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Le Merakih 16 Manhur 1512 à 22h49
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| Chers confrères, et voilà, c'est fait ! Après cinq semaines à naviguer dans la direction opposée aux côtes, je crois bien être parvenu de l'autre côté de l'horizon. Nombreux sont ceux qui m'ont entendu utiliser cette image en s'en sont moqué. Oh, pas toujours sous mon regard, pas toujours méchamment... mais si vous pouviez voir ça !
Les confrères Umbre, Crooot et moi-même avons pris place à bord du navire du Kar'Nem S'sarkh Batyias et sommes partis vers le large. Le navire est une oeuvre en soi. Fier, joli, fort, pratique, ingénieux, confortable... une merveille de génie poussiéreux. L'équipage symbiosé est composé de toutes les factions, bien que les Matriarcales ne soient représentées que par le Nuage. Mais là ne sont pas les seuls intérêts de cette aventure, bien entendu.
De loin nous avons aperçu le S'sarkh. Immense. Si vaste en fait que même en nous dirigeant vers lui durant des jours il demeura une imposante silhouette à l'horizon.
Nous avons croisé un ver marin énorme. Plusieurs en fait mais un seul nous a enjoint à le suivre tel un chien enjoué. Une créature que l'on qualifierait de pervertie, mais non hostile. Elle aurait pu avaler notre embarcation, qui soit dit en passant est le plus volumineux bâtiment maritime jamais construit par la Poussière, en une demie bouchée. Sans effort. Comme vous avalez une langue de chat. Mais il a préféré nous mener vers une île. Une île autrefois habitée puisqu'une bâtisse sans âge s'y trouve. La faune et la flore y sont comme nulle part sur Syfaria. Et pour cause... nous n'y sommes plus.
Alors, dîtes-moi... où sommes-nous donc ?
N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...
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