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Le Sukra 14 Julantir 1507 à 10h32
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Tout ce que les Contemplateurs ramènent (physiquement ou descriptivement) est consigné sur un immense registre appelé
"Les Contemplations". Seuls les Transcients décident ensuite s'il s'agissait d'un signe ou non. Ceci est alors consigné en vis à vis sur le registre, afin d'aider les futurs Contemplateurs.
Néanmoins, si un Transcient a décidé, à un moment donné, qu'une contemplation n'était pas un signe, elle pourra, contemplée à un autre endroit, à un autre moment, en être un. Les signes du S'sarkh sont imprévisibles et aucun Contemplateur ne doit craindre un ridicule quelconque en ramenant une observation.
Les Contemplateurs sont à la recherche des signes que le S'sarkh peut laisser en Syfaria et il doivent les rapporter au Clergé en veillant à ce qu'ils ne soient pas pervertis.
Ces signes peuvent être d'innombrables natures et d'incroyables quantités d'informations sont sans cesse à collecter par les Contemplateurs pour être ensuite triées et analysées par les Transcients.
Il n'appartient pas aux Contemplateurs de décider si telles ou telles choses est un signe ou non. Seul un Contemplateur réellement averti pourrait peut-être avoir "quelqu'intuition", du fait de sa très grande expérience... C'est aux Transcients de décider de cela.
Chaque petite incongruité, bien entendu chaque rencontre avec un rejeton ou un avorton du S'sarkh, chaque évènement bizarre ou toute chose qu'un Transcient pourrait signaler... sera consignée et rapportée à l'Observatoire qui le transmettra aux Transcients.
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Le Luang 3 Saptawarar 1507 à 17h37
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Contemplation des Marais Écorchés.
SItués entre Lerth et Jypska, sur la côte, ces marais sont réputés pour être fréquentés par les rejetons du S'sarkh et tous l'évitent comme la peste. Je m'y suis donc aventuré pour y chercher des signes... et j'ai été servi.
Tout d'abord le marais lui même semble altérer vos perceptions pour mieux vous perdre, comme répendant un poison dans votre esprit, lentement mais sûrement.
Ensuite, une sale bosse a poussé dans ma nuque durant un moment d'inconscience. Une fois sorti, j'ai du percer cette pustule et un plant de mandragora a poussé où le pus à touché le sol en moins d,une nuit. Ce plant est en possession du Transcient Serphonne. Le chancre lui-même a été drainé, prélevé et cautérisé par les gens du Centre.
Dernier point, j'ai souffert de nombreuses absences durant mon séjour, victime de fortes fièvres et de délires. Le peux de souvenirs qu'il m'en reste, j'étais durant ces moments possédé par la rage du S'sarkh et chassait des bestioles dans la fange pour me nourire.
Je recommandes d'autres expéditions dans ces marais, mais jamais de s'y aventurer seul. Quatre Contemplateurs seraietn selon moi optimal.
Seule la Foi donne un sens à l'acte.
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Le Merakih 5 Dasawar 1507 à 18h33
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| Je me trouve en haute montagne, cette nuit un orage.
Un endroit semblait attirer toute la foudre. J'y ai vu comme un signe du S'sarkh.
Ce matin, je me suis avancé vers cet endroit.
Il y a un énorme chêne : un Teslandier
Citation :Le teslandrier ou « Euphorbe Tesla » est une variété de grand chêne rarissime, de couleur bleue intense, que l'on trouve uniquement dans les zones de montagne ou de haute montagne, souvent sur des éperons rocheux assez escarpés : en effet, il ne se nourrit pas via ses racines, qui ne lui servent qu'à bien s'ancrer dans le sol. Il se nourrit d'électricité.
De mémoire Nemen, on n'a plus vu d'Euphorbe Tesla depuis près d'un demi-siècle sur Syfaria.
Dès qu'un orage survient, ce qui arrive assez fréquemment en montagne, le Teslandrier se met à briller et à crépiter, s'auréolant de feux de Saint-Elme et d'arcs électriques visibles à des lieues à la ronde. Il se comporte alors comme un paratonnerre et attire la foudre ! A chaque impact, il emmagasine de l'énergie, qui lui sert à croitre... et à se défendre : toucher un Teslandrier, c'est au mieux recevoir une violente décharge, au pire mourir sur le coup.
Très appréciée pour sa capacité à dévier la foudre, l'Euphorbe Tesla est un arbre mythique qui fut - dit-on - planté dans les villes nemens, entouré d'un fossé ou d'un muret pour éloigner les curieux... et les gens suicidaires.
Je suis avec quelqu'un qui s'y connait un peu en plantes, voir donc si il y a un moyen ou non de récolter un gland, sans se suicider ! | |
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Le Sukra 8 Dasawar 1507 à 21h37
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| En ce qui concerne le Mégalithe de Perversion, puisque votre description laisse effectivement penser que c'est de cela qu'il s'agit, le Propage Samael dit vrai : mon père et moi en avons combattu un non loin de Farnya, il y a quelques temps.
Je vais donc vous relater notre expérience, en espérant qu'elle vous soit utile :
Ce mégalithe était en quelque sorte un énorme amas de ce que l'on nomme couramment "cristaux du S'sarkh", extrêmement dur et résistant... une énorme masse de cristaux conglomérés, de quelques mètres de hauteur, dont certaines parties brillaient d'une lumière bleutée en une sorte de pulsation malsaine. Le plus effrayant était qu'au centre de cet amas de noirs cristaux, on arrivait à distinguer un visage, immense et mauvais...
Agressif, il nous attaqua de loin en projetant de fines échardes minérales, qui dévorent les chairs et provoquent de vives douleurs.
Nous nous sommes rapidement rendus compte que malgré les apparences, cette abomination vivante possédait une intelligence non négligeable : les premiers sortilèges que je lui lançai n'eurent quasiment aucun effet, se heurtant soit à une résistance physique importante, mais également à une forte opposition psychique et mentale face à mes sorts de décrépitude, qu'il parvint presque à contrer.
Ce monstre est donc à combattre par la voie des armes bien physiques, vu la résistance à la magie dont il semble faire preuve...
Voici la formule qui nous a réussi pour cette confrontation : la puissance physique soutenue et décuplée par la sorcellerie.
Cette combinaison a bien fonctionné : mon père a affronté le mégalithe au corps à corps, armé de son baton ferré, pendant que je le soignais, l'exaltais et le protégeais de mes sortilèges d'essencialis, d'évolution ou de chimère.
Je déconseillerais à quelqu'un de peu expérimenté ou non préparé à affronter une créature de cette dangerosité, car ses attaques sont douloureuses et dangereuses, mais un groupe, même restreint comme nous l'étions, bien entrainé et coordonné devrait pouvoir en venir à bout, avec suffisamment de soutien et de ténacité.
Cette créature est peut-être de peu d'interêt d'un point de vue symbolique ou religieux, car elle ne rentre en effet pas dans la catégories des rejetons aux ordres de l'Usurpateur, mais sa présence n'est cependant pas à négliger, à mon avis : elle répand autour d'elle sa perversion et nous avons pu remarquer qu'elle était le point central d'une grande concentration de créatures perverties... Combattre cette aberration est donc à mon sens essentiel, pour éviter qu'elle ne répande trop sa perversion.
Je vous souhaite bon courage, Contemplateur Orol'Nar.
*** La pensée s'interrompt un instant avant de reprendre avec une vague curiosité teintée d'inquiétude : ***
Erling... Vous dites "Je"....
Mon père n'est pas avec vous ?
Ou est-ce une mauvaise interprétation de ma part ?!
Quand je vous ai laissés à la croisée des chemins vous deviez vous rendre ensembles à Jypska... Dites moi que c'est bien le cas ?!! | |
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Le Vayang 22 Fambir 1508 à 22h14
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Premier et Trois sont la pureté du dessein, sans les croix de la misère. Hasard et harmonie, sont la brume acrimonieuse, jeté dans le fond défendu. Mais, Deux, inspire l'élan hâlé des allés allantes. Haleté houleuse, nécessite rituel.
Maraude de feu enflammé ignée, carapace sinueuse sur le crachat vertueux de la douzième plaque. Vomis. Chant dissonant, meurtre abject, nord-est. Autres détails ?
Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second
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