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Les Archives des Cristaux

Le Centre de Judication

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Sujet lancé par Narrateur
Le 28-10-1508 à 20h26
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Posté par Nemès,
Le 02-08-1511 à 16h59
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Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Julung 12 Nohanur 1509 à 23h59

 
La Judicatrice regarda Linöe l'invectiver copieusement en souriant, puis lui répondit d'un ton calme mais froid et tranchant :

Si vous aviez l'intelligence de connaître un soupçon de l'histoire de vos peuples, vous sauriez que la seule attaque que les nemens ont porté dans cette guerre millénaire a permis de sauver l'existence de vos ancêtres lors de leur arrivée. Notre position a toujours été défensive.
Aujourd'hui, vos compatriotes et les ressortissants de notre nation vivant à la surface nous informent des changements de stratégie du P'khen S'sarkh et même si nous ne sombrons pas dans l'affolement,dans le cas d'attaque contre vos cités, je ne suis pas persuadé que vous ayez le temps de vous accoutumer à notre rythme de vie.


La judicatrice regarda le groupe de poussiéreux et déclara en conclusion d'un ton sec :

Bien, nous en avons fini pour cette fois, et j'espère que vous reviendrez vous entretenir avec moi lorsque autre chose que des insultes vous viendront à l'esprit, à l'égard de notre peuple. Une escorte va vous raccompagner jusqu'à la porte.

La Judicatrice s'inclina pour les saluer et disparut d'un pas altier par la porte au fond du bureau. Les deux gardes flanquant la porte dans le couloir entrèrent dans le bureau et prièrent les poussiéreux de les suivre.

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 00h10

 
*** Dans le fond, même si la situation n'était pas tout à fait la même, la conclusion restait invariable, et rien n'avait changé depuis ma rencontre, un bon moment auparavant, avec les Nemens. ***


Eh bien ce n'est pas votre faute, si jamais vous le preniez personnellement, fis-je en posant une main sur l'épaule d'Istreen - c'était à dire que, étant la plus attirante du groupe, je n'allais pas faire ça à quelqu'un d'autre.
Ils nous prennent toujours pour des gamins, et ce n'est pas l'attitude de certains qui va changer la donne.

Quoiqu'il en soit, malgré la pertinence de certaines questions, ils avaient d'avance décidé de cette discussion, en grands seigneurs qu'ils sont.
Que comptez-vous faire maintenant, vous et votre " frère " ?


-Oda Nobunaga-

 
Takeon Cumulos

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 01h27

 
L'argument de l'Histoire, voyez vous quelle sagesse. J'étais sûr qu'elle allait le sortir.

***
Le Cumulos s'était adressé à Linoë comme si il voyait en lui la maire de la cité. Son regard n'avait pas changé, les sourcils froncés, les pupilles sombres et fermes. Bon sang Cumulos, c'est à Linoë que tu parles là, pas à la judicatrice ! Et... Il a craché ? Non. Il n'a pas craché, mais le mouvement de sa tête aurait pu faire croire le contraire. Quoi qu'il en soit si on prêtait attention au sol, il n'y avait point de liquide transparent qui ornait les dalles ô combien illustres. Grâce à dieu, il n'avait pas craché. Mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

En voilà des manières.

Lorsqu'il vit les deux gardes arriver. Il adopta un petit air niais. Comme si toute sa rudesse avait soudainement disparue de son corps. Ah oui, c'était un beau parleur le Cumulos, pas un guerrier.

Il sortit, précédent le pas de la garde. Et attendit ses confrères devant le Centre de Judication, adossé à l'un des murs de la cité. Au moins, il avait le droit de s'adosser au mur, c'était là pour lui un plaisir que de souiller l'or et la pierre de la civilisation "millénaaïiireuh" avec son dos tout poussiéreux de sable et de terre.
***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Istreen

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 11h35

 
La réponse de la Judicatrice avait été claire, ils avaient leurs noms et ils savaient que même si on lui avait déjà posé ces questions, le gardien des cristaux serait le scientifique qui pourrait les aiguiller.

Elle allait prendre la parole pour la remercier, mais Linoë, un des tydale, la devança. Plus son discours avançait, plus la tchaë prenait peur : il état tout simplement en train de ruiner la stratégie qu’elle venait de mettre en place avec Tchik.
Elle lanca au tchaë un regard surprit et significatif, qu’elle agrémenta d’une pensée :

- "Mais que fait-il ? Le fou ?
Que disiez-vous à propos de la complexité des machineries ? Voila donc pourquoi je préfère la simplicité et la fiabilité. Mais ca ne doit être que de simples réglages à faire.
Nous avons eu nos noms, mais je crains que la nemen n’ait qu’une piètre image de nous.
"

Puis un inconnu se pointa. La symbiose lui apprit qu’il s’agissait d’Hergranore, un sans faction désirant rejoindre la Fraternité. Il devrait être à Oriandre, mais que faisait-il ici ? Le Roi était-il seulement au courant ? Déboussolée, elle interrogea les diplomates et le gouvernement via le consensus, avant de reprendre ses esprits et d’écouter son intervention.
Encore une fois, elle ne comprit pas : lui n’avait rien à faire dans cette enquête, et il venait d’enfoncer le clou. Les dommages provoqués allaient devoir être réparés, mais combien de temps cela demandera t’il ? Surtout avec des nemens ?
Elle cacha sa figure entre ses mains, tentant tant bien que mal de se ressaisir et de se calmer.

Vint ensuite la réponse de la nemen, et la prévisible intervention des gardes. Voilà, ils avaient tout perdus. Alors qu’ils quittaient la salle, elle adressa un dernier
« désolé » à la Judicatrice. Puis ils se retrouvèrent dehors … et l’équilibrien l’aborda d’un ton réconciliant, la réconfortant en la questionnant sur l’avenir.

Elle s’adressa lui répondit :


Bien, je vais bien ne vous en faites pas. Je vous remercie de votre attention, vous vous préoccupez de moi alors qu'il y a bien plus important ... vous êtes un amour mon cher !
Je ne sais pas trop comment appréhender la situation. Nous avions conclu avec Tchik d’une attitude à adopter, mais ces tydales viennent de tout jeter à l’eau. Pour le moment, il faut que je me ressaisisse et que je réfléchisse.
J’aurais besoin d’un peu d’espace. Que diriez-vous de vous poser et de réfléchir au bord du lac ? Il va nous falloir un autre plan … ou retravailler l’ancien. Enfin, nous vous expliquerons. Vous me suivez ?



Elle s’avança vers le frère Tchik, sans même regarder si le Muet la suivait. Le génie avait lui aussi l’air pensif. Elle lui chuchota :


Mon frère, auriez vous envi de vous joindre à moi pour un peu de repos au lac ? Nous avons besoin de nous organiser je crois ; et je préfère faire ca au bord de l’eau qu’ici. Sans compter sur l’apaisement que cela procure.


Elle laissa Hergranore de côté, elle traiterait de son cas plus tard. Oui … plus tard.


Turlututu chapeau pointu

 
Linoë

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 14h33

 
***
Le chercheur du suaire resta immobile le regard toujours aussi sombre, il n'avait même pas jeter un œil à l'inconnu.
Ses yeux ne quittèrent pas la Nemen jusqu'à sa sortit et ce n'est qu'une fois la porte refermée derrière elle, qu'un petit sourire apparu sur ses lèvres.
Il resta encore quelques seconde puis se tourna pour suivre les autres vers l'extérieur.
Aucun remord ne le tourmentais. Il avait obtenue les réponses qu'il souhaitait, et tourner autour du pot n'étais pas dans son caractère.

Une fois dehors il adressa un sourire à son confrères Takeon Cumulos, puis se tournant vers Istreen. Il ne fut pas surpris par l'air attrister de la diplomate. Il était toujours aussi effarer de voir comme beaucoup de poussièreux voyait les Nemens comme des divinités bienveillante.
Il parla en Tydale d'une voix assez forte pour que tous l'entendes.
Son esprits traduisit mentalement en Rabaän pour ses confrères.
***


Qui s'attendait à avoir des réponse sérieusement ?

*** Il laissa un temps mort. ***


Vous diplomate Istreen, vous..... il se tourna vers Oda Nobunaga......Non comme vous venez de le dire ils avaient déjà décider de ce qu'ils nous diraient avant même que vous franchissiez les portes de cette cité.
Ne soyez pas triste, mais vexer serait plus juste...car la seule chose à retenir c'est l'état de poussièreux dans lequel nous restons face à eux.
Je vous ais choquer avec mes propos et mon attitude, mais moi ce qui me choque c'est nous.....le P'khenS'sarkh fait un pet de travers et nous accourons vers les Nemens pour qu'ils nous expliquent le message cacher dans l'odeur.
Il se passe dés chose sur Syfaria et nous sommes incapable d'avoir une vue d'ensemble.
Nous sommes la deuxième délégations à venir ici et visiblement aucun de nous était au courant de cela Alors les questions que je posais à la juricatrice s'adressait aussi bien à nous.

Qu'avons nous rater ?
Des millions de poussièreux vivent sur Syfaria et parmi eux des symbiosé comme nous, et malgré cela impossible de faire passer les informations.
Que surveille les Nemens qui nous échappe ?
Et pourquoi faudrait il que se soit eux qui nous l'apprennent ?

Alors je vous ais sans doute tous choquer et vous n'y voyer qu'un imbécile qui pulvérise les relations diplomatiques mais prenez un peu de recul et vous verrez peut être que je ne viens que de couper le cordons ombilicales entre eux et nous.

Maintenant comme je sais très bien que vous ne verrez dans mon attitude que l'imbécile, je vais donc m'atteler à la deuxième raison de ma venue ici. J'ai un peu d'estime pour moi même et resté sous le qualificatif de poussièreux ne me convient pas.

***
Il descendit les quelque marches d'entrée du bâtiment tout en envoyant un message privé à l'intention de Takeon Cumulos.
***


Bon maintenant si cela vous intéresse toujours je vais aller voir cette arbre puis trouver un moyen de pénétrer dans les niveaux inférieur, m'accompagner vous ou pas ?
*** ***


 
Soma Valen

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 14h35

 
*** C’est les mains dans les poches et le regard en l’air que le Valen ressort du bureau de la Judicatrice. Ils c’étaient fait mettre dehors de manière peu sympathique et la cause était sans doute l’intervention de Linoë et du petit Hergranore. Bon ils avaient obtenu quelques noms qui leur fourniraient à tous les coups et il faut l’espérer, bien plus d’informations que ce que la Nemen ne leur avait donné.

Dans la tête du tydale flottait la demande d’Edoar concernant Arameth et l’être ferma les yeux et grimaça de lassitude. Il lui faudrait revoir cette Judicatrice et donc s’excuser pour tous les autres avant de repartir. Soma jeta un autre long regard à Osaï avant de décider de ce qui allait suivre. ***


On dirait que tout ne c’est pas déroulé comme vous l’espériez, souffla t-il à Linoë sans aucun reproche, puis ironiquement il continua. Nous n’avons maintenant qu’une très maigre piste à exploiter. Nous allons devoir revoir votre approche diplomatique avec les Nemens, mon cher.

*** Du coin de l’œil il avise la diplomate et se remémore les quelques mots en Tchaï quelle vient d’adresser à l’équilibrien. Elle n’a pas complètement tort, les choses auraient pu être bien différentes avec un peu plus de diplomatie. Il faut maintenant réfléchir et demander de l’aide aux personnes qu’il y avait à contacter pour en apprendre plus. ***


« Que comptez-vous faire maintenant Terenor ? Glissa t-il mentalement au Tchaë barbu. Je pense que vous devez entrevoir ce qu’il nous reste à éclaircir. »

***
Puis vint le discours de Linoë auquel Soma n'adhérait pas réellement. Dans son attitude il lui faisait penser à Hergranore et le tydale avait une autre idée derrière la tête et ne semblait pas être venu ici pour exactement les même raison que lui. Et le fait même que Cumulos le suive dans ces démarches ne le surprendrait en rien. Il était assez facile de savoir à qui s'adressait ensuite le Valen, le rabaän n'étant employer qu'entre certaine personne. ***


je ne sais pas ce que vous compter faire Confrère Linoë, mais nos chemins on apparemment l'air de se séparer ici. Ne vous attirez pas les foudres des Nemens confrère... Même si leurs attitudes vous déplait, bon courage.



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Tchik

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 15h45

 
Pourquoi ce Linoë était il venu?
Il s'agissait d'une délégation destinée à lier un contact et obtenir certaines réponses -pas toutes-. Seulement ce tydale révélait avoir été investi d'une sorte de lumière de pertinence qui lui avait donné toutes les réponses avant même de venir. Était il idiot au point de faire le trajet quand même? Et de dévoiler sa bêtise à tous? Ou alors était il simplement un mauvais acteur dans un plan officieux et foireux?
D'autant qu'il avait eu ce besoin de se justifier. Étrangement, c'est ce qui agaça le plus Tchik.
Il observait le Tydale tandis qu'il déballait sa plaidoirie, comme on expose des tomates sur un marché. Il avait l'air d'être de ces individus qui font des généralités pour tout et qui après s'être trompé, essayent de convaincre tout le monde qu'ils avaient raison. En gros, il se donnait des bonnes excuses et ils tentaient de faire avaler ça aux tchaës, comme si ils étaient des "pauvres enfants innocents et naïfs qui ont besoin d'ouvrir leurs yeux sur la réalité de Syfaria". L'ingénieur connaissait très bien ce genre de comportement puisqu'à un moindre niveau, il y avait toujours fait face au sein de la Fraternité. Que ce soit avec des rouquins acharnés ou des charbins racistes. Pas plus tard que ces derniers jours, Frère Yendrix avait utilisé ce raisonnement pour essayer d'appuyer son point de vue. Cela semblait une pratique récurrente. Peut être que Tchik pourrait y attribuer une valeur numérique, ou un symbole. Un raccourci pour ses équations.
Je dois m'ouvrir avec ce genre d'énergumène, aussi?
Tana dit :
euh...là non...t'es pas obligé...

Ouf!
Non, c'était trop pour Tchik. Le tydale essayait de les convaincre d'avoir une vision plus large de Syfaria et des relations avec les Nemens, alors qu'il venait lui même de faire preuve d'un esprit des plus étriqués. Il n'y avait aucun intérêt à débattre avec cet individu. Ce qui expliquait la grimace de dégout sur le visage de Tchik devant le flot de paroles déversés là, sans utilité. Il ne voyait d'ailleurs pas plus d'utilité d'en vouloir ou de haïr ce confrère. Mais si Linoë avait un plan d'une intelligence supérieure à mener, qu'il aille le mener. Tout de suite. Et loin.

La voix de Soma l'interpela. Tchik leva la tête pour scruter le visage de ce grand individu qui s'introduisait dans son esprit soudainement:
Hum...ce que j'entrevois...avec 'vous' donc...hum...le tchaë marqua une pause...j'entrevois effectivement toujours des méthodes et des alternatives. Mais devant des variables incompatibles, je dois me résoudre à réduire mon équation.
Et en évoquant l'incompatibilité, son esprit désigna mentalement les autres Confrères, venus là dans un autre cadre que la mission première. Tchik n'exprimait là aucune animosité. Simplement un raisonnement logique. Il faut avancer avec ceux qui veulent aller dans la même direction.

*** Pendant ce temps, il suivait Istreen après avoir tacitement accepté sa proposition. Loin de lui l'idée de se 'reposer' par contre. Il n'aurait jamais le temps pour ça. ***



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 17h28

 
" Lorsque le plus doué des imbécile exerce son art, à ses yeux ce sont les autres qui ont tort ; question d'équilibre ", me pris à penser en souriant chaudement en repensant à ce principe non-officiel de base de chez moi, tandis que le Tydale me parlait.

*** La prochaine étape d'une future discussion dans la continuité de ce qui venait de s'ouvrir serait un débat d'opinion, et, de fait, une aporie
Si j'avais voulu participer à de telles futilités, j'aurais tout simplement pu rester avec mes pairs ; or le moment était mal choisi pour " deviser creux ".

Le temps de rattraper la rouquine et son frère trapu, j'étais déjà sorti de la pièce. ***


-Oda Nobunaga-

 
Hergranore

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 18h28

 
*** Encore une fois, Hergranore n'y était pour rien dans ce qu'il leur arrivait, les délégations avaient été jetée dehors mais d'après la nemen, se fut le confrère Linoë qui avait fait débordé le vase sans même que la judicatrice ne l'écoute. Ce n'état donc que partie remise pour le tchaé, il n'était même pas là pour la même affaire qu'eux et lui, avait tout son temps!!! Une pensée avait tout de même raclé son esprit, celle de Soma, ainsi donc, le petit apprenti s'exprimait enfin, il se souvenait de celui-ci que dans les seuls paroles où il lui avait fait la moral dans la manière qu'avait l'encapuchonné de donner ses cours. Il s'approcha donc vers l'ancien apprenti. ***


-Ainsi donc, vous allez encore m’accuser d’être l’auteur de ce désagrément ! Laissez-moi tout de même-vous poser une question. Pourquoi venez-vous ainsi ? Vous savez tout autant que moi que les nemens vous cacherons toujours tout !
***
Dit-il la capuche tournée vers un petit appareil ressemblant aux transports nemens. Il marcha un petit temps tout en observant chacun des visages qui se trouvaient là, à la porte de la juridication. Il avait tenté de les aider, et il n’en sera certainement jamais remercier, bien du contraire… Il se calma tout de même, et refit face au tydale. ***


-Par contre, seriez-vous capable de me dire où je pourrais trouver un calimencien ?

*** Dit-il comme si il s’était tout d’un coup calmer et que les remarques du mage tydale s’étaient déjà effacées de son esprit. ***



 
Soma Valen

Le Luang 16 Nohanur 1509 à 22h51

 
*** Le Valen jeta un regard au petit gars avec la capuche. Il ne voyait décidément pas les choses sous le même angle que lui.
***

Je viens sans doute ici pour les mêmes raisons que vous, enfin j’ose le croire. Mais vos manières n’ont décidément rien à voir avec les miennes. Certaines valeurs vous manquent mon cher Hergranore et c’est en ignorant celles-ci que vous vous causez des ennuis.

*** Puis alors qu’il tournait les talons pour s’éloigner, il lui montra rapidement ne direction assez confuse sans doute volontairement. ***


Aucune idée pour le Calimencien, vous devriez vous adresser au Nemens. Même s’il est clair qu’ils nous mentent vous pouvez sans doute leur faire confiance pour vous indiquer ce que vous cherchez. Termina-il avec un léger sourire ironique.

*** Maintenant il n’avait plus rien à faire ici. Tchik semblait assez troublé de même que la diplomate et l’Equilibrien. Le tydale pouvait encore attendre quelques instants mais bientôt il faudrait poursuivre les investigations. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Soma Valen

Le Merakih 18 Nohanur 1509 à 21h56

 
*** Quelques jours après la première entrevue avec la Judicatrice, le Valen se présente à nouveau devant l’imposant Bâtiment. Il lui faut voir la Nemen pour lui poser quelques questions sur des sujets qu’il préfère garder pour lui. Malgré cela, il ne peut s’empêcher d’appréhender la seconde rencontre après la manière dont la première c’est rapidement terminée.

Comment effacer ce que venait de faire Linoë ? Effacer n’était peut être pas la solution. Convaincre de ses bonnes intentions et de ce qu’il recherche pouvait sans doute suffire. ***


Rydia dit :
Tu vas te faire jeter comme un mal propre.


*** Soma jeta un œil à Rydia posée sur son épaule. Elle avait surement raison, mais il avait promis au tout nouveau chambellan d’essayer de lui ramener ce qu’il voulait, hors de question de jeter l’éponge à cause des bêtises de certain. Le Mage du Limonaire chercha donc du regard les Nemens de l’accueil qu’il trouva immédiatement. Maintenant il fallait surtout faire attention à ce qu’il allait dire… Le tydale prit une grande inspiration. ***


Aysh'hinassa Nemens,

J’aimerais si possible, obtenir une audience auprès de la grande Judicatrice pour m’entretenir avec elle d’un sujet qui concerne la Perle.
Il inclina simplement la tête avant de continuer.

Celle-ci ne m’attend malheureusement pas et ne daignera sans doute pas s’entretenir à nouveau avec un confrère. Aussi j’aimerais qu’elle sache avec tout mon respect que je ne conçois en rien les agissements des confrères m’accompagnant il y a peut. Je les pensais de bonne fois en les accompagnant jusqu’à la cité puits mais il c’est avéré que leur vision des choses et leur manières de faire sont très loin des miennes ainsi que des Frères, Sœur du Désordre et Equilibriens qui m’accompagnaient.

Je ne parle pas pour l’ensemble des confrères mais lui présente pour ma part mes plus sincères excuses.

Qu’elle soit sur de ma bonne fois et de mon respect envers les Nemens et sa personne.



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Narrateur

Le Julung 19 Nohanur 1509 à 19h37

 
*** Le Nemen au guichet écouta attentivement le tydale, notant au fur et à mesure des choses derrière. Puis il informa le confrère en tydale : ***


Votre demande d'audience a été enregistré, et sera transmise à la Judicatrice dés qu'elle sera disponible. Je vous encourage à profiter des services de la Cité-Puits en attendant qu'elle vous informe de la date du rendez vous. Merci de votre patience.

*** Le nemen sourit au tydale avant de faire signe à la personne suivante qui attendait de s'avancer, congédiant ainsi Soma Valen. ***


 
Tchik

Le Luang 23 Nohanur 1509 à 22h28

 
A nouveau dans le couloir. Décidément, ils auront passé plus de temps ici que dans le bureau de la Judicatrice. Mais bon cette fois ci, ils avaient l'assurance que l'entretien servirait à quelque chose. Presque l'assurance.

Istreen et le Confrère Valen étaient déjà là à attendre dans le bâtiment que vienne leur tour quand l'ingénieur les rejoignit. Son sourire en coin était à peine perceptible, caché derrière son visage à la fois si sérieux et si paumé. Soma aurait dit "coincé"? Mais qui pouvait dire ce que pensait ce "Soma"? Tchik en tout cas ne le lâchait pas du regard. Quelque chose l'amusait dans cette situation. Une sorte de jeu peut être, auquel il venait de prendre gout. Un jeu qu'il ne voulait toutefois pas encouragé et c'est pourquoi il garda le silence et se contenta de faire travailler sa cervelle. C'était d'ailleurs ce qu'il savait faire le mieux. Des variables venaient de se dévoiler dans le paysage d'Ulmendya. Et le tchaë voulait être prêt au cas où d'autres inconnues surgiraient de nulle part, comme cela s'était déjà produit depuis leur arrivée.



Interrupteur Enclenché!

 
Erling

Le Matal 24 Nohanur 1509 à 19h18

 
Après que le Garde en surface lui ai indiqué à qui s'adresser, Erling s'enfonça dans Ulmendya. Sa première réaction lorsqu'il entra dans la Cité Puit fut une gène immense du à la promiscuité de tant de personnes. Il se sentait toujours très faible du fait de sa récente résurrection et l'ensemble des choses qui se passaient dans la Cité Nemen et qui lui étaient visibles assaillait ses sens comme une agression. Lors du court trajet en gondolfière, il ferma les yeux, pouvant ainsi donner l'impression qu'il avait peur alors qu'il souhaitait seulement se délester du surplus d'information qu'il pouvait obtenir par le regard.

Le Témoin n'avait pas imaginé sa première visite à Ulmendya de la sorte. Rares étaient les Poussièreux qui, petits, n'avaient pas du être fascinés par les Nemens et intrigués par leur Cité qu'on ne pouvait pas visiter. Maintenant qu'Erling avait cette chance, ses capacités d'observation ne lui permettaient pas de profiter du lieu à sa juste valeur. Il le savait mais ne pouvait se forcer à la contemplation. Il manquait de volonté et de force. De plus, dans sa tête tournoyaient des messages télépathiques lui semblant sans fin, réponses des nouvelles qu'il avait donné. Il tâcha du mieux qu'il le put de répondre poliment et précisement.

Enfin, il arriva au Centre de Judication et se dirigea droit sur le Nemen se trouvant dans la salle derrière un guichet. Lorsqu'il fut à un mètre de lui, il s'arrêta et lui dit, d'un voix plutôt faible :


Salutations à vous Sire Nemen. Je suis Erling, Propage des Témoins du S'sarkh. Je souhaite m'entretenir avec la Judicatrice. Mes raisons sont la découverte de nouveaux éléments concernant Rastryghen et le P'Khen'Ssarkh.

Du moins j'espère qu'ils sont nouveau, pensa le Témoin. Puis, il ajouta à haute voix :

Quand pensez-vous que je puisse être reçu ?



Pélerin du S'sarkh

 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Matal 24 Nohanur 1509 à 19h39

 
*** Le Nemen regarda le tydale d'un air intrigué devant l'air et l'attitude de celui-ci ainsi que la portée des mots qu'il venait de prononcer. Il posa un écriteau indiquant que le guichet était fermé puis dit à Erling : ***


Suivez moi, la Judicatrice voudra vous recevoir immédiatement.

*** Le Nemen guida le tydale dans le dédale de couloir puis l'introduisit dans un bureau ou n'était présente que la Judicatrice derrière un bureau encombré de manuscrit. Il l'annonça puis se retira en fermant la porte derrière lui. ***


*** La Judicatrice leva les yeux de ses ouvrages et salua le nouveau venu : ***


Bienvenue à Ulmendya, poussiéreux. Vous n'avez pas l'air en forme, souhaitez vous que je vous fasse apporter quelque chose? Un rafraichissement?

*** Elle l'invita également à s'asseoir face à elle d'un geste. ***


Ainsi vous avez de nouveaux éléments concernant Rastryghen et le P'khen S'sarkh ?


 
Erling

Le Matal 24 Nohanur 1509 à 23h12

 
Erling suivit le Nemen de l'accueil, surpris d'être aussi vite convié à rencontrer la Judicatrice. C'était tant mieux. Il tenta tout en marchant de se donner un peu de contenance. Passant rapidement la main à l'endroit de son crâne où il y avait des cheveux, lissant de la paume ses vêtements. Il apprit rapidement que cela avait été en vain d'après les premiers mots de la Judicatrice.

Cette dernière lui parut très belle pour une Nemen et Erling apprécia sa voix douce qui s'accomodait très bien avec ses sens irritables. Le Propage se rappela le peu qu'il savait d'elle. On disait que c'était un bourreau de travail et, en regardant son bureau, Erling ne pouvait que le confirmer. Elle était soi disant autoritaire sous ses airs charmants et, enfin, sa fonction impliquait qu'elle gérait Ulmendya. Voilà le peu que le Témoin savait. Cependant, pour lui, elle restait une Nemen et, à ce titre, il y avait toujours une étincelle de retenue incompréhensible qui brillait en lui, l'incitant à se méfier de son interlocuteur. Il choisit toutefois de jouer franc jeu, ainsi qu'il avait prévu de le faire en venant ici. Mais avant, dans une de ses rares démonstrations de faiblesse, il accepta le rafraichissement que lui offrait la Judicatrice.


Veuillez excuser mon apparence, je viens juste de réapparaitre par le Pilier d'Ulmendya. Je prendrais avec plaisir un verre d'eau s'il vous plait.

Erling était ravi qu'elle s'exprime en ssarknesh ce qui lui permettait de dépenser moins d'énergie dans le simple fait de communiquer. Il s'assit et n'attendit pas le rafraichissement pour commencer son récit. Il l'avait maintenant communiqué bien des fois et il déroula donc malgré sa faiblesse :

Après la dernière communication plutôt alarmante de la Dame Kysall, nous avons été beaucoup à nous dire que nous manquions d'informations pour réagir correctement à cette alerte. J'ai donc décidé d'aller chercher des renseignements là où ils se trouvaient, c'est à dire, là où se trouvait Kysall. Des divinations permirent de la situer vers le Pilier Perdu. Je m'y rendis donc avec un compagnon. Sur les lieux, nous trouvâmes un autre symbiosé. Après une étude du Pilier qui ne nous apprit rien, nous nous enfonçâmes dans une tempète glaciale. En peu de temps, nous fûmes perdu.

Je ne sais pas combien de temps nous avons marché, mais, quand nous émergeâmes des bourrasques, nous étions dans une plaine. En son centre, une Cité Puit, Rastryghen. Au dessus du Gouffre tournoyaient quelques Maraudeurs et d'autres Abominations. Nous avons repéré un sommet d'où nous pourrions surplomber la plaine et observer mieux les environs même si cela nous exposerait. Pour cette dernière raison, je suis allé seul faire cette escalade. Une fois en haut j'ai pu voir le Gouffre mais surtout une structure à ses côtés. Je n'arrivais pas à la discerner correctement mais ensuite, elle s'est illuminée. Ce n'était rien de moins qu'un Pilier de Poussière activé et les Maraudeurs semblaient en fait protéger cet endroit en particulier. Pour autant que je le sache, il n'a jamais été statué de la présence d'un Pilier à cet endroit.

La lumière générée par l'activation a focalisé sur moi l'attention des Maraudeurs. Je me suis préparé à sauver ma vie par les mots mais les Maraudeurs ont finalement patrouillé autour de moi au lieu de m'attaquer. Là, une troupe importante de Rejetons est sortie du Gouffre. A sa tête : Kysall. La Tydale m'a donné du temps, marchant alors que des Furyans auraient pu la transporter. Elle m'a contacté télépathiquement et conseillé de fuir par le dernier moyen qu'il me restait. Ne voulant par faire cela sans en savoir plus, j'ai refusé et demandé plus d'explications sur ses mises en garde.

Elle m'a révélé ceci :

"Vous serez capturé, et asservi.
Votre âme sera réduite en lambeau, écorchée vive et vous deviendrez l'un de Ses pions.

Il a réussi à comprendre la poussière et son lien avec les Nemens.
Je n'en sais pour le moment pas plus.
Il a réussi à contrôler ce lien.

Ce qu'il a fait avec un Nemen, il peut le refaire avec vous.
Vous lui servirez alors de créature, comme d'autres servent déjà.
L'attaque d'Utrynia a été menée par l'une d'elles."

A ce moment là, une créature de cauchemard est sortie du Gouffre. Son corps était fait de corps de Poussièreux encore en vie. En son centre et qui semblait diriger le tout, un Nemen ou plutôt le Nemen perverti qu'un de mes compagnons a identifié comme Ast'yrithgarmania Loïa. La créature m'a regardé avec un regard avide, comme si elle me voulait pour compléter ses membres.


Erling s'arrêta là, la gorge sèche, attendant une réaction dela Judicatrice.

Pélerin du S'sarkh

 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Julung 26 Nohanur 1509 à 23h41

 
*** La Judicatrice écouta attentivement Erling et le remercia d'abord : ***


Tout cela est intéressant, bien sûr et je vous remercie d'être venu en informer le peuple Nemen.

*** Puis elle lui posa une série de questions d'un ton intrigué : ***


Parlez moi plus en détails de cette créature pervertie? Elle était donc constitué de plusieurs corps de poussiéreux vivants avec un Nemen aux commandes de l'ensemble ?
Aviez vous déjà rencontré le Nemen Ast'yrithgarmania Loïa auparavant ? Comment faisait il pour diriger une telle créature ?
Avez vous eu le temps de voir si la créature pouvait encore s'amalgamer et grossir encore et encore?


*** La Judicatrice nota quelques phrases sur un parchemin et attendit les réponses d'Erling pour continuer de noter. ***


 
Erling

Le Vayang 27 Nohanur 1509 à 22h21

 
Comme il s'y attendait, Erling reçut des demandes de précision concernant sa déclaration. En venant au Centre de Judication, il s'était aussi forcé à se remémorrer les images du Monstre sorti du Gouffre car il était certain que, plus que le batiment ressemblant à un Pilier de Poussière, c'était lui qui était l'objet le plus important de la découverte que le Propage et ses compagnons avait fait. Cependant, les questions posées par la Judicatrice, bien qu'évidemment justifiées, demandaient une analyse pointue de l'Abberation qu'Erling n'avait pas tellement eu le temps de faire devant la puissance de cet être. Il fit donc ce qu'il pu pour apporter des éléments complémentaires :

La créature devait faire plusieurs mètres de haut. Elle avait des sortes d'ailes et son envergure devait être très importante. Il y avait beaucoup de mana autour d'elle qui que je ne sache pas si les flux de ce dernier la soutenait ou si c'était elle qui les générait.

Elle était effectivement composée de corps de Poussièreux, que ce soit son torse ou ses membres. Comme je vous l'ai dit, tous étaient encore vivants même si ils avaient l'apparence de cadavres. J'ai déclaré qu'Ast'yrithgarmania Loïa dirigeait le tout car il était au centre, comme tronant sur ce un siège mobide et qu'il se trouvait à ce qui devait être plus ou moins la tête de la créature. Je ne l'ai pourtant pas vu faire de gestes officialisant cet état de fait. Et non, je ne l'avais jamais rencontré auparavant. C'est un de mes compagnons qui l'a identifié.

Pour votre dernière question, je peux vous dire que j'ai eu l'impression que ce monstre était fini abouti. Sa forme semblait finalisée car on y trouvait les harmonies et les symétries de tout ce qui est vaguement humanoïde. Pour ce qui est donc d'amalgamer encore des corps, je ne saurais donner, une fois de plus, de réponse définitive. Je ne peux qu'ajouter qu'il l'a regardé avec avidité voir appétit ...


Le Propage, dans son état de faiblesse, ne put réprimer un frisson en se rappelant ces souvenirs. Géné par cette réaction un premier temps, il se redressa ensuite et regarda la Judicatrice bien en face, attendant la suite de la conversation.

Pélerin du S'sarkh

 
Nemès

Le Sukra 28 Nohanur 1509 à 12h38

 
***
Nemès arriva d'un pas pressé au bureau d'accueil du Centre de Judication et ce fut à peine si elle salua le nemen assis derrière son bureau.
***


-'jar.
Je sollicite un entretien privé avec la Judicatrice Arkhenys.


***
L'immortel en face d'elle leva un sourcil perplexe, l'air de dire "encore vous?".
***


- Hajar. La Judicatrice est actuellement occupée. Je vous invite à patienter ou à revenir ultérieurement.

*** Nemès serra les mâchoires. ***


- Vous avez un parchemin et de quoi écrire? Je vais vous laisser une note à lui transmettre.

Citation :
Judicatrice,

Je viens vous tenir informée des quelques avancées de l'enquête d'Utrynia.
Après s'être entretenue avec les deux anja's que le furyan avait essayé d'enlever, elles ont révélé qu'elles avaient été touchées par une brume verte produite par le rejeton, et se sentaient faibles depuis.
L'une des nôtres a émis l'hypothèse qu'il pourrait y avoir une similarité avec les brumes vertes qui semblaient composer la créature magique qui a attaqué Utrynia récemment.
Avez vous idée de ce que pourrait-être ce type de magie?

Quand vous en aurez le temps, j'aimerais entendre votre avis sur la question.

Respectueusement.

Nemès


*** La tydale plia le parchemin et le donna au nemen avant de tourner les talons. ***


- Dhanya. Je repasserai demain.



 
Tchik

Le Sukra 28 Nohanur 1509 à 17h32

 
Tandis que la Tydale partait, Tchik la scruta du regard, fronçant du nez. Une autre symbiosée qui débarquait à l'improviste dans le bureau. Ce Centre de Judication était devenue un vrai Moulin à Poussière! Encore du gaspillage! pensa très fort, l'ingénieur tchaë. Il venait de prendre connaissance de certaines pensées et à la vue de cette "Nemès", il sut que sa présence y était lié. Dans un monde parfait, elle aurait pu éviter ce déplacement. Dans un monde parfait, Tchik serait déjà revenu à Farnya.


Interrupteur Enclenché!

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