La consoeur Jabrile An a tout récemment été admise dans l'horloge du Luth, mon horloge, pour le plus grand bien de cette dernière, ça c'est sûr.
Apprenant cet état de fait, je me suis permis de contacter cette artiste pour l'accueillir par la pensée avant de pouvoir le faire par le geste à mon retour de... Je ne sais même pas si ce lieu porte un nom, il est nulle part au milieu de nulle part... Voui...
Voilà donc que je me laisse aller en pensée et lui délivre une longue tirade qui s'avéra plus qu'assommante : elle lui fit l'effet d'un boulet de canon tiré en plein tête m'a-t-elle confiée !
Voilà qui est abomiffreux vous en conviendrez. Comment pourrais-je me regarder en face et continuer à railler les ennuyeux de ce monde si je me condamnais pas pour ce que j'estime être un crime, surtout venant d'un membre du Luth. Il n'est pas question que le Luth soit entaché par une pareille maladresse !
Voilà pourquoi je me live à la justice, et suis résolu à faire publiques excuses pour cette faute grave.

Voilà, estimé Juge, ce qui m'amène à vous. Oh ne riez pas, je sais qu'au Poinçon ils sont intransigeants sur des détails tels que la tenue de leurs représentants, permettez que je le sois sur la tenue de mon verbe.

Sachez que tout ceci est un vilain mais fabuleux malentendu !

Je n'ai pour le moins jamais rencontré Artus Finn qui m'a aimablement contacté par télépathie après ma nomination en tant qu'artiste du Luth.

Son message fut des plus surprenant. Long, intime, curieux, inattendu... Il fut, pour moi, comme un boulet de canon tiré en pleine tête ! Ce que je lui ai dis, en son sens le plus second, évidement.

Ainsi, comme cet homme n'a qu'une parole, il s'est trouvé bien de vous en avertir, et je dois reconnaître que ce geste est d'une politesse et d'un courage rare.
Il n'y a pour ainsi dire donc, aucune histoire à raconter si ce n'est celle d'une rencontre agréable dont l'humour fut pris au premier degré.