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Le Matal 21 Otalir 1508 à 18h51
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| L'apprentie chimériste posa le pied sur la plateforme au nom prometteur "archives". Le nez qui frise, Matroshka sent la bonne affaire, elle sait qu'il y a forcément plein de machins, de bidules, de trucs et de choses à découvrir et à apprendre là-dedans. C'est obligé. Accompagnée par sa cousine toute aussi délurée, Matroshka gardait les pieds sur terre mais la tête bloquée en l'air à regarder tout autour d'elle. C'était tout simplement impressionnant. Pas la peine de chercher pendant des heures d'autres descriptifs ou superlatifs, c'était incroyablement impressionnant (oui, un ou deux superlatifs n'ont jamais fais de mal)
Premier réflexe des deux cousines, aller à ce qui ressemblait probablement à une bibliothèque à en juger la concentration de vieilles personnes barbues s'appuyant sur un bâton pour marcher. Elles se retinrent mutuellement de courir comme des tarées vers l'entrée voir s'il existait d'autres sortilèges inconnus au Matriarcat. Au lieu de ça, elles marchaient tranquillement, d'un pas serein sans essayer de se faire remarquer par les nemen's qui les dévisageaient. Déception, rien en bibliothèque. Arkana déçue sortie du bâtiment. Matroshka s'approcha d'une personne de la bibliothèque, probablement un équivalent à Miesht'hé. A n'en point douter, c'était un chef. Un chef, c'est plus vieux que les autres et celui-là avait une barbe qui descendait presque au sol. Raisonnement implacable. Matroshka s'approcha lentement, souriante les mains dans les poches de sa robe. Elle finit par chuchoter.
Euh, excusez-moi, je pourrai parler à un archiviste ?
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 09h43
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| *** Le voyage en gondolfière était quelque chose... de magique; à faire au moins une fois dans sa vie. Les Nemens présents, eux, ne semblaient pas, ou plus, surpris, et donnaient l'impression d'avoir hâte d'arriver.
Fraichement débarqué au quartier des Archives, je pris la direction des "Archives des Cristaux" -la bibliothèque, en somme-, plan en main.
A quelques mètres de l'édifice, une fontaine massive. ***
"Par La Déesse! Elle doit bien faire deux fois la taille de Zarlif", m'exclamais-je.
Un peu plus loin, devant le bâtiment, deux Tydales, et un petit Nemen.
Chase dit :Des Matriarcales?
"En effet, je dirais même des Némésis."
Chase dit :Némésis?
"La force magique du Matriarcat; elles sont souvent avec leurs sœurs Exécutrices, pour former une combinaison mortelle..."
Chase dit :Et à quoi vois-tu ça?
"Allons, pour quelle autre raison une Tydale du Matriarcat irait dans une bibliothèque, héhé", répondis-je, fier de ma pique.
Chase dit :C'est très réducteur...
"Allons, allons, je plaisante. Et si nous allions les voir; après tout, ici bas, nous ne sommes que des "Poussiéreux".
Je me dirigeais donc à l'intérieur du bâtiment, lorsque l'une des deux Tydales sortit, l'air visiblement déçue:
Il parait que cette bibliothèque est fortement garnie, en matière de connaissance; qu'en avez-vous pensé?
Chouette entrée en matière, mais c'est tout ce qui m'était passé par la tête...
-Oda Nobunaga- | |
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 17h37
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| Arkana avait espéré trouver une sortilège spécialement efficaces et/ou novateurs chez les Nemens, mais elle n'avait pour l'heure pas trouvé son bonheur. Il faut dire qu'elle n'avait cherché que sommairement et était complètement omnubilée par un tissu splendide portée par une Nemen qu'elle avait apperçu dans l'après-midi. Laissant donc Matroshka faire mumuse avec les autocthones, la Voroshk blonde décida d'attendre sa cousine dehors -où elle aurait pleinement loisir de contempler la déroutante mode locale.
C'est donc une réflexion métaphysique qu'Oda se permit d'interrompre. Arkana cligna des yeux une fois, deux fois, trois fois avant de les ouvrir bien grand en fixant la personne qui lui parlait. Qui lui parlait Tydale !
Les yeux noirs de la Némésis glissèrent sur le personnage : plutôt grand et bien plus jeune qu'elle. Les cheveux du mâle connotait une grande émancipation, ce qui faillit faire grimacer la Matriarcale.
Arkana prit soin de noter les habits et l'armement de l'inconnu, sans grande discrétion, avec une façon propre aux guerrières qui jaugent un potentiel adversaire ou allié.
Satisfaite, la Voroshk se força à prendre un air avenant -ce qui, avec son crâne rasé et son tatouage facial était loin d'être une sinécure- et répondit poliment :
Probablement, mais encore faut-il savoir où et comment chercher. Je ne suis pas experte en langue étrangère, hélas.
Elle hocha la tête pour approuver ses propres paroles -satisfaite d'être entrée en matière sans heurt. Elle tendit une main gantée avec une certaine rigidité en se présentant académiquement :
Arkana Voroshk, Némésis du Martiarcat.
La précision sur la Faction était claire : Arkana savait parfaitement que malgré sa race première Oda n'était pas un membre de son implacable Nation...
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 18h00
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| *** Adrian remarqua le groupe de tydale qui discutait non loin de la cité des archives, étant les premiers poussiéreux rencontrés sur place, mis à part ces propres compagnons, il se dirigea tout naturellement vers eux.
Un large sourire aux lèvre, Adrian arriva à quelques centimètres du mâle et de l'une des femelles, sans paraître pour autant géné par la promiscuité. ***
Bonjour bonjour,
Mais dites moi, Ulmendya va finir par devenir le lieu de rassemblement des poussiéreux... n'est ce pas beau tout çà....?
Et si nous allions tous nous jeter une chopine dans le gosier, çà nous permettrait de discuter tranquillement.... j'ai d'ailleur déjà visiter leur taverne panoramique, qui ma fois est des plus intéressantes!
La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 18h20
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| *** Malgré sa coupe atypique, la Tydale dégageait quelque chose... d'attirant, et de dangereux.
Grande et svelte, elle avait le profil parfait des guerrières de sa faction; sauf qu'elle ne semblait pas porter d'armes -hormis celle qui se trouvait sûrement sous sa tunique, ou à sa cheville, comme pour la plupart des Matriarcales.
Ce qui certainement était le plus intriguant, c'était son complexe tatouage violet, au niveau de son œil, qui faisait ressortir la noirceur de ceux-ci; yeux qui, un rien auparavant, venait de me jauger sans finesse de pied en cap: ce qu'elle avait vu sembla lui convenir, et sa main se tendit vers moi.
Surpris d'assister à un tel acte - si rare d'après mon expérience de la faction-, je n'en montrais rien, et, avec un sourire aimable et franc, je sortais ma main de ma poche pour l'encastrer dans celle de la Némésis. ***
Oda Nobunaga, simple défenseur de la justice de l'Equilibre, déclarais-je sur un ton tout aussi poli, mais un rien plus chantant, avant d'ajouter: ravi de faire votre connaissance, Arkana Voroshk.
*** Sa poigne était plutôt ferme et rigide: parfaitement adaptée à la situation. ***
Qu'est-ce qui vous amène céans -si toutefois je puis me permettre ? Demandais-je en lâchant sa main, d'une voix monocorde qui suggérait une question anodine.
-Oda Nobunaga- | |
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 21h16
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| La sorcière de combat était habituée à beaucoup de choses mais celle-là dépassait l'entendement. Elle regardait le nemen faire quelque chose...de parfaitement commun, nettoyer le sol. D'un air perplexe, la tydale sortit un carnet de note d'une poche de sa cape et commença à griffonner quelques annotations. On pouvait sentir la maîtrise, l'expérience, l'habileté d'un tel acte, on sentait que le nemen avait fait ça toute sa vie et semblait...adorer son métier à la vue de l'air enjoué qu'il arborait. C'était tout bonnement incroyable. Des études sur les mégalithes ou les enchantements chimériques ne valaient rien comparées à ce spectacle. Alors elle faisait des croquis (très moches), des remarques, des schémas, formulait des hypothèses, posait des problématiques et mesurait les enjeux.
Ya pas à dire, traverser la moitié de Syfaria pour voir un gugus balayer le sol d'une bibliothèque, ça en jette. De quoi faire des jalouses à la maison murmurait la némésis mi-déçue, mi-résignée.
Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Elle arriverait bien à extirper des informations, même si pour cela elle doit leur pourrir la vie jusqu'au Déclin. Matroshka s'avançait vers sa prochaine victime mais fut arrêtée par un message de sa cousine. Du poussiéreux ici ? Chouette, on va pouvoir discuter. L'apprentie chimériste sortit de la bibliothèque pour débouler en trombe sur la devanture de l'imposant bâtiment. Bien entendu, s'il y avait un pavé de travers dans toute la cité nemen, c'était pour elle. C'est ainsi que plusieurs nemen's et les quelques poussiéreux présents purent admirer un surprenant vol plané. Si beau, si éphémère que fut le vol, si dur et si douloureux fut l'atterrissage.
Aïe aïe aïe ma tête...la sorcière geignait en se frottant la tête. Sa surdouée de cousine devait probablement mourir une quinzaine de fois de honte en ce moment.
Frottant sa robe, la némésis se releva difficilement et vit un tydale de bonne taille et...un demi-tydale de bonne taille aussi. Un peu surprise de voir un tchaë, elle le trouvait étrange. C'est que c'est vraiment pas haut ces machins. Et pourtant, le premier tchaë que Matroshka avait rencontré avait été un adversaire redoutable, un entropiste farfelu (pléonasme) qui leur avait donné du fil à retordre.
Se grattant la nuque, l'air gênée, elle regardait le sol.
Bon bah, euh..., moi c'est Matroshka et la liadha là-bas qui cherche à se cacher, c'est ma cousine.
Regardant les deux poussiéreux, elle reprit :
Euh, vous êtes qui vous ?
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Le Merakih 22 Otalir 1508 à 23h04
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| Après un passage rapide au travers le quartier des fêtes, Aldarin débarqua enfin dans le quartier des archives. Il était de bonne humeur, le quartier des fêtes portait très bien leur nom...
En descendant de la gondolfière il se demanda comment retrouver Oda dans cette foule de némen. Son regard passa sur une némen en habits flamboyants sortant d'un imposant bâtiment cristallin.
La figure ne se distinguait pas beaucoup de toute autre personne jusqu'au moment où elle trébucha pour s'étaler entre des personne dont une de particulièrement petite taille.
Des tréfonds de la mémoire d'Aldarin commençait à surgir un doute sur l'identité de cette femme... En regardant de plus près, le petit être était un tchaë, un homme et une seconde femme se tenaient là aussi.
L'homme portait des vêtements sombres, un peu comme...Kurrare dit :Oda Nobunaga! C'est lui!!!
- Mais Oda ne parle pas le némen à ce que je sache, c'est donc des poussiéreuse les deux autres,... mais attends, la rouge... serait-ce... non, c'est peu probable,... a moins que...
Kurrare dit :Mais si, si.
Aldarin se mit a marcher vers le groupe de poussiéreux, en s'approchant, il distingua sans ambigüité une personne bien connue.
Il fit les derniers pas pour rejoindre le petit groupe.
La tydale qui venait de trébucher se frottait la nuque et semblait demander quelque chose à Oda et le tchaë, c'est a elle qu'il s'adressa tout d'abord.
- Matroshka! Quelle agréable surprise! Dans cette cité remplie d'inconnue, le tableau est bien farceur pour que je revois ton beau visage! , fit le tydale a haute voix, puis continua sur un ton plus enjoué , je m'explique mieux a présent les quelques parcelles de terrain carbonisé entre le l'aéronef et la cité-puits. Le vol était-il si désagréable pour annihiler les petits je-ne-sais-quoi avec des boules de feu?
Un rapide coup d'œil vers le reste de la mini-assemblé lui remémora un détail qu'il est préférable de ne pas manquer normalement. Il se retourna donc vers la seconde tydale et le tchaë.
- Mes excuses, l'indifférence des némens me fait oublier les bonnes manières sans nul doutes. Je me présente, Aldarin Mor'nathil, parangon d'escorte au service de la Dame et l'Equilibrium, et en ce moment co-voix de la Shaïm auprès des némens. Je suis enchanté. A qui ai-je l'honneur? fit le parangon d'un ton amicale, tout en s'inclinant légèrement devant les inconnus, la main posé sur le cœur. | |
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Le Julung 23 Otalir 1508 à 07h41
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| Chase dit :Elle ne m'a pas l'air méchante, ni sanguinaire.
*** C'était la remarque que Chase me formula, après la boutade de la jeune Tydale; et finalement, je commençais à penser la même chose.
A quelques secondes d'intervalles, un petit Tchaë, une seconde Tydale - à la morphologie quasi-identique à celle d'Arkana-, et Aldarin arrivèrent. ***
Oda Nobunaga, de l'Equilibre, déclarais-je simplement à la cousine d'Arkana, et au Tchaë - tout en supposant qu'il pourrait comprendre.
*** Ce-dernier, d'ailleurs, ne m'avait pas encore parlé, mais il m'avait semblé s'être adressé à la Némésis blonde; allait-il se présenter? ***
Peut-être pourrions-nous poursuivre cette conversation, et faire connaissance dans un endroit plus... convivial!, dis-je gaiement à la petite troupe qui venait de se former à quelques pas de la bibliothèque.
-Oda Nobunaga- | |
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Le Vayang 24 Otalir 1508 à 20h37
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| Matroshka écoutait le tydale se présenter. Il avait un accent à faire trembler les murs de Kryg mais ça restait honnête, et accessoirement, il parlait mieux tydale que Matroshka baragouinait le shaï. Nobunaga, quel nom étrange. Pourtant, elle avait l'impression de le connaître.
Nobunaga, Nobunaga...où ai-je déjà entendu ce nom auparavant...
Matroshka arborait une mine songeuse, les sourcils plissés, visiblement en train de faire l'effort incommensurable de réfléchir.
Bon sang, suis sûr que je l'ai déjà vu quelque part ce nom bizarre répêtait-elle en se tapant le crâne contre sa baguette
Elle fouilla dans un vieux carnet à la couverture élimée sortit tout droit de la manche de sa tunique. Elle tourna les pages cornées jusqu'à arriver à ce qu'elle cherchait.
Comment faire fuir un braxat avec une cuillère à soupe...non, recoudre une tunique magique sans magie...non, techniques d'arcanes majeures sur lancer de boule de feu avec bonus électricité, mort atroce et effet pyrotechnique-que-ça-fait-beau-dans-le-ciel-la-nuit...non plus...ah !
Histoires farfelues que racontait les tantes Nirve et Narve dites aussi "les folles"
Oda nobunaga grand guerrier d'un pays lointain, unificateur de plusieurs contrées, avec tout plein d'histoires compliqués avec des termes aussi bizarres que ceux des entropistes tchaës saouls...si c'est dire...
Moui, je crois que c'est clair !
Nos tantes étaient vraiment maboules...lâcha-t-elle dans un soupir de résignation.
Bref, enchantée de faire votre connaissance Nobu. Je peux vous appeler Nobu, ça vous dérange pas ? Parfait, tant mieux.
Alors qu'elle allait continuer à massacrer le pauvre tydale d'un florilège de paroles plus ou moins intelligentes, une autre voix arriva dans la conversation.
L'apprentie chimériste tourna sur elle-même et vit la personne qui l'avait accompagné il y a de ça tellement longtemps quand elle avait fait un petit tour à Zarlif.
Aldarin !!! cria la tydale
Elle couru vers le parangon les bras ouverts. Fort heureusement pour Aldarin, le chenapan pavé était toujours là et finalement, la némésis tomba de tout son long, encore une fois. Gaffeuse un jour, gaffeuse pour toujours comme disait sa nourrice la fois où elle avait surprise Matroshka en train de mettre le feu à la ruche parce qu'elle avait froid.
Bobooooo geignait la redoutable force armée magique du Matriarcat
Elle se releva, Aldarin se présentait, apparemment habitué aux vols planés de Matroshka.
Alors la blonde qui essaye de se cacher et qui est toute rouge, c'est ma cousine Arkana, la surdouée de la famille, le tydale bizarre, il s'appelle Nobu, tu trouves pas ça bizarre comme nom ? Et le petit machin chauve, euh bein....sais plus son nom ?
Marquant une pause, elle se tourna vers Aldarin
Dis-voir, tu sais comment va petit Mulot ?
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Le Luang 27 Otalir 1508 à 02h45
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Aldarin finissait de se présenter quand la Némésis chuta une nouvelle fois. Immédiatement il se rapprocha vers Matroshka et lui aida a se remettre sur pied. Ensuite il se pencha et ramassa les quelques parchemins gribouillés qui s'étaient éparpillé de la sacoche ouverte de la tydale. Un parchemin attira par hasard l'attention d'Aldarin, il semblait représenter un quadrupède étrange à la tête parfaitement ronde bordé de crinière: "(°_°)", les pattes avant semblaient palmées en train de creuser le sol... en soit, rien d'exceptionnelle pour une aberration du S'sarkh, mais ce qui retint l'attention du tydale était le titre du document, qui ne collait absolument pas à l'image en dessous, ce titre était quelque chose comme " serviteur-nettoyeur némen"...
L'aire un peu perplexe il rendit les parchemins à la Némésis, sous le regard inquisiteur de la seconde matriarcale, que Matroshka lui présenta tout de suite comme sa cousine. .
- Aka’s Hajar Arkana, si vous êtes la cousine de Matroshka, puis-je supposer que vous êtes aussi une Voroshk?
C'est un plaisir de vous connaitre. s'adressa le parangon à Arkana.
Ensuite Matroshka présenta Oda à Aldarin de manière qui fit sourire ce dernier.
- Oda! Content de te revoir en bonne forme. Pas évident même pour moi de passer ce flaviste... fit Aldarin à son compagnon de route ressuscité, avant de se retourner vers son amie la Némésis,
- Hehe, oui, je le connais bien Matroshka. Il s'appelle cependant Nobunaga, Oda Nobunaga, c'est avec lui en outre que je suis ici de l'Equilibrium.
Et si son nom est bizarre? Je dirais plutôt exotique. Pour les gens du Matriarcat en tout cas; car souvent, les familles tydales changeaient justement leur nom de famille en venant s'installer dans l'Equilibrium et ce de manière à qu'il y ai le moins de liens avec leur patrie (matriarchie) d'origine. Je ne pourrais te dire quoi qu'il en soit pour lui, mais en général, les noms différent beaucoup entre nos deux factions.
Enfin lorsque Matroshka demanda des nouvelles de Mulot, Aldarin fit une moue un peu angoissée avant de prendre la parole.
- Je suis resté quelques jours avec Mulot après ton départ, mais il te préférait définitivement plus que moi. Sur tout il pensait que c'est a cause de moi que tu est partie... Dans le même temps, j'ai reçu une lettre m'informant de ma nouvelle mission et du fait que je devais partir pour un bon bout de temps. Quand je l'ai dit à Mulot, tu peux facilement deviner sa réaction,... il a re-fuit.
Depuis, je ne suis plus revenu à Zarlif malheureusement... J'ai été piégé à Krell pendant des mois et ensuite par une affaire de Témoins renégats, pour finir ici, en mission de pour-parler avec les némens...
Mais je ne l'ai pas oublié, après Ulméndia, je sera de toute manière obligé de venir à Zarlif a cause du travail et je vais alors essayer de le retrouver.
Pendant qu'Aldarin parlait, les autres protagonistes ont commencé a se diriger vers un gondolfière pour rechercher une taverne sans doute. Aldarin n'était pas contre et donc il demanda d'abord à la jeune Némésis, puis au reste un groupe .
- Matroshka, tu as une idée où nous pourrions nous poser un peu plus à l'aise?
Sinon juste avant de venir vous retrouver ici, j'ai traversé la plateforme du Quartier des Fêtes. Il y a là-bas une taverne particulièrement appréciable, qui donne un panorama imprenable sur la Cité-puits.
Je devrais pouvoir retrouver le bon chemin (et même la gondolfière), qui y mène.
Qu'en pensez-vous tous?
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Le Luang 27 Otalir 1508 à 10h29
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| "Nobu?", pensais-je,un rien surpris par la sonorité infantile du sobriquet.
"Après tout, si elle veut: c'est plus ou moins original".
*** Un petit banc venait de se faire sentir; blanc qu'Aldarin combla avant qu'il ne devienne gênant, en gentleman qu'il était. ***
Avec plaisir, je dois avouer qu'il commence à faire plutôt soif, héhé, dis-je en réponse à la proposition du Tydale, avant d'ajouter: je meurs d'envie de voir à quoi ressemblent les tavernes Nemens!
*** Il était temps de bouger, et de fuir les regards interrogateurs, inquisiteurs, de la populace alentour à notre égard; d'ici une minute maximum, les chuchotements et les railleries envers Matroshka fuseraient. ***
-Oda Nobunaga- | |
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Le Luang 27 Otalir 1508 à 10h43
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| Oui, je suis sa cousine...
Confirma Arkana en soupirant, alors que Matroshka époussetait ses vêtements noirs de poussière. La Némésis regardait étrangement sa compère, surprise qu'elle connaisse tant de monde dans cette Cité-trou, et qu'elle marque un mâle d'un sobriquet affectueux. Il y avait de la romance dans l'air, du moins dans l'esprit d'Arkana. La Voroshk n'en perdit toutefois pas le nord, et elle demanda un peu abruptement à Oda après les explications d'Aldarin :
En fait, si vous avez changé de nom, c'est que vous aviez honte de vos origines et du sacrifice de nos mères ?
Arkana s'empourpra un peu, consciente que ce genre de question ne convenait pas à l'usage, et sans réellement attendre de réponse du concerné, enchaîna :
Oui, allons dans un endroit plus calme...
Et, sans se faire prier, la Voroshk suivit le petit cortège, plus silencieuse que jamais.
HRP : absent d'aujourd'hui au 2 novembre, sorry. /HRP
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Le Matal 28 Otalir 1508 à 20h55
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| *** Pour la seconde fois, le Tchaë avait pris la parole. ***
"C'est la seconde fois qu'il nous parle des tavernes; serait-il un peu comme notre Asgarh national...", m'interrogeais-je.
Chase dit :C'est vrai qu'en deux interventions, il a fait allusion à la boisson.
"Et regarde ses vêtements... c'est plutôt osé de déambuler dans des habits bordeaux en parlant de taverne à tue-tête".
*** Tandis que j'étudiais le Tchaë, un Nemen fit irruption, et nous délivra un billet: trois langues pour nous convoquer, trois ethnies présentes - même si cela était normal dans le fond, c'était du plus bel effet. ***
Troisième niveau... marmonnais-je. C'est ici, ce me semble; le centre susmentionné est un peu plus haut, dans cette direction, indiquais-je en pointant le sud-ouest.
Eh bien au moins, cela nous fait une seconde raison de nous rendre à la taverne pour lever le coude; m'est avis que quelques uns seront ravis, plaisantais-je en regardant les Poussiéreux ici présents, pour finalement m'arrêter sur Adrian avant d'ajouter: non pas qu'il y ait nécessairement besoin d'une raison à certains pour le lever, d'après ce que j'ai cru comprendre, héhé.
-Oda Nobunaga- | |
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Le Merakih 29 Otalir 1508 à 20h21
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| Aldarin prit l'invitation némen, la parcourut en diagonale du regard et s'apprêtait à remercier le coursier, mais ce dernier avait déjà disparut.
- Et bien, cela est bien curieux, mais bienvenu. Je n'ai pas encore déposé une requête d'audience que nous sommes convoqués. , Aldarin relisait le petit pli de manière plus attentive et continua,
- L'audience est demain à midi. Je crois bien que c'est ici le troisième niveau et si les Centres de Judication ont la même allure que celui du premier niveau, je crois bien le voire même de là...
A ce moment une jeune tydale bien connu d'Aldarin fit irruption.
- Om'shir Phyldia, je suis content que notre groupe se reconstitue de nouveau. Belphéberün est lui aussi arrivé quelque part à Ulmendia. C'est parfait, notre mission pourra débuter....
Voyant la soudaine timidité de la jeune Morne, Aldarin en fut d'abord un peu étonné, mais réalisa qu'il ne s'agissait en faite que d'une réaction normale de la part d'une jeune fille normale, facette que Phyldia n'avait jusque là pas trop manifesté. Cette remarque personnelle l'amusa au point d'en sourire.
Aldarin décida de faciliter les présentations et leva alors le bras vers les deux matriarcales d'abord et s'adressant à Phyldia,
- Je te présente Martoshka et Arkana Voroshk du Matriarcat, , la main du parangon se dirigea alors vers le tchaë,
- Et voici le confrère Adrian Stase.
Ensuite il tourne la tête vers les non-équilibriens,
- Voici la jeune Phyldia, Morne de l'Equilibrium.
Voila Phyldia lancé, il ne dépendait plus que d'elle pour dire quelque chose de plus ou attendre les réactions des protagonistes.
Le parangon se focalisa ensuite à un aspect, qu'il n'a pas prit en compte et que le message du coursier lui rappela.
Il demanda alors à Oda et Martoshka,
- Dites-moi, est-ce que c'est moi, ou bien je n'ai pas vu une seule auberge à Ulmendia? En arrivant ici j'ai comme perdu la notion du temps, mais je pense que la nuit est déjà tombé dehors...
Est-ce que vous avez une idée où nous allons/pouvons loger?
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