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Le Centre de Judication

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Sujet lancé par Narrateur
Le 28-10-1508 à 20h26
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Posté par Nemès,
Le 02-08-1511 à 16h59
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Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Dhiwara 29 Nohanur 1509 à 21h42

 
*** La Judicatrice écouta les détails donnés par Erling avec attention, puis elle hocha la tête de droite à gauche avant de répondre : ***


Un Nemen faisant partie d'un rejeton, vous faites erreur, un Nemen ne peut être atteint par la Corruption des Effluves. Soit il s'agissait d'une illusion du P'Khen S'sarkh pour vous duper et abuser vos sens. Soit il ne s'agissait que d'une pâle copie d'Ast'yrithgarmania Loïa afin de faire croire à sa présence au sein de cette monstruosité.

Abouti ou pas, cette créature est une nouvelle arme de destruction entre ses mains qu'il nous oppose.


*** Un cognement discret sur la porte et un Nemen entre discrètement, un pli entre les mains. Il le tend à la Judicatrice puis s'éclipse tout aussi discrètement. Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys jette un œil au manuscrit et y lit les nouvelles laissées par Nemés. Elle revient à Erling et lui dit : ***


Veuillez m'excuser un instant, je dois rédiger une réponse à ce pli, nous continuerons dans un instant.

*** Un Nemen vint apporter à Erling, le verre d'eau qu'il avait demandé accompagné de quelques biscuits de Takma. Pendant ce temps la Judicatrice écrit d'une main agile et assurée sur un parchemin : ***

Citation :

Nous avons bien pris note de vos informations, poussiéreuse du Matriarcat. Je ne peux vous confirmer cette similarité. Nous n'avons également aucune idée de la nature de cette magie comme vous la nommez, ni si cela à a voir avec une quelconque sorcellerie. Je ne vous suis pas d'une grande aide, mais sachez que votre rapport sera transmis à nos Erudits et Chercheurs pour analyse.
Bien cordialement
Judicatrice Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys


*** La Judicatrice se leva et tendit la réponse au messager qui patientait derrière celle-ci. Elle reporta ensuite son attention sur Erling : ***


Veuillez me pardonner cette intermède, Ou en étions nous?

 
Nemès

Le Luang 30 Nohanur 1509 à 14h59

 
***
Le lendemain, Nemès était arrivée au centre de Judication et avait trouvé sa réponse à l'accueil, comme attendu.
Néanmoins elle resta dans le bâtiment, s'installant sur l'un des fauteuils de la salle d'attente.

Il y avait encore à faire.
Les discussions avec Oda avaient abouti à la seule conclusion possible : avec ou sans les nemens, il fallait commencer à se préparer au pire...
En attendant le mish, l'exécutrice repassa dans son esprit le discours qu'elle servirait à la Judicatrice.
***




 
Oda Nobunaga

Le Luang 30 Nohanur 1509 à 18h29

 
*** Se préparer au pire ; c'était exactement l'attitude du moment, mais pourtant, très peu de gens semblaient l'adopter.
En contactant Nemès, je pensais bien m'adresser à une des personnes les plus adaptées à la situation.
Après quelques échanges mentaux - où la froideur qu'elle ressentait envers moi, depuis le litige Lothar/Voroshk, avait transparu plus ou moins subtilement -, le rendez-vous avait été pris, et nous allions derechef solliciter une audience. ***

Salut, fis-je simplement en trouvant la Tydale dans un des confortables fauteuils qui parsemaient le bâtiment. Alors alors, quelle est la suite des opérations ? Avez-vous déjà arrangé un rendez-vous , ou essayé ? Je crains que ce bon vieux Nemen de l'accueil, en me voyant, ne m'associe avec le groupe de la dernière fois qu'il a déjà vu entrer puis ressortir, le tout dans un laps de temps... très court.
Tandis que si vous prenez les devants, je ne vois pas comment il ne pourrait pas chavirer.


*** En plus de compter sur elle pour ce détail, j'espérais bien que la Matriarcale expérimentée allait aussi accaparer la discussion lors de l'entretien avec la Judicatrice : étrangement, j'avais confiance en sa façon de voir les choses. ***



-Oda Nobunaga-

 
Nemès

Le Matal 1 Dasawar 1509 à 13h08

 
***
Le ton était froid et calme.
Nemès n'oubliait pas les divergences d'opinion qu'elle avait avec Oda sur certains sujets, mais l'affaire qui les occupait à présent était bien trop importante pour que leurs précédents conflits restent d'actualité. L'heure était à l'union et non aux dissensions
Elle leva un sourcil dubitatif, creusant une légère ride sur la peau d'albâtre de son front en entendant le tydale parler de faire "chavirer" le nemen de l'accueil.
Elle doutait sérieusement que l'immortel puisse être influencé par une Poussiéreuse, d'autant plus si celle-ci n'avait aucune autorité officielle. Elle ignorait de quelle précédente visite Oda voulait parler, mais s'il fallait qu'elle prenne les devants, elle le ferait malgré son aversion pour le verbiage et la rhétorique.
***


- Non, je vous attendais.

*** L'exécutrice quitta son siège et rejoignit le bureau d'accueil accompagnée par le serviteur de la Grise. ***


- Hajar. Encore une fois. dit-elle au nemen en arrivant de nouveau face à lui.
Nous sollicitons un entretien avec la Judicatrice. Les forces de l'Artisan du Déclin se préparant visiblement à mener une offensive, il est nécessaire que nous la rencontrions pour parler des mesures à prendre.



 
Erling

Le Matal 1 Dasawar 1509 à 18h02

 
Dès la première phrase de la Judicatrice, Erling, malgré sa faiblesse, faillit reprendre gaillardement la parole. Cette Nemen n'écoutait donc pas les informations qu'il transmettait ou bien les troubles qu'il rencontrait actuellement le rendaient imprécis dans son discours ? Kysall avait, bien que peu clairement, dit que le Nemen avait été perverti. Toutefois, le présent énervement du Propage n'aurait pu transparaitre dans son attitude tant il n'avait pas la force de faire un scandale.

Le pause dans la conversation permit au Tydale de prendre quelques nouvelles sur son Consensus de pensées et il put ainsi en savoir plus sur cette attaque d'Utrynia dont avait parlé Kysall. Tout en prenant note des nouveaux éléments, il se délecta de ce pauvre verre d'eau qu'on lui avait servit. Celui lui fit un grand bien et, lorsque la parole lui revint, il put reprendre lentement et calmement.


Dame Judicatrice, avec tout le respects que je vous dois, je vais devoir vous contredire. Un Nemen semble avoir été perverti par les Effluves. C'est pour cela même que je suis ici, que je suis revenu sur Syfaria par le Pilier d'Umendya et non par celui de Lerth où j'aurais pu trouver bien plus rapidement le repos auquel j'aspire. C'est pour cela que j'ai osé vous déranger en pretextant une affaire d'une importance cruciale. Je vais donc tenter de vous convaincre de nouveau.

Premièrement, l'avertissement, l'alarme, de la Dame Kysall semble prendre entièrement son sens lorsque l'on choisi de prendre cette hypothèse en compte. Dans le message qu'elle m'a envoyé directement, elle affirme aussi que cette corruption a eu lieu. De plus, mes yeux ont vu ce que je vous ai décrit. Certes, j'aurais pu être dupé comme vous semblez penser que cela a été le cas. Cependant, et ce sera un second point essentiel, un de mes compagnons a ressenti la présence d'Ast'yrithgarmania Loïa, sans le voir. Ce Poussièreux l'avait déjà rencontré et avait eu, il y a peu, un étrange contact avec lui. Depuis, il avait essayé de le contacter de nombreuses fois, sans succès.


Nul doute qu'Erling avait peut être dépassé les bornes toutefois, il ne s'arrêta pas là.

Je vous prie de prendre confiance en la Poussière et à croire nos dires. Tout les indices sont là. Je viens d'apprendre que des organes ont été otées sur le cadavre de Matriarcales après l'attaque d'Utrynia. Penser que cela aboutira à un nouveau monstre cauchemardesque est, à mon sens, un raccourci qui se fait aisément. L'Ennemi a de nombreux nouveaux atouts, il vous faut agir.

Après ces quelques mots, le Propage ne savait pas ce qu'il pourrait ajouter de plus pour servir sa cause. Il avait mit dans son discours toute la force qui lui restait et il avait utilisé tout ce qui faisait de lui un Orateur capable d'être Propage. Cela suffirait-il ? Il n'en était pas certain et regrettait déjà, le cas écheant d'être venu ici bille en tête.

Pélerin du S'sarkh

 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Merakih 2 Dasawar 1509 à 21h28

 
*** La judicatrice écouta Erling et lui répondit d'un ton convaincu et légèrement apitoyé et pédagogue : ***


Alors il vous a dupé de bout en bout, car croyez moi qu'il est impossible qu'un Nemen puisse corrompu, Cela est depuis des millénaires et il n'y a aucune raison à ce que la donne change à ce sujet. Qu'il crée de nouvelles abominations est avéré d'après vos dires, mais il a abusé vos sens.

Bien maigre sont vos raisons d'y croire et je ne peux me rallier à vos conclusions, car rien hormis les dires d'un de ses plus fidèle lieutenant et les sentiments d'un poussiéreux, aucune preuves irréfutables ne permet d'affirmer que le Nemen Ast'yrithgarmania Loïa ait été corrompu.

Si il est entre les mains du P'khen S'sarkh, il doit assurément souffrir, mais l'immunité Nemen à la corruption des Effluves est une certitude scientifique.

Dans tous les cas, le fait que le P'khen S'sarkh nous montre ses nouvelles créations n'est pas nouveau pour nous et que le terreau de celle-ci soit le peuple poussiéreux est une mauvaise nouvelle pour vos peuples, mais depuis des éons, chaque espèce lui sert à créer de nouveaux rejetons corrompus afin de renforcer sa putride armée. Seuls quelques races natives et le peuple Nemen sont immunisés depuis des siècles à ces effluves.


*** Un Nemen la dérangea à nouveau pour l'informer de la demande d'audience des poussiéreux qui attendait. Elle lui murmura quelques mots et il repartit aussi discrètement qu'il fut venu. Elle dit ensuite à Erling : ***


Les autres poussiéreux s'impatientent et demandent une énième fois audience. Vous ne voyez aucun souci à ce que certains d'entre eux nous rejoignent ?


 
Narrateur

Le Merakih 2 Dasawar 1509 à 21h37

 
Le messager Nemen s'approcha de Nemes et Oda Nobunaga et leur déclara d'une voix claire et cristalline dans plusieurs langues :

La Judicatrice accepte de vous recevoir pour évoquer les dernières informations. Un seul représentant par faction sera reçu. Que les poussiéreux concernés s'avancent et me suivent jusqu'au bureau de la Judicatrice.



 
Laelieth

Le Merakih 2 Dasawar 1509 à 22h20

 
*** La Maitre des Arcanes était dans le groupe et jeta un long regard à Bakean. Oda Noburga aussi était en lice, mais elle ne se laisserait pas écarter comme ça. Elle voulait connaître les informations...Et le groupe était peu homogène. Un Confrère, deux Désordonnés, une Matriarche, trois Equilibriens mais aucun Haut-rêvant. Qui serait reçu? Elle ne voulait pas lutter pour la place avec Bakean, elle cherchait la connaissance pour le bien de tous, mais ne voulait pas se laisser mettre de coté. Elle savait que sa symbiose était relativement récente, et qu'elle n'était encore que peu considérée, et il lui fallait montrer sa détermination si elle voulait compter parmi les poussiéreux. ***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 2 Dasawar 1509 à 23h04

 
*** Un seul par faction... heureusement pour nous, notre entrevue improvisée ne concernait que l'Equilibrium et le Matriarcat, et nous étions donc tous désignés.

" Enfin, aux dernières nouvelles ", pensais-je en me demandant si le fait que le Nemen ait souligné ce point n'avait pas un sens latent.

En tout cas, la nouvelle de l'acceptation était un soulagement ; il allait maintenant s'agir de prouver à la froide Nemen que nous n'étions pas tous que des enfants.
Puisqu'il fallait s'avancer vers le messager, c'est ce que je fis sans tarder. ***


Fabuleux, fabuleux, alors, fis-je comme pour me rassurer moi-même

*** J'avais l'étrange sentiment que le champ de bataille sur lequel j'allais débarquer me ferait me retrouver entre deux femmes tout autant dangereuses l'une que l'autre. Qu'elles me manquaient, ces histoires qui parlent d'une époque où la femme est soumise à l'homme, docile et chaleureuse... ***


-Oda Nobunaga-

 
Nemès

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 00h54

 
***
Quelques poussiéreux s'agitèrent dans le hall d'accueil à l'annonce du nemen. Nemès ne parlait couramment que deux langues, comprenait deux autres dans une moindre mesure, mais cela suffit à lui faire prendre la mesure de la situation.

Elle n'avait pas idée que sa demande eût pu susciter tel émoi...
***


- Je ne sollicite cette audience que pour le serviteur de la Grise et moi-même. coupa-t-elle sèchement après le nemen.

*** Elle se tourna vers les autres et annonça à la cantonade : ***


- Si certains d'entre vous veulent assister à l'entrevue, cela ne me dérange pas, mais qu'ils gardent le silence tant que le mish Nobunaga et moi-même n'avons pas fini de parler.
Si certains d'entre vous veulent assister à l'entrevue, cela ne me dérange pas, mais qu'ils gardent le silence tant que le mish Nobunaga et moi-même n'avons pas fini de parler.

***
La voix de l'exécutrice était froide comme la glace, distante quoi que sans animosité. On y sentait l'âme de la Faucheuse que Nemès avait été, celle de quelqu'un habitué à ce que son autorité ne soit pas discutée. Non pas qu'elle eut souhaité faire taire les autres factions - sinon elle aurait commencé par les Equilibriens dont Oda - mais la Fille du Déclin savait d'expérience qu'un nombre d'interlocuteurs réduit était préférable dans un premier temps vu le discours qu'elle comptait tenir à la Judicatrice.
Par ailleurs, il était aussi bien que tous entendent ce qu'elle avait à dire, cela lui éviterait d'avoir à le leur répéter, quelle que soit l'issue de l'entrevue, que les nemens coopèrent ou non.
Altière, la Danseuse attendit que ceux qui souhaitaient être présent s'avancent.
***




 
Soma Valen

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 10h41

 
*** Enfin de retour dans le centre de Judication… Le propage Erling devait avoir finit son entrevue, ou peut être était-il encore à l’intérieur ? Très peu probable. Un représentant par faction ? Soit, de toute manière il était le seul de la Confrérie à être ici. Osaï devait trainer quelques part et Linoë et Takeon rodaient dans les alentours, grand bien leur fasse. Il se força à oublier ce qui le tourmentait et se focalisa sur ce qu’il devait dire à la Nemen. Tant de chose depuis la dernière fois. Il lui avait présenté ses excuses pour les autres mais la nouvelle réunion risquait de vite se terminer s’il venait à y avoir récidive. Bref les informations prônaient sur le reste et apparemment pas d’Hergranore ni de Linoë dans les environs, parfait.

A l’entrée il croisa Oda et la Tydale Nemès qu’il avait déjà vaguement croisé pour le symposium. Son regard se posa sur la matriarcale à travers quelques mèches blanche et il ne pu que souligner non sans ironie la belle approche très diplomatique. Il y a longtemps qu’il avait quitté Krygg maintenant et tant mieux… ***



Il est plutôt rassurant pour nous de voir que cela ne vous dérange pas… Commença t-il avec une ironie difficilement perceptible.

Aviha, vous semblez être venu pour les même raisons que nous si vous êtes convoqué à l’instant. Vous n’avez donc aucune raison de vous méfier, tant que vous respecterez notre parole il en sera fait de même de la votre.

Néanmoins si nous venons pour la même chose, faisons donc preuve d’un peu plus de diplomatie entre nous.



*** Après avoir parlé d’une voie habituellement neutre et posée, le Valen salua la tydale d’un bref signe de tête. Hors de question de se mettre une nouvelle fois à dos la Judicatrice et ce même à cause d’une matriarcale qui semble se voir supérieur aux autres. Calmement mais surement, il fallait maintenant attendre de voir la jolie Nemen. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Tchik

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 13h16

 
Tchik était dans la file et ne semblait pas apprécié d'y être. C'était à sa soeur diplomate de se charger de tout cela. Mais elle avait disparu et le voilà embarqué dans le second volet des échanges diplomatiques. Cela l'exaspérait. Alors il se raccrochait à quelques réflexions plus constructives. D'ailleurs à bien y regarder, il avait reprit à nouveau cet air "perdu dans ses pensées". La fille du Matriarcat avait parlé haut et froid, mais Tchik ne semblait pas l'avoir réellement entendu. Il triait les informations qui avaient de l'importance et celle qui n'en avaient pas selon une selection très personnelle. Et là, tous ces mots sans consistance lui étaient passés au dessus de la tête.

Pas très difficile pour un tchaë, certains diraient.



Interrupteur Enclenché!

 
Bakean

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 14h00

 
***
La conversation avec Tchik s'arrêta d'un trait à l'approche du messager. Cela paraissait logique, après tout, c'était pour être reçu qu'ils étaient venus. Cependant, un mot resta dans l'esprit de Bakean, Un seul membre par faction. Flûte, La récente Maitre des arcanes ne pourrait pas poser les questions aux nemens sur ses dernières recherches à la Bibliothèque. Bakean devrait être seul à y aller.

Cependant, en l'espace de quelques secondes tout peut être remis en question. De nul part Oda Nobunaga réapparut et s'avança vers le messager sans converser avec d'aucun de sa faction ou d'une autre. Ca en soit c'était pas si étonnant, le Muet n'avait pas son titre pour rien, bien qu'il le prenne un peu trop littéralement, par rapport à ses fonctions.
Puis tout s'expliqua simplement, quand la Matriarche parla. Ah, ça lui aurait presque manqué ce ton tranchant qu'il avait connu à Utrynia lors de sa dernière visite. Il repensait soudainement aux mots d'Inanna Ereskhigal, " la matriarcat est une faction qui sait s'amuser".

Avec une executrice demanderesse d'une entrevue, Bakean sentait que la discussion tournerait vite fait vers les éléments stratégiques, les combats à venir, et les tripes de Rejetons à la mode Krygienne. Cela n'était pas véritablement intéressant. Et si l'Equilibrium est dans le coup, enfin si Le Muet de l'Equilibrium est dans le coup, faut supposer qu'un accord entre Tydales et Apotres doit avoir lieu, étant donné que Zarlif et Utrynia sont aux premières loges par rapport à Rastrÿgen.

Bon tout le monde parle Tydale, on se lance.
***

Hajar executrice, pas besoin d'ordonner, il me semble tout à fait normal de laisser une si charmante tydale passer en premier. Bon s'il se souvenait convenablement la galanterie n'était pas encore un délit majeur au Matriarcat, donc ça ne devrait pas être pris pour une insulte. Bref, bon le beau Muet à ses côtés maintenant.
Oda, vous me raconterez ce qu'il se dit, durant cet entretien. Je pense pas que ça joue à notre avantage de contredire encore une fois les nemens. j'ai appris ce qu'il s'est passé la dernière fois que cela s'est produit. Semblerait que le Muet possède une stratégie à proposer plus que des questions. Enfin ça s'entend dans les dires de Nemès. Aussi, autant qu'il participe tandis que Bakean écouterait à la porte. le messager maintenant.
Excusez-moi, valeureux Nemen, serait-il possible d'obtenir d'autres entrevues avec la Judicatrice après celle-ci, si les membres présents n'abordent pas les sujets que je souhaiterais aborder ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Erling

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 16h47

 
Erling enragea en silence. Lui qui espérait que cette visite lui permetterait de voir autre chose des Nemens que leurs certitudes ancrées dans leurs coeurs, il était déçu. Ou plutôt, il se résigna à ne jamais voir ce qu'il espérait voir chez ces gens sans âges.

Bien sur, il ne pouvait plus rien ajouter pour tenter une nouvelle fois de convaincre la Judicatrice. Aussi, il répondit :


Non non, je crois de toute façon en avoir fini avec ce que je veux dire.

Puis, retrouvant son habituelle diplomatie il demanda :

Ma présence est-elle souhaitée par les autres Poussièreux arrivants ? Car dans le cas où elle ne le serait pas, je peux tout à fait me retirer.

Ensuite, le Propage attendit.

Pélerin du S'sarkh

 
Oda Nobunaga

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 18h07

 
*** Apparemment, en allant droit vers l'accueil, j'avais manqué quelques connaissances. Mais ce manque d'égard était, semblait-il, vite éclipsé par les paroles tendres de Nemès, qui avaient fait mouche, notamment auprès de ce Soma Valen.

Enfin, l'heure n'était plus aux petites prises de becs, mais à la décision ; et ce qui devait initialement être une entrevue intimiste se transformait derechef en une réunion inter-faction.
Fabuleux... ***


Pas de problème Bakean, répondis-je à l'Archiviste, je ferais passer le mot.

*** En espérant qu'à l'issue de ce qui allait suivre, les choses bougeraient, je me préparais à contacter déjà certains de ceux qui seraient les plus utiles, stratégiquement parlant. Dans un sens, je devais admettre que si les choses bougeaient et se précipitaient, j'en serais ravi. ***


-Oda Nobunaga-

 
Laelieth

Le Julung 3 Dasawar 1509 à 21h21

 
*** La jeune Maître des Arcanes s'avança d'un pas. ***


Je n'ai pas encore de questions particulières à poser à la judicatrice mais je souhaiterais néanmoins assister ou tout du moins connaître le contenu des entretiens.

*** Fit-elle d'une voix protocolaire, pas spécialement glacée ou distante, mais préférant respecter les formes. Elle prenait peut-être les paroles de Nemès au pied de la lettre quand elle parlait d'assister aux entretiens, mais elle voulait essayer tout du moins. ***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Nemès

Le Vayang 4 Dasawar 1509 à 00h52

 
*** La Danseuse écouta patiemment les uns et les autres s'exprimer. ***


- Ne me servez pas votre galanterie ou votre ironie, ni les deux mélangés. Je n'y goûte guère en ce moment. dit-elle avec un regard glacial en direction de Soma Valen et de Bakean.

*** Ca, c'était dit. De toutes façons la tydale partait toujours de l'a priori que les mâles n'étaient pas sincères, question de (mauvaise) expérience... ***


- Je n'ai pas l'habitude de rendre des comptes mais pour cette fois, il vaut surement mieux mettre les choses au clair.

*** Le ton de la Fille du Déclin s'adoucit légèrement. Autant expliquer les choses pour éviter tout quiproquo, il n'y avait plus de temps pour les jeux de diplomatie, les feintes, les faux-semblants... ***


- J'ose espérer que vous êtes tous d'accord pour dire qu'après les dernières nouvelles, il est clair que si l'Artisan du Déclin décide de lancer ses Armées, ce qu'il fera à n'en pas douter, l'Equilibrium ou le Matriarcat, ou les deux, seront les premiers attaqués.
Chacun aura la parole, c'est une évidence, mais laissez les premiers concernés s'exprimer en premier.
dit-elle sans détour, comme une franche évidence sans alternative.

*** A peu près tout le monde semblait baragouiner un tydale plus ou moins intelligible, et la Fille du Déclin ne prit pas la peine de traduire, supposant que si elle les comprenait malgré tout, il en serait de même à l'inverse.
Clairement, tous attendaient un entretien pour parler de la même chose. Mais dans la logique toute martiale de Nemès (bien que ces derniers temps elle se soit parfois laissée aller à quelques fantaisies, entrainée par l'esprit de la Confrérie...) si tout le monde s'y mettait en même temps on ne s'en sortirait pas, et il fallait faire les choses de manière ordonnée... ***




 
Bakean

Le Vayang 4 Dasawar 1509 à 02h30

 
***
La galanterie est donc un délit aussi au matriarcat. Décidement il avait du mal à jauger les executrices, ou les Némesis, et même les Orateurs. Kvethan avait fait un meilleur travail que lui à Arameth, lors du banquet du nouveau cycle cela était un comble pour l'Archiviste.

Bref, inutile d'en reparler, il avait déjà eu affaire à pas mal de regard glacial de matriarcales, et expliquer la nature des expressions s'avérait inutile. Il rajouta simplement Nemès à sa liste. Elle se positionna donc avec Arkana Voroshk, Inanna Ereskhigal, Aliana, Séoane, et Khamaat ou Dwen Menkith. Restait-il des symbiosés dans cette faction qu'il avait réussi à ne pas vexer ?

Bon apparemment pas mal d'assomptions sont faites, autant en détruire certaines.
***


Navré de vous avoir irritée, ce n'était pas mon intention.
Sans vouloir vous contredire, j'aimerais simplement préciser, puisque vous semblez penser que je suis ici au nom de l'Equilibrium afin de convaincre et d'obtenir de l'aide des Nemens, que ce n'est pas mon cas et peut être pas le cas d'autres, mais je ne vais pas être présomptueux et parler pour eux.

En effet, selon mes connaissances - faibles certes- des nemens, je crains qu'une demande d'aide militaire soit difficilement atteignable. D'autant plus que je suis certain que vous ou vos consœurs ont du les contacter quand le Tark'nal a attaqué Utrynia, et qu'ils ne semblent pas qu'ils aient décidé bouger.

J'avais proposé alliance et suggérer une guerre à la voix du matriarcat qui m'a contacté il y a peu, Inanna Ereskhigal si je me souviens bien, qui m'a assurer que les deux étaient stupides et sans intérêt, aussi ma présence ici, n'a pour but qu'obtenir des informations, puisque mes idées stratégiques se sont révélés sans intérêts pour une faction dont la réputation militaires et stratégique est allés bien au delà de ses ville.

Selon moi, Si ont veut vaincre l'ennemi, vaut mieux qu'on sache de quoi il est capable. Quel est le lien entre les nemens et les races de poussières ? la mana peut-elle être concentrée pour former une créature pensante ? est il possible que la Tour du concile soit une expérimentation sur la création d'un nouveau pilier de poussière ?... Et encore des millions de questions, qui resteront certainement sans réponses, mais rien qu'une réponse sur le lien suffirait à avoir une première piste concernant le comment démanteler la nouvelle créature du S'sarkh sans gâcher des milliers de vies.

Cependant, je ne suis pas impatient, il ne vaut mieux pas l'être de toute façon pour traiter avec les nemens. Alors, si vous considérez que discuter à une alliance avec eux semble être la meilleure stratégie, allez-y. Je me serais bien joins à vous, mais étant donné que le messager ici présent n'autorise qu'un membre par faction, je ne voudrais pas que ma seule présence détruise l'entretien. Après tout, ils ont expédiés le dernier entretien avec les Désordonnés et les Confrères ici présent, parce que l'un d'eux s'est énervé et à fait de nombreuses assomptions sur les nemens.

mise en garde inutile après tout Oda faisait partie du précédent entretien, il a du la prévenir qu'il vaut mieux faire attention à ce qu'on dit avec les nemens si ont veut continuer à parler.

Enfin, puisque vous le proposer en une phrase polie me revient dans la tronche, autant le dire clairement. Entrez, j'attendrais pour une autre audience, et s'il n'y en a pas, j'apprendrais le nemen et chercherait dans la bibliothèque. Chacun ses moyens, la force et l'agressivité ne font pas partie des miens.

*** Entropiste riait dans le crane de Bakean, en lui rappelant qu'il ne faisait peut être pas partie des moyens de l'Archiviste ou du Troubadour, mais lui, Troisième partie d'un miroir brisé, cela ne le dérangeait pas de bruler tout ce qu'il trouvait dans cette pièce s'il pensait avoir quelques solutions en ce faisant. L'archiviste fit taire, la personalité dénuée de morale, et conserva une mine avenante envers la Tydale. Il espérait que sous son impatience et son irritation elle ne lui collerait pas une danse, pour s'être expliqué.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Tchik

Le Vayang 4 Dasawar 1509 à 13h19

 
Ahem...fit Tchik en levant la main pour prendre la parole.
Les autres ne le faisaient pas, mais le tchaë n'était pas du genre à ne pas respecter les règles qu'il avait apprise. En l'occurrence, il fallait attirer l'attention du troupeau avant de lui souffler quelques mots.

Je...hum...je voudrais signaler que je prends ici la place de ma soeur Istreen, en qualité donc de diplomate, mais qu'il ne s'agit pas de ma fonction première, ni de la raison de ma présence ici. De ce fait, j'apprécierais d'être le dernier à intervenir dans cette réunion, si personne n'y voit d'objection.
Visiblement, le Tchaë n'avait pas suivi toutes les conversations précédentes et on sentait à son ton qu'il faisait là une suggestion sincère. Longuement réfléchie et calculée...mais surtout sincère. On pouvait se demander pourquoi, toutefois il reprit son intervention.
D'autre part, je n'ai pas très bien saisi les propos tenus dans ce couloir, seulement bien que mes talents diplomatiques restent à prouver, j'aimerais soumettre une idée au groupe. Puisqu'il semble que nous allons encore attendre un peu dans ce couloir avant d'entrer dans le bureau...peut être serait il bien de lister les sujets dont nous allons traiter et de les répartir entre nous. Puisque nous sommes obligés d'y aller ensemble, autant le faire ensemble, nous n'avons rien à y perdre. D'autre part, une fois la liste faite, nous pourrons cibler des priorités et ceux qui sont les plus disposés à les exposer. Cela nous évitera de procédés par syllogisme égotiste, géographique, factionnel, ou que sais-je encore...conclut-il dans ce qui ressemblait à un rire de scientifique devant une blague que lui seul avait compris.

Sans le vouloir, il venait d'ailleurs de détruire le fondement de certains arguments énoncés en tydale précédemment.



Interrupteur Enclenché!

 
Nemès

Le Vayang 4 Dasawar 1509 à 19h28

 
***
Nemès observa un moment Bakean en silence. Le nelda avait une drôle de manière d'extrapoler tout un tas de choses sur les motivations qui poussaient la tydale à demander cet entretien.

Comme si elle était là pour demander aux nemens de s'allier avec les Poussiéreux...
La bonne blague!

Il semblait que les assomptions dont parlait l'Equilibrien n'avaient pas cours qu'à l'encontre des nemens!
Etrangement, un léger sourire vint étirer les commissures de la bouche de l'exécutrice. Après tout, qu'ils la croient folle de guerre, qu'ils la pensent incapable d'autre chose que de violence, tous autant qu'ils étaient, qu'ils gardent leurs a priori et restent dans la crainte de son tempérament soit-disant brutal : c'était là une manière bien plus simple de s'assurer d'être écoutée puisque dans le domaine du verbe ils prétendaient tous exceller, et qu'une pauvre guerrière comme elle devait bien être incapable de réflexion sophistiquée...

Un tchaë barbu appela l'attention de l'assistance et dit quelques phrases qui semblèrent beaucoup l'amuser, mais Nemès n'en ayant pas compris un traître mot - hormis le nom d'Istreen - préféra l'ignorer et se rapprocha de Bakean. ***


- Vous adresser à Innana est une perte de temps. Ce mish ne voit que son nombril et n'a aucune expérience de la vie réelle en dehors de la Ruche : son avis vaut moins qu'un étron de Braxat. glissa-t-elle au nelda avec un haussement d'épaules. Je ne comprends même pas comment il a pu obtenir un poste dans la diplomatie.
Si vous voulez un avis valable, adressez vous à Matroshka Voroshk. Elle est un peu... à vif depuis qu'un des vôtres a assassiné un membre de sa famille, mais au moins elle sait se servir de sa cervelle.


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Ce ne fut qu'après avoir terminé sa phrase que Nemès se rendit compte que de toutes façons la plupart des Filles du Déclin avaient ce côté "à vif" qui faisait d'elles des interlocutrices difficiles. Quand on vivait le Déclin comme une réalité quotidienne, on ne s'embarrassait pas de certaines considérations...
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