Bienvenue dans le forum de Korsyne
Le Shamesha

Le vieil homme et l'Amer.

Rencontre avec la faune locale.
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Sujet lancé par Krepion Loudmer
Le 28-03-1508 à 13h07
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Posté par Yagh'Bah,
Le 16-05-1508 à 00h54
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Krepion Loudmer

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 13h07

 
*** Après un nombre indéterminé de verres remplis d'un liquide tout aussi indéterminé -il n'est pas impossible qu'au milieu le vieillard ait finalement bu sa décoction de gryott refroidie- le vieux marin a soudain la curieuse envie d'aller faire un tour. Généralement on le jette dehors avant que ne survienne ce genre de sentiment, mais l'aubergiste de la Gryott Fumée a l'air d'être une bonne patte et s'est jusque là contenté de quelques regards insistants lorsque le volume des chants paillards des deux ivrognes tchaës devait dépasser la bienséance...

Aussitôt son idée formulée, voilà Krepion sorti de l'établissement, son dernier verre à la main. Il s'étonne un instant en s'apercevant qu'il fait déjà jour, mais ce fait ne contrariant en rien ses plans -inexistants- il ne s'en formalise pas.
Sans se soucier de vérifier si Barat'dur le suit, le vieux marin pénètre dans la ville et déambule d'un air un peu absent. Son verre terminé, il le pose sur le rebord d'une fenêtre, puis continue son bonhomme de chemin, qui le mène présentement, et au hasard des ruelles, dans le quartier du Shamesha.
Le vieillard n'est pas particulièrement amateur d'architecture orientale, ni d'architecture tout court d'ailleurs, aussi ce n'est pas spécifiquement le nez en l'air et la mine inspirée qu'il parcourt le quartier des rêveurs. Non, en fait, il a l'esprit certes occupé, mais juste à se demander si ce troublant échange avec l'Erudite à propos de son auguste poitrine n'est que le fruit de ses phantasmes ou si ce vague et brumeux souvenir possède un soupçon de véracité...

Perdu dans son introspection, il ne voit donc qu'au dernier moment la masse gigantesque qui menace de le percuter. Or quand un nelda percute un tchaë, décrépi et infirme qui plus est, peu importe qui a tord ou raison, le résultat pratique est toujours à la défaveur du moins imposant.
Krepion évite donc de justesse la collision par une habile et fort opportune perte d'équilibre.
Se rattrapant de justesse à sa canne, il s'écrie avec indignation : ***


« Dis-donc, le poilu, t'pourrais un peu faire gaffe où tu mets les pattes ! »


*** Mais le poilu en question, le nez toujours plongé dans son livre, ne semble pas prêter attention au vieil unijambiste tchaë qui s'agite à hauteur de son nombril, et continue son chemin en fredonnant.
La surprise passée Krepion le rattrape et se campe devant lui en agitant sa canne : ***


« Hé, il est sourd l'poilu, en plus d'être miro ?!! »


*** Manifestement oui. Maliss sifflote maintenant. Il lève le nez de son livre, regarde devant lui à hauteur de Nelda, hausse les épaules puis continue.
Krepion reste quelques instants interloqué, se demandant de la marche à suivre... Après tout, il est relativement habitué à l'indifférence et au mépris de ses congénaires. Mais l'alcool, le dépaysement ou sa récente bonne humeur l'ont sans doute rendu d'humeur tenace, aussi rattrape-t-il une nouvelle fois le nelda, et se met à marcher à ses côtés en continuant ce qu'on ne peut qualifier autrement qu'un monologue indigné : ***


« Ah, toi mon p'tit on dirait bien qu'ta mère t'a pas donné assez souvent la fessé ! C'est pas l'savoir-vivre qui t'étouffe, hein ! J'vais lui en toucher deux mots si j'la croise ! Tu peux m'faire confiance ! »


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Maliss

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 13h30

 
***
L'Eternité cesse d'avancer ferme son livre dans un claquement sonore proche de la gifle.
Il baille.
S'ébroue.
Dit.

Ecouter ?
Apanage de l'existence.
Seule la vie peut défendre un message car l'au-delà affranchit les êtres des perceptions impitoyables.


Maliss se penche vers Krepion et sourit très aimablement.
Ses yeux jaunes dardent sur le vieux tchaë infirme un regard sympathique, presque - et inexplicablement - compatissant, puis il exécute un vague signe de la main avant de poursuivre son discours ainsi que sa route.

La confiance en soi est le premier secret du succès.

Bienvenu à Korsyne.

L'élu de Grior continue alors sa route sans quitter son sourire affable, ouvrant d'un ample geste du bras le chemin à Krepion Loudmer.
L'invite-t-il à le suivre ou à passer son chemin ?
Difficile de le deviner.
Maliss, de toute manière, est déjà loin.
***


 
Krepion Loudmer

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 13h46

 
*** Ah, tout de même une réaction ! Ce malotru n'est donc ni sourd, ni aveugle, ni muet ! Mais manifestement complètement dérangé...
Krepion marque une pause interloquée devant la réponse absconte de son vis-à-vis. Cette scène a comme un petit air de déjà-vu... ***


« Heu...Ouais... C'est sûr... »


*** Marmonne-t-il avec assurance, bien qu'il n'ait absolument rien compris au boniment du nelda.
A part le "Bienvenu à Korsyne", bien sûr, ça c'est à sa portée... ***


*** Comme l'individu se remet en marche en l'invitant à la suivre -pour Krepion cela ne fait aucun doute- le vieillard lui emboîte le pas d'un air perplexe, tout en demandant : ***


« Dis, tu s'rais pas un copain à Thanakis, des fois ? Elle aussi elle aime bien c'genre d'discours obscurs... »

***
Chaque faction possède-t-elle son lot de mystique aimant déblatérer des âneries avec pédance, juste pour le plaisir de faire se sentir idiot son interlocuteur ?! Enfin, si celui-ci est suffisament impressionable pour rentrer dans ce petit jeu, ce qui n'est bien sûr pas le cas de Krepion. Tsss...
Et pourquoi faut-il qu'il tombe justement sur ce genre d'individu...?
Au moins, pour le moment, celui-ci ne fait pas mine de vouloir le carboniser sur place... Il a même un air presque sympathique...
D'un autre côté, l'Erudite a des arguments nettement plus agréables à regarder... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Maliss

Le Sukra 29 Marigar 1508 à 01h25

 
***
L'obscurité suspend tout.
Il n'y a rien qui puisse, dans l'obscurité, devenir vrai.
Si je regarde l'obscurité à la loupe dans l'espoir d'y trouver la Vérité, vais-je voir autre chose que l'obscurité elle-même ?
Et qu'entends-je du discours obscur des ténèbres quand celles-ci chuchotent en leur travers ?


Maliss marche, il faut le reconnaitre, beaucoup plus vite que le vieux tchaë, si bien que Krepion ne tarde pas à se faire distancer.
Le Nelda à la démarche de fauve s'infiltre entre les passants sans aucune difficulté, tourne aux angles des rues et zigzague entre les tentes à vive allure sans paraitre se soucier de son poursuivant.
A plusieurs reprises, Krepion parvient à rattraper l'Eternité le temps qu'il termine une brève discussion - vectrice d'une nouvelle perplexité collatérale - avec un inconnu poilu et tout somnolant, puis il doit se remettre en route s'il veut conserver un contact fragile.

Rien d'autre que l'abîme insondable ?

Un regard furtif vers le petit infirme, puis Maliss tourne à gauche.

Le frère du Néant ?
L'obscure clarté de l'indicible rien ?


Contre toute attente, la seconde d'après Maliss déboule d'un sentier à droite et fit un léger moulinet de la main.

Entendrais-je seulement les échos de mon ignorance se répercuter dans le sombre espace de ma tête vide ?

Il continue encore dix bons mètres en ligne droite, à vive allure, puis s'arrête brusquement et se tourne vers l'étranger.
Une étrange lueur baigne au fond de ses yeux semblables à deux billes incandescentes.
D'aimable, le sourire parait tout à coup carnassier.

Aimez-vous le poulet à la broche ?
***


 
Krepion Loudmer

Le Sukra 29 Marigar 1508 à 12h08

 
« Ah. »


***
« Et ça fait longtemps qu't'es malade mental ? »

Telle est la première réponse qui vient à l'esprit du vieillard lorsque le velu cesse enfin ses discours abscons. Mais quelque chose lui souffle que poser la question à voix haute ne serait peut-être pas la meilleure idée du jour... C'est vrai ça, les tarés n'aiment généralement pas qu'on leur rappelle leur condition. Quand il s'agit en plus d'un taré faisant deux fois votre taille et capable de vous broyer les côtes d'une seule main, la prudence conseille plutôt de ne pas tenter le S'sarkh...
Aussi Krepion garde un air nonchalant en répondant à la dernière question, qui est aussi la seule phrase digne d'intérêt : ***


« Le poulet à la broche ?
T'veux dire du VRAI poulet à la broche ? Bien grillé et tout ?
Entier, pas encore mangé ? Pas des restes de poulet à la broche grappillés dans les poubelles d'l'Auberge des Jardins ?!!

Aha, pour sûr qu'j'aime ça !! Tu connais une bonne adresse ?
»


*** Tout dérangé que semble être son interlocuteur, si celui-ci l'invite à déjeuner ce n'est pas un Krepion Loudmer qui va rater une telle occasion de s'en mettre plein la panse ! ***


« Avec un grand cru pour l'accompagner, c'est encore mieux ! »


*** Rajoute-t-il en essayant de ne pas laisser transparaître la légère convoitise qui s'est emparée de lui. Ça ne coute rien de tenter, après tout, ce nelda est peut-être fortuné... ***


« Allez, tu m'sembles être un brave gars, j'accepte ton invitation ! »


*** Conclut-il d'une claque dans le dos -enfin, dans le bas du dos- de l'immense nelda, un large sourire auquel manque une grande majorité de dents venant orner sa vieille trogne ridée. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Maliss

Le Dhiwara 30 Marigar 1508 à 21h03

 
***
Invitation ?

L'Eternité attrape Krepion par le bras et le souleva à hauteur de gueule comme pour lui signifier - bien que cela n'ait aucun rapport avec ce qu'il est en train de dire- de ne plus jamais poser sa main flasque et fripée sur lui si le vieux tchaë tient à ne pas devenir, en plus d'unijambiste, manchot.
Le regard qu'adresse en effet le Nelda au petit être permet à celui-ci de faire l'association gueule-main-argh sans aucune confusion possible.

Vous êtes aussi drôle que spontané.

Allons à l'établissement de mon cuisinier dévorer quelques poulets à la broche, si vous n'avez pas de quoi payer alors je ne doute pas qu'il trouvera comment vous employer pour rembourser la chair que vous aurez englouti en toute culpabilité.


Maliss repose Krepion, joint étrangement ses mains par l'extrémité de ses griffes et se prend à sourire dans le vide comme un loup face à un mouton ligoté et qui a une pomme enfoncée dans la bouche.
Puis il regarde en coin Krepion, passe sa langue sur ses crocs immaculés, et hausse un sourcil.

Oui...
Vous m'avez l'air bien famélique, pour ne pas dire que la mort par sous-nutrition vous guette.
Mon cuisinier sera ravi de vous remplumer un peu.
Vous aimez les pommes ? Bien sûr que vous les aimez.
Vous avez une tête à aimer les pommes.

Parfait !

Vous me raconterez à cette occasion (et très brièvement) quelle horrible mésaventure vous a fait atterrir ici.


Il calque des mains et se remet en route (ignorant au passage Barat' Dur qui lui tend un verre de vinasse) vers l'une des branches du Quartier de l'Etoile.
S'il était au début question d'invitation de la part de Maliss, Krepion peut aisément sentir qu'il s'agit à présent davantage d'une injonction.
Refuser d'obéir aurait sûrement des conséquences fâcheuses sur l'un de ses membres.

"Non"-tête-bobo, par exemple.
***


 
Krepion Loudmer

Le Luang 31 Marigar 1508 à 00h14

 
*** Suspendu en l'air par les griffes acérées du nelda, le vieux marin se sent d'un coup nettement moins certain d'avoir envie de partager son repas... Pour autant que "l'invitation" consiste toujours à le partager, et non pas à le constituer, ce dont le vieillard doute de plus en plus au fur et à mesure qu'il voit s'agiter devant ses yeux exorbités des crocs aussi épais que ses propres poignets...

Lorsque que Maliss le repose, Krepion s'efforce d'adopter une allure absolument insignifiante, ce qui, il faut l'avouer, n'est pas un grand rôle de composition.
Mais cela ne semble pas suffire, et cette histoire de pommes n'aide guère à le rassurer. ***


« P-pour tout v-vous dire...j'rafole pa-pas v-vraiment des po-pommes... »

***
Bredouille-t-il avec le maigre espoir de gagner du temps, maintenant beaucoup moins à l'aise dans ses pompes -enfin, sa pompe.
Quelque chose dans l'attitude du nelda lui dit qu'il a raté une marche pour s'en faire un ami. Sans doute cette lueur carnassière dans le regard...

Tout en suivant avec réticence, et un rythme exagérément lent même pour un infirme, le terrifiant nelda, Krepion cherche frénétiquement un moyen de se tirer de ce mauvais pas. La solution de déguerpir en courant lui effleure certes l'esprit, mais il a le sentiment qu'en tant que vieillard unijambiste il ne tiendra pas longtemps la distance face à un nelda qui, non content d'être encore pourvu de tous ses membres, est en plus capable de le soulever d'un seul bras sans paraître peiner...

Il pourrait feindre un malaise, une crise cardiaque, ou faire semblant de se tordre la cheville -pas celle en bois, bien sûr, ça ne prendrait pas- mais il doute que cette tentative le mène dans une situation beaucoup plus enviable... Il préfère ne pas imaginer le fauve essayant de lui faire du bouche à bouche -ou bouche à gueule- pour le ranimer... ***


« Heu...C'est loin ? »


*** Demande-t-il au bout d'un moment d'une petite voix inquiète, voyant leur chemin continuer sans que l'illumination ne se manifeste... et donc ses chances d'échappée se réduire d'autant...

Dans sa panique, Krepion n'a guère plus que Maliss prêté attention à l'apparition pourtant fortuite de son congénère, et c'est seulement après avoir marché plusieurs interminables minutes qu'il prend soudainement conscience du verre d'alcool qu'il tient encore en main. ce n'est pas ça qui le sauvera, mais la boisson reste néanmoins la bienvenue, surtout si ça doit être sa dernière occasion d'en savourer l'ardeur : le vieillard englouti aussitôt le contenu du verre avec avidité. Maigre consolation, mais consolation tout de même. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Barat'Dur

Le Luang 31 Marigar 1508 à 12h23

 
*** L'insignifiant Barat'dur resta là, un peu stupéfait de la réaction de cette grand masse velue. Non content d'avoir refusé le verre de l'amitié dont le contenu se vidait maintenant sur le sol, il avait faillit lui marcher dessus comme si le pauvre Tchae n'existait pas.

Prenant son courage a demain et utilisant de son don inné pour courir dans tous les sens, Barat' dur partit au hasard , puisant dans ses dernières ressources, pour retrouver son compère claudiquant.
Certes c'était fort aimable de la part du Nelda d'éviter une marche pénible a Krépion en le portant.
Mais les dernières paroles et le regard mauvais de l'individu, conduisaient a inquiéter un Barat'Dur pourtant bien moins soupçonneux que la moyenne de ses congénères.
Enfin la chance souriant parfois aux fous et aux voyageur (ou peut être était-ce parce que ce trajet le rapprochait du bar de l'auberge) , il finit par recoller aux basques du singulier duo.

Il s'approcha du vieux marin et lui lança , essoufflé par sa course. ***


"Krepion ça va ? Ce malotru a renversé le verre que je lui proposait !"


*** Ce faisant il n'osa pas regarder vers le haut, ces paroles etaient le maximum d'audace qu'il pouvait assumer. ***


 
Krepion Loudmer

Le Matal 1 Astawir 1508 à 11h53

 
« Psss, s'il vous faut fuir je peux tenter pendant un court moment de donner a vos jambes l'énergie d'un gamin de 20ans. Je le sens pas trop ce gourmand autochtone... »


*** Krepion tourne discrètement la tête vers le jeune tchaë -qui n'a pourtant pas usé de beaucoup de discrétion- et voit son espoir renaître...
Ralentissant encore plus le pas, il continue de trottiner innocemment derrière Maliss tout en murmurant à son compagnon : ***


« Ah ! Tu tomb' bien mon p'tit !
Bonne idée, ça, tu pourrais l'occuper pendant qu'je fuis ! Ah ouais, sacré d'bonne idée !
Mais heu... fuir où ?! Où qu'elle est la gamine ?
»


*** Ben oui après tout... c'est une puissante sorcière ! Elle pourrait le tirer d'affaire en deux coups de cuillère à pot... En transformant le nelda carnivore en crapaud, par exemple, ou en manche à balais... Ou en ananas !!! C'est inoffensif, ça, un ananas...

Mais pendant que le marin réfléchit à sa stratégie hautement élaborée et au moyen d'en combler la faille -à savoir l'absence de Nelle- Barat'dur passe à l'action et lui lance un sortilège dont l'effet ne se fait guère attendre : le vieillard est aussitôt pris d'une irrésistible envie de courir un cent mètre, voire même un cent mètres haies. ***


*** ~ ***


*** Il s'exécute aussitôt sans réfléchir -et sans les haies- en s'élançant à toute vitesse dans une direction au hasard.
Puis il opère une volte presque parfaite et fait demi-tour, revient vers Barat'Dur, et sans pouvoir s'arrêter lui demande en passant : ***


« Rhaaa... mais où ?!! »


*** Continuant dans l'autre sens, il parvient de nouveau à faire demi-tour, et choppe un bout de la réponse du tchaë à son nouveau passage devant lui : ***

Vers l'auberge a l'extérieur !
L'aubergiste est un homme bon, il a un grand stock d'alcools rares...

*** L'auberge, l'auberge, par où est-elle, déjà ? Krepion essaie frénétiquement de s'orienter tout en continuant devant le nelda et le tchaë ses va-et-vients à petites foulées qu'il ne parvient pas à maîtriser...
Il se rend compte que les portes de la ville sont en fait à quelques pas à l'est au moment où les effets secondaires de l'ensorcellement se manifestent : sa jambe valide est soudain prise de violentes crampes qui mettent fin presque aussitôt à sa course effrénée.
Krepion a tout juste le temps de s'engouffrer dans une tour qui passait par là -à moins qu'elle ne s'y trouvait déjà- avant que le moindre mouvement ne devienne horriblement douloureux.

Pour la fuite discrète, c'est raté...

Dans un ultime élan d'énergie, le vieillard hisse le drapeau blanc en guise de reddition... Sait-on jamais... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Krepion Loudmer

Le Matal 1 Astawir 1508 à 14h21

 
*** Soudain la porte de la tour s'ouvre bruyamment, et le vieillard terrorisé, encore perclus de crampes, et tassé dans le coin le plus obscur de l'étage, se dit que son heure est venue.
L'immense nelda va sans doute le dévorer cru, après sa désastreuse tentative de lui échapper !! A part, peut-être, si le blanc drapeau, emblème de paix, d'amour, d'harmonie, d'accalmie, de... de... de pleins de truc vachement mieux que la perspective de se faire bouloter vif, en tout cas... Ce drapeau, peut-être fera vibrer une corde sensible chez le nelda affamé...?

Mais voilà, ce n'est pas le terrrrible Maliss que Krepion voit débarquer en haut de l'escalier, mais un autre immense nelda armé jusqu'aux dents -notamment d'un hachoir plus grand que le vieillard-, musclé et balafré à souhait, et au regard guère encourageant...

Krepion, qui ne pensait pas que la situation pouvait empirer, se rend compte qu'en fait...bah si, elle le peut....

Mais le grand canidé, sans prêter la moindre attention au tchaë -ça a parfois son avantage, d'être petit, rabougri, couard et bien caché- change le pavillon blanc pour remettre le drapeau aux couleurs de l'Ordre. Puis, sans un mot ni sans un regard, s'en retourne.

Le marin compte jusqu'à 58 et demi avant de décider que le guerrier ne reviendra pas. Le soulagement l'envahit, mais il est de courte durée : l'autre, le carnassier, est sans doute toujours à ses trousses !! Il ne devrait pas tarder à débouler à son tour...
Et ce nelda patriote qui vient de faire tomber sa dernière chance à l'eau !

Déterminé, mu par un irrascible instinct de survie, Krepion se relève et hisse de nouveau la voile blanche. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Barat'Dur

Le Matal 1 Astawir 1508 à 15h16

 
***
Voyant que la magie entropique avait un résulta disons surprenant, Barat'Dur prit son courage a deux mains et tenta une diversion subtile dont les tchaés ont le secret.
Il se tourna vers le grand canidé, prit son air le plus apeuré (composition somme tout assez naturelle en la circonstance) et lui dit :

***



Mince vous avez pas vu Krepion ? Il m'a dit qu'il partait acheter des pommes en ville...



***
Barat'dur prit alors ses jambes a son coup sans demander son reste et se tint a coté d'un garde de la ville, certain d'être alors en sécurité.
Maliss se tenant encore trop pres et parce qu'un bon tchae ne lésine jamais sur sa sécurité, il s'écorcha aussi les genoux et les mains pour grimper sur l'enceinte de la ville, et se tint là bien "caché" derrière le garde.
***


 
Narrateur

Le Matal 1 Astawir 1508 à 15h34

 
***
La silhouette de Maliss continua a s'éloigner quelques instants, presque à cloche pieds et l'air innocent, avant de se volatiliser en vibrant dans l'air chaud et sec, semblable à un mirage.
Du haut de sa palissade, Barat'Dur n'aperçut bientôt plus rien d'autre que la figure maussade de la représentante du guet qui lui intima d'un geste certes patient mais très explicite de descendre tout de suite s'il ne voulait pas connaître quelques ennuis supplémentaires.

Vouzêtesqui.
Vousv'nezd'où.
Vousfaitesquoi.


De l'Eternité du Rêve, il ne restait qu'un vague souvenir.

***


 
Maliss

Le Matal 1 Astawir 1508 à 15h53

 
***
De son côté, plusieurs longues minutes après son entrée, Krepion entendit quelqu'un toussoter doucement dans son dos, à défaut de l'avoir entendu ouvrir la porte, monter les escaliers en bois grinçants et, surtout, se placer dans son dos.
Il ne s'agissait pas de l'un de ces raclements de gorge discret destinés à signifier sa présence.
Ce n'était pas non plus ce genre de bruit que l'on fait en s'éclaircissant la gorge avant de prendre la parole.
Non, c'était un bête toussotement, voilà tout.


Maliss abaisse la patte griffu qu'il vient de se plaquer devant la gueule et fixe encore quelques secondes le drapeau blanc.
Les deux billes enflammées qui illuminent ses cavités oculaires foudroient assez le carré de tissus pour sembler y mettre le feu, mais ce n'est rien comparé à l'expression de son regard lorsqu'il dirige son visage vers Krepion.

On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps !
Car toujours vous rejoint l'inadmissible.


L'Eternité s'accroupit brusquement en approchant son museau pointu garnit de crocs très près du visage ridé, pattes posées sur ses genoux.
(Griffes sorties ?)

On n'échappe à rien, pas même à ses fuites.
Où croyiez-vous aller au juste ?
Quitter ma ville ?
Me fausser compagnie après m'avoir importuné ?
Me perdre dans mon propre fief ?

Décliner sans une once de politesse mon invitation des plus cordiale ?


Maliss éloigne sa dentition de l'amas fripé et lève ses pattes en cloche à hauteur de sa truffe.

Dois-je croire que vous m'insultez ?
Dois-je vous chasser ?
Vous livrer aux scorpions ?
Vous pendre par les pouces ?
Par les oreilles ?
Les yeux ?
Ou vous les crever, plus simplement ?


Il se fend d'un sourire amer et déplaisant.

La générosité a souvent des épines.
L'hospitalité a ses limites.
Votre médisance serait-elle le prix de mon ouverture ?


***


 
Krepion Loudmer

Le Matal 1 Astawir 1508 à 18h08

 
*** Suite au bête toussotement du nelda qu'il n'avait ni vu ni entendu arriver, le corps du vieillard est pris d'un bête sursaut, suivit d'une bête tétanie, du genre de quelqu'un déjà stressé qui voit se réaliser sa plus grande crainte du moment...

Lorsque la gueule inéluctablement pleine de dents se rapproche du visage effaré du marin, la tétanie devient tremblements.
L'inévitable et involontaire dilatation des sphincters qui arrive ensuite dans la liste des réactions corporelles face à ce genre de terreur intervient au moment où Maliss énumère les diverses gentillesses qu'il pourrait lui réserver, illustrant magistralement une précédente affirmation du nelda : "On n'échappe à rien, pas même à ses fuites."

Lorsque la terrifiante créature cesse de parler, Krepion ne parvient, pendant quelques interminables secondes, qu'à ouvrir et refermer successivement sa bouche devenue très, très sèche et pâteuse, avant que quelques neurones un peu moins affolés que les autres ne lui fassent comprendre que c'est le moment où jamais de parler.

Krepion se met donc à bredouiller d'une petite voix : ***


« J-je... v-voulais p-pa-pas du t-t-t-t-toutout décliner v-votre invit-t-ta-tation... »


*** (Oui, accessoirement on se sent subitement beaucoup moins enclin à tutoyer quelqu'un qui vient de proposer d'un ton très convaincant de vous crever les yeux...) ***

« J-je... j-je... Une envie p-p-pressante, v-voyez-vous... m-m'a con-contraint de v-vous ab-ba-ba-bandonner q-quelques instants... »


*** Pour sûr, l'état désormais aqueux et malodorant des chausses du vieillard ne peut que témoigner dans son sens... ***

« P-pardonnez-moi s-si je vous ai o-offensé, c'était p-pas mon intention... 'savez, à mon âge... On s'maîtrise pas toujours... »


*** Oui, s'excuser ne peut sans doute pas empirer la situation, l'amour-propre n'étant de toute façon pour Krepion qu'une notion lointaine et abstraite, et qu'il est bien plus envisageable de sacrifier qu'un paire d'yeux, aussi exorbités soient-ils. ***

« J-jamais il ne me v-viendrait à l'esprit d-de refuser v-votre si élégante et g-généreuse invitation, allons...
Vous avez bien dit invitation ?
»


*** Ne peut s'empêcher de s'enquérir le vieil ivrogne qui, même dans les pires situations, ne perd pas le nord... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Maliss

Le Matal 1 Astawir 1508 à 20h39

 
***
Le préféré de Grior claque de la langue, contrarié.

Alors il n'y a pas de raison de se fâcher, si ?

Ignorant totalement la question du tchaë, Maliss se redresse en frottant ses mains avec une application saugrenue rappelant celle du barbier qui s'apprête à redessiner le sourire de ses clients.

Ah...

Puis il détend son bras fin et noueux pour s'emparer du drapeau blanc qu'il décroche avant de commencer à le plier soigneusement, lentement, patiemment, d'abord en un grand rectangle, puis en un plus petit...

Plus puissant qu'un fanon.
Plus visible qu'une banderole.
Plus brulant qu'une flamme.
Plus symbolique qu'un icône.


... un rectangle encore plus petit...

Emblème de la fierté.
Blason d'une pensée.
Enseigne d'une idéologie.
Panonceau des Hauts Rêvant.


... qui devient un modeste carré...

Figure de ma faction.
Identité de ma patrie.
Raison de mon existence.
Toile de mes sentiments.


... puis un minuscule triangle tordu et bombé qui parait prêt à exploser d'une seconde à l'autre.
Maliss ouvre les mains de Krepion et y glisse l'étoffe pliée, puis il referme avec une délicatesse excessive les mains du vieillard.

Êtiez-vous en train de m'adresser un message, à moi, l'un des quatre Piliers de l'Ordre des Hauts Rêvant ?
Voulez-vous que je demande à changer notre drapeau ? La couleur vous dérange visiblement.
Que diriez-vous d'un vert glauque ?
Ou d'un noir abyssal ?
Mieux encore, d'un rouge sur lequel je pourrais aisément essuyer mes mains après vous avoir épongé ?


Une griffe particulièrement sombre et effilée tapote un instant le menton songeur de l'Eternité.
Elle remonte le long de sa mâchoire, court sur sa joue jusqu'à sa tempe et se remet à marteler doucement.

J'entends penser contre vous bien des choses en ce moment, Krepion Loudmer.
Certains voudraient vous voir vous agiter en haut de cette tour pour réparer l'affront. A la place du drapeau que vous avez injustement enlevé.
Devrais-je leur donner raison ?

Fait troublant pour le vieux Loudmer, Maliss a l'air de se poser réellement la question.
Ce qui, dans une certaine mesure peut le rassurer, et dans une autre augurer bien pire.

***


 
Krepion Loudmer

Le Matal 1 Astawir 1508 à 22h25

 
*** Krepion déglutit lentement à chaque nouveau pli qu'effectue l'Eternité du Rêve avec le drapeau immaculé, et semble presque soulagé quand l'épreuve prend fin. Il se laisse faire sans broncher lorsque le nelda lui glisse entre les mains, et l'instant d'après il se tapote nerveusement le front avec afin d'essuyer les grosses gouttes de sueur -froide- qui y perlent. Curieusement, le drapeau ne se déplie pas sous l'action, trahissant l'état de crispation du vieillard. ***

« Affront ? »

*** Krepion paraît sincèrement surpris, comme si l'idée ne lui était pas même venu à l'esprit. A son corps défendant il faut avouer que peu de choses lui viennent à l'esprit, sauf en ce moment où toutes sortes d'envie saugrenues ne cessent de lui traverser la tête, comme certainement un condamné devant l'échafaud.
Tout ça pour un drapeau ? C'est juste un bout de tissus, après tout... ***


« Heu... Non non, j-je le trouve très joli v-votre drapeau.. Ce motif de...griffe... acérée... c'est... très joli.
T-t-très belle couleur...

Au-aucune raison de s' fâcher, n-non... J-je savais p-pas... V-vous voulez qu'je le r-remette ?
»


*** Il esquisse un infime mouvement, réellement infime, comme pour s'exécuter, avant de se raviser.
Il lui semble en fait préférable d'éviter toute initiative, dans ce genre de situation. Le fauve devant lui serait sans doute capable de se sentir offensé par un simple battement de paupière. Et Krepion commence à se faire une idée suffisamment précise de ce dont est capable l'élu de Grior quand il se sent offensé... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Krepion Loudmer

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 11h20

 
*** Avant même que Maliss ait le temps de lui répondre, par l'affirmative, la négation, ou par un nouveau discours abscons, ou tout simplement par un coup de dent ou de griffe bien placées, ce qui mettrait somme toute fin à bien des soucis -de façon certes peu civilisée-, l'individu aussi amène que bavard, toujours aussi armé jusqu'aux dents et toujours aussi déterminé qui avait flanqué la première terreur à Krepion lors de son premier passage lorsqu'il croyait que Maliss arrivait, Sindid, donc, resurgit à l'étage de la tour.

Sans plus de parole que la première fois, et sans le moindre regard vers l'Elu de Grior ni vers le vieillard ratatiné -ce dont il ne se formalise absolument pas, un seul nelda au regard assassin c'est déjà bien suffisant pour animer une journée-, il remet sur l'étendard le drapeau de l'Ordre.
Bon, ben voilà qui répond à la question, songe Krepion. Au moins cette fois si Maliss s'en trouve contrarié, le petit vieux n'y est pour rien...

Une fois la juste bannière réintégrée, le guerrier s'en retourne comme il est venu : sans un mot ni un regard pour les deux occupants de l'étage.
Krepion se demande fugitivement si le manège recommencerait une troisième fois s'il lui prenait l'envie de remettre le fanion blanc, et si ce nelda aux allures de guerrier est en fait le gardien de la tour, voire même le préposé aux drapeaux... Ce qui expliquerait sa pugnacité et son manque total d'intérêt pour quoi que ce soit d'autre, à commencer par la présence d'un des piliers de l'Ordre, et accessoirement à celle d'un tchaë étranger. Si c'est le cas, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait bien son travail, et Krepion espère pour lui que son supérieur -le chef des préposés aux drapeau ou quelque chose dans le genre- le remarquera et l'en félicitera...

Bien vite, cependant, son intérêt est de nouveau accaparé par le nelda au regard carnassier qui le surplombe toujours de toute sa hauteur... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Barat'Dur

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 18h28

 
*** Barat'Dur comprit aux gestes du garde qu'il n'appréciait guère l'exploit athlétique que ça représentait pour un frêle tchae de se hisser d'un coup en haut de cette palissade.
Peut être le sang des écorchures de ses genou était une peinture murale de mauvais gout .
Toujours est il que les imprécations du garde et les cris de Krépion dans la tour, lui donnèrent l'envie de courir très vite vers le dit bâtiment.

Sans réfléchir, il se jeta a terre et couru vers la tour, gagnant au passage une épaule démise et une cheville foulée.

après quelques marches dans le grand escalier, la douleur devint trop vive, et Barat'Dur dut se résoudre a se remettre l'épaule en place, avant que ça ne refroidisse.
Un craquement plus tard , il était assis là, témoin auditif impuissant des menaces de maliss... ***


 
Maliss

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 20h50

 
***
Il y eut... un bref flottement.

Maliss regarda Sindid entrer sans adresser un regard aux poussiéreux déjà présents dans la Tour, sans se présenter, sans rien faire d'autre que d'accomplir la mission qu'il s'était auto assignée et ce, au mépris des paroles que l'Elu de Grior avait émit dans le Haut Rêve.

Un bref flottement, oui.

Un
« Bref. »
Tout court.
Maliss adressa un regard mi confus, mi consterné, mi carnassier à Krepion, coup d'œil qui devint plus sévère en se posant sur un arrivant supplémentaire : Barat'Dur.
Le curieux compagnon du vieillard semblait savoir qu'il se jetait (littéralement ?) dans la gueule du loup, ce qui lui faisait peur mais ne l'en dissuadait pourtant pas.

Moui...

Le Nelda se fendit d'un nouveau sourire en levant son index griffu comme pour s'excuser une seconde, puis il décrocha le drapeau de l'Ordre des Hauts Rêvant.

Accrochez votre torchon, voulez-vous.
Ne prenez pas cette mine, nous irons diner après que le malentendu, le malvoyant et le malveillant aient pris conscience de certaines choses.


Il leva le museau, songeur, et renvoya la sentinelle de Korsyne à la poursuite de Barat'Dur, et qui venait de terminer une ascension énergique, d'un moulinet distrait (quoique sec) cachant mal une exaspération croissante.
***


 
Krepion Loudmer

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 23h19

 
*** Lorsque Barat'dur se pointe à son tour dans la tour de guet, Krepion abandonne un instant son air terrorisé pour une mine effarée.
"Mais qu'est-ce qu'y fout là ce couillon ?!" Est la première pensée qui lui traverse l'esprit en apercevant son compatriote. A sa place, Krepion serait déjà loin, ça va sans dire, et tant pis pour le copain en difficulté...

Il en éprouve en tout cas une certaine reconnaissance, non pas pour l'acte de bravoure ou de solidarité en soi, mais simplement parce que grâce à ce genre de comportement stupide, l'attention -et le regard assassin- de Maliss trouve une nouvelle cible, ce qui n'est pas pour déplaire au vieillard.
Pas qu'il compte en profiter pour tenter une nouvelle fuite désespérée, non : sans avoir inventé le fil à couper l'eau chaude il n'est pas non plus complètement abruti au point de refaire deux fois la même erreur... Mais tout simplement il se sent comme libéré d'un certain poids...

Quand Maliss se tourne de nouveau vers lui -il savait bien que c'était trop beau pour durer- et lui demande de remettre le drapeau blanc à la place de celui de l'ordre ôté de son support pour la troisième fois, Krepion se demande si c'est une blague... Mais pas longtemps... Le suivant de Grior ne semble pas être doté d'un sens de l'humour écrasant, ou en tout cas pas du même genre que dans la conception qu'en a Krepion...

Bref, tremblant comme une feuille -morte-, mais avec la conviction que de toute façon cette fois-ci la situation peut difficilement empirer, Krepion se redresse doucement, se hisse sur le petit tabouret qui lui a déjà servi à deux reprises, et raccroche le tissus blanc, se demandant où cela va le mener... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

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