Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Voyage, voyage...

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Sujet lancé par Vel Ihalgarm
Le 22-04-1512 à 13h24
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Posté par Vel Ihalgarm,
Le 22-04-1512 à 18h18
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Vel Ihalgarm

Le Dhiwara 22 Astawir 1512 à 13h24

 
Le tydale est déçu.
Pire que ça même, il regrette d'avoir choisi cette destination.
La fraternité lui avait semblé une bonne destination, au début du moins.
Mais la fraternité n'avait rien d'amusant en réalité. Les gens y étaient presque plus sérieux qu'à Syrinth.
Et puis le systême monétaire était un véritable désastre. Et encore le mot "désastre" semblait léger.
Il avait des pierres, une petite somme d'Hyalins. Mais les frères n'acceptaient que leur monnaie: le Girasol.
Tout change était également impossible. Le petit banquier grassouillet lui avait bien dit qu'il ne changeait que les cristaux.
Vel avait passé plusieurs jours à critiquer ce systême. Puis il était parti. Tout simplement.

Et maintenant il se trouvait dans un village, plus très loin d'Oriandre.
Oriandre...
Ville pervertie, endroit dangeureux. Du suicide de s'en approcher de trop près.
La contourner était la seule solution. Et là encore c'était dangeureux. Et long.

Mais il était obligé.
D'une main Vel caresse son violon. La seul arme efficace qu'il possédait contre les bestioles dehors.
Il vide son verre de vinasse. Demain il repartirait.
Pour une destination plus amusante.


 
Vel Ihalgarm

Le Dhiwara 22 Astawir 1512 à 18h18

 
L'artiste était parti tôt le mâtin de Jgalyll. L'ennuis y avait été plus intense qu'à Farnya.
A une seul moment un évenement aurait pu se produire.
Un vieux tchaë tout à fait ivre avait sorti un pistolet sans doute aussi vieux que lui. Il avait menacé le tenancier dans ce language propre aux ivrognes puis avait tiré.
L'arme lui avait explosé dans la main. Vel qui avait suivi la scène avec interêt avait souhaité la mort du veillard.
L'espoir d'un évenement interressant venait de lui être enlevé. Tout ça parce qu'un abruti d'ivrogne ne savait pas entretenir son arme.
Exaspération...
Il avait commandé un autre verre, qui avait duré quelques secondes puis était allé se coucher.

Mais ce qu'il vit; quelques kilomètres seulement après son départ, le remit de bonne humeur.
Une abomination, vraiment laide et terriblement original à la fois.
Il s'arrête de marcher, totalement absorbé par sa contemplation de la créature. L'être vivant (ou pas) l'inspire, lui donne envie de créer. Toutes sortes d'idées lui viennent la concernant.
Il sort de son sac de quoi écrire, s'assoit à même le sol, jette un dernier regard à la chose et laisse la plume courir sur le papier.
Combien de temps passe-t-il à écrire sur l'Abomination?
Le temps qu'il lui faudra pour écrire ce qu'elle lui inspire...


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