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Sujet lancé par Narrateur
Le 28-10-1508 à 20h26
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Posté par Nemès,
Le 02-08-1511 à 16h59
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Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 00h01

 
Sans un mot, la Judicatrice observe le savant mélange de passions plus ou moins avérées qu'elle a déclenché durant ces quelques échanges.
L'émoi que trahissent nombre d'attitudes, de visages, de propos à demi voilés, elle prend littéralement tout le temps pour l'assimiler...
Quand elle reprend la parole, sa voix reste douce mais on peut y discerner un tranchant qu'elle n'avait pas jusque là...



Préjugés ? Condescendance ? Offense ?
Vos paroles sont-elles autre chose que cela, Haut rêvant du peuple du Troisième Monde ?

Vous écoutez mais vous n'entendez point.
Vous fermez les yeux devant ce qui vous aveuglerait.

Vous nous croyez être tel que vous voudriez que nous soyons.
Je vous reçois. Je vous parle. Je vous réponds. Vous existez pour nous bien au delà de ce que vous imaginez.
Six cent mille Nemens vivent ici, sous ma responsabilité.
Et vous êtes là face à moi. En ce temps que nous nous accordons mutuellement.

Que penser de vos réactions ? De la hauteur avec laquelle vous et certains de ceux ici présents me parlent ? De la volonté d'agression à peine voilée dont font preuve les filles du Déclin, osant entamer une sorcellerie agressive en ce lieu ?
Que penser du fait que je ne m'en offusque pas ?

Préjugés, Haut Rêvant ?
N'en aviez vous aucun en arrivant dans notre cité ?

Les mots que vous employez ne veulent rien dire pour moi.
Je ne les comprends pas.
Tout simplement.
Pour la plupart, vous posez des questions qui n'appellent pas de réponses, mais j'ai fait l'effort de tenter d'y répondre.
Sans doute cela était-il une erreur.
Cette erreur ne sera pas reproduite.

Nous ne sommes, et n'avons jamais été à votre disposition, Poussiéreux.
Mais nous ne vous avons jamais abandonné.
Nous vous avons sauvé et protégé, donné nos villes, permis d'accéder à la sorcellerie. Nos transports vous donnent les moyens de voyager dans une relative sécurité à la surface.
Nous répondons à vos questions dès que nous le pouvons.

Mais il n'est rien que je puisse faire aujourd'hui pour vous.
Car vous ne désirez rien si ce n'est des réponses que je n'ai pas. La situation est tout simplement aussi inédite pour vous que pour nous, même si notre approche de son étude et de ses conséquences diverge.
Vous prenez pour de la condescendance l'énoncé de vérités.
Je crois sincèrement qu'avant de parler de respect, il faut que vous appreniez à comprendre ce mot et ce qu'il implique.

Commencez par ne plus vous comporter en enfant gâté, Nelda de l'Ordre des Hauts rêvants, et vous ne verrez plus dans nos attitudes celles de parents qu'il faut forcément condamner.
Alors seulement vous commencerez d'ouvrir les yeux...



 
Liam

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 12h59

 
Liam avait blêmi, sous son pelage si l'on puit dire. Il n'avait pas vraiment compris le discours de la nemen mais le ton employé ne faisait aucun doute sur les intentions. Le moush'tin, comme tous les moush'tins, avait l'habitude d'assister à des discussions d'adultes dont le contenu lui échappait totalement mais les mimiques et le ton de la conversation lui suffisaient pour comprendre l'intention qu'il y avait derrière les mots. Et, là, ça sentait pas bon. Elle voulait se faire gronder par le Professeur !

Il leva alors le museau vers le Professeur Shaël puis, ne lui laissant pas le temps de s'exprimer, il le tira par la manche :


On s'en va, dîtes ?! C'est sûr qu'y a des trucs plus intéressants à faire en ville... Allez, Professeur, venez, on va promener ! Ca sert à rien de discuter, vous savez bien... C'comme à Korsyne, y en a toujours qui veulent rien comprendre...




Le moush'tin est le favori d'Asha car le moush'tin sait qu'il ne sait rien. proverbe Haut-Rêvant

Liam, Démystifieur de l'Ordre des Hauts Rêvants
Linguiste et Professeur au service d'Asha

 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 15h05

 
Après les paroles de l'enfant, la judicatrice sourit et reprit aussitôt, sa voix un ton plus doux...

Le moush'tin a raison.
Vous devriez prendre le temps de la réflexion.
Car il est probable qu'au delà de la compréhension ou non, poursuivre cette entrevue ne sera sans doute que synonyme de potentielles provocations larvées ou de rhétorique acrimonieuse.
Ceci est sans intérêt.

Nous vous respectons pour ce que vous êtes, quoi que vous en pensiez ou disiez.
Faites de même, et alors seulement nous pourrons établir des relations constructives.



 
Raganot Zarogat

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 17h07

 
Aux dernières paroles de la Judicatrice, le vieux Tchaë s'avança légèrement.

Qu'il en soit donc ainsi.

Sachez peuple Nemen, que les ombres semblent être sensibles au sort de soin. Cela les ralentit et les calme. Dites cela à vos archivistes, cela leurs donnera peut-être une piste.

Merci à vous de nous avoir accordé un peu de votre temps de la part de la fraternité.




Et le vieux Tchaë sortit comme il était venu.


 
Shaël

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 17h15

 
Shaël sourit doucement. Tristement ? A aucun moment, le vieux sage ne semble avoir eut une once de colère.

Ma chère... Gallëa. J'espère ne pas écorcher votre nom.

Grmmm... Comment dire ? Vous inversez les rôles, j'en ai peur. Mais soit, je ne poursuivrai pas plus avant l'entretien : la dialectique ne fonctionne que lorsque chacun met en jeu tout son être.

Rhmm...

Vous vous égarez en bien des points dans votre discours. C'est d'ailleurs surprenant de voir une race millénaire comme la vôtre aussi peu empathe. Soit, je ferai ce que vous dites, mais méditez, je vous prie, cette dernière réflexion :

On induit les comportements des autres par le sien.

Nous existons à vos yeux, je n'en doute pas. Mais nous n'existons dans vos esprits que tels que vous voulez bien le penser. Contrairement à ce que vous affirmez, j'étais émerveillé en arrivant ici. Aucun préjugé pour la simple raison que je ne m'étais jamais intéressé à vous.

Ma spiritualité, celle de mon peuple, est quelque peu autarcique, d'après ce que l'on dit. Cela a l'avantage de laisser un oeil neuf sur toutes choses.

Mais vous avez induit une inégalité entre vous et nous, par bien des aspects. Cela ne me dérange pas que vous me considériez comme un gamin gâté. Mon père m'a suffisamment corrigé pour m'instruire des préceptes des Quatre pour que je connaisse la valeur de l'humilité... mais aussi de la critique.

Philosopher, c'est questionner, c'est se confronter à l'autre, et admettre la possibilité de perdre une joute oratoire, c'est admettre la possibilité de changer. Mais vous avez sauté sur la proposition de Liam. Dommage.

Les deux "mousht'in" que nous sommes vous saluent bien, ArcRhona.


Très dignement, le Haut Rêvant salue son interlocutrice, ainsi que les poussiéreux présents. Puis, s'appuyant sur son bâton, il se laissa conduire vers la sortie par Liam, la main sur son épaule.

Se retournant une dernière fois :


Ah... J'oubliais. Flymeur semble avoir juré votre perte. En contactant mon frère du Rêve Thécléote d'Emyon, maire de la sereine Jypska, vous en saurez plus. Faites bien attention à vous.

Les deux neldas sortirent du Centre.

Les Quatre disent : Dans le premier monde, trouve-nous.
Les Quatre disent : Dans le second monde, trouve-toi.
Les Quatre disent : Dans le troisième monde, trouve tout.


Rêvé par Thécléote.

 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 18h41

 
La judicatrice opina aux paroles du tchaë et le salua en silence.
Elle écouta le "discours" du Nelda, et secoua la tête, visiblement déçue...
Juste avant qu'il ne sorte, entre ses deux prises de paroles, elle ajoute...


Vous avez parfaitement raison, une fois encore, car par vos paroles vous ne faites que souligner le fossé qui vous sépare d'un digne éclairage sur vous même et vos propres aveuglements.
C'est... dommage.
Mais beaucoup de poussiéreux me semblent malheureusement tels que vous.
Plus intéressés par les mots que par leurs sens.
Plus fascinés par les jeux ou les joutes que par l'élévation.
Totalement incapables d'accepter la Réalité et donc de la transcender.
Vous vous mentez tellement à vous même que vous n'écoutez plus rien...

Et...
Sachez le.
Nous ne sommes pas égaux, Nelda de l'Ordre des Hauts rêvants.
Poussiéreux et Nemens ne l'ont jamais été.
Et ceci, voyez vous, n'est en rien condescendant, sinon dans votre propre perception de cette vérité, car pour notre part nous ne vous avons jamais considéré comme des enfants...
Il y a une différence que vous ne percevez pas entre votre comportement et la façon dont nous vous considérons.
Ce que vous pensez être à nos yeux n'est pas ce que vous êtes à nos yeux.
Quand vous l'accepterez, alors seulement vous arrêterez de vous comporter de cette manière qui ne mènera jamais nul part...



 
Adrian Stase

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 19h30

 
*** Adrian avait écouté, tour à tour, les interventions en acquiesçant par moment et en faisant un hochement de tête désapprobateur à d'autre. ***


Juridicatrice, comme vous le soulignez nous ne sommes pas vos enfants, et je suis d'accord sur ce point, dans ce sens, j'aurais une requête à formuler.... en tant que chercheur je suis avide de savoir, l'histoire, la science, l'alchimie, la balafre de vie et bien d'autres domaines agissent sur moi comme un aimant attirant un parcelle infime de métal... pourriez vous me dire à qui je dois m'adresser pour discuter de sujets tels que ceux ci, et si vous le permettez j'aimerais effectivement que vous me recommandiez à l'un de vos confrères qui aurait le sens de la discussion et j'appuie lourdement sur la terminologie première du mot discussion, à savoir apprendre par l'échange mutuel!


*** Adrian attendit patiemment la réponse de la juridicatrice, son regard fixait sur la Nemen sans ciller d'un millimètre. ***


La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
Retrouvez le catalogue de mes créations dans mes chroniques

 
Lasha

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 22h10

 
Déçue mais pas surprise, voilà comment Lasha se sentait. Finalement ses préjugés n'étaient pas des préjugés. Elle aurait bien aimé avoir tort cette fois ci mais... non. En même temps les Témoins n'étaient pas une référence. Ils trouvaient plus souvent que le contraire les portes des villes fermées alors que dire d'ici où chacun pouvait rentrer à sa guise.

Plus d 'une fois elle voulut intervenir mais à chaque fois quelqu'un était plus rapide et elle finit par écouter en attendant que les esprits s'apaisent. Il était dommage qu'ils le prennent comme cela, mais ils étaient comme ils étaient et tenter de les changer ne serait pas respecter leur opinion finalement.

Elle vit les Tchaës partirent, plus les Neldas. Elle les salua tandis qu'ils partaient. Rien ne l'empêcherait d'être polie. Elle regarda les Tydales. Quitteraient-elles également la salle? Les Matriarches étaient colériques mais en même temps elles étaient disciplinées. Elles étaient probablement envoyées par leurs supérieures et ne voudraient pas rentrer sur le constat actuel. Elles resteraient.

Alors qu'elle s'attendait à ce que ce soit les cousines qui prennent la parole, ce fut le Confrère. Ces gens ne cessaient de l'étonner. Ils étaient tout le contraire des Témoins mais pourtant ils ne rechignaient pas à pactiser avec eux. Peut être les voyaient ils comme une faction facile à manipuler. Quelle importance. S'ils trouvaient leur avantage tant mieux pour eux.

Lasha espérait que bientôt on passe aux choses sérieuses et qu'ils restent encore suffisamment de monde pour que cela en vaille le coup.


Anya dit :
A ça y est, tu sais pourquoi on est là.


Oui, ça m'est revenu. Venue plutôt.

Anya dit :
Bien. Tu crois que les autres sont là pour cela aussi?


Rien n'est moins sur. Je pense que la Judicatrice doit le savoir et attend qu'on lui demande.

Anya dit :
Espérons. Je t'ai toujours senti plein de potentiel.



 
Arkana Voroshk

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 12h41

 
Après que la jurdicatrice ait répondu à Adrian, Arkana se leva et vint se positionner bien en face de la femme –sans pour autant paraître menaçante. Les yeux de la Tydale se plantèrent dans ceux de la Nemen, dans une attitude parfaitement franche et, sans une once de colère, la Némésis expliqua :

Vous dites votre temps précieux et ma cousine et moi comprenons parfaitement cette notion. A l’heure où nous parlons, des ombres ravagent Kryg, tuent nos sœurs et menacent la pérennité de notre Nation. Nous ne vous imputons pas cette faute et nous n’en dénions pas la responsabilité. Mais vous nous avez traité en enfants irresponsables à l’entente de cette nouvelle, et votre rire était déplacé. Je vous respecte, Erudite, mais que tout soit clair : la prochaine fois que vous aurez la fougue de vous gausser des malheurs ou des ‘bêtises’ du Matriarcat devant une guerrière Tydale, il est probable que nous ne contenterons pas d’un simple regard mauvais ou qu'une boule d'énergie avortée.

Une respiration. Le tout était énoncé comme la plus banale des constatations.


Il ne faut point confondre fierté et arrogance, courroux et mépris. Nous sommes conscientes que nous avons à apprendre de vous, et nous présenter comme des bambins gâtées serait une erreur là où notre vie même n’a aucune composante du plaisir. Demain, je serai probablement morte : mon existence n’a d’utilité que dans ce qu’elle peut apporter à ma Faction. Je ne prends nullement avec condescendance vos propos et vous respecte pleinement. Je n'exige point vos connaissances comme justes dûs et comprend bien que cet entretien n'avait de votre part qu'un but... altruiste. Toutefois, je continue de juger avec mésestime la morgue dont vous avez fait preuve à notre égard.

Nous mettrons cela sur le compte de votre méconnaissance des mœurs tydales, comme vous mettrez sur le compte de notre méconnaissance des mœurs Nemens le fait que nous nous sommes offusquées que vous nous répondiez autrement que par un simple et court « je ne sais pas ».

Bien. Ceci dit, nous vous remercions de votre hospitalité et du temps que vous nous avez accordé. Si vous croyez que tout est dit, nous pouvons nous retirer immédiatement.


Un regard vers Matroshka, l’invitant à ajouter quelque chose si le cœur lui en disait, puis la Voroshk tendit une main franche vers Gaëlla, engagement implicite qu’elle effacerait de sa mémoire les mots blessants de la Nemen et que cette dernière traiterait avec plus de... prudence les Tydales qu’elle croiserait. A la Nemen de choisir ensuite si les Matriarcales se devaient d'assister à la suite -si suite il y avait- ou s'il était préférable qu'elles s'éclipsent sans tarder.



 
Lasha

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 15h16

 
Lasha avait de plus en plus de respect pour les diplomates du S'sarkh. S'ils devaient se taper cela à chaque fois, ils en méritaient plus qu'elle ne l'avait pensé jusqu'à la. En tout cas, les Matriarches n'avaient pas changé ces 7 dernières années. Il fallait les accepter comme elles étaient mais c'était loin d'être évident.

Elle avait quand même l'impression qu'une partie des poussiéreux qui représentaient leurs factions étaient tout sauf des ambassadeurs. Sans en être une elle-même, elle savait qu'il y avait des choses à dire et à faire et ces dernières n'avaient pas été faites. D'autres paroles et attitudes devaient être évitées. Peut être ces usages n'étaient destinés qu'aux diplomates de Lerth et ceux des autres villes en avaient d'autres complètement différents. Oui ça devait être cela.


 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 18h35

 
La Judicatrice écouta attentivement Adrian Stase et lui répondit d'un ton toujours affable :

Bien entendu, je vais vous faire conduire jusqu'à un de nos Archivistes. Il ne reçoit que trés peu, mais je gage qu'un seul poussiéreux ne le dérangera pas trop dans ses tâches.

Puis elle fit signe à l'assistant qui avait amené les Poussiéreux jusqu'à elle et qui était resté discrètement derrière. Celui ci fit signe à Adrian de le suivre puis sortit de la pièce.

Arkana s'adressa enfin à elle et aucune des menaces sous entendues ne fit ciller la Judicatrice qui soutint le regard de la Tydale sans broncher. Enfin lorsque celle-ci tendit la main, la Judicatrice ne baissa pas le regard, n'avança pas la main, d'ailleurs aucune des personnes présentes n'avaient vu de Nemen exécuter ce geste dans la ville, elle répondit simplement :


Profitez bien de votre séjour à la Cité Puits.

Et elle laissa les Tydales sortir de la salle avant de se tourner vers Lasha :

Et bien, puisqu'il ne reste plus que vous et que je dispose d'un peu de temps, avez vous d'autres questions à me poser?



 
Arkana Voroshk

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 19h08

 
Il n'y avait nul regret dans l'attitude de l'Erudite Nemen. Elle s'était avidement gaussée des morts Matriarcales et elle regardait désormais les tydale avec condescendance, comme si tout cela demeurait honorable à son esprit. Presque défiante vis-à-vis du reproche adressé avec pourtant -selon la Fileuse de Mort- un désir louable de diplomatie et de pédagogie... De diplomatie et de pédagogie tydale, bien entendu : bien fou serait celui qui croirait que les Matriarcales aseptiseraient leurs mots pour plaire aux esprits fins et délicats, avides d'entendre les compliments mais point les repproches...

Lorsque Gallëa refusa la poignée de main, le regard d'Arkana se durcit. Les Matriarcales ne méprisaient pas nécessairement leurs ennemies -au contraire, souvent- mais avaient un code d'honneur bien établi. L'enfreindre était s'avilir au dessous de ce rang même d'ennemie. Une ennemie méritait au moins de l'attention, une certaine considération...

Sans simagrée et considérant qu'elle avait amplement fait son possible, la Voroshk referma le poing puis sortit de la salle, nulle colère dans son attitude. Gallëa et ceux qu'elle représentait n'existaient simplement plus à ses yeux.



 
Lasha

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 21h34

 
Tous les membres des autres factions étaient partis. La Judicatrice et les premiers arrivés avaient attendu que tous les diplomates soient là pour commencer. La politesse n'aurait-elle pas voulu que tous attendent que tout le monde ai fini avant de repartir? Lasha soupira. Quelle surprise y avait-il que les poussiéreux ne comprennent pas les Nemens si eux même ne se comprenaient pas entre eux !

Cela n'avait aucune importance en ce moment même. Lasha avait attendu et elle allait pouvoir s'adresser à Gallëa en toute quiétude

.
Madame, permettez-moi à nouveau de vous présenter nos plus respectueuses salutations au nom de tous les Témoins de la Grande Lamentation. La libération d'Ulmendya est une grande victoire pour nous tous et une grande joie.
Je suis enchantée d'avoir la chance de vous faire parvenir ce message et de vous rencontrer.


Elle s'incline très bas puis continue.

Comme dans le passé nous serons heureux de vous prêter assistance. Si nous pouvons vous aider, vous et votre peuple, n'hésitez pas à vous confier à nous.
Il y a un peu plus d'un an, vous nous avez demandé de récupérer les Obsessions et de les amener au Concile afin d'ouvrir le passage vers la Tour d'Illumination. Cela devait amener une ère de paix.
Mais vous nous avez également dit autre chose. Que la symbiose avec les Mous a modifié le fragile équilibre en Syfaria. Que la symbiose avait établit une mutation sans précédent en Syfaria. De plus vous nous aviez dits que grâce au Concile et ce que nous y ferions, Ulmendya serait libérée, ce qui est le cas à présent, et que nous pourrions accéder à vos connaissances où nous devrions essayer d'en savoir plus sur la symbiose et les Mous, et nous sommes là.


Elle se retourne et s'apprête à montrer les poussiéreux encore présent. Bien sur plus personne n'est là. Elle soupire et fait face à la Nemen à nouveau.

Nous pourrions sûrement trouver par nous même des connaissances sur la symbiose. Mais quand vous nous avez fait parvenir votre demande, vous deviez sûrement avoir une idée en tête et un soupçon, ou plus, sur ce qu'il y a trouvé. Vous baser sur quelque chose pour affirmer cela. Dans tous les cas, pourriez vous nous conseiller quelqu'un, un spécialiste du domaine de la symbiose, et lui glisser quelques mots pour qu'il nous porte assistance dans nos recherches, voir qu'il partage avec nous ce qu'il a ou ce qu'ils ont trouvé.

Elle s'accorda quelques secondes pour reprendre sa respiration et continua.


Ce qui était vrai alors l'est sûrement toujours. Qu'en pensez-vous?

Anya dit :
J'avoue être moi même curieuse.



 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Sukra 15 Nohanur 1508 à 19h28

 
La Judicatrice sourit à Lasha et acquiesça à ses paroles.

Je n'ai pas suivi cette affaire du Concile de très prés, ma charge consiste à administrer Ulmendya, certains de mes compatriotes ont été mêlés à tout cela mais je ne peux répondre de leur parole. Même si tout cela me semble emplie de vérité, je ne sais que peu de chose de ce phénomène que vous appelez symbiose. Mais je pense que je connais quelqu'un qui saura vous aider.
Je vais vous faire conduire auprés de lui.


La judicatrice ouvrit la porte du salon et fit signe à un assistant qui patientait dans le couloir d'entrer, elle lui donna quelques indications en Nemen et invita Lasha à le suivre non sans l'avoir salué.

Je vous remercie de cette visite, revenez me voir quand vous le souhaiterez.


 
Oda Nobunaga

Le Sukra 15 Nohanur 1508 à 21h03

 
*** Invitation subtile, ou simple oubli? Les discussions qui s'étaient envenimées m'avaient faite m'asseoir dans un coin de la pièce; avec le départ de Lasha, je demeurais seul avec la Nemen. ***


Chase dit :
Tu penses que si on reste là sans bouger, elle va se mettre à l'aise?


*** La question du Mou, posée avec une voix légèrement nasillarde, m'avait sacrément prise au dépourvu. ***


"Qu'est-ce que ça veut dire ça? Tu deviens comme ça maintenant...".

Chase dit :
C'est ton influence, je n'y peux rien.


*** M'efforçant d'oublier ce "dialogue", je me levais, et déclarais d'une voix effrontée et lancinante: ***


Votre invitation me flatte, chère Judicatrice; j'aurais accepté volontiers cette proposition de tête-à-tête si je n'avais su qu'elle émanait d'une femme fatiguée, qui a déjà en tête d'aller célébrer un évènement majeur.
Bref, je ne saurais que trop vous conseiller de reconsidérer la chose, et lorsque cela sera fait, si le coeur vous en dit toujours, alors je vous accompagnerez avec joie, héhé.


*** Simple oubli, c'était certain, mais un peu d'humour ne pourrait lui nuire: voir une Tydale sourire était un moment magique, que pouvait-il en être d'une Nemen, héhé? ***


-Oda Nobunaga-

 
Lasha

Le Sukra 15 Nohanur 1508 à 23h09

 
Lasha la salua à son tour.

Merci de votre aide Judicatrice, elle nous sera précieuse j'en suis sur.
Une de mes amies, Sekaï, va probablement venir d'ici peu. Faites-lui bon accueil, je vous le demande, même si vous ne pourrez peut être pas l'aider beaucoup.
Je vous laisse retourner à vos occupations mais pas sans vous remercier de nouveau.
A bientôt.


Elle suivit alors l'assistant de la Judicatrice. Certaines portes allaient maintenant s'ouvrir pour elle. Sûrement.


 
Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 16h17

 
La Judicatrice se tourna sans surprise vers Oda Nobunaga et lui jetant un regard étonné.

Et bien je n'avais pas remarqué que vous étiez encore la, vos compatriotes sont partis depuis un certain temps déja.

Je ne vous retiens pas, j'ai moi même des affaires à régler.


La Judicatrice fit un signe de tête gracieux et quitta la salle d'audience de son pas fluide et altier.

 
Raganot Zarogat

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 19h04

 
Bien plus tard ...

Le vieux Tchaë s'avance doucement vers le centre de Judication.
A l'accueil, il s'avance vers un Nemen et lui dit dans tous les langages qu'il parle de prêt ou de loin:


Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.

Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.

Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.

Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.

Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.


Puis je avoir une audience avec la Grande Judicatrice. J'ai des informations très urgente à lui partager.



 
Narrateur

Le Vayang 5 Dasawar 1508 à 19h52

 
Le Nemen regarda le Poussiéreux et voyant l'excitation de celui-ci il se dirigea vers une salle derrière les bureaux et revint rapidement avec un autre Nemen. Ce dernier s'avança vers le Tchäe et lui dit d'une voix peu assurée :

Que désirez vous, Poussiéreux ? Mon collègue n'a pas compris un traître mot de ce que vous lui avez dit. Mais je comprends le Tchäe alors allez y.


 
Raganot Zarogat

Le Vayang 5 Dasawar 1508 à 20h00

 
J'ai un message très urgent pour votre peuple.

Le Vieux Tchaë fait un bref résumé de la mort de Flymeur et de ce que cette histoire engendre.

Je ne sais pas si vos chercheurs trouveront une solution, mais je pense qu'il est du devoir de chacun d'en chercher une.

Vous pouvez juste lire ce sujet...