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Le Matal 16 Nohanur 1510 à 23h17
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 | « Bien ! Oui ! Oui, oui, oui !
Je ne passerais pas par quatre chemins, ni même trois... Je n'en prendrais qu'un seul à dire vrai et j'irais droit au but. Pas de détour, le plus linéaire possible. Un chemin tellement droit qu'on en dirait presque une droite. Tourner à droite ? hors de question. A gauche encore moins. Même mon bras gauche en deviens droit, quant à mon droit, il est de celui d'être Confrère. Et en tant que tel, je mérite une place.
Il y a longtemps, lorsque je n'étais pas symbiosé et que j'avais encore ce titre primitif d'être poussiéreux sans mou, je dirigeais une échoppe. J'y étais artisan tailleur, de faible renommée, mais mon marcher était tout à fait honnête. Une fois sorti du pilier de poussière, vous savez tous ce qu'il est advenu de moi. Mais assez parler de moi ! Parlons de moi plus tard ! Qui ne sera pas moi, mais plutôt mon futur-moi. Par définition, ils s'opposent. Je ne vais pas changer pour autant. Je resterais moi même... Voyez ?
Si bien que... Ah mince, où en étais-je déjà ? Ah oui ! c'est où pour s'inscrire ? Là ? Moi ! je ne vais pas là ! Parce que je suis moi, je vais ici. Et ici, c'est là, là où je suis. Si donc je suis là et que je n'irais là bas, c'est ici que l'on doit en parler. Et que me vaut l'honneur de vouloir le faire ici, et bien c'est l'honneur d'être moi, car des moi, ça fait des mois, voir même des années qu'il n'y en a qu'un. Un à par moi bien entendu...
Qui veut de moi ? »
Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
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