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Le Matal 24 Marigar 1509 à 08h42
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 | Devant un atelier, en bordure de la place du marché, un panneau a été planté à hauteur de Tchaë. Quelques vélins y sont affichés. On peut y lire :
Atelier de Kal' : Services & Créations
Services :
Réparation :
je me propose de 'vous réparer votre matos. La plupart des machines, armes, fringues, armures n'ont pas de secrets pour moi, heureusement d'ailleurs vu la rapidité avec laquelle tout ça s'abime.
Une hache qui se brise, un bouclier qui tombe en loque alors que vous combattez une saloperie affreuse et qui pue de la gueule ?
Avouez que c'est malheureux...
Les prix des réparations varient selon l'état du matériel à réparer. Pour plus d'information, me contacter directement.
Enchantement :
Manipuler une arme c'est bien, mais la différence se fera sur la finition, le fignolage de tous p'tits détails que seuls les amateurs ignorent. Il faut pour cela, savoir entrer en contact avec l'Esprit d'la Machine, l'âme invisible et impalpable d'un outil.
les tarifs :
- Pour les membres de la fraternité :
+0 à +1 . ........: 3 Girasols
+1 à +2 . ........: 7 Girasols
+2 à +3 . . ... : 11 girasols
+3 à +4 .......... : 15 girasols
+4 à +5 .......... : 19 girasols
+5 à +6............ : 23 girasols
- Pour les autres
+0 à +1 . . .....: 4 Girasols
+1 à +2 . . .....: 9 Girasols
+2 à +3 . .......: 14 girasols
+ 3 à +4............ : 19 girasols
+4 à +5............ : 24 girasols
+5 à +6 .......... : 29 girasols
Articles :
Équipement :
Tout l'attirail indispensable pour les explorateurs, soldats et autres aventuriers, mais aussi pour les plus humbles dans la vie de tout les jours. Issue de recherches dans les domaines de la médecine, de la chimie et l'alchimie, ce qui passe parfois pour des gadgets sont souvent bien plus fiables que des sortilèges hasardeux.
Baume de soin (Potion de soin) :
Il s'agit d'une fiole contenant une sorte de mélasse brune. Ce baume aurait des vertus cicatrisantes et antiseptiques. Idéal pour soigner les petits bobos et les plaies légères, il est souvent utilisé en complément de pansement pour aider à la cicatrisation mais aussi pour calmer les démangeaisons dues à des piqures d'insectes, les brulures superficielles, les maux de têtes et les gueules de bois.
La maison se dégage de toute responsabilité quant aux conséquences de la mauvaise utilisation de son remède : celui-ci n'est pas destiné à être bu.
Grenade fumigène (potion de brumes)
Petit dispositif de la taille d'une boite de conserve (et y ressemblant étrangement), cette invention est directement issue des recherches menées par Kal en terme de chimie et d'étude des principes élémentaires de combats.
Ce n'est pas réellement une arme, mais plutôt un gadget à principe d'avantage tactique.
Difficile d'en expliquer le fonctionnement à des non-experts, en résumé il suffit de tirer la boucle de métal pour déclencher la gâche, quelques secondes plus tard une réaction chimique projette une épaisse fumée pendant plusieurs minutes par le petit tube d'échappement.
Cet écran de fumée dense permet de dissimuler un sujet et réduit considérablement la netteté de sa silhouette et par voie de conséquence augmente la difficulté d'un éventuel adversaire à le viser avec précision.
Protections :
Bien que ce ne soit pas la spécialité de la maison, une inventrice , même Tchaë, a souvent besoin de créer des vêtements de protection si elle veut survivre à ses expériences. Bien entendu, ce qui est bon pour elle, est également valable pour autrui.
Armure de cuir renforcée (Cuir clouté) :
Les grands classiques ne se démodent jamais, en voici le parfait exemple. Créé sur la base d'une tunique ordinaire, plusieurs plaques de métal ont été fixées entre deux épaisseurs de cuir, assurant ainsi une meilleure protection du torse et des cuisses grâce aux lanières renforcées.
L'intérêt de cette protection, outre la simplicité de sa conception, réside dans le fait qu'elle peut être fabriquée directement à partir de la tunique d'un client, pourvu que celle ci soit suffisamment solide pour accueillir ce genre d'amélioration, ce qui réduit grandement les couts engendrés.
Masque d'expérimentation(Casque de honte) :
Chez les inventeurs Tchaë on apprend vite (et souvent à ses dépends) que les expérimentations ont de fâcheuses incidences sur l'espérance de vie de l'expérimentateur (et parfois même de ses voisins).
C'est ainsi qu'a germé l'idée de créer un masque qui protègerait le visage et les voies respiratoires en vue de manipulations de substances dangereuses. Ce masque de cuir souple est suffisamment résistant pour protéger le visage contre des coups de griffes, deux cercles de verre assurant à l'utilisateur une bonne vision périphérique.
A défaut il peut également être utilisé pour camoufler des cicatrices ou tenter de passer inaperçu même si ce n'est pas sa fonction première.
Il faut par contre garder à l'esprit que porter une telle bizarrerie en permanence à tendance à vous déprécier. Essayez donc de commander un verre avec ça sur le visage.
Armes conventionnelles :
Du vulgaire coup'coup' à la grosse hache de bourreau, les armes conventionnelles ont les adeptes partout sur l'ile. Robustes et simples d'utilisation, elles sont incontournables et une valeur sure pour ceux qui ne souhaitent pas apprendre le fonctionnement compliqué d'une arme Tchaë.
Affutage de lames courtes (Epée acérée) :
Ce type de travail tien plus d'un service que d'une réelle création. Assez mal vu chez les forgerons les plus humbles, il s'agit en fait de reprendre le travail -généralement médiocre- d'un autre artisan en cherchant à améliorer le tranchant d'une épée courte.
Cette opération n'est généralement qu'une première étape, les suivantes résidant dans l'amélioration magique de l'arme, la communion avec l'Esprit de la Machine (l'enchantement, comme disent les philistins). En effet, "l'enchantement" améliore encore les bénéfices en terme d'affutage et gomme les inconvénients d'une lame souvent fragilisée par le refaçonnage de l'arme.
Disque de combat (disque de guerre) :
A l'origine simple plat à tarte lancé au visage d'un convive impoli, le disque de combat est la version finale d'un objet pourtant placide dans la conception de son inventeur.
Il ne reste aujourd'hui plus grand chose de l'ustensile de pâtisserie. Ergonomique et simple d'utilisation grâce à sa conception unique visant à l'optimisation de la prise en main, finement affuté, le plus gros du travail réside pourtant dans le profilage de l'arme. Il a fallut en effet un nombre conséquent de prototypes pour tester différentes configurations.
Cette version finale est un excellent compromit en terme de tranchant de la lame, de poids, et de conservation de trajectoire.
Petit plus qui ravit les enfants : le disque, de part sa conception, opère de lui en vol même un arc de cercle pour revenir sur la position de son lanceur.
Munitions :
Champ d'étude privilégié pour Kal', elle est à l'origine d'évolutions majeures dans la conception de munitions, ce qui entraine évidement d'autres évolutions pour les armes concernées.
Lot de 50 cartouches simples (balles) :
Munitions pour armes à feu, les cartouches sont le fruit d'un nombre incalculable d'heures de travail et sont une innovation majeure dans le domaine de l'armement Tchaë.
Remplaçant les billes de plombs accompagnées de leur petit sachet de poudre, les cartouches "prêtes à tirer" contiennent déjà la dose optimale de poudre et sont à placer directement dans l'arme (si possible dans le bon sens). De forme cylindrique et de format différents, ces munitions élaborées avec grand soin sont la base des travaux de Kal' concernant les armes technologiques.
Il conviendra de faire savoir au moment de la commande le calibre désiré.
Contrairement à la chevrotine, un unique projectile conserve un maximum de puissance lors de la détonation, et est donc capable de transpercer les armures.
Et bien entendu, à la demande, Kal' fera l'effort de fabriquer des munitions à l'ancienne, pour les armes trop archaïques.
Lot de 50 cartouches à projectiles multiples (charges) :
Alors que pour une balle simple, la détonation détache et projette la tête par le canon (la balle elle même en fait), pour une cartouche à projectile multiples (ou chevrotine) il s'agit de petites billes de plombs contenues dans le corps qui sont expulsées par la gueule de l'arme.
Résultat, plus de trous dans la cible, voire des membres arrachés quand le tireur est bon. Si les balles standards nécessitent une grande précisions la chevrotine, elle, est conçue précisément pour toucher une zone plus large, pardonnant ainsi un manque d'exactitude lors du tir même si ceci doit entrainer une perte de puissance préjudiciable face à des cibles protégées.
De même que pour les balles, la chevrotine existe en différent calibres selon les armes. Et évidement pour les nostalgiques du bon vieux temps et des accidents de dosage, kal' peut aussi fabriquer ce genre de munitions en sachets.
Bouteille d'acide
Ce que contient cette bouteille d'aspect on ne peut plus banal est un liquide hautement corrosif et toxique. Très dangereux, il doit être manipulé avec beaucoup de précaution.
Armes à feu
Symbole de la supériorité de la technologie tchaë, les armes à feu sont la fierté de leurs inventeurs, leur vente est très contrôlée, les plans jalousement conservés. A l'inverse des armes conventionnelles, celle-ci produisent la plupart du temps d'épouvantables déflagrations qui à elles seules intiment la crainte dans les esprits. Difficiles à manipuler, incroyablement puissantes elles sont sans conteste les armes les plus craintes de Syfaria.
Pistolet de collection (Pistolet de bois) :
Première véritable arme à feu fabriquée par Kal'ash, il s'agit plus d'arme d'apparat bien qu'elle soit tout à fait opérationnelle. Sa conception est simple mais un soin particulier à été apporté à l'habillage de cuir de la crosse et du corps, l'ajout d'une petite baïonnette finement ouvragée sous le canon.
Elle orne parfaitement la cheminée des Tchaës ayant du gout, et peut faire office de défense efficace contre un cambrioleur.
Il suffit de glisser une balle dans la gueule de l'arme et de presser la détente
Pistolet noir (Paire de pistolets) :
Le nom de cette arme lui vient de son utilisation au sein de la redoutée bulle noire. C'est l'arme réglementaire que les officiers portent fièrement à leur ceinture, retravaillée à partir d'un pistolet de piètre facture pour en faire un objet noble et précis.
C'est une arme secondaire fiable et qui a le mérite d'être ouvragée telle une œuvre d'art, ce qui n'enlève rien.
Un poussoir en avant de la gâchette permet de faire basculer le canon pour pouvoir y insérer la cartouche, il faut ensuite replacer le canon dans l'axe jusqu'au déclic et, pointer sa cible et faire feu.
Soufflant de Stentor (Pistolet de duel)
Cette conception originale est l'une des premières armes bénéficiant d'une avancée technologique importante : l'inclusion de munitions contenant à la fois la partie utile (le projectile) et la partie assurant la propulsion (mélange détonnant contenu dans la douille), ce qui permet un conditionnement des cartouches dans une rampe amovible (un chargeur dans le jargon).
Le système de rechargement complexe est à l'origine du nom de l'arme, attribué à Stentor à cause de l'abondance de rouages et ressorts.
Ce bijoux de technologie moderne, fabriqué presque exclusivement en métal, a une capacité maximale de cinq cartouches. Après chaque tir, la douille résiduelle est automatiquement éjectée de la chambre par le mécanisme.
Canon vipère (lance-dards)
Concept né de l'étude du serpent éponyme, le composé chimique virulent n'est pourtant pas du venin, trop compliqué à conserver. Ce pistolet de bonne taille, qui paraitrait presque pour un fusil court, relève encore l'ingéniosité de sa conceptrice d'un cran.
Fabriqué presque exclusivement en métal, cela le rend plus lourd que les séries précédentes. Il détrône pourtant parfois ses prédécesseurs dans le cœur des Tchaës, car pourvu d'un système révolutionnaire de barillet fixe pouvant accueillir jusqu'à trois cartouches simultanément et qui seront tirées chacune par leur propre canon.
Si le fait de se retrouver face à une arme pouvant faire feu trois fois d'affilée avant de devoir être rechargée a un effet terrible sur le moral des troupes ennemies, ce triple canon rend l'arme quelques peu imprécise et les munitions utilisées ne sont pas conçues pour traverser les armures trop épaisses. Par contre il suffit d'un coup au but pour que la toxine se répande dans le corps d'un adversaire et entraine tout un panel de défaillances et de convulsions pouvant mener à une mort lente et particulièrement douloureuse.
Tromblon :
Arme longue prisée des civils pour la défense personnelle, le tromblon est simple de conception et très accessible d'utilisation.
Contrairement à l'idée largement répandue, ce n'est absolument pas une arme précise, au contraire.
Cependant, le principe du tromblon est d'expédier non pas une balle, mais une multitude de projectiles plus petits, ce qui permet de toucher une zone beaucoup plus large et de compenser ainsi la médiocrité de talent de certains tireurs.
Bien que la qualité des munitions ne permette pas de percer les armures, la puissance générée est telle qu'un coup au but aura pour effet secondaire de déstabiliser la cible.
Canon scié (Mousquet) :
(très) Lointain cousin du tromblon, ce fusil tien son nom de son canon, volontairement raccourcit, abandonnant ainsi toute velléité de combat à longue portée.
De ce fait il tranche radicalement avec le cahier des charges commun aux armes à deux mains, d'aucun dirait qu'il a été imaginé pour le "combat urbain", dans l'optique de se défendre face à des ennemis ayant franchis les remparts et déferlant des les rues étroites d'Oriandre.
Son poids est plus faible que la majorité des arquebuses, sa portée effective est également réduite. Par contre la dispersion des projectiles est étudiée pour compenser le recul et permettre de toucher des cibles mobiles avec beaucoup plus d'efficacité.
Son mécanisme de rechargement est une innovation majeure puisqu'il intègre une chambre tubulaire pouvant accueillir jusqu'à quatre cartouches, il suffit alors d'imprimer un mouvement de va-et-viens à la garde située sous le canon et le mécanisme éjecte la douille usagée et charge une nouvelle cartouche prête dès lors à être tirée.
Rose noire (Arquebuse) :
En tant que membre de la bulle rouge, Kal' dispose de l'agrément permettant de fabriquer les armes réglementaires utilisées par les soldats de la bulle noire.
Autrefois arme standard de tout bon artilleur, elle n'est maintenant plus utilisée que pour l'entrainement des jeunes recrues, ou par les mousquetaires comme arme d'apparat. Les connaisseurs lui préférant des fusils plus modernes et plus fiables.
La rose noire (tirant sont nom du dessin sur sa crosse), subit en effet les affres du temps, et sa conception désuète ne lui octroie pas une grande précision. Cela étant, elle reste suffisamment efficace pour les inconditionnels, et a le mérite de percer les armures tout en conservant une bonne puissance d'arrêt ainsi qu'une excellente portée de tir.
Triple-Canon (Arquebuse de puissance) :
Le Triple-Canon est issue d'une volonté d'améliorer la puissance de feu des armes conventionnelles. Trois canons de moyen calibre ont donc été soudés ensembles et montés sur un moyeu. Si on ne peut faire feu que d'un seul canon à la fois (le plus élevé), les connaisseurs apprécieront la possibilité de tirer trois coups avant d'avoir à opérer un rechargement.
Une tirette sur la crosse de l'arme permet d'activer le mécanisme interne, l'ensemble constitué des trois tubes pivote alors d'un tiers de tour dans le sens horaire jusqu'à ce que le canon suivant soit aligné dans l'axe.
Malheureusement, le diamètre des tubes ainsi que le recul généré entraine une importante perte de précision. Seul d'excellents tireurs pourront donc tirer partit de tout le potentiel de ce fusil dont l'allure, la puissance et la portée en font une arme mortelle.
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