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Le Matal 10 Agur 1510 à 23h59
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 | Chers confrères,
Comme vous le savez, le manoir du Limonaire a réalisé un rituel il y a quelques semaines afin de préparer la défense de la ville en cas d'attaque du Tark'Nal, ce dernier nous a appris beaucoup sur la nature des villes et nos moyens de repousser la créature mais il a également mis en évidence les limites de nos arts dans ces domaines.
Nous sommes arrivés à l'époque à la conclusion que sans l'aide des Nemens nous ne pourrions pas finaliser le rituel et permettre à la ville de résister à la prochaine offensive.
J'ai alors solliciter l'aide de l'une des seules Nemens Symbiosés que certains ici connaissent sous le nom de Syrtaï'Nhymurtayag Varoga. J'ai émis cette pensée il y a plusieurs semaines et n'avait jusqu'à maintenant reçu aucune réponse.
C'est maintenant chose faite et je vous livre ici la pensée que la Nemen vient de m'adresser ainsi qu'à quelques autres.
Citation :Le vent du Temps me ramène auprès de vos pensées.
Je vous prie de m'excuser pour n'avoir pas su avoir la force de communiquer plus tôt, mais ces dernières semaines ont été pour moi un combat comme jamais auparavant je n'en avais mené en plus de 1500 années d'existence.
Un combat contre moi même...
La corruption, véhiculée par Loïa, a atteint durement mon peuple.
Via lui même, mais surtout par le biais de la corruption de certaines de vos cités, nous avons été atteints d'une contagion que jamais nous n'avions envisagée.
Notre peuple ne subit normalement pas les effluves, et leurs effets sur nous sont ajourd'hui dévastateurs.
Un petit nombre d'entre nous sombre dans la folie ou se suicide, tandis que la plupart préfèrent entrer en stase lorsque la douleur et la propagation du mal dans leurs chairs se font trop prégnantes.
Les Nemens qui sont en contact avec vos peuples depuis plusieurs siècles semblent beaucoup plus résistants, et c'est pour cela que vous n'avez constaté aucun effet notoire chez ceux des trois premiers étages d'Ulmendya ou chez ceux qui gèrent et gardent les transports Nemens.
Mais cette résistance a ses limites, et aucune nouvelle cité ne doit être contaminée si nous voulons préserver un minimum nos forces.
Nous envisageons actuellement le pire, mais nous allons tenter avec vous d'éviter un cataclysme.
Loïa doit être stoppé.
Nous ne pouvons l'atteindre où il se terre. La cité des rejetons est imprenable et le P'KhenS'sarkh y a regroupé toutes ses armées afin justement d'empêcher une attaque contre Loïa.
Il semble que le P'KhenS'sarkh avait prévu depuis des années d'en arriver là.
Et il me faut avouer que nous n'avons rien vu venir...
Je sais vos questions nombreuses, et je sais aussi combien vous avez été efficaces dans vos agissements.
Le peuple Nemen, et moi même, admirons votre courage, peuples de poussière.
Nous ne pouvons normalement pas vous aider directement car aucun Nemen ne doit s'approcher du Tark'nal sous peine d'être irrémédiablement soumis aux effluves.
Ce n'est pas mon cas.
Je suis symbiosée et j'ai définitivement surmonté la contagion.
Nous ne sommes que deux Nemens à être symbiosés et sauvés, mais je suis la seule à pouvoir et vouloir agir.
Je me rends à Arameth, et je m'y trouverai dans peu de jours.
Nous pourrons alors y discuter des actions à mener selon les avancées de chacun.
Je tenterai de répondre à vos questions, bien que je doute de mes capacités à éclairer vos chemins en ces temps ténébreux.
Néanmoins, je vous aiderai du mieux que je le pourrai, afin de sauver ce qui reste d'espoir pour nos peuples...
Transmettez si vous le désirez ma compassion à vos factions respectives.
Ce message vous est adressé en personne, mais mon âme se tourne vers tous les êtres de poussière...
Je vous ferai parvenir toutes informations complémentaires.
Confraternellement
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Julung 12 Agur 1510 à 11h34
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Bon on va reformuler ça correctement, la solution c'est nous avec cette nemen symbiosé particulièrement, la chance n'a rien à voir avec ça, c'est juste le fruit d'un énorme travail fait à Arameth.
Nous avons une réponse à la menace et c'est à nous de l'exploiter par tous les moyens adéquates, il n'y a pas de combat de dernière chance, à part si le pessimisme l'emporte est dans ce cas l'affaire sera vite entendue !
On va plutôt essayé de tirer tout ça vers le haut au lieu de vouloir s'essuyer les pieds sur la gueule de son voisin hein ??
Takeon je t'aime bien dans ton style démence frontale, mais attention à ne pas trop baver non plus sur les pompes de tout le monde, j'ai un 56 fillette qui demande qu'à prendre de l'élan.
Bonne initiative Finghin, plaisir de voir que des confrères en possèdent et n'attendent pas tout clefs en main !
Pour ma part, je serai de retour à la perle avec le Chambellan Osai et l'enchanteur Melrigil sous peu.
Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.
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Le Julung 12 Agur 1510 à 17h35
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| « Oh Minak ! Minak ! Acceptez la boutade, réfutez la démence, qui de l'humoriste ou du fou est plus vrai que le personnage ? Ha ! Ha !
Je dois dire, ma foi, que je suis actuellement, arme en main, dents serrées, dans le désert, entre les Faubourgs et la navette Nemen. Prêt à attaquer la moindre petite créature qui oserait pointer le bout de ses poils du nez ! Alors, trêve de bavardage, seul l'ennui dans cette froideur du désert m'a lancé dans cet élan d'insulte et de rage. Et puis, les Nemens, qui les apprécient vraiment à leur juste valeur. Ils sont grands, beaux, fiers. Mais... A péter plus haut que son cul on finit par s'étouffer.
Alors moi, je fais l'imbécile, le niais, comme l'on m'a toujours appris. Et je tape, sans poser de question. Après, au Nemen de passer, et à moi de rentrer fissa. »
Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
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Le Julung 12 Agur 1510 à 23h19
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Il convient par ailleurs de préciser que nous aurons besoin de chacun, pour ne pas dire de tous, dans cette lutte contre la perversion de notre cité. Le rituel sera certes la pierre maitresse de l’édifice que nous tentons de construire, mais nécessitera fortifications et soutènements afin de pouvoir être mené à bien dans les meilleures conditions.
Il y aura combat, oui. Car l’entreprise qu’est l’accomplissement de ce rituel pendra du Temps. Du Temps que nous devons gagner face au Tark’nal et à ses troupes de natifs. Ce Temps, ce sont ceux qui se battront qui le donneront aux participants du rituel.
Tant que Syrtaï'Nhymurtayag Varoga ne nous aura pas rejoint, nous ne pourrons qu’émettre des hypothèses sur la façon dont les événements vont se dérouler. Mais dès aujourd’hui rien ne nous empêche de commencer à préparer l’offensive qui ne manquera pas d’arriver.
Ainsi que l’a très justement fait remarquer Minak dans une précédente pensée, ne laissons plus place au pessimisme, mais à la détermination. Dois-je rappeler que nous n’avons pas de seconde cité où nous réfugier au cas où la Perle tomberait ?
Si Arameth est pervertie, c’en est fini de la Confrérie. C’est aussi simple que ça.
Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.
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Le Vayang 13 Agur 1510 à 10h31
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Oh, à mes âges, les rhumatismes, ça fait belle lurette qu'on les sent plus. Un bon petit coup de jambes de feu, et zouh, ça galope. Héhé ! Et hors de question d'aller derrière, c'est devant qu'on voit le mieux.
Dites, si j'ai bien tout suivi à la chose : la corruption c'est une contamination, et Sibou... Sifour... Sigournetwéveur... hum... la nemen , elle dit qu'elle a surmonté la contagion et ce, par un combat contre elle-même. Amusant non ? Héhéhéhé !
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