'une légère aura dorée. Faisant l'association avec les mains de la jeune tchaë, il comprit qu'il devait y avoir un sortilège dans l'air et hocha la tête en souriant afin de la remercier. Encore une fois, il paraissait avoir oublier les remontrances admonestées qui ne remontaient pourtant qu'à quelques minutes dans le temps.

Bail reporta ensuite toute son attention vers le suspect, qui n'avait toujours pas bougé depuis qu'il lui avait été signifié de se rendre. ***


 
Akosua

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 18h17

 
Akosua était ravie de voir que dans la bule noire existait des gens bien plus compétents que le schtroumpf qui était à coté d'elle et qui lui souriait comme si de rein était. Parfois elle se demandait s'il n'avait pas de problèmes de mémoire. Son grand père avait ces mêmes problèmes et ne cessait de lui dire bonjour et de lui demander sa journée. Il fallait qu'elle en discute un jour avec Bail. Après tout ce n'était peut être pas vraiment de sa faute!

Elle dévisagea littéralement le commandant stennar qui venait d'arriver lui lança sans s'en cacher un regard de braise qui se mêla au vert des yeux de son suppérieur et lui dit:

Je suis moi aussi ravie de faire votre connaissance commandant. Je suis la mage Akosua. Je suis arrivée bien après mon compagnon Bail ici présent je ne puis être en mesure de vous faire un descriptif complet et suggère donc que bail vous fasse son rapport. J'aimerais bien rester discuter avec vous plus longtemps mais j'ai quelque chose à régler. J'étais venu porter secours à mon ami mais puisque tout va bien.
Se tournant vers Bail avec un merveilleux sourire hypocrite:Bail,on se retrouve plus tard sur la colline!

Messieurs! Ce fut un plaisir!
Regardant Orradawit : enfin presque pour tout le monde!Et elle disparut aussitôt.

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