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Le Shamesha

Mélodie Lyrique d'un voyage Onirique

Du premier au deuxième monde(Rencontres Propices ouvertes)
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Sujet lancé par Bakean
Le 01-01-1510 à 21h41
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Posté par Bakean,
Le 25-01-1510 à 21h38
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Bakean

Le Vayang 1 Jangur 1510 à 21h41

 
***
Départ de Virant, direction l'inconnu.
Marcher sans but, rencontrer le Désert.
Tél était l'objectif antinomique de Bakean.
Puis, il avait trouvé l'Etoile, il ne l'avait pas cherchée pourtant.
Il était lui-même maintenant, pourquoi ne pas reprendre la mélodie.
Mélodie de son destin,
Note d'un apprentissage,
Accords d'un Monde à l'autre.
Il en fit sa mission, nouvelle Partition.

Ainsi, il contacta mentalement Firydor, le Premier sortie était connu pour gérer la ville de Korsyne, ville où il se tenait à son entrée. Et attendit sa réponse. Patientant depuis deux heures maintenant, il se rendit compte de son ignorance, chacun entrait et sortait comme il voulait de la ville, Cela paraissait incroyable pour le Nelda, il n'avait connu que des villes où l'entrée est limité, Utrynia, Arameth, Syrinth, c'était autorisations, formulaires administratifs et titucuanti du même esprit.
il appréciait le libre esprit des Hauts-rêvant, déjà. La mairie était pas loin, il acheta son plan de la ville, et commença sa route, il savait très bien où il allait, le Shamesha.

......................................................
***

Ah oui quand même... On plaisante pas avec le silence ici.
***
C'était un euphémisme, le quartier résonnait d'un silence paisible. Mais rien d'un silence de recueillement ou d'enterrement, il n'était pas propice à la réflexion, juste une question de respect ou d'habitude.
L'Archiviste en connaissait un rayon concernant le respect, aussi il fit silence, seul son barda d'instrument laissa entendre sa présence. Il remarqua quelques symbiosés, qui parlaient, mais il n'entendait pas le son de leur voix, il cru devenir sourd, mais ce n'était pas la question, tout était respect, chacun chuchotaient, ou parlaient par pensées, la symbiose avait une splendide utilité ici.

L'endroit lui plaisait déjà, il allait maintenant chercher la rencontre avec ce peuple aux moeurs si étranges pour la plupart des symbiosés. Mais avant, petite toilettes, quand même, Quatre jours dans le désert à braver des Gants d'acrimonie ou des chiroptères dans s'arrêter et le charme est profondément entaché. Époussetage en règle d'un mélange de sable, poussière et sang coagulé. Ca fait moins vagabond. Nettoyage des plaies avec de la salive et un bout de mouchoir. Ca fait plus propre. Deux trois bandages pour améliorer le tout, ca fait moins guerrier. Changement entre bure de voyage et sa bure de cérémonie, ça fait plus sérieux. Nettoyage des lunettes et peignage en règle. Ca c'est fait. il était fin prêt, bon maintenant trouver des rêveurs éveillés ou des gens à qui parler.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Shuuno'Lomaï

Le Vayang 1 Jangur 1510 à 23h24

 
*** Je ne pus retenir un énième bâillement. Shuuno venait de sortir d'une de ses transes et je m'étais aussi assoupie. Quand il sortit de la grande tente. Silinth brillait encore. Il semblait vouloir tarder en ce début de soirée et il se glissait avec langueur à l'horizon. Il paraissait se noyer dans le nuage de fumée perpétuelle qui entourait la Shamesha et les quartiers des Eveillés.

Mon compagnon écarta sa silhouette sombre et massive de la sortie principale. Son allure et son faciès indéchiffrable avait toujours le même effet et la plupart des autres neldas ne pouvaient se retenir de jeter un regard vers ce géant sombre dont l'aura de prédateur survivait encore malgré son calme apparent et sa bonne éducation.

Ses yeux verts-mousses, embrumés par la carnine, balayèrent les lieux qui l'entourait, semblant hésiter quand à la direction à prendre. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Allons-nous encore nous promener dans les rues de Korzyne, ce soir? Ou allons-nous rentrer directement chez ton oncle ?


*** Lui demandais-je par pensée ***


Je veux voir les sculptures de Sybil'Huam avant de rentrer diner.

*** Expliqua-t-il. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Tu veux parler de celles dont ce suivant t'a parlé ce matin? Il paraissait en faire grand cas. Je crois me rappeler qu'il a dit qu'elles se trouvaient le long du mur nord.


*** Il acquiesçait à mes dires et s'apprêta à prendre la rue sur sa droite. ***




 
Bakean

Le Vayang 1 Jangur 1510 à 23h43

 
***
La nuit était tombé, Et Bakean était en pleine méditation après sa journée à dessiner les bâtiments d'importances de Korsyne. Par méditation, ça voulait forcément dire qu'il dormait, tout ce silence avait une effet soporifique sur le Nelda, quelque chose dans les gênes certainement.

Quoi qu'il en soit, il fut évidemment réveillé à cause d'une chute évidente sur le côté du mur où il était appuyé, nez dans le sable, il adorait. Encore obligé de s'épousseter et il avait trouvé personne à qui parlé aujourd'hui, pourtant il devait apprendre le rêve, et la culture Haut-Rêvante, fallait bien qu'il se lance.

Il avait peut être pas choisi le bon quartier, ici tout le monde dormait, comme des pierres. C'était énervant, et pourtant reposant. Bakean avait encore envie de pioncer. Pour passer l'envie irritante, il se leva, commença à marcher, en ouvrant les yeux. il se dit soudainement, qu'un petit Requiem à la nuit ne serait pas considéré comme une insulte, peut être plus une berceuse.

Il chercha alors son cavaquinho dans son sac, bah il n'était pas là. Il fouilla quelques minutes, inutile vu la taille de l'instrument, il n'allait pas le perdre dans une poche. Sur de la disparition, il courut en sens inverse de ces pas depuis son réveil, et vit l'instrument adossé tendrement au mur où le Nelda dormait il y a peu. Les larmes montaient aux yeux de Bakean en retrouvant son ami, encore deux pas.....
***

Sbafff
***
Aïe, Aïe, Aïe, il était rentré dans un Nelda, 'Nesh. Légèrement sonné, il couru quand même récupérer son instrument, avant d'aider le pauvre vieux à se relever.Shuuno'Lomaï qu'il s'appelait. Bon fallait réparer l'erreur, il espérait que les Hauts-Rêvants n'étaient pas somnambule aussi, car s'il l'avait réveillé, il était bon pour la prison. Peut être essayer de se faire passer pour un Haut-Rêvant pourrait aider ?
***


Désolé Rhon Shuuno, de t'avoir bousculé... ah oui.. Sérieusement bousculé quoi... enfin pardon, j'avais perdu quelque chose de précieux à mon coeur, et du coup j'étais stressé. Ca va ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Shuuno'Lomaï

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 00h03

 
*** Brusquement, une forme brune et petite percuta mon compagnon alors que ce dernier allait prendre la route. Il manqua de perdre l'équilibre mais se redressa avec une vélocité extrême, davantage du à des instincts naturels plus qu'à un véritable entrainement.

Je tournais mon regard curieux vers l'individu au pelage brun et aux yeux noirs qui après avoir récupérer un étrange instrument, se mettait à parler avec un léger accent à mon ami. Ce dernier le regardait d'un air étrangement présent. L'événement semblait l'avoir totalement sortit de ses rêveries. ***


Faites attention, rhon. Vous auriez pu faire un plus grand mal, perdu dans votre quête d'un simple objet du mensonge. L'attachement aux choses matérielles n'entraine que souffrance. Que cela soit pour vous ou pour ceux qui partagent et croisent votre route. C'est ce que nous enseigne les Quatre.

*** Prévins Shuuno d'un air imperturbable. Son ton était dénué de reproche mais plutôt empreint d'un avertissement serein. Sa voix était étrange pour qui l'entendait pour la première fois. Elle résonnait comme la pierre se frottant à la surface aride d'une grotte ensablée.

Secouant doucement la tête de dépit, j'intervenais. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Veuillez-nous excuser. Nous ne vous avions pas remarqué. Je vous rassure, nous n'avons souffert d'aucun mal. Puis-je vous retourner la question?


 
Bakean

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 00h13

 
***
Bon a priori la couverture Haut-rêvant c'était mort, mais c'est pas pour ça qu'il fallait se taire, Bakean avait l'habitude de dire ce qu'il pensait, et ici, il n'était pas là en tant que Diplomate au mieux voyageur, donc il ne risquait trop rien.
***



Un objet du mensonge ? mon cavaquinho ?
Vous devez vous tromper. et je n'insulte pas votre intelligence, c'est juste que cet instrument produit de la musique. La musique est la chose la plus pur en ce moment, elle transcende les mensonges. Voyez plutôt mon Requiem. Requiem à la nature.

***
Resonne aussitôt les notes du Cavaquinho. Le requiem naturel est en fait une collection symphoniques de mélodie de la nature, le rapport au vent y est important, tout comme à la terre au vu de la la façon originale de Bakean de frapper sur les cordes de la frète avec le plat de la main. la mélodie a été manifestement longuement répétée et disparait presque aussitôt qu'elle n'ait sous le ciel étoilé de l'Etoile.
***


Voyez, la musique n'est pas mensonge, celui qui l'a joue peut l'être, je le suis certainement, mais l'instrument n'est qu'un instrument, la perfection est mélodie, la mélodie est la vie. Le deuxième monde est une autre Mélodie, elle ne rend pas celle du premier moins belle, peut être plus fausse pour vous.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Antiorn

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 00h34

 
L'Artiste venait de quitter Shuuno à la sortie de la shamesha après avoir passé une bonne partie de la journer à Rêver sour la surveillance du Transcripteur Sirilius. Si ses rapports avec le sombre géant étaient des plus courtois depuis qu'il avait entrepri l'apprentissage du Rêve, il n'en restait pas moins que le personnage le rendait... inconfortable.

Heureux d'arpenter les rues au gré du hasard de la ville perpétuellement endormie afin de se donner un petit coup de fouet, l'oreille du Blanc Nelda fut titillée par une improbable mélodie sortie d'il ne pouvait dire où.
Une mélodie. À Korsyne...
Mais quel anarchiste en manque d'attention pouvait bien oser ?

Retraçant note par note la source des harmoniques, le blanc nelda s'arrêta sec en même temps que Bakean déposait son instrument. Devant lui, l'intimidant géant Lomaï semblait tendu. Vu la placidité du nelda, autant dire qu'il semblait furieux.

Se demandant s'il allait laisser Bakean se débrouiller avec Shuuno ou s'il allait intervenir, il se contenta pour le moment de simples salutations afin de conserver toutes ses options.

L'Archiviste Bakean, ici ? Décidément, la trame est tissée de motifs bien surprenants ! Je suis heureux de vous voir en pleine santé, cher ami.

En pleine santé, si, mais pour combien de temps ?

Dois-je comprendre que Shuuno'Lomaï est une de vos connaissances ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Shuuno'Lomaï

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 00h41

 
*** Lorsque l'individu se mit à contredire Shuuno, je me sentis mal à l'aise. Mais quand il se mit à jouer, j'ouvris de grands yeux et m'attendais presque à voir mon compagnon lui arracher son instrument pour le briser violemment contre un mur. Mais au lieu de cela, il fixa ce Bakean avec une intensité grandissante. Il allait sans doute le prévenir des règlements de la ville à ce sujet mais survint un autre étranger, le confrère Antiorn. Se tournant à demi vers ce dernier, mon compagnon le fixa un instant. Son regard sembla alors perdre tout intérêt pour les événements. Il se tut et parut attendre que les deux neldas aient finis de se saluer. ***


 
Bakean

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 01h15

 
***
Le Grand Haut-rêvant resta silencieux à l'arrivée d'Antiorn, le Confrère qui arriva sur ses entrefaite. Un autre Troubadour pour exprimer la beauté de l'étoile ce soir.
Bakean dans sa grande perspicacité compris aussitôt qu'Antiorn et Shuuno s'étaient déjà rencontrés, et peut être qu'ils avaient un différents justifiant le silence du sombre Nelda. Bon autant arranger les choses, dommage il voulait éviter d'être diplomate pour ce voyage. N'empêche, c'était pas sympa du Haut-rêvant de pas avoir complimenter une chanson qu'il gardait spécialement pour cette occasion.
***


Aysh'in Avih Antiorn. En effet, la mélodie du Destin a des accord surprenants et indéchiffrables, mais n'est ce pas la beauté de cette Symphonie Lyrique dont nous sommes que les notes à un temps. Enfin, cela me ravi le coeur de retrouver votre Note, je suis sur que Achara est ici avec vous ?

***
Petite pause, présentation faite avec son compagnon de beuverie de la fête des fous, redressons la situation, que tout le monde soi content.
***


Vous avez deviné juste, Confrère, Ce charmant Haut-rêvant est le premier à m'avoir adresser la parole dans cette ville, notre rencontre est quelque peu impromptue ; je lui ai rentré dedans en cherchant mon Cavaquinho que j'avais perdu, tu te rends compte vieux Confrère.
Bon je crois comprendre que les présentations sont déjà faite entre vous deux, en tout cas Antiorn je faisais l'honneur à Shuuno'Lomaï d'un Requiem à la nature, peut être voulez vous vous joindre à moi, pour démontrer l'intérêt d'un des objets du mensonge, pour atteindre la mélodie.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Antiorn

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 06h19

 
Le regard du confrère alterna quelques instants entre l'Equillibrien et le Rêvant. Comment rattrapper tout ça sans faire de flamèches ? Un court instant pour penser et la stratégie était en place. Revêtant un sourire avenant, il attaqua la situation.

Oui. Si cet instrument fait bel et bien partie du Mensonge, comme me l'a confié Firydor, le Mensonge est, et en cela, il est une part de Vérité.

Puis, s'adressant à Bakean tout particulièrement.

J'allais justement chercher mon instrument à l'auberge pour aller jouer près des dunes. Que diriez-vous d'échanger quelques notes ?

Puis, se retournant vers Shuuno.

Vous désirez nous accompagner ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Shuuno'Lomaï

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 14h18

 
*** Mon compagnon restait silencieux aux paroles échangés, presque détaché. Cela expliqua sans doute qu'il mit un instant à répondre à Antiorn quand ce dernier lui proposa de les accompagner. Son regard alla d'un nelda à l'autre. Je devinais déjà sa réponse, elle ne pouvait être que négative. ***


J'accepte.

*** Finit-il par dire à ma grande surprise d'un ton sans engouement. Shuuno n'avait jamais démontré un grand amour envers les étrangers. Je me rappelais même une longue discussion télépathique à ce sujet avec Rhona Penthésilée. Peut-être que cette dernière n'était pas innocente au choix qu'il venait de faire. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Shuuno ? Pourquoi t'intéresses-tu soudainement aux mélodies exotiques ?


*** Lui demandais-je par curiosité en pensée. ***


"Je veux essayer de comprendre pourquoi notre Vigie met tant d'espoirs en ceux qui se perdent dans le mensonge. Et puis... Je veux voir comment ce dernier s'insinue dans leurs manières de pensée. Ainsi, j'éviterais que cela n'arrive à moi et à l'Ordre."

*** Me répondit-il d'une pensée convaincue. ***


 
Antiorn

Le Dhiwara 3 Jangur 1510 à 16h36

 
Bien !

L'artiste était soulagé. Le ténébreux Shuuno'Lomaï pourrait rencontrer le singulier Bakean dans un contexte autre que... enfin... ce qu'il s'apprêtait à avoir comme réaction désagréable avant son arrivée. Ces poussiéreux stoïques au regard sombre ont ceci de troublant qu'on dirait toujours qu'ils vont exploser d'un moment à l'autre. Et à la carrure du gaillard, Antiorn ne désirait certainement pas être la quand le Rêvant exploserait... mais ils ne le souhaitaient pas à Bakean non plus...

Vers la Gyott fumée, donc ! Et qui sait, peut-être que la chambellan Edaregord nous fera la grâce de sa présence pour partager quelque mélodie.

Sourire aux lèvres, il se mit en marche vers l'auberge en enjoignant les autres de le suivre.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Bakean

Le Dhiwara 3 Jangur 1510 à 23h09

 

Chic, chic, chic,
Un peu de musique,

***
Bakean était en définitive, emballé. D'une certaine façon, il trouvait qu'il avait une sorte d'affinité avec ceux de sa race, et il appréciait d'être dans une faction, où les Tydales aux regards froids et les Tchaë prétentieux ne compliquaient pas les échanges. Il était déjà accepté par le Grand Nelda.
***


Vous m'avez pas l'air d'un Troubadour Shuuno, mais c'est pas grave, je suis sur que vous pourrez nous faire partager la musique de votre faction.
Je sais que Rhon Antiorn, est un peu plus porté vers les contes en tout genre, d'ailleurs si vous en connaissez, je vous supplie de les partager, je pourrais en faire une chanson sympathique je suis sur, mais on devrait trouver un terrain musical d'entente.

*** Diplomatiquement impeccable, En marchant cependant, une truc lui tritura l'esprit ***


Tiens d'ailleurs Avih Antiorn, Je n'ai rien contre l'ambiance chaleureuse d'une auberge, mais je pensais que les Hauts-rêvants aiment la nature et la vie de plein air...

*** Regard amical vers Shuuno ***


Donc ben on ne satisferait pas plus de monde en jouant pour les étoiles ? Bon, il est vrai que j'ignore quel type d'accords plaisent au Explorateurs du Deuxième Monde, et je ne voudrais pas les vexer, mais je me disais, que cela pourrait être sympa une symphonie musicale en plein air devant un bon feu, assis dans le sable. L'air est frais en plus, je pourrais faire une Ode au Frère amical de voyageur, le Vent.
Enfin, moi je dis ça, hein j'impose pas, je pose la question, pas mon genre d'imposer, je voudrais pas indisposer quelqu'un, de toute façon c'est plutôt mon hôte du soir -bonsoir- qui choisira, non ? J'ai acheté de la Carnine au fait, s'il nous prends l'envie de rêver.

*** Deuxième regard vers Shuuno, toujours aussi amical, mais attendant une réponse cette fois-ci ***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Shuuno'Lomaï

Le Luang 4 Jangur 1510 à 01h18

 
*** Il emboita le pas des deux neldas, restant toujours en retrait. Je n'imaginais pas les pensées qui devaient traversés l'esprit de Shuuno alors qu'il entendait Bakean l'Archiviste parler ainsi à la légère des préceptes de l'Ordre. Je m'étonnais encore du fait qu'il n'est pas explosé.

Mais mon compagnon semblait prendre toujours un instant pour répondre et le feu qui gagnait ses pupilles à mesure que l'étranger déblatérait finissait toujours par s'évanouir avant que le rêvant ne parle. Son ton se fit légèrement mystérieux alors qu'il plissait doucement ses yeux vert-mousses en croisant le regard du petit nelda. ***


J'ai bien quelques rêves que je pourrais vous conter et le lieu ou je vous les livrerai aura peu d'importance.

*** Puis il porta son attention sur le confrère avec un calme détachement. ***


Quand à partager la Transe, je ne crois pas que nos rapports soient assez amicaux pour que cela se fasse.

*** Au moins... Cela était dit. Je tentais tout de même de rattraper le coup. ***


Fahiern'Gouenn dit :
De plus, rhonï, vous seriez bien vite ennuyé car mon ami se plongerait très rapidement dans le second monde et vous vous réveilleriez bien plus tôt que lui. Vous vous retrouverez alors obligé de patienter auprès de lui qu'il se réveil et cela peut durer parfois... Croyez-en mon expérience.


 
Bakean

Le Luang 4 Jangur 1510 à 05h24

 
*** Pas causant le garçon,et apparemment c'était parti sur un mauvais pied, selon les termes Hauts-rêvants.
Bakean se gratta la tête, Il avait fait quelque chose de travers ? Bah c'était peut être le confrère peu de gens aiment les confrères. Ca doit être du au fait qu'ils cachent des secrets sur les artefacts et Syfaria et qu'ils ne laissent personne entrer dans leur ville. Alors que les rêvants, ils sont plus amicaux, en principe. Après tout le premier sortie Firydor lui avait souhaité la bienvenue, en pensée, il n'avait pas eu à remplir de la paperasse inutile comme dans les autres villes. C'est pas comme si on pouvait empêcher l'Archiviste de la Dame d'entrer dans une ville, à part à Arameth, parce qu'ils ont des secrets, ah et à Utrynia et Kryg aussi, parce que les tydales aux yeux gelées l'ont bannis.
Les Neldas sont vraiment sympatiques. ***

***
Bakean fut tiré de ses pensées triviales de la diplomatie pour les empaffés pour se recentrer sur les paroles de l'Haut-rêvant. Il s'inquiéta une seconde, et se gratta de nouveau le crane. Il craignait que la fonction de communication lui aie joué des tours. Le Grand Sombre proposait de raconter ses rêves comme conte. Pensait-il que ses rêves ne faisait pas partie de la réalité, que c'était des histoires lyriques à raconter pour se mousser ? L'intérêt d'un conte est la métaphore et l'imaginaire, pourquoi raconter ses rêves, exploration du monde de la vérité. Bah, ils s'étaient mal compris, mais fallait pas le vexer, il était gigantesque, un peu bourru et dans sa faction, alors, il toussota légèrement.
***


Mieux qu'un conte, un rêve, ce serait pour moi une joie de partager cette expérience avec vous. A l'auberge donc.

*** Regard vers Antiorn, pour que le groupe reprenne la marche stoppée par son intervention. Puis l'archiviste se décida à répondre au mou, qui voletait. Il ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour feu Asgarh, le Nelda Alcoolique Equilibrien. Si le bonhomme fut un jour Haut-Rêvant, il a du se faire virer à coup de pied, aucune chance qu'en voyant ses frères roupiller pendant un nombre d'heures, il ne leur fassent pas de blagues irrespectueuses. L'Archiviste se laissa aller à la pensée d'un Nelda se réveillant de transe avec les doigts trempés dans un seau d'eau, puis parla en zyeutant ses interlocuteurs.
***


Sashi, Fahiern, Je n'avais évidemment pas penser à cette éventualité. Mes lacunes envers le rêve sont de toute façon inacceptables, d'où mon passage ici, je compte bien remédier à mon ignorance, compléter le savoir auquel seul un Nelda peut prétendre. Le Deuxième Monde.
Je suis impatient rien qu'à l'idée d'y penser, j'ai vidé deux sachets de Carnine aujourd'hui, en m'y prenant comme un manchot sans pattes à essayer de suivre les conseils d'usages du marchand qui me l'a vendue. Même pas une once de rêve, tout justes des petites siestes vides de sens. Peut être pour ça que me voilà bien réveillé et en pleine forme ce soir.

***
En pleine forme, excité, impatient, ca correspondait pas vraiment à des traits haut-rêvant tout ça. Difficile donc de se rendre compte des efforts que l'Archiviste faisait à ce moment présent, pour mettre en sourdine le ton de sa voix. Tellement en sourdine qu'il était parfois inaudible. En plus, il n'avait pas chanter de chansons, ni d'air entrainant depuis son arrivée, une simple symphonie soporifique pour la journée, il fallait bien s'intégrer.
***


Enfin bref, demain c'est décidé, je fais les choses dans l'ordre, je demande conseil, audience, aide et guidance, pour mon entreprise. La Dame est dans le rêve ou la Dame est le Rêve, qu'importe réponse et élévation, tel est mon but.
Peut être pourriez-vous me renseigner d'ailleurs Rhon Shuuno sur la personne la plus amène à éduquer un ignare tel que moi?

*** La question à peine voilée, à peine entendue, mourut dans la fraicheur de la nuit, Aucun sommeil Hauts-rêvants ne pourrait être dérangé par le discours chuchoté de Bakean. Le Vent était son ami, peut être effacerait-il ses conneries. ***



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Shuuno'Lomaï

Le Luang 4 Jangur 1510 à 10h26

 
*** Ses yeux vert-mousses à demi-clos se posèrent doucement sur le petit nelda, il répondit sans hésitation, reconnaissant du même coup que l'individu avec qui il parlait était bien un ignare à ses yeux. ***


Arc'rhon Sirilius. Vous pourrez le contacter par télépathie, c'est un symbiosé.

*** Il marqua un temps et à ma grande surprise, il reprit d'un ton sérieux et grave. Avec une introduction qui me fit craindre le pire... ***


Mais je serais sincère avec vous, rhon Bakean. Le chemin que vous voulez entreprendre est long et fastidieux. Je ne vous connais pas assez pour en juger mais mon instructeur ne vous fera sans doute pas perdre votre temps s'il ressent que vous n'êtes pas prêt. Attendez-vous donc à un possible refus de sa part de vous inviter à la Transe tant qu'il ne vous jugera pas apte à rêver.

 
Achara Edaregord

Le Luang 4 Jangur 1510 à 17h05

 
La Chambellan Edaregord vient à son tour de s’éveiller. Seule : Antiorn, Shuuno'Lomaï et Sirilius ont disparu. Même le Chat n’est plus là. Non : Siotantka, pas le Chat. Étrange… Si elle n’est pas bavarde, cette dernière n’a pourtant pas pour habitude d’autant s’éloigner.
La solitude s‘empare tout aussi brusquement d’elle que dans son rêve. À moins que ce ne soit sa Réalité qui se répercute dans ce monde de Mensonge… Un instant elle hésite, encore étourdie de sommeil. Puis elle murmure.

Sio ?

La moue apparaît soudain auprès d’elle, commençant immédiatement le compte-rendu encyclopédique de ce qui fut sa nuit. Ou plutôt sa journée à en juger par la luminosité crépusculaire qui transparaît à travers les voiles et tentures qui font la Shamesha.
Elle laisse échapper un léger rire de soulagement avant de l’interrompre.

J’ai rencontré au sein du second Monde un Chat qui a ta voix.


Ce qui emmure immédiatement la molle dans un silence offensé. Loin de s’en offusquer, la Nelda s’étire voluptueusement, les muscles endoloris d’avoir tant rêver. Elle reste un moment allongée les yeux perdus dans le lointain, ses pensées cheminant au gré des fils délaissés par de trop longues heures passées à chasser la Vérité.
Elle se redresse brusquement, encombrée du silence qui règne en ces lieus et qui, s’il protège le sommeil des rêveurs, l’oppresse en cet instant de toute son immobilité. Maintenant complètement éveillée, elle se dirige à pas vifs jusqu’à la plus proche sortie et prend quelques minutes pour inspirer l’atmosphère de ce début de soirée : les fragrances épicées qui s’échappent de la Shamesha se mêlent intrinsèquement à la fraîcheur du crépuscule.
La pensée s’envole sans même qu’elle s’en rende compte.

Où es-tu ?

Le tutoiement aussi.
Zut !
Ou plutôt tant pis : le Blanc Nelda est maintenant son compagnon de voyage depuis plusieurs mois et ils ont partagé plus de secrets et de mystères que quiconque… S’il y a au monde quelqu’un qu’elle peut tutoyer c’est bien lui.

Levant son regard clair vers le ciel de pastels, elle admire la mélodie du monde qui en découle, sereine.


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Antiorn

Le Luang 4 Jangur 1510 à 20h02

 
Chemin faisant vers l'auberge qiu habrite son précieux instrument, le Blanc Nelda écoute les frasques de l'Archiviste qui semble s'en tirer toujours de justesse avec le Grand Sombre. Non seulement parvient-il maladroitement à rester sur la fine ligne qui délimite les bonnes grâces du Rêvant, mais apparemment, il fait même avancer ses ambitions de transe en arrachant à Shuuno le nom de son maître.

Stupéfiant. Tout bonnement stupéfiant.

C'est devant l'auberge qu'il capte la pensée de sa chambellan. Il s'arrête un instant. Il aurait cru Achara déjà à l'intérieur.
Une pensée joviale s'envole.
Je suis accompagné de Shuuno'Lomaï et de Bakean. Je passe à l'auberge chercher mon instrument et nous partons jouer dans les dunes au clair de lune. Je croyais te cueillir par la même occasion mais apparemment, le Rêve t'a retenu. Je prends ton violon ? Ton gaboulet ? Ton ttun-ttun ?

Cela fait, il ouvre la porte et la tient pour les deux autres neldas.

Je monte à la chambre chercher mon instrument. Cher Bakean, si vous voulez bien prendre une bouteille ou deux à emporter vers les dunes, je vous les paierai.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Bakean

Le Luang 4 Jangur 1510 à 20h45

 

Sirilius, je note. Sashi


***
Et il nota véritablement sur un calepin de mauvaise qualité, il ajouta une petite croix en haut à droite du nom afin de se souvenir de transmettre l'information à son consensus de pensée afin que les futurs arpenteurs du rêve aient le chemin un peu plus aisé.
Ils étaient arrivés devant l'auberge quand Antiron s'excusa pour aller récupérer son instrument. Il lui conseilla diplomatiquement de prendre de l'alcool pour améliorer la soirée, ce qu'il comptait bien faire.
***


Rhon Shuuno, vous ne connaitriez pas une spécialité Haut-Rêvant Alcoolisée pour agrémenter la soirée, la nouveauté des sens serait parfait pour la soirée amusante qui s'annonce ? Sinon, je prendrais de l'Hydromel mais c'est plus classique, mais tout autant festif.

***
Tentative vaine de dérider un Nelda Placide, Bah il aura essayé, au moins Antiorn était partie, le Haut-rêvant pourrait se calmer, il n'avait pas encore noté de changement d'attitude, mais ça allait peut être venir. Puis comme ça pourrait hypothétiquement venir, Bakean fini par se rappeler du conseil de Shuuno.
***


Sashi encore pour votre mise en garde Shuuno, au fait, mais ne vous inquiétez pas pour moi, je ne suis pas arrivé au rang d'Archiviste en me tournant les pousse. Et je n'ai pas décidé de m'embarquer dans cette entreprise sur un coup de tête. Et puis si votre maitre considère que ma jeunesse est un symbole d'inexpérience je lui prouverais mon contraire par mon travail et ma soif d'apprendre, et si malgré cela il ne veut toujours pas m'aider.... Bah, je devrais me tourner vers quelqu'un d'autre. J'ai bien fait connaissances avec vous, vous semblez avec la pose et la rigueur d'un professeur, peut être que je pourrais être votre premier élève.

***
Un petit compliment, ça fait pas de mal, acheva Bakean en poussant la porte de l'auberge, il pensa soudainement que vu ce qu'il avait pu déterminer par rapport à Shuuno Lumaï, il devait être quelqu'un d'important. Il lui devait donc le respect, comme un étranger devait le respect à l'Archiviste quand il posait le pied dans Syrinth.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Shuuno'Lomaï

Le Luang 4 Jangur 1510 à 22h08

 
Je ne connais pas les alcools de Korzyne. Je vous attends ici.

*** Décréta le Nelda sombre en tapotant sa poitrine de sa main pour saluer Bakean l'Archiviste. Shuuno regarda ce dernier disparaître peu de temps après le confrère à l'intérieur de l'établissement. Nous ne le connaissions pas car après tout, nous venions à peine d'arriver à Korzyne. Mon compagnon finit par détacher son regard de la porte pour s'attarder sur les murs sculptés qui constituaient une partie du bâtiment. Je le fixais avec des yeux verts emplis de questions. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Shuuno... Dis-moi ce que tu as derrière la tête.


*** Intervins-je inquiète. Il se tourna alors vers moi et me regarda avec un air grave avant de répondre. ***


Je n'ai rien derrière la tête, Fahiern'Gouenn. J'aide juste ce nelda à tracer sa route.

*** Je restais bouche bée en ouvrant de grands yeux ronds. ***


Fahiern'Gouenn dit :
Mais... Enfin... Shuuno! Tu ne le prends pas au sérieux, quand même !? Il est désinvolte à l'extrême, il ne connait rien à tes préceptes et il les mêle maladroitement aux siens. Il blasphème tout ce que auquel tu crois.


*** Il pencha sa tête légèrement de côté et continua à me fixer intensément. ***


Fahiern... Ne t'inquiètes pas pour moi, veux-tu? Je vais parler avec des symbiosés, boire quelques verres d'alcools et raconter quelques rêves à ces rhonï en quête de sens. Rien d'autre.

*** Mes yeux s'abaissèrent tristement. A nouveau, il me désarçonnait complétement et je désespérais de pouvoir un jour le comprendre vraiment. Il était si imprévisible et si incompréhensible. Et pourtant, quand il expliquait ses démarches et ses raisonnements, j'avais juste l'air d'une idiote s'inquiétant pour rien.

Perdu dans mes pensées, je fus étonné de ressentir soudainement sa patte sur moi. Je levais mon regard émeraude et croisait le sien. Il me fit enfin un léger sourire en me caressant la tête puis sa main retomba et il retourna à la contemplation des œuvres qui ornaient l'étoile.

Shuuno'Lomaï... Une énigme... Même pour moi... Sa moue. ***


 
Achara Edaregord

Le Matal 5 Jangur 1510 à 14h57

 
Elle sourit à la réponse presque immédiate de l’Artiste.

Violon… Galoubet… et Ttun Ttun !

Un silence, puis, comme s’il était besoin de préciser :

Je vous rejoins.

Quittant l’abri naturel que forme le Shamesha elle s’enfonce dans le dédale de tentes qui l’enserre pour se diriger à pas dansants vers les faubourg de l’Étoile du désert.
Silith s’enfonce au loin dans les sables, mais il fait encore assez clair pour qu’elle puisse admirer le long de son chemin l’architecture raffinée de la culture haut-rêvante : les bâtisses sont délicatement sculptées et peintes dans des tons colorés s’évasant en toitures comme pour mieux atteindre les cieux tandis que bois vernis et pierres polies s’entremêlent pour créer une étrange sensation d’unité. La sérénité et la paix se dégagent de chacun des bâtiments de Korsyne…

Plus elle approche des grandes portes de la cité, plus elle ressent la vie quotidienne reprendre ses droits sur les rêves qui parent le cœur de la cité. L’agitation est loin d’être celle dont elle a l’habitude à Arameth, ici le silence règne en maître, mais la vie est perceptible à travers les jeux des enfants, l’odeur de cuisine qui s’échappe des fourneaux et les allées et venus des citadins vaquant à leurs occupations de début de soirée.

Approchant finalement de l’auberge de la Gryott fumée, elle aperçoit sur le porche le nelda sombre avec lequel ils suivent leur apprentissage de la Transe. Elle traverse les quelques mètres qui les séparent en tintinnabulant joyeusement, pour finalement lever son visage souriant vers la masse imposante qui la domine.

Shuuno'Lomaï…

Elle l’observe un instant en silence, perdue dans quelque sombre pensée, pour finalement reprendre la parole d’une voix musicale.

Vous êtes donc aussi musicien ?


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

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