*** La compagnie de ... Enfin, la compagnie de théâtre des siamois arrivait en vue de la mystérieuse cité de Korsyne. Leur voyage avait été agréable. Le transport Nemen était vraiment un moyen de transport confortable. Bien que les Nemens ne soit pas très loquace. Slida avait un peu peur de leur tête. Zina aussi mais à la différence de son frère, elle ne voulut pas passer pour une peureuse. ***

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Le très court voyage se passa ainsi, sous le regard des autres membres de la compagnie, habitué à leurs chamailleries.
Après le transport Nemen et sont allure lente et douce, il vint la banal marche à pied dans la caillasse et dans le sable. Ce fut encore une fois une démonstration du manque d'agilité des siamois qui finirent par ne plus compter le nombre de fois qu'ils avaient trébuché.

Sauf un. ***

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Heureusement que le trajet pédestre n'était pas très long. La joie d'apercevoir la ville de Korsyne allait crescendo plus ils avançaient. Mais la vue du sable, de l'étendu du sable, du sable à perte de vue, ce n'était pas bon pour le moral.
Et quand le moral va pas, il faut un bouc emissaire pour se calmer. ***

*** Tous savait que cette attitude était normal chez les siamois. La vie ne leur avait pas fait beaucoup de cadeau et être odieux quelques fois étaient supportable.

Finallement, Korsyne.
Un panneau indiquait qu'il fallait contacter les autorités.
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Zina soupira et contacta deux personnes qui devraient savoir. Thosen Noril et Istreen. Il reçut rapidement une réponse et contacta alors le "diplomate" nelda appelé Amon Vals'odar. ***

*** De longs mois d'attente, mais pas d'attente passive, non non, une attente bien active, de longues heures passées à s'entrainer, dans diverses matières, la musique bien entendu, mais aussi le chant pour certains, et la danse pour d'autres ...
Mais aussi des méthodes de défense, de voyage, des acquis durables qui leur serviront dans le futur.
Et bien sûr, pour pouvoir se produire dans différentes villes, les langues.

Slida et Zina lui avaient demandé de s'entrainer à penser en Nelda. Parler, il ne le pouvait pas, enfin, il ne le pouvait plus depuis son enfance. Alors il prit des cours dans les Jardins d'Ykena, le professeur faisait de son mieux pour enseigner à Brakor les sonorités Nelda par pensée. C'était pas évident, et il atteint un niveau suffisant pour être compris, mais ne pouvait apprendre plus, incapable de produire certains sons.

Quelques achats histoire de se préparer et ils étaient prêts.

Korsyne serait la première destination, chez les peluches comme ils disaient.
Les siamois voulaient prendre le Transport Nemen, Brakor, lui, préférait y aller à pieds. Plus rapide selon lui. Et moins couteux.

Une petite journée de marche et il avait déjà rejoint la station de Farnya, une de plus, et il était à celle de Korsyne.
Le soir, ils étaient à Korsyne.

Les remarques des Siamois le faisaient rire. Surtout quand il les voyait se rétamer tous les deux mètres, et parfois moins. ***

*** Korsyne donc. Un panneau, joli panneau hein, qui leur disait quoi faire pour entrer en ville, à savoir, contacter les autorités pour demander l'autorisation d'entrer ...
Un bien gentil panneau, qui oubliait juste une chose, préciser quelles étaient les personnes à contacter.

Prise de risque, il entra vite fait dans la ville, regarda les affiches à l'entrer de l'auberge, et y trouva le nom du Maire. Pensa à lui et aux Siamois ... en Nelda évidemment.

Le lendemain, ils avaient l'autorisation d'entrer, mais devaient respecter le silence dans les rues de la cité.

C'était entendu.

Ils arrivèrent au milieu de Korsyne, à peu près, et se mirent à jouer.
Côté discrétion et respect du silence, c'était pas trop ça, mais bon. Fallait bien gagner sa vie ...

Il s'adressa à eux ***

*** Slida se mordit les lèvres toute à sa réflexion mais Zina calma son compère Brakor. ***

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Slida et Zina se chamaillèrent une minute, plus par habitude que pas envie. Zina reprit alors la discussion alors que Slida se mit à bouder. ***

*** Aussitôt dit, aussitôt fait. La troupe s'installa dans une auberge confortable ; même si toutes les auberges de la ville semble confortable ; éloigné du centre afin d'éviter tout bruits un peu trop fort. L'auberge de la Gryott Fumée.
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