| La symbiose voilà un sujet qui recelle encore bien des mystères.
Ce que j'ai découvert tout d'abord est que les Nemens n'en savent que peu sur ce sujet tout comme nous. J'ai discuté avec un des membres du groupe formé pour étudier ce phénomène et je vais vous retranscrire ce qu'il m'a dit.
Si la Symbiose a touché une minorité de poussiéreux et quelques Nemens, elle n'a pas fondamentalement changé les poussiéreux selon lui. De plus, les changements induits s'apparentent davantage à l'amélioration de capacités et talents existants... qu'à de véritables créations. Les organismes des gens touchés par la symbiose ne sont le siège d'aucune mutation, leur évolution ne semble pas affectée. Aucune modification phylogénique n'a pu être observé.
Cela n'empêche pas les personnes touchés de changer en mieux. Ils deviennent plus fort, plus rapide, plus résistant, plus intelligent. Ils deviennet également peu sujet aux maldies naturelles et ils vivent plus longtemps.
Concernant la télépathie, elle est déjà présente chez les poussiéreux non symbiosé mais pas suffisemment developpé pour être utilisable. La télépathie est présente en chacun de nous à l'état latent. La symbiose ne fait que la révéler.
La capacité des symbiosés à renaître presque systématiquement est du à leur plus grande résistance physique et mentale. L'amélioration née du phénomène permet à leur corps et à leur esprit de se reconstituer, via l'énergie contenue dans les piliers, bien plus efficacement qu'auparavant. Mais là encore, nous parlons d'un pouvoir préexistant.
Une raison pour laquelle les Mous suivent leur symbiosé pourrait être que chaque membre de l'union mou/poussiéreux en retire des bénéfices. L'hôte reçoit les pouvoirs que vous savez, mais le mou aussi est largement changé : il acquiert une intelligence supérieure à ce qu'elle est à l'état natif. Il acquiert un langage et un vocabulaire à la hauteur de ceux de son associé, ce qui enrichit considérablement sa capacité à communiquer. Il acquiert enfin des excroissances nouvelles s'apparentant à des membres : bouche, nez, etc...
Enfin et surtout, d'un point de vue psychologique, il acquiert une dépendance flagrante envers son hôte. Ce phénomène est le plus souvent réciproque : on pourrait simplifier le propos en disant que tous deux deviennent proches, comme des frères ou des amis. Dès lors, qu'y a-t-il de surprenant à voir chacun rechercher la présence de l'autre, et refuser de le perdre de vue ? Ce serait risquer qu'il ne meurt ; or, si tous les gens symbiosés peuvent ressusciter, il arrive pourtant qu'ils ne le fassent pas. Le mou, redevenu sauvage, perd aussitôt ses "privilèges"... Quelle créature intelligente souhaiterait redevenir stupide sur un tel coup du sort ?
Il semblerait que le nombre d'appendices apparaissant sur le corps du Mou n'influe pas sur sa vivacité ou ses capacités.
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