Les Mémoires de Syfaria
La région d'Arameth

Hallucinations au coin du feu

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Sujet lancé par Terham
Le 24-05-1512 à 18h15
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Posté par Terham,
Le 13-06-1512 à 19h02
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Terham

Le Julung 24 Manhur 1512 à 18h15

 
Oui.

Il... ah, je ne sais plus...

Près des cristaux. Inerte. Je l'y ai trouvé.







Je vois. Mais je me vois presque ; comme...!

Ah...

Comment le dire ?






...si ma vue n'était pas à moi. En dehors de moi. A côté...

Tout regard... est d'un espace... à côté de moi.



Je vois d'à côté de mes yeux ? Je crois. Tout a une couleur... une odeur...

Je ne savais pas.





Oui, peut-être... Cécité ? Ou par lui... Kanchira ? Non, je le vois...


Effets de l'entropie.

Je ne sais plus si je vois depuis mon corps. Je suis à côté, juste à côté de lui. Des enveloppes qui tournent autour, des lumières. Parfois. Je ne sais plus. Parfois je ne vois plus, puis... quelque chose se passe. Kanchira ou des lumières, ou simplement...moi.

Moi ?

Moi est bâtit sur la perception du réel. Enfant je me suis brûlé, j'ai compris que j'avais un corps. Enfant j'ai reconnu le feu et compris qu'il me brûlerait. Je me suis pensé.

Mais l'ENTROPIE !

Je ne vois plus par mes yeux. Je me vois d'ailleurs. D'à côté ! J'existe à côté de moi !


Mais...


Ma vue n'est pas mon esprit. L'esprit ne voit pas... Y a t-il esprit ? Ne suis-je pas qu'un corps ?

Si une des... limites de moi est ma vue mais que cette vue n'est pas de moi, où est moi ? Je ne vois que mensonges ? Suis-je mon corps ? Ai-je un corps ? Qu'est-ce que je suis ? Une symbiose ? Une relation ? Une anomalie ?!

Ah... Je veux... juste, exister...


Mais VOUS...! Le silence...! AIDEZ-MOI !!!









*** Alors

Les lumières

Disparaissent.



Dans les sables d'Arameth, près des portes d'Arameth, un tydale.

Le feu s'essoufle dans le froid et la nuit.

Elle brille perdue, la lumière isolée.


Elle s'essoufle, se tourmente, incomplète...



Hallucination. ***





 
Terham

Le Sukra 26 Manhur 1512 à 10h07

 
*** Hallucination. ***


Hallucination. Hallucination...! Il n'y avait rien...

Je suis une discontinuité d'actes mals finis advenant dans une réalité divisée. Non. Je suis un acte. Je est un acte. Il s'est fait arraché les mots de la tête par une effluve du S'sarkh. Retourne pousser ton rocher. Mon créateur est un pillier. Je suis né d'une érection rocheuse. Magique. Je n'existe pas pour moi. Une mécanique organisant la poussière. Tout est dedans. Elle nous a composé. Les Nemens existent pour eux ou ont oubliés leur nature et dégénèrent.

Une voix. Nelda. Dutriam Lethra. Je suis chercheur.

Chercher quoi ? Payé. A retrouver. Ce que quelqu'un. A oublié.
Non. Chercher à apprendre à voir. A voir. Chercher à apprendre à connaitre. Connaitre. Les connaissances sont des moyens. Affirmer la vie. Une caravane. Je vais les rejoindre. Un essai. Voir les engeances. Etudier. Moi. Eux. Elles. Voir le pillier. Aller dans la grande salle. Chercher. Etudier la mort la vie la vie la mort la vie. Ah. Je suis fou. Je parle seul.



C'est drôle.



C'est drôle.






*** Les pensées tournoient mais il faut marcher droit. ***


Non.

Juste poursuivre l'acte. Un acte vide. Lavé des contingences. Retrouver l'être dans son nécessaire.

Ah.

Ennuyeux.

Se tourmenter. Un papillon meurt en quelques jours mais il est papillon. Kanchira est né mort du rocher noir. Symbiosé pour vivre.




Ennuyeux.



 
Terham

Le Sukra 26 Manhur 1512 à 18h53

 
Kanchira dit :
Oh.















Hum..






 
Terham

Le Dhiwara 27 Manhur 1512 à 15h31

 
*** L'Aube. La silhouette courre dans les sables. Disparaît. Observe. Attend.

Entraînement.


Ne plus penser. Laisser reposer.




Tard.
Il entre dans le pillier.

Une salle. Il s'asseoit au fond.

Attend.









Le temps.









Rien ne passe. Un mort. Une âme. Une lumière. Attendre. La renaissance. Voir le phénomène. L'étudier. Quelque chose, ses yeux verront-ils les lumières ? ***


 
Terham

Le Merakih 13 Jayar 1512 à 19h02

 
*** Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici !Le voici! ***





Hum... Ils me prennent déjà pour un fou... Quelle étroitesse d'esprit... Quelle étroitesse d'esprit... Quelle étroitesse d'esprit... Quelle étroitesJe l'ai trouvé. Le voici.

La petite pierre... Tout est noté.





*** Il prend la langue dans sa poche. Fourre la dans l'aiguille et déverse la rosée.

Plus que deux petits tours... Une pointe pointe. Un versant. Une aiguille. Un combiné.

Ainsi il ressort du ventre etCreuse un trou dans le sable et le regarde se reboucher.

Puis.

Il courre pour s'entraîner. Tire des flèches. Parle des pensées. Achète une pioche. Va chasser. Dort dehors et mange mal. ***










Passionnant.








La pioche n'a ébreché le pillier. Une résonnance. Profondeur... Echo !

Rien.

Il recommence. Déclic. Néant. Du néant. De la mort. La pierre est morte. Vide. Coquille. Réceptacle?

Des flux ? Plus tard, il ne maîtrise pas.

L'enveloppe. En est-ce ? Aucun reflet. Les lumières aspirées par la pierre.

Frais.

Architecture... Sommet...




*** Et sous ? Sous ?! Il coure, s'élance hors d'elle la mère-chose, et creuse dessous ! Sous le pillier peut-être plus ! ***



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