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Le Julung 16 Saptawarar 1510 à 23h17
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Déroutant, oui, c'est le mot. Vraiment. Voyez, je suis d'ordinaire quelqu'un de timide, mais là, dans ces conditions, tout parait si facile. C'est irréel. Est-ce d'ailleurs bien réel ?
Quand à répondre à vos questions, s'il le faut, je vous dirais, et bien, que je n'en ai pas la moindre idée... J'ignore vraiment ce que je souhaite faire. La double lame en main, et le désir de faire corps avec elle... tout cela semble me pousser activement vers la cariatide du Fatalisme. Mais ceci est tellement convenu.
Il y a tant d'autres choses à faire, qui mériteraient qu'on s'y intéresse. Tant de postes où se rendre utile, tant d'institutions à servir... Faire corps avec son âme n'est-il pas, au fond, une forme d'art ? Être oratrice, après une rude formation, j'entends, n'est-ce pas aussi une forme de travail passionnante ?
Alors, je l'ignore, mais peut-être quelqu'un pourrait me renseigner. Peut-être quelqu'un pourrait m'aiguiller ?
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Le Vayang 17 Saptawarar 1510 à 01h14
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| Vous pouvez prendre votre temps, .. ou alors choisir une voie puis en changer si elle ne vous convient point. Toutefois, si vous souhaitez vraiment faire corps avec votre double lame, et les lames qui lui succéderons, si vous voulez la comprendre et lui être lié si intimement que vous en arriverez a pouvoir pratiquer avec elle notre art secret, alors sachez que cela vous prendra tant de votre énergie et de votre temps que vous n'aurez donc pas à vous consacrer à d'autres taches.
Certaines marchande manie avec talent leurs armes, mais moins que ne le feraient une lame tout aussi expérimentée. Une lame pourrait s'essayer à forger ses armes, mais elle y arriverait avec moins de talent qu'une forgeronne avertie... Une personne versée à la sorcellerie pourrait aprendre les rudements du combat au corps, mais sans aucune sorcellerie, elle ne restera qu'un priêtre pratiquant, ou mettra bien longtemps à exceder une jeune guerrière.
Nous ne pouvons tout avoir. Mais la symbiose permet toutefois beaucoup : vous pouvez choisir d'exceller dans un domaine et d'être bon dans d'autres.
Enfin, la symbiose ouvre à de nouvelles expériences qui vous enrichirons et vous permettrons bien plus. Aussi, lancez-vous, quitte à commettre des erreurs et changer de voie en cours de route. Si vous êtes honnête et franche avec ceux qui vous croiserons et vous accompagnerons, nul ne vous en voudra de quitter une cariatide pour une autre.
Enfin, j'ajoute que vous n'avez toujours pas répondu à la question originelle, celle qui est à la source de ce recensement sur le Gynécée : êtes vous anja ou liadha ? avez-vous déjà enfanter ?
Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. » (Pascal)
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Le Sukra 18 Saptawarar 1510 à 13h15
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| Rassurez-vous, Kirna, votre histoire n'appartient qu'à vous, et il nous suffit de savoir que vous êtes liadha. Nous n'en parlerons donc plus.
Pour ce qui est de trouver votre voie, je pense aussi que sans rejoindre une carias, vous pouvez déjà vous essayer à différentes voies. Même si je vous conseil de ne pas trop tarder à en rejoindre un : vous serez mieux entourer, sans comptez le très terre-à-terre salaire que vous versera le matriarcat pour la part que vous prenez dans sa vie.
Au passage, si vous hésitez pour le fatalisme, sachez que dans un premier temps, et cela est vrai aussi si vous apprenez à combattre par vous même, rare seront les rejetons que vous serez en mesure d'affronter. Il vous faudra d'abord vous entrainer seul et lors de vos premiers combats, vous passerez bien du temps à tenter de vous soigner. Mais cela ne durera pas. Et j'imagine que dans bien des voies les débuts sont ardus. La symbiose nous ouvre un nouveau monde, nous permettant d'accèder vite à un grand savoir. Mais elle ne nous change pas encore du jour au lendemain faisant de nous des surfemmes. Elle nous permet juste d'avoir avec le temps la possibilité de s'en approcher, et c'est déjà beaucoup.
Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. » (Pascal)
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Le Julung 30 Saptawarar 1510 à 21h17
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| Carrha,
Sache que jusqu'au 6ème mois, le bé... l'être qui était en moi se portait bien. Ce n'est qu'à la délivrance qu'on se rendit compte qu'il ne verrait jamais le jour. Les matriarches m'ont jugée innocente, penses tu devoir me condamner ?
Carrha,
Sache que j'ai le pardon facile. Ainsi j'oublierai les mots que tu as prononcés contre moi et considérerai que seul du vent est sorti de tes lèvres.
Carrha,
Sache que si j'ai le pardon facile, je ne pardonne qu'une fois. Ainsi si à l'avenir tu prononçais à l'avenir ces mots, seule la mort d'une de nous deux trancherait notre querelle de sang.
Carrha, ma très chère soeur, fais en sorte que nos fils n'aient pas à se rompre pour du vent...
Les mots tranchent plus cruellement que les lames !
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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