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Le Merakih 19 Saptawarar 1507 à 15h16
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| *** Une voix habituelle bien que longtemps absente contacta les Guérisseuses. ***
Hajar, Liadha's...
J'ai conscience de vous avoir délaissé récemment, mais j'avais besoin de retrouver mes racines de Nemesis. Être Mestre, c'est bien beau, mais ça n'a jamais augmenté les capacités magiques de personne. Bref, je suis partie en expédition, et je n'ai pas voulu prendre de contact trop régulier avec quiconque avant de m'être remémorée les techniques de combat de base.
Mais je me rends compte que ce fut une erreur. Pas pour mes capacités de combat, qui vont beaucoup mieux, mais vis à vis de vous.
J'aurais dû rencontrer Khamaat à Utrynia, et je ne l'ai pas pu. Bien que vous sachiez déjà que je ne peux pas vous enseigner grand chose, étant absolument nulle en pédagogie et n'ayant pas fait des soins ma voie de prédilection, mon devoir est quand même de vous coordonner. De vous guider, vous et votre corps, afin que le Matriarcta puisse compter sur ses Guérisseuses.
Pardonnez moi donc de ce silence prolongé.
*** Un silence, puis la voix mentale d'Elara reprit. ***
Pour démarrer efficacement cette coordination, je vous demanderais d'annoncer régulièrement vos activités, à une fréquence d'à peu près une fois par semaine. Ce que vous avez fait ou comptez faire dans les grandes lignes. Ceci pour que nous ne retombions jamais dans ce silence préjudiciable à un travail d'équipe efficace.
Ensuite, si vous entendez parler d'une mission qui serait compatible avec vos aptitudes, d'une future Gérisseuse à former, si vous avez besoin de conseils ou de n'importe quoi d'autre, ce genre de réunion mentale entre nous doit également être privilégié.
Guérisseuses, Soignantes, où en êtes-vous donc ? | |
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Le Merakih 19 Saptawarar 1507 à 18h38
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| *** Une pensée se forme... faisant en sorte d'occulter tout sentiment de son expéditrice ***
Hajar,
Voici mon rapport :
Je suis actuellement à la Ruche d'Utrynia : après avoir pratiqué un examen sur l'Anja Dranaeris, je l'ai jugée apte à engendrer. Au vu de son cycle, une Cérémonie de l'Union a eu lieu, selon la date que j'avais prévue, et sous la surveillance de la Nourrice Dalaja.
Ayant des prédispositions pour l'alchimie, j'ai préparé moi-même l'antidote pour faire reprendre conscience à Dranaeris, tout a donc bien fonctionné.
Je me suis proposée également pour le suivi et vérifier si l'Union avait été fructueuse pour le Matriarcat.
En attendant, la Nourrice Dalaja m'ayant donné le droit d'utiliser son laboratoire personnel, j'ai préparé des potions de soins pour nos valeureuses liadha's. J'ai actuellement trois potions prêtes à être utilisées : si vous connaissez quelqu'un en ayant besoin, je suis prête à les céder à 15 morions la potion.
Pour la suite, j'envisage peut-être, après cet examen sur Dranaeris, de quitter la Ruche afin d'apprendre des techniques de combat et vivre de ma passion de l'alchimie afin de pouvoir acquérir des sorts d'essencialis, étant connaisseuse dans ce domaine.
Voila pour le moment... Kenara.
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Le Julung 20 Saptawarar 1507 à 22h46
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| *** Une pensée légèrement froide, teintée d'une pointe d'ironie... ***
Je me dois de vous présenter mes excuses pour le rappel que je vais oser faire à la Mestre que vous êtes en vous rappelant un état de fait : je suis votre subordonnée et vous êtes ma supérieure, vos choix ne regardent que vous et vous n'avez ni de comptes à rendre, ni d'excuses à faire sur ce rendez-vous manqué que VOUS m'avez fixé.
Concernant le fait de m'être débrouillée, il a bien fallu : j'ai quitté Kryg, ville ayant une bibliothèque fort bien achalandée en sorts, sans aucune arme, j'ai cheminé de mon mieux pour rejoindre Utrynia. Une fois arrivée et me retrouvant seule, j'ai fait avec les moyens du bord, tout simplement. Si vous voulez remercier quelqu'un, remerciez la Nourrice Dalaja qui m'a appris les bases en me formant, se substituant ainsi à mes supérieures à qui je quémandais une formation.
Pour les potions, également, je me suis débrouillée seule : j'ai déjà noué des contacts très intéressants qui, je l'espère, déboucheront sur des échanges fructueux.
Enfin, concernant votre traité, j'ai effectivement constaté qu'il avait été complété : il est heureux que vous ayez pu trouver le temps pour enrichir le traité... il est néanmoins dommage que vous n'ayez trouvé le temps de répondre à vos messages. Cela dit, comme je l'ai déjà indiqué, je suis votre subordonnée : j'accepte la situation telle qu'elle est.
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Le Sukra 22 Saptawarar 1507 à 00h19
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| Pour des raisons évidentes, je n'étais pas en mesure de venir vous former à Utrynia.
J'en suis navrée.
Par ailleurs, j'étais moi-même en train d'apprendre les bases de l'enseignement.
Je n'aurai pas été d'une grande aide à l'époque.
Cela étant, croyez-vous que l'on m'a enseignée quelque chose, à moi ?
J'ai tout appris par moi-même en étudiant dans les livres, en observant, en réfléchissant, en pratiquant. C'est une dure école, mais sans doute la plus riche. Vous pouvez en être heureuse plutôt que de vous plaindre !
Bien, je suis relativement peu présente moi aussi. Je m'occupe de l'installation de la Maison de la Guérison de Kryg, maison que j'ai acheté avec mon argent pour accueillir les malades de la ville.
Pour le moment j'aménage tout en m'occupant regulièrement des visites courantes.
Astélia, Guérisseuse.
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Le Sukra 22 Saptawarar 1507 à 01h00
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| Liadha Astélia, pour la formation que j'ai apprise par moi-même, n'ayez crainte, j'en suis fière, parce que j'ai fait avec les moyens du bord.
Je ne me plains pas de ma formation mais de la solitude dont j'ai souffert.
Enfin, je pense que notre Mestre Erudite est à même de pouvoir me répondre seule, ma pensée lui étant destinée.
Je me rappelle la pensée enthousiaste de la Mestre Erudite lorsque j'avais posé ma candidature : j'étais moi-même enthousiaste à l'idée de rejoindre ce groupe, ravie de la formation que j'allais suivre et que l'on m'avait proposé.
Soudé, il l'est : mais à petite échelle, entre certaines liadha's.
Voila le sentiment que j'ai aujourd'hui et que j'ai en moi depuis un moment.
Pour terminer, je n'aurais que quelques requêtes à vous soumettre :
1- Je ressens une solitude au sein de votre groupe : il est vrai que vous vous connaissez depuis longtemps. Ainsi, pour ne pas m'immiscer plus longtemps dans votre groupe, je vous donne ici ma démission et vous demande en conséquence de me retirer mon titre.
2- Je n'en reste pas moins soignante dans mon coeur : je terminerai donc l'examen de Dranaeris à la Ruche d'Utrynia afin de vérifier si la Cérémonie de l'Union a porté ses fruits.
3- Enfin, sachez que je n'ai aucune animosité, aucune rancoeur et aucun reproche à vos égards. Je vous souhaite une bonne continuation et espère des échanges cordiaux : mes potions, sorts et connaissances seront à votre service, dans la mesure du possible, lorsque vous en ferez la demande.
Je vous remercie d'avoir prêté attention à mes demandes, en espérant que celles-ci n'auront pas la même réponse que mes nombreuses demandes de formation : le silence.
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Le Dhiwara 23 Saptawarar 1507 à 02h57
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| Guérisseuse Astélia, je m'adressais au départ à notre Mestre Erudite. En conséquence, avant d'ignorer plus avant vos interventions, je vous répondrai une dernière fois :
1- Je remettais ma démission à la Mestre Erudite, pas à vous. Que vous l'acceptiez ou non est un fait : la réponse qui m'intéresse est celle à qui je la remettais.
2- Ce que vous pouvez penser à mon égard ne regarde que vous : je ne juge pas votre silence et je ne tomberai pas dans le jeu de "oui mais moi, j'ai plus de mal que toi". Votre sentiment à mon égard ne me touche pas, je l'accepte juste comme tel car vous êtes ma supérieure et/ou consoeur et en prends note.
3- Je n'ai jamais pensé que j'abandonnerai Utrynia, comme je l'ai indiqué en pensant que j'étais avant tout soignante dans mon coeur. Aider mon prochain fait partie de moi, et ce, que j'appartienne ou non à un groupe quelconque. Seul le salut et la pérennité du Matriarcat m'importent.
4- Si je reviens sur ma décision, ce sera mûrement réfléchi et quant à me donner le titre "d'amie"... même s'il peut être pensé de façon ironique, il me semble hâtif, au vu de l'absence d'échanges que nous avons pu avoir. Je suis votre subordonnée et votre consoeur : pour être amie, il faut des échanges, de l'investissement de part et d'autre, et de la durée...
Mestre Erudite Elara, mon intervention avait en fait pour but principal de faire "bouger" les choses et faire cesser ce silence entre nous toutes. Mon but secondaire était de donner mon sentiment de solitude et de démissionner si nos échanges se seraient trop dégradés.
Je tiens donc à préciser, au vu de mes objectifs, qu'il ne s'agit pas là d'un "caprice".
Au vu des pensées que nous nous sommes adressées, j'ai pu constater que mon premier but était donc atteint.
Mon sentiment de solitude étant partagé, je le considère donc comme atteint également.
Concernant la formation, sachez que je suis intéressée par l'acquisition de sorts : si vous pouviez m'en copier, je serais ravie de vous en acheter, dans la mesure de mes moyens.
Pour ma démission... mon but n'était pas de mettre à mal l'organisation des Guérisseuses. J'accepte donc de ne pas démissionner et de devenir Guérisseuse.
Néanmoins, cette acceptation est soumise à une requête que je vous soumets et qui, j'espère, trouveras bon accueil en vos pensées : avoir la possibilité de pouvoir sortir d'Utrynia afin d'aller dans les environs pour aller à ma guise, aider et soigner les blessés ou malades aux alentours et me permettre de récolter divers ingrédients présents dans la région.
Evidemment tout cela dans le respect et la prise en charge des requêtes des habitants d'Utrynia : hors de question pour moi que de laisser des malades sans soin. En ce sens, je demanderai à la Nourrice de pouvoir mettre en place une soignante de "permanence" en mon absence. En cas de cas grave, elle saura me joindre.
Quant à "modeler" notre corps de métier à mon idée... je ne me permettrais jamais de faire une telle chose. Si j'ai une idée, je vous la soumettrais, ainsi qu'à mes consoeurs. La décision de la prendre en compte se fera donc collégialement, ce qui est, à mes yeux, une garantie d'équilibre et de respect des autres dans notre corps de métier qui n'en sortira que plus fort pour mieux servir le Matriarcat.
Si vous êtes d'accord avec ma requête et mon point de vue sur la manière de faire évoluer notre corps de métier, je serai ravie d'accepter le poste que vous me proposez.
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