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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 11h07
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Mon Roi, frères et soeurs dirigeants et diplomates,
pour commencer, il est d'après moi impensable de restituer l'obsession aux hauts-rêvants. Celle-ci a été récupérée conjointement par des membres des deux Factions. La ruse d'Abel pour s'approprier l'obsession sans concertation avec les Nelda présents n'était certes pas des plus subtiles pour nos relations futures avec nos voisins. Mais leur comportement après avoir récupéré l'obsession des mains d'Abel me fait penser qu'il n'a là fait qu'anticiper sur une ruse de leur part pour se l'approprier.
Cela ne nous empêche pourtant pas, maintenant que l'obsession est en sécurité à Farnya, de proposer aux hauts-rêvants de les associer au devenir de l'obsession, à nos conditions bien sùr. Nos relations avec nos voisins ne doivent pas trop pâtir de cet épisode, dont le bénéfice n'est pour l'instant que trop flou à mon sens.
Pour ce qui est du devenir de l'obsession, il me semble indispensable de l'étudier sérieusement avant de prendre une quelconque décision sur sa remise aux Nemens ou pas. J'espère à ce titre que nos érudits et ingénieurs sauront répondre présent à l'appel de notre Roi. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une confiance aveugle envers les Nemens, dont nous ne connaissons qu'à peine les us et coutumes et dont nous ignorons tout des objectifs. Cette affaire de chasse aux artefacts, soit disant nécessaires pour l'ouverture d'un grand concile visant à se prémunir d'un danger nous menaçant tous, nécessite au minimum plus d'explication de leur part, et m'apparaît pour ma part trop grosse pour que nous la prenions au mot. S'ils veulent que nous effectuions leur basses oeuvres, ils doivent nous rendre des comptes. A défaut, nous devons donc nous même nous renseigner sur ce qu'ils nous demandent : seule l'étude de l'obsession peut nous le permettre!
Quant à savoir si nous devons partager nos préoccupations et nos efforts avec les autres Factions, mes informations sur leur attitude ne me permettent pas pour l'instant de juger. Soeur Lilyeth, vous avez cotoyé plusieurs repésentants de ces Factions lors de la recherche des obsessions. Quelles étaient leurs projets? Comptaient-ils faire aveuglément confiance aux Nemens et leur porter les os lancés par les Némens sans poser plus de questions?
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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 11h52
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Frères Diplomates, Hauts Dignitaires, Roi Bien-aimé,
Comme j'ai pu le dire à plusieurs reprises à différentes personnes, les évènements du moment m'attristent, aussi bien dans la mise en place de notre politique étrangère que dans l'organisation de nos bulles et la mésentente qui en découle.
Pour autant, bien que la recherche de ces artéfacts n'a semblé, pour un très grand nombre n'être qu'une perte de temps, je ne vois pas les choses ainsi. Elle nous a appris beaucoup et notamment sur nous-même mais surtout sur nos voisins. Nous avons une meilleure vue d'ensemble pour avoir côtoyer, à nous tous, des membres, plus ou moins importants, de chaque faction. Nous savons à qui nous pouvons accorder notre confiance, tout du moins relative, et à qui, cela est aujourd'hui impossible.
Je suis actuellement à Utrynia où les matriarches m'ont accueilli à bras ouvert et où j'entreprends, avec l'accord de Thanakis de discuter de nos intérêts communs sans néanmoins envisager pour le moment de négociations quelconques. Pour ce que je sais des intentions de ce peuple, des témoins et de la confrérie, chacun envisage, ou envisageait lorsque j'étais en leur présence de se rendre au concile sans plus de questions. Etudier l'artéfact a été envisagé mais ne semblait pas être la priorité du moment, dans la mesure en plus où nous essayions d'échapper aux foudres de l'équilibrium qui n'est pas prêt de nous pardonner les évènements qui se sont produits là-haut.
Pour autant, je sais également que cette recherche a suscité énormément de questionnement chez chacun et que personne ne semble avoir de réponse claire quant à la demande des Némens et la marche à suivre. Je peux tenter d'en savoir un peu plus auprès des Matriarches et de discuter sur leur motivation et leurs projets. Je ne sais cependant si la confiance qu'il m'accorde sera suffisante pour qu'ils me livrent ce type d'information.
Pour ce qui est de mon avis, Ho Grand Roi, je pense que nous pouvons nous permettre d'étudier cet objet. Je ne sais exactement ce qui s'est produit lors du combat contre le gardien et qui sont ceux qui ont permis de le vaincre mais si les Hauts-Rêvant y étaient pour quelques choses, je serais d'avis d'offrir à une de leur délégation l'opportunité d'étudier l'objet, et ce, au delà du fait de renouer des liens plus apaisés, afin principalement de reconnaitre leur place et leur aide dans cette affaire, si aide il y a eu.
Leur restituer ? Je n'ai pas à leur actuelle d'idée sur la question, ne détennant pas suffisamment d'informations.
A ma connaissance, chaque faction, hormis l'equilibrium, aillant un artéfact, il serait peut-être judicieux d'offrir à chacune l'opportunité de partager certaines informations que nous pourrons découvrir, en veillant cependant à conserver secrètes celles qui seront les plus délicates. Et ce, afin de leur montrer notre désir d'ouverture mais aussi d'aller vérifier ce qu'ils ont pu aussi découvrir.
Notre place est-elle au concile ? J'espère que le temps et l'étude du miroir nous le dirons. Si je devais vous donner une réponse ici et maintenant, je vous dirais oui. Nous ne pouvons définitivement rester cloitré sur nous même. Et à ne pas prendre de risque, nous n'avançons jamais.
Frères, Soeurs,
Recevez, de bien loin, mon plus infime respect.
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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 13h29
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Hum ...
Merci de votre confiance mon général.
Mon Roi, Hauts Dirigeants, ma soeur et mon frère diplomates,
Même si je comprends un peu mieux la situation à mesure que celle-ci se dévoile à travers vos récits mes frères et soeurs, j'aimerais d'abord parler au nom de ma bulle.
La bulle noire a reçu l'ordre de récuperer des obsessions, dans l'accomplissement de ce devoir, ce n'est ni la volonté, ni l'organisation qui nous ont fait défaut, mais plutôt le nombre de bras.
Pendant qu'une partie importante de la bulle bleu se lançait dans une ballade champêtre en vue de réparer des dommages causés par un membre de la bulle rouge, pendant que de nombreux membres de la bulle rouge s'organisaient un rassemblement afin de faire face, je présume, aux défis de notre époque, la bulle noire accomplissait son devoir.
Même si dans la manière dont je présente la situation perce une pointe d'amertume, ne vous troublez pas outre mesure, je conçois parfaitement que les devoirs des bulles rouge et bleu s'accomplissent par ces rassemblements et l'ironie qui perce assez dans mes propos ne tient pas à cela. Ma soeur Lilyeth a prouvé d'ailleurs, si j'ai bien compris, l'engagement d'un soldat pour nous procurer une obsession.
Le tableau étant dressé, je propose que vous sachiez grossièrement ce qui c'est passé afin de pouvoir juger la situation.
L'ordre étant donné, la bulle noire s'est scindée en deux groupes afin de récuperer les obsessions situées respectivement au nord d'Oriandre et de Farnya.
Le groupe placé sous le commandement du commandant d'infanterie Knïg partit pour Farnya, celui du commandant d'artillerie Stennar pour Oriandre.
Le groupe d'Oriandre a été massacré, des cinq frères partient sur place, un seul a survécut, agonisant, plus proche que jamais de la mort, unique témoin, terré dans la forêt, de cette expédition.
Apprenant cela, le commandant Knïg est parti preter main forte à l'expédition de secours et de deuxième chance qui se préparait. Mon devoir auprès de la Fraternité étant accompli pour un temps et l'accord avec la Confrérie entériné, j'ai pris part avec le Commandant Stennar, fraichement sorti du pilier, à cette deuxième expédition.
J'ai été le premier à arriver sur place et j'ai pu rencontrer un important groupe de poêtes, de guerriers et de scientifiques de la Confrérie des Six, triomphant et revenant vers Arameth avec l'obsession.
Pendant ce temps, Abel mettait la main sur l'obsession d'une manière que j'ai encore du mal à comprendre, et avec l'appuie de membres de la bulle rouge.
Méditant cet échec et ce succès, j'ai considéré qu'il valait mieux entamer des pour-parler amicaux et sans pression aucune avec la Confrérie en vue de récuperer cette obsession, ceux-ci ne nous engageant à rien pour l'instant, j'ai pensé devoir m'assurer que la Fraternité posséderait une obsession à la fin.
Vous savez les problèmes qu'a rencontré Abel, vous savez la colère sourde des neldas à notre encontre, face à ce qu'ils ont considérés comme une trahison ainsi que face au manque de respect évident que certains de nos frères leurs ont témoigné.
J'ai pris part aux négociations, pensant être seul au début, j'ai appris par la suite que quelqu'un d'autre oeuvrait simultanément, c'est probablement plus son influence qui a réussi à convaincre les hauts révants de nous pardonner certaines paroles peu gracieuses ainsi que de nous offrir la possibilité d'aller au Concile conjointement.
Sachant un peu mieux ce qui s'est passé, je vous propose alors ma vision qui, je l'espère, est proche de celle de mon Général.
Les Hauts Rêvants, malgré les nombreux arguments jouant en notre défaveur ont accepté de nous tendre la patte, les messages que j'ai échangé avec eux sont progressivement passés de colère aveugle à confiance limitée, et je pense que nous ne pouvons leur en vouloir, au contraire que nous devons leur tendre à notre tour la main.
Maintenant, la bulle noire a versé son sang, et nous avons définitivement perdu un frère et une soeur dans les montagnes d'Oriandre, les symbiosés du corps de magie funestes sont morts et leurs souvenir hantent encore notre bulle. Doit-on restituer un des artefacts qu'ils ont indirectement payé de leur vie à une faction qui a autant de droits dessus que nous ?
Je ne crois pas, de plus, les Hauts Rêvants possèdent déjà une obsession, ils ont donc la possibilité de l'étudier, chose qu'ils, globalement, nous refusaient.
Les échanges amicaux, et les liens approfondis que j'ai pu nouer avec certains membres des Six, m'ont permis de savoir que la Confrérie a alloué un laboratoire entier à l'étude des obsessions qu'ils ont récuperé, je crois que nous devons suivre l'exemple de cette faction et percer, avec les moyens collossaux à notre disposition, les mystères de cet objet. Peut être un partenariat avec les Six serait-il envisageable, ils ont de l'avance sur nous, mais n'ont pas nos capacité technologiques, nous pourrions donc profiter de leurs avancées et leurs permettre d'approfondir les leurs.
Les Hauts Rêvants sont aussi des partenaires possible, mais je pense que la meilleure façon de leur prouver notre confiance et notre amitié sans perdre cet artefact serait de leur proposer ce qu'ils nous ont refusé, aller conjointement au concile, une délégation Nelda et tchaë où nous porterions l'artefact. En attendant, nous conservons bien sur l'obsession.
Au service de la Fraternité, Au service de la bulle noire.
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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 17h12
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J'entend avec attention vos pensées. Je m'aperçois que nous sommes d'accord sur un certain nombre de choses dans le fond.
Néanmoins, un point de divergence me semble réellement préoccupant. Vous semblez tout deux penser que nous avons une dette envers les hauts-révants, du simple fait que nous détenons maintenant en lieu sùr une obsession que certains des leurs ont participé à acquérir. A moins que certains évènement ne m'aient échappés, les poilus n'étaient pas sensibles à ce genre d'arguments au moment ou eux-même étaient en position de force. Ils étaient plutot d'avis de nous imposer leur manière de voir. Pourquoi devrions nous agir autrement et nous sentir redevables?
D'après ce que j'ai compris par le résumé de Thosen, les membres de la Confrérie n'ont pas eu la même gentillesse, ou naïveté devrais-je dire. Plusieurs frères sont eux aussi tombés pour obtenir l'obsession du nord d'Oriandre, pour que nous ayons la possibilité d'échanges amicaux avec la Confrérie des Six. Que le S'sarkh m'emporte si la Fraternité est la seule Faction à se comporter de la sorte et à refuser de défendre ses droits et ses intérêts, au détriment des autres Factions lorsque cela est nécessaire.
Je ne défend pas ici le fait d'envenimer les realtions avec nos voisins. Discutons avec les hauts-rèvants et faisons leur des propositions de coopération, mais qu'il soit bien clair que tout se passera comme nous l'avons décidé et pas autrement.
Pour le reste, puisque seule la Confrérie est assez perspicace pour se méfier des Nemens et essayer d'étudier leur obsession, ils sont les seuls, à mon sens, avec qui nous devons essayer de coopérer et d'échanger nos avancées. La naïveté des autres Factions rend toute approche dangereuse et inutile il me semble.
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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 21h17
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| Ô noble assemblée,
Je vais répondre aux questions soulevées avec concision, m'étant déjà exprimée sur le fond de mon sentiment, et faisant confiance à notre équipe diplomatique - en particulier à ma Voix, très bien placée de part son rôle dans les évènements liés à l'obsession de la lagune des glaces - pour prendre de sages décisions : trop rares sont les occasions où nous autres dignitaires, laissons des gens du peuple décider de leur destin...
Citation :- Que fait-on de l'Obsession conquise ? Doit-on la conserver pour étude ?
Maintenant qu'elle est entre "nos" mains, il nous faut assumer : bien des nôtres ont œuvré pour acquérir cette chose. Même si, à titre personnel, je n'éprouve nulle envie d'approcher le maudit miroir nemen, je conçois qu'on puisse vouloir l'étudier. Nul savoir, en soi, n'est malvenu...
Citation :- Si oui, doit-on associer des membres de factions étrangères à ladite étude ? En ce cas, quelle(s) faction(s) ?
Si je devais signifier mon degré de confiance envers les factions étrangères, par ordre croissant, voici quel serait le résultat :
Confrérie des six : ces gens sont réputés pour leur gout immodéré des objets de puissance. En acquérir, et cumuler les richesses, voilà ce qui les intéresse en premier lieu. Je ne leur accorde pour ainsi dire aucun crédit, et je doute qu'ils soient désireux de transmettre la moindre information de valeur, à qui que ce soit...
Equilibrium : leur coté fanatique m'inquiète. Ils ne se sont montrés nullement amicaux envers leurs visiteurs, et ne semblent guère pressés de s'ouvrir à leurs voisins. Pourquoi voudraient-ils soudain nous prêter assistance ?
Matriarcat du Déclin : voilà une faction que nous pourrions tenter d'approcher... j'avoue cependant trop peu la connaitre, pour l'instant : émettre un avis définitif sur l'opportunité de l'inviter serait présomptueux de ma part.
Hauts-rêvants : j'ai plutôt confiance en eux, malgré les malheureux évènements récents. Je suis d'avis de les inviter à une co-étude de l'obsession, même s'ils en ont récupéré une de leur coté via les témoins du S'sarkh... pourquoi ? Parce que s'ils acceptent, je doute qu'ils cherchent à nous trahir ou à nous spolier ; et s'ils refusent, nous aurons eu l'élégance de le leur proposer... et nous ne pourrons être accusés d'avoir bloqué toute volonté d'échange et d'ouverture. Soyez sûrs qu'ils refuseront...
Témoins du S'sarkh : pour ce que je sais d'eux, je suis partisane de les inviter. Ils sont sages, très savants en ce qui concerne les problèmes de corruption, et désintéressés.
Telles sont, à cet instant, les pensées que m'inspirent vos questionnements... | |
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Le Luang 10 Dasawar 1507 à 23h49
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Père,
Collègues dignitaires et diplomates fraternels,
Des vies ont été sacrifiées pour conquérir l'artefact nemen, que bien des factions ont tenté de nous subtiliser par la force, l'intimidation ou la ruse. Et nous devrions maintenant partager avec d'autres ce que tous nous ont refusé ?
Il me semble qu'on a tenté de négocier avec la Confrérie des Six, afin d'obtenir une obsession, ou de participer à son étude conjointe : pour quel résultat, si ce n'est de nous avoir fait lanterner ?
Les hauts-rêvants, sous leurs dehors pacifiques, nous tenaient pour quantité négligeable tant qu'ils disposaient de ce qu'ils font mine de mépriser aujourf'hui : je ne suis pas dupe de leur soudaine et bien opportune indifférence ! S'ils voulaient partager le bénéfice de son obtention, ils s'en seraient vantés plus tôt !
Quant aux autres peuplades, elles ne m'intéressent guère qu'en tant que clientes potentielles. Lorsque nous aurons disséqué le miroir, je serais même partisan de le vendre au plus offrant, sachant qu'il n'est nul besoin - en cela, je rejoins votre sage avis, Erudite - de présenter la chose aux nemens pour s'introduire dans leur Concile.
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Le Julung 13 Dasawar 1507 à 18h44
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Soit.
Nécessité fait Loi, et nous avons déjà perdu trop de temps. Je suis sûr, dame Lilyeth, que vous me pardonnerez de n'avoir attendu votre assentiment pour passer à l'étape suivante.
Je vais déjà m'attacher à ce qui fait consensus : l'Etude.
L'obsession nemen est déjà sujette à l'analyse de plusieurs chercheurs fraternels. Souhaitons qu'elle nous livre ses secrets ou qu'à défaut, elle ne blesse ni ne tue personne.
Cette analyse va donc se poursuivre : l'artefact nemen reste nôtre, et ne sera pas "restitué" à la faction des hauts-rêvants, pour la simple et bonne raison que nul - pas même les nemens - n'en est propriétaire.
Passons au sujet qui fâche : la possibilité d'une co-étude du miroir :
J'ai bien entendu, et compris, vos arguments respectifs. Il en ressort qu'aucune faction n'a - selon vous - à la fois la compétence ET la confiance requises. Dès lors, une telle proposition semble caduque...
Mais la volonté gouvernementale est d'engager des rapports sains, à défaut d'être amicaux, avec nos voisins immédiats : c'est la condition sine qua none à l'établissement, à terme, d'échanges savants, d'accords commerciaux et d'alliances militaires. Or, cette histoire d'obsessions a sérieusement écorné lesdits rapports, notamment avec le peuple des neldas !
Je décide donc la chose suivante : La Fraternité du Désordre propose à la faction du Haut-Rêve un échange d'observateurs, dans leurs études respectives des obsessions en leur possession.
En clair : un chercheur fraternel va assister à l'étude de l'artefact actuellement détenu par les hauts-rêvants, et un chercheur nelda vient observer notre propre expérimentation.
Voilà ce que nous allons proposer à nos voisins du nord.
C'est à la fois équitable, et sans grand risque, puisque lesdits observateurs n'auront aucun pouvoir décisionnel, et ne pourront participer eux-mêmes aux études : ils en seront spectateurs, et ne donneront leur avis - ou n'interviendront - que s'ils y sont invités.
Il y a cependant un pré requis : Les hauts-rêvants doivent effectivement mener une recherche. Il est clair que s'ils se contentent de thésauriser leur objet sans chercher à l'étudier, notre proposition n'a plus lieu d'être.
Je demande donc à nos diplomates de rédiger un message mental, des plus clair, exposant notre proposition d'échange d'observateurs.
Je demande à ce qu'il soit envoyé au plus tôt.
Je demande à être informé de la réponse, ici même.
Ceci étant acquis, nobles sujets, engageons la réflexion sur le second volet de notre discussion :
- Sommes-nous tenus d'apporter l'artefact en notre possession aux nemens ? Si non, pourquoi ? Si oui, sans contrepartie ?
Je vous écoute.
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Le Sukra 22 Dasawar 1507 à 17h14
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| Ô mon Roi,
Noble aréopage,
J'ai reçu ce jour un message du songeur Kadvael'nar, dont voici un extrait significatif :
Citation :L'échange possible est toujours d'actualité puisque les Hauts Rêvants ont acceptés votre proposition. Amon Vals'odar, suivant de Furm soit apprenti Songeur, viendra en votre cité de Farnya accompagné d'une griffe de Korsyne pour l'escorter si vous acceptez toujours l'échange.
De notre côté l'obsession est en passe de nous être remise mais vos émissaires peuvent d'or et déjà se mettre en route pour la cité de Jypska car étant fort éloignée de vos contrées.
Votre proposition d'échange d'observateurs, votre Majesté, est donc favorablement reçue, et présentement acceptée. J'espère, prince Gorgo, que votre petit contretemps se conjugue désormais au passé ?
Je suggère que nous discutions du point suivant : qui, parmi nos frères et soeurs symbiosés, pourrait être notre digne représentant à Jypska ? | |
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