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Le retour

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Sujet lancé par Oda Nobunaga
Le 07-12-1508 à 23h58
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Posté par Sargas Akilae’Thahm Nor’Kal,
Le 18-12-1508 à 21h30
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Oda Nobunaga

Le Dhiwara 7 Dasawar 1508 à 23h58

 
*** De retour dans le centre, je me dirigeais d'un pas rapide vers un Nemen qui semblait travailler dans les lieux.

Il fallait que je parle avec quelqu'un, et la première personne qui m'était venue à l'esprit était la Judicatrice. Comment lui poserais-je la question? Aucune idée; franchement, certainement. ***


Bonjour, serait-il possible de m'entretenir avec la Judicatrice? Demandais-je simplement.

*** Il avait été question d'une fête pour célébrer la libération d'Ulmendya: peut-être aurais-je encore le temps de la voir avant l'évènement. ***


-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Luang 8 Dasawar 1508 à 20h50

 
Le Nemen leva la tête de son ouvrage et regarda l'Equilibrien. Puis il s'exprima dans un tydale ignoble et à peine compréhensible :

Moi parler un peu langue à vous. Judicatrice occupé, si vous la voir vouloir. Vous rendez vous prendre. Quoi raison vous parler à elle?

 
Oda Nobunaga

Le Matal 9 Dasawar 1508 à 19h24

 
Occupée, hein?

*** Le Nemen s'exprimait dans un Tydale assez mauvais: pour quelqu'un chargé de l'accueil d'un bâtiment administratif, Nemen qui plus était, c'était d'assez mauvais augure. ***


Chase dit :
Bon, on est fixés, alors...


Non.

A vrai dire, j'étais avec elle et plusieurs autres représentants des diverses faction il y'a peu... et, comment dire... eh bien je viens de m'apercevoir que j'avais laissé un précieux manuscrit dans son bureaux, déclarais-je d'une voix sincère, avant d'ajouter sur un ton plus grave, inutile de vous dire à quel point il est... crucial pour moi de le récupérer.

Chase dit :
Ah bon?!


Eh oui... je dois être maudit.

-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Merakih 10 Dasawar 1508 à 19h34

 
Le Nemen écouta attentivement les paroles du Tydale. Il comprenait difficilement mais le message semblait être passé au vu du sourire qui se greffa sur le visage du Nemen.

Je emmener vous jusqu'à salle d'audience. Parchemin à vous pouvoir récupérer, normalement.

Le Nemen indiqua donc au Tydale de le suivre et le conduisit dans des couloirs. L'itinéraire sembla familier au Tydale, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de la salle d'audience, le Nemen la poussa et fit signe à Oda Nobunaga d'entrer dans la salle où la délégation Poussiéreuse avait été reçu.

Voila, vous avoir du oublier parchemin ici.

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 10 Dasawar 1508 à 22h45

 
*** Serviable au possible, le Nemen avait accepté sans rechigner.

La lourde porte était simplement entrouverte, et il semblait déjà peiner à la maintenir ainsi Étrangement, il n'essaya pas de trouver une meilleure prise, et se contenta de m'indiquer vivement d'entrer.

Pour le décharger de son fardeau, je l'aidais en appuyant ma main aussi, tout en lui murmurant: ***


Je ne voudrais pas abuser, car vous avez déjà fait grandement pour moi, mais j'espère que la Judicatrice ne se trouve pas là; je n'aimerais pas la déranger, en fait. Bref coup d'œil vers la porte, puis, sur un ton plus détendu:
Et une dernière chose, je suis impressionné de voir à quel point vous vous exprimez bien en Tydale, malgré le fait que vous disiez ne pas maitriser la langue!

-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Sukra 13 Dasawar 1508 à 17h45

 
Le Nemen acquiesça aux dernières paroles du Tydale n'ayant visiblement pas tout compris. Puis il attendit patiemment que celui ci récupère son parchemin dans la salle d'audience vide ou les poussiéreux avaient été reçus.

Quand vous parchemin aurez, nous prévoir entrevue avec Judicatrice.

 
Oda Nobunaga

Le Sukra 13 Dasawar 1508 à 18h50

 
*** La Judicatrice ne serait donc pas là...

J'entrais donc dans la salle, sans rien laisser paraitre.

Je me dirigeais vers le fauteuil où je m'étais affalé durant la rencontre, et l'examinais minutieusement; il n'était pas là, semblait-il. ***


Le livre n'est pas ici dirait-on; la Judicatrice l'a peut-être trouvé, déclarais-je en revenant vers le vieux Nemen, un rien gêné. Puis, sur un ton légèrement désespéré:
Quand pensez-vous que nous pourrions arranger cette entrevue?


-Oda Nobunaga-

 
Sargas Akilae’Thahm Nor’Kal

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 21h56

 
Le cliquetis d'une paire de botte retentit dans le couloir, un pas martial assurément. Un Nemen de grande taille et carré d'épaule n'ayant rien à envier aux plus grands Nelda, il est vêtu d'une tunique de cuir souple de couleur sombre qui laisse deviner des muscles saillants. Ses bras nus sont couverts d'un tatouage apparemment d'un motif unique d'un bras à l'autre. Une cape enserre ses épaules et couvre sa tête, l'ouverture ne laisse entrevoir qu'un masque aux contours indéfinissables. A moins que ça ne soit son visage, vous pourriez jurer que lorsqu'il parle les lèvres du masque semblent bouger. Il se tourne vers le Poussiéreux et demande d'une voix tonnante, autoritaire et charismatique à l'intention d'Oda Nobunaga :

Tydale, l'on me nomme Sargas Akilae'Thahm Nor'Kal. Le Faucheur des Effluves peut il vous renseigner ? La Judicatrice est plutôt débordé en ce moment.

Puis au Nemen, d'un ton sans appel :
Retournez donc à vos occupations, je vais m'occuper de lui.. L'employé Nemen s'inclina légèrement et disparut dans l'ombre du Faucheur sans un mot.




 
Oda Nobunaga

Le Matal 16 Dasawar 1508 à 08h28

 
*** Charismatique? C'était bien plus que ça: le Nemen dégageait bien plus que ça. ***


"Le Faucheur des Effluves? On dirait un héros pourfendeur de..."

*** Me rendant compte que je fixais son masque avec un air un tantinet... niais, je me ravisais pour adopter une attitude de circonstance: œil blasé, je me grattais la barbe d'un air impavide. ***


"S'il était vraiment un héros comme dans les légendes, il n'y aurait pas eu besoin d'attendre que le S'sarkh retire ses troupes pour que la ville soit libre", pensais-je.

*** Une pensée qui me donnait du baume au cœur, et me faisait me sentir plus à l'aise; malgré tout, il était impressionnant.
Lorsque je commençais à parler, ma voix ne trahissait pas mes émotions contradictoire: ***


Bonjour, enchanté de vous rencontrer, le ton était plutôt guilleret, et j'avais intentionnellement omis de me présenter; il ne l'avait pas demandé, et d'après une certaine expérience des gens de sa stature, le Nemen ne devait pas y attacher une quelconque importance; je continuais, d'un air plus grave, comme je le disais à votre ami, j'ai égaré lors de ma rencontre avec la Judicatrice un manifeste assez important; comme je ne l'ai pas trouvé dans la salle, j'ai émis l'hypothèse qu'elle l'avait peut-être trouvé... tout sentiment de déstabilisation était envolé, mes positions s'étaient raffermies, et c'était tant mieux.

*** Après un léger moment d'absence, où divers messages télépathiques me parvinrent, je repris mes esprits. ***


Excusez-moi de devoir être aussi direct, mais une affaire urgente retient mon attention depuis quelques temps, et je vais devoir partir sous peu, déclarais-je assez rapidement après m'être raclé la gorge. Puis, j'entrais dans la vif du sujet plus lentement:
Avez-vous entendu parlé d'une renégate Tydale du matriarcat nommée Kysall (elle se ferait appeler Clairvoyance en certaines occasions, si je ne m'abuse) ?
Elle aurait récemment été aperçue en territoire du Matriarcat, mais depuis peu, plus rien.

D'aucun soupçonnent en outre qu'elle ne serait pas seule, et qu'il s'agirait d'un complot; d'autant qu'elle clamait à qui mieux mieux avoir été envoyée par le P'Khen'S'sarkh...


*** Les choses auraient dû se passer en douceur, avec subtilité, mais le temps pressait; et l'imposant Nemen devait apprécier la franchise. ***


"J'espère..."

-Oda Nobunaga-

 
Sargas Akilae’Thahm Nor’Kal

Le Julung 18 Dasawar 1508 à 21h30

 
Le Faucheur des Effluves esquissa un geste, il ne comprenait pas très bien le Tydale mais saisi le sens de la phrase.

La Judicatrice ne peut vous recevoir aujourd'hui, mais à ma connaissance elle n'a rien trouvé après votre passage. Elle nous l'aurait évoqué lorsqu'elle a narré le déroulement de l'audience devant le conseil.

Puis lorsque le Tydale évoqua le nom de Clairvoyance, le Nemen ne broncha pas mais répondit :

Et bien il est vrai que le P'Khen S'sarkh est malin et il utilisera votre propre race pour vous infiltrer, le renseigner et vous combattre. Si il peut ainsi économiser les efforts de ses troupes. Ce qu'il ne peut vaincre, il le corrompt et le pervertit.

Le Faucheur des Effluves posa ensuite une main démesurée sur l'épaule du Poussiéreux et se fendit d'une mise en garde :

Prenez garde, il est des ennemis qu'il ne fait pas bon rencontrer. Surtout que l'élite des rejetons qui a campé tant d'année autour du Puits doit maintenant chercher une occupation et de sombres forfaits à exécuter.


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