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La mairie

Un nouvel arrivant

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Sujet lancé par Rakshâ Cahrihos
Le 30-05-1507 à 22h18
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Posté par Amon Vals'odar,
Le 22-12-1507 à 15h42
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Rakshâ Cahrihos

Le Merakih 30 Manhur 1507 à 22h18

 
Rakshâ venait d'arriver à Korzyne durant la nuit, et ce qu'il vit l'étonna. Les rues étaient vides, tellement vides... mis à part des gardes il ne voyait personne ; enfin, après tout c'était la nuit.

*** Rakshâ marmonne : ***

Bon... où vais-je pouvoir trouver un plan...

Rakshâ déambula à travers la ville pour tenter de trouver ce qu'il cherchait et fut complètement abassourdit : quelques enjambées lui avaient suffit à arriver du mur sud au mur nord.

C'est impossible... Il doit y avoir plusieurs "sous-villes"....

 
Amon Vals'odar

Le Merakih 28 Nohanur 1507 à 03h33

 
***Le Nelda au poil clair entra dans la ville et s'arrêta sur le champs, ébahi devant cette cité. Même dans ces rêves, il ne s'était pas imaginé qu'un ville pareille puisse exister. Et le jeune Nelda avait en partie raison:
La grande cité des sables se dresse telle un mirage sous les soleils brûlants.



La ville était d'ailleurs extrêmement calme. Ce qui était inquiétant, c'est qu'on ne pouvait distinguer personne dans les rues. Amon avait l'impression d'être entré dans une ville fantôme, abandonnée par le temps.

Il se murmura: ***

Elle est au milieu de nulle part...
Elle... est d'un autre siècle...
Korsyne est nulle part...
Korsyne ne devrait pas être là.
Ce n'est qu'un rêve!


*** Mais à ce moment là, une Nelda le bouscule en passant, ce qui interrompt la méditation d'Amon sur la ville. Il ne regarde même pas qui l'a dérangé il y a un instant, et il continue de fixer le bâtiment de la mairie.***

Koh-i Noor dit :
Arrête de dire des bêtises!. Tu vois bien que la ville est réelle! Tu voulais tellement venir à Korsyne et maintenant, tu doutes de son existence même? Pfff, ces hauts rêvants... tous pareils...


*** Cependant, l'intervention du mou ne le dérangea pas plus. Apparemment, la forme de la ville l'intrigue...***


Pourquoi cette étoile?
Porquoi cette forme, pourquoi ici? pourquoi huit bras?
...
Oh, je dois arrêter... ca me rend mal à l'aise toutes ces questions qui n'auront peut être jamais de réponse.


***Amon, perplexe, se mordille les lèvres, en se murmurant à soi même...***

Concentre toi, Amon
Tu es venu apprendre les sphères de magie, non?
Focalise toi sur l'essentiel...

Ne pense plus à l'étoile aux huit bras...
...
...
...
Huit bras de l'étoile...
...
...
...
Sept shères de magie me sont connues qui altèrent le destin.
...
...
...
Six siècles déja se sont écoulés depuis que les races de poussière sont apparues...
... donc maintenant,
...
Cinq races se côtoient encore sur Syfaria...

Koh-i Noor dit :
Ressaisis toi, enfin !

Suivre les Quatre est la seule voie possible si on ne veut pas finir en oblivion...

Trois Soleils rythment la vie des Syfariens...

Deux Lunes nous font rêver dans le ciel nocturne...

Et...
Un seul destin commun: le Rêve Ultime !


***En se disant cela, toutes les craintes du Nelda se dissipèrent, et lui permirent de reprendre ses esprits.

Il entra donc dans le bâtiment***



 
Amon Vals'odar

Le Matal 4 Dasawar 1507 à 17h55

 
*** La mairie était un vieux bâtiment avec une tour centrale sur laquelle reposait un large cadran solaire. Les chambres étaient claires, assez spatieuses, et ouvertes sur une cour intérieure.



Le jardin qui s'y trouvait était le lieu de repos des responsables de la ville, ainsi que de Firydor, le maire de Korsyne. C'était un lieu magique où l'on ressentait le rêve partout. Dans les couleurs vives, dans les ornements des murs, dans l'humidité de l'air, dans la fraïcheur de l'ombre, dans la hauteur des plantes, dans le parfum des fleurs mélé à l'arôme de l'herbe de rêve, et également dans l'atmosphère calme et le silence qui y régnaient.

Amon Vals'odar était encore une fois ébahi devant toute cette beauté. Il comprenait mieux pourquoi on appellait Korsyne la cité des rêves...

Il recula donc, jusqu'à ressortir de l'édifice, en fixant cette cour et ce magnifique intérieur du regard, comme pour profiter au maximum d'un rêve qui allait bientôt se dissipper. ***



 
Amon Vals'odar

Le Luang 10 Dasawar 1507 à 17h52

 
*** Les jours suivants, Amon Vals'odar n'avait qu'une préoccupation principale: son perfectionnement dans l'art de la magie.

Il trouva donc Arc Shaël, un vieux suivant d'Ashsa, et professeur des songes, qui lui fit découvrir un autre coin très curieux de la ville: le Collège d'Asha, le temple principal du pillier de l'apprentissage.

Le collège lui même était impressionnant: sa structure en bois, sa forme élancée, sa couleur ocre lui donnait un aspect sacré, qui le distinguait nettement des bâtisses environnantes.

Les poutres qui dépassaient de part et d'autre du bâtiment lui conféraient une certaine majesté, signe d'ouverture de l'esprit aux choses nouvelles, mais aussi signe de la maîtrise des éléments par les êtres intelligents. Le temple était plus que mystérieux: il était mystique.



C'était le matin, il faisait à peine jour. La cour d'entraînement, d'habitude pleine de rêvants, était encore vide.
Amon se tenait là, au beau milieu de la place devant le temple, fixant la pointe de la pagode, comme s'il s'agissait du pinnacle du savoir, l'aboutissement de tout aprentissage.

Amon se permit quelques réfléxions personnelles: ***


L'apprentissage...
C'est par l'apprentissage que tout est acquis... Il n'existe rien d'inintelligible. Tout peut s'apprendre. Ashsa est certainement un pillier de l'Univers...

Mais ce n'est pas LE pillier de l'Univers...
A quoi sert d'apprendre si il n'y a rien à apprendre...
Il est dans l'ordre naturel de l'Univers que la durée nous permette l'apprentissage qui nous mènera à une conscience supérieure.
Tout est lié.
Je recherche Furm, donc je cherche Toh et Asha et Grior...


Koh-i Noor dit :
Est-ce que quelqun a déja compris pourquoi ces Neldas sont comme ils sont? Ils passent leur temps à rêvasser et, au final, ils font si peu de choses intéressantes...



...

Et la magie, dans tout ça ?

Fait-elle partie de la réalité, ou est-elle surnaturelle?
Peut on l'apprendre, ou faut il l'inventer?
Est-ce que nous pouvons la maîtriser, ou est-ce la magie qui nous contrôle?


Koh-i Noor dit :
Je m'ennuie, Amon.

Tu pourrais rentrer dans le temple, et voir ce que tu as à apprendre...

... au lieu de baver comme un retardé devant le bâtiment...


*** Amon ne répondit pas. Il commencait à être agaçé par ce petit être qui s'était lié à lui, ne cessait de faire des remarques télépatiques, et qui, au final, n'avait pas toujours tort ... ***

Puis-je entrer ?

*** demanda t-il au gardien du collège, qui ne lui donna aucune réponse, à part un léger hochement de la tête.

Amon s'avança donc entre les salles, toutes dotées de murs semi transparents, comme pour signifier qu'aucune sagesse ne sera occultée, rien ne restera obscur, et qu'en même temps, rien n'est évident.

Les décorations étaient fantastiques. Elles donnaient l'impression que le temple était bâti par une culture totalement étrangère aux rêvants, alors que tout sortait des rêves Neldas !
Le comble, c'est que ces fresques n'étaient pas là pour décorer! Tout ce qui se trouvait à l'intérieur du collège avait un sens, et les étudiants en apprentissage apprenaient petit à petit qu'est ce qui signifie quoi.

Amon n'était pas encore prêt pour se lancer dans l'apprentissage des mystères d'Ashsa, et il devait se rencontrer avec Shaël dans la cour, alors il sortit du bâtiment à la hâte.

Peut-être se sentait-il trop ignorant, dans ce temple du savoir...***



 
Amon Vals'odar

Le Sukra 22 Dasawar 1507 à 15h42

 
*** Amon ne tarda pas à s'habituer à la cité des rêves. Il savait que sa place était désormais ici, comme sa terre promise. Cependant, rien ne liait le Nelda aux bâtiments et ruelles de Korsyne.
Ainsi, trois semaines après son arrivée, Amon décida de quitter la ville.

Il se sentait plus mature.
Peut-etre plus fatigué.
Certainement plus conscient, et en même temps un peu plus rassuré.

Amon avait trouvé sa place dans le pillier de Furm, et il devait à présent accomplir une tâche d'une certaine importance concernant les obsessions.

Un mandat ?
Une... mission ?


Amon ne savait pas quelle allait être son objectif à présent.
Il attendait quelqun. Il attendait quelquechose ... ou du moins, il l'espérait.

En sortant de la ville, il passa par l'ambassade de Furm pour s'informer sur sa quête.

Quelle ambassade !

Un léger sourire s'afficha sur le visage du nelda lorsqu'il s'imagina qu'un si beau édifice se tenait là, bâti pour les étrangers rarissimes qui daignaient visiter la Korsyne du désert ... ***




*** La façade était en pierre locale, et les blocs étaient assemblés avec une parfaite précision, de sorte que le bâtiment en entier semblait taillé en un seul morceau monolithique ...

Les différents étages, les magnifiques balcons et les fenêtres finement ouvragées cachaient derrière eux autant de salles et de bureaux qu'il y avait de factions et de cités différentes en Syfaria.

Les archives de l'ambassade contenaient toutes les connaissances accumulées par les Rêvants sur le monde qui les entoure. ***



...ah, mon esprit se réjouit à l'idée que Furm protège toute la connaissance encyclopédique que le peuple Nelda a accumulé pendant des années...
Et que moi aussi je ferais parti de cette glorieuse destinée...


*** Amon ne se doutait pas que le siège du pillier du Furm contenait également des archives qui contenaient tous les parchemins magiques que les Fantasmagoristes de l'ordre ont su rédiger, ainsi que ceuxdont les sages n'ont pas su déchiffrer leur contenu.

Amon fut bien déçu lorsqu'il arriva au pied del'ambassade, et qu'il la trouva fermée. Personne n'était à l'acceuil. ***
Tiens donc... le songeur serait-il absent ? *** Il fronca un peu les sourcils, puis hocha les épaules et fit demi tour.

Il se retourna une dernière fois, pour voir le sanctuaire de Furm de plus loin.
Quelquechose le frappa.
Les balcons et les avancées sur la façade si joliment ornés furent un signe évident de l'ouverture aux visiteurs étrangers, comme une invitation.

... évident ?
Amon n'en était pas si sûr.
Il regarda davantage la façade, et remarqua les moucharabiehs ornant les balcons. Ils permettaient aux Rêvants d'observer ce qui se passait dehors, sans pour autant être vus de l'extérieur ...

De plus, la façade, aussi élégante soit-elle, était une des rares dans la ville à ne pas être ornée de représentations de rêves.
Du moins, pas de l'extérieur...

Finalement, la porte fermée était le signe le plus parlant de la réticence qu'ont les Hauts Rêvants à faire confiance aux étrangers.
La conscience semblait être une spécificité des Neldas de l'Ordre, les autres en seraient dépourvus.

un dernier sourire apparu sur le visage du Nelda.
Voilà un autre bel example de métaphore haut-rêvante:
L'abassade traduisait parfaitement l'attitude des rêvants envers les autres.

Acceillants, amicaux et généreux au premier abord, ils restent cependant frileux, méfiants et distants de l'étranger... ***





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