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Le Julung 27 Jangur 1511 à 18h06
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| A… a… Atchaa !
L’éternuement est suivi d’un bruit de trompette : aux prises avec un vaste mouchoir, elle ne remarque pas qu’elle vient de franchir le seuil de la Nef d’atterrissage, faisant ses premiers pas au sein de la citadelle nemen qu’on qualifie communément d’éternelle.
Pfiou… Ça faisait longtemps que je d’avais pas été si enrubhée. Il va falloir que je trouve d’urgence de quoi be faire ude idhalation, sans quoi j’ai bien peur de de plus jabais pouvoir respirer…
Elle renifle un grand coup avec toute l’élégance possible (c’est qu’on a un rang à tenir, voyez-vous) tout en déboutonnant le lourd manteau qui maintenant l’encombre.
C’est alors qu’elle lève les yeux.
Et se fige, bouche bée (au moins autant par saisissement que par soucis de respiration, il faut bien l’avouer).
La plate-forme sur laquelle ils viennent d’atterrir résonne de mille sensations.
Étincelants éclats réfléchis par les hautes parois de cristal.
Bruissante mélodie des volatiles en nuées.
Envoûtantes fragrances d’épices et de parfum…
Elle cligne les yeux d’émerveillement quand un minuscule hypobulle, à peine plus grand qu’une cuillère à café, vient voleter à son oreille pour lui siffloter une joyeuse ritournelle. Un léger rire accompagne la petite bête qui s’éloigne tout aussi soudainement qu’elle est apparue, lui laissant l’allègre refrain en tête.
Elle s’avance doucement. Un coup d’œil vers les frêles rambardes de bois ouvragés lui laisse deviner l’insondable gouffre qui s’ouvre sous leurs pieds et recèle les confins de la cité… et leurs mystères à percer.
Partout autour d’eux, l’agitation se fait sentir. Pour un peuple qui vient de perdre la presque entière totalité de sa population, il est étonnamment serein, chacun vaquant à ses occupations quotidiennes d’un air affairé.
Elle s’en étonne. Avant d’éternuer.
À nouveau le bruit de trompette se fait entendre.
Bien. Je crois que le bieux à faire dans un prebier temps serait de dous procurer un plan de la ville… Et ensuite trouver où dous loger. Si je be souviens bien, il be semble qu’il d’y a pas d’auberge à Ulbendya… Il va donc dous falloir trouver un habitant qui accepte de dous accueillir…
Elle se tourne vers le Blanc Nelda avec curiosité.
À boins que tu d’ais déjà un contact en ville ? Peut-être du temps de ta chambellance ?
Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.
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Le Luang 31 Jangur 1511 à 17h07
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| Il y a des therbes ? Badifique !
Son sourire réjoui disparaît derrière un mouchoir écarlate le temps d’un nouvel éternuement.
Ton prograbe be semble parfait, laisse-boi une seconde et dous pourrons y aller.
Se dégageant d’une nouvelle couche de lainage superflu, elle hèle leur compagnon d’Art.
Crooot, vous dous suivez ?
Elle se détourne de l’insondable gouffre quand elle tombe nez à nez avec un Nelda.
Symbiosé de surcroît.
Arc’Rhod Syndal ! Ça alors ! Quelle surprise !
Qu’accompagnent au moins deux de ses connaissances.
Rhoda Iandra ! Cher Ligerio ! Décidébent tout l’Ordre est de sortie…
Elle jette un coup d’œil au reste de la délégation avant de s’incliner cérémonieusement.
Rhoda, Rhod, c’est un véritable plaisir de faire votre codaissance…
Et profite de cet échange d’amabilité pour détailler les membres de la troupe haut-rêvante qui lui sont encore inconnus : Mousikoï, Ysiageult, et Lodon, donc. Finalement, elle revient vers le Songeur, un léger sourire aux lèvres.
En bission diplobatique ? Vous egayez ba curiosité… Bais, ce d’est di l’heure, di l’endroit de converser. Sans compter qu’il be faut absolument be soigner, mon accent delda doit-être encore plus épouvantable qu’à l’ordidaire !
Elle laisse échapper un léger rire avant d’éternuer.
Je vous propose d’intégrer dos chambres respectives et dous retrouver plus tard, au détour d’ude table bien gardie… Dous pourrons ainsi deviser plus longuebent de ce qui dous a tous abedés ici et des douvelles du bonde… Qu'en pensez-vous ?
Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.
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Le Matal 1 Fambir 1511 à 11h57
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Quand Mousikoi fit ses premiers pas dans la ville, il resta muet... La grandeur et la beauté des différents édifices nemens lui avait mit un grand coup dans la truffe et le voila maintenant la tête en l'air et la bouche bêtement ouverte...
La puissance du lieu, la douce musique produite par la ville elle même... Le nelda ne regrette pas d'avoir accompagné ses pairs ici.
"et en plus ça descend encore?! Woa, jusqu'où les nemens ont ils creusé dans le mensonge?!"
Des paroles viennent l'arracher à sa rêverie, il se reveille et constate que d'autre neldas sont présent aussi sur la platte-forme, quelle surprise! Et ils semblent même connaitre certains de son groupe, vraiment ça va de surprise en surprise dans ce gouffre...
D'un signe de la main et d'un sourire amical il se présente
***
Héjia amis neldas, heureux de voir des frères ici ! Haha ! Moi c'est Mousikoï!
Heu... Que faites vous ici?
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Rapide coup d'oeil sur le groupe Confrère, ils semblent tous intéressants, excellent ça... peut être aiment ils la musique eux aussi?!
Le Nelda est heureux, tel un moush'tin qui aurait trouvé de nouveaux camarades de jeu...
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Le Matal 1 Fambir 1511 à 13h09
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| *** Iandra se laissait imprégner pendant quelques instants par l'ambiance si particulière de la Cité. Ses yeux parcouraient le premier niveau, suivaient quelques nemens dans leur déplacement gracieux, puis son regard s'arrêtait sur une nelda qu'il lui semblait reconnaître. ***
Jayce dit :Hé, on a déjà croisé cette rouquine, petite! C'était pas à Arameth, en pleine discussion avec notre cher Tomasin?
*** Elle s'approchait doucement, tandis que la nelda engageait déjà la conversation avec Syndal. Puis la mémoire lui revenait, et elle saluait à son tour la Chambellan et ses compagnons. ***
Hejia, Rhona Achara, Rhon Antiorn, Rhon Crooot.
Médecin et Alchimiste au service de Grior | |
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Le Matal 1 Fambir 1511 à 23h12
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| L'arrivée de tant de Poussièreux avait commencé par faire son petit bonhomme de chemin au sein même de la Cité Puit.
Finghin, se baladait dans au Centre d'Étude Nemen, enfin, il essayait de comprendre sans oser poser les questions...
Ces Nemens était si différents d'eux, leur mode de vie, leur culture, s'était comme jeter la fourmis la plus intelligente du monde dans une ruche d'abeille.
Jamais elle ne percevrait, en y consacrant toute sa vie, la pleine et entière fonctionnalité de l'environnement et quand bien même elle arriverait à en comprendre quelques subtilité, jamais elle n'aurait les capacités physiques pour en copier le résultat.
C'était à peu près la même conclusion qui en venait à l'esprit du Tchaë.
Lui qui appliquait tant de préceptes, sans comprendre les puissances qu'il entraîne. À présent, il donnerait tout pour être un nemen.
Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"
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