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Les bases de la diplomatie...

...vers la constitution d'une charte.
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Sujet lancé par Lilyeth
Le 18-07-1507 à 14h38
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Posté par Tryphon,
Le 24-11-1510 à 12h24
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Lilyeth

Le Merakih 18 Julantir 1507 à 14h38

 
Chers confrères,

Il est temps, me semble-t-il de reprendre les débats là ou nous les avions laissé.

Je vais d'abord faire une liste des choses qui nous restent à faire et à organiser afin que nous puissions en discuter.

- Etablir des bases communes d'actions diplomatiques internes et externes (j'entends sur notre territoire, comme c'est le cas actuellement et sur les territoires étrangers)

- Préparer notre premier voyage diplomatique en terres étrangères et en définir les objectifs collectifs et internes à chaque bulle.

- Définir la diplomatie, son champ d'actions, ses valeurs, ses droits et ses devoirs.

Donc, je commence.

Au cours des différentes discussions que nous avons pu avoir avec Sieur Noril, nous avions convenu qu'il était nécessaire qu'une confiance et un respect réciproques émanent de nos échanges afin de présenter à notre peuple et au reste du monde une facette digne et forte. Nous sommes les représentants de tout un peuple et de par cette fonction lourde de sens et de responsabilités, nous ne pouvons décemment pas nous laisser aller à des enfantillages ou des disputes vides de contenus. Bien sûr, nous ne seront pas toujours d'accord, et c'est pour cela qu'il est, selon moi, nécessaire d'instaurer une transparence dans nos actions.

Je propose donc ces points dans l'élaboration de notre charte :

- Les diplomates se doivent un respect mutuel à la hauteur de leur fonction. Il ne sera tolérer tout manquement à cela par quelques moyens que ce soit. Insultes et autres discriminations doivent être bannis de leur échange mutuel.

- La confiance réciproque sera une clé de voute à leur travail. Toute décision , émission de messages officiels devront être au préalable discutés entre les trois diplomates.

- Les décisions se prendront dans la mesure du possible à l'unanimité. Des compromis devront être faits. Cependant, deux voix suffisent pour imposer une position et le troisième mandataire devra se plier au choix de la majorité.

- Lorsqu'il s'adresse au peuple, le diplomate se doit d'un même respect pour chacun, quelque soit sa bulle d'appartenance.

- Le diplomate veillera à servir au mieux les intérêts de sa bulle mais l'intérêt du peuple tout entier restera son principal centre de préoccupation.

- Dans le cas où les diplomates seraient amenés à agir seul ou à deux, ils devront veillés à respecter les intérêts de la ou des bulles non représentées dans les débats.

Voila ce qui me vient pour l'instant. J'attends vos commentaires, chers collègues.

Repectueusement, Dame Lilyeth.


 
Thosen Noril

Le Merakih 18 Julantir 1507 à 22h57

 
Les points abordés sont claire et obtiennent mon approbation totale. Les conflits existeront à coups sur, mais nous devrons les surpasser ou les oublier, pour tous ensemble faire front face au monde exterieure, car nous sommes l'émanation de la fraternité.

Plus que tous, l'interet du peuple est effectivement ma priorité. En tant que militaire, je vous demande de garder ce principe à coeur, car c'est l'essence même de ma voie, servir les autres par tout les moyens.
Ma voix sera donc tournée vers cette vision, elle sera peut etre parfois légèrement déformée par mon enthousiasme, je vous demande donc de me faire comprendre quand je m'emporte, merci.

Pour la Fraternité.

Thosen Noril.


 
Lilyeth

Le Julung 26 Julantir 1507 à 14h15

 
Chers confrères

Bien que nous ayons encore beaucoup de travail devant nous, je propose que nous exposions officiellement à notre Grand Roi, les prémices de charte que nous avons déjà élaborés.
Je la rédige de ce pas pour l'envoyer à nos dignitaires et vous en fait lecture avec les modifications dont nous avions parlé :


Le corps diplomatique de la fraternité du désordre est composé de trois membres appartenant chacun à l'une des bulles. Le Roi, assisté de l'Erudite, du Precepteur et du Général en désigne les estimés représentants.
-Les diplomates, dans un travail commun, veillent à l'intérêt de la fraternité toute entière, bien que s'attachant plus particulièrement à l'avenir de leur propre bulle.

Paragraphe 1 : La diplomatie :

Art. 1 : Le travail entre diplomate :

- Les diplomates se doivent un respect mutuel à la hauteur de leur fonction. Il ne sera tolérer tout manquement à cela par quelques moyens que ce soit. Insultes et autres discriminations doivent être bannis de leurs échanges mutuels.

- La confiance réciproque sera une clé de voûte à leur travail. Toute décision , émission de messages officiels devront être au préalable discutés entre les trois diplomates.

- Les décisions se prendront dans la mesure du possible à l'unanimité. Des compromis devront être faits. Cependant, deux voix suffisent pour imposer une position et le troisième mandataire devra se plier au choix de la majorité.

Art 2 : Les échanges vis à vis de la fraternité :

- Lorsqu'il s'adresse au peuple, le diplomate se doit d'un même respect pour chacun, quelque soit sa bulle d'appartenance.

- Le diplomate veillera à servir au mieux les intérêts de sa bulle mais l'intérêt du peuple tout entier restera son principal centre de préoccupation.

- Dans le cas où les diplomates seraient amenés à agir seul ou à deux, ils devront veillés à respecter les intérêts de la ou des bulles non représentées dans les débats.

- Les débats entre diplomates ou avec des ressortissants étrangers devront rester secrets. Les décisions diplomatiques découlant de ces débats seront communiqués à la fraternité et tout un chacun se devra de les respecter.

Paragraphe 2 : Sur le territoire de la fraternité :

Art 1 : Arrivée et Accueil d’étrangers :

- Tout étranger pénétrant sur le sol de la fraternité se doit d'en connaitre les lois et de les respecter.

- Tout tchaé de la fraternité aillant connaissance de l'arrivée d'étrangers sur le territoire devra en référer au plus vite aux instances supérieures et ne devrons en aucun cas, si leur sécurité n’est pas remise en cause, s’attaquer à ces nouveaux arrivés.

- Les diplomates accueillent les étrangers entrant sur le territoire et n'aillant pas encore d'autorisation légale de séjourner dans nos villes.

- Si l'étranger est un membre diplomatique d'une autre faction, un accueil particulier devra lui être réservé. Les accords passés auront alors valeur pour toute sa communauté.

Art 2 : Discussions et Autorisations :

- Après discussions, avec les étrangers et entre diplomates, une durée de séjour provisoire, d'un maximum d'une semaine, peut leur être accordé. Un accès limité à la ville pourra être ordonné

- Des débats plus approfondis et la certitude du bien fondé de leur venue seront nécessaires à l'acceptation d'un séjour excédant 1 semaine.

- Dans l'hypothèse où les trois diplomates ne seraient pas sur le territoire de la fraternité, les débats pourront se faire par télépathie mais un missionnaire devra être proposé pour les accompagner dans leurs premiers déplacements dans la ville.

- Si l'étranger n'est pas un représentant diplomatique de sa faction et qu'aucun accord n'a été passé avec celle-ci, il sera d'autant plus nécessaire de veiller au bien fondé de sa venue. Il ne pourra être passé d'accords avec lui au nom de son peuple, sauf avis contraire de ses dirigeants.

- Si des accords et des échanges ont été négociés avec la faction du ressortissant étranger, il devra se conformer à ceux-ci. Il sera alors libre de se déplacer dans la ville, avec de possibles restrictions, mais devra informer les instances compétentes de son arrivée et de la date de son départ.

- Les diplomates ont tout pouvoir de faire intervenir les forces militaires pour bannir, voir exécuter un ressortissant étranger ne se conformant pas aux accords passés avec sa faction, aux lois de la fraternité, ou aux exigences des diplomates. Dans l’hypothèse où il serait nécessaire de faire intervenir l’armée, le diplomate noir sera privilégié dans les échanges avec sa bulle. Le Général en sera informé en premier et la décision ultime lui appartiendra.

Paragraphe 3 : Hors du territoire de la fraternité :


Art 1 : Organisation et Autorisation :

- Les voyages diplomatiques devront être préparé à l'avance et leurs objectifs expliqués et validés par les instances supérieures.

- Dans l'absolue, les voyages diplomatiques se feront avec ses trois représentants mais une dispense peut être accordée en cas de nécessité.

- Dans les villes étrangères, seuls les diplomates sont habilités à négocier des accords avec les autres factions.

- Un tchaë se rendant seul en territoire étranger devra en référer à son instance supérieure afin d’être protégé et assisté en cas de difficultés.

- Les accords passés avec les factions étrangères ont valeur de lois pour l'ensemble de la fraternité.

Art 2 : Les Accompagnateurs :

- Les possibles accompagnateurs seront désignés par les diplomates. Chacun désignera un quart des accompagnateurs qu’il choisira dans sa bulle d’appartenance, le dernier quart revenant à la bulle privilégiée par la destination. Si un ou deux diplomates sont absents du voyage diplomatique, le pourcentage d'accompagnateurs restera le même afin de représenter chaque bulle ne terres étrangères. Dans l'idéal, les convois diplomatiques ne devront pas excéder 10 personnes.

- Aucun diplomate ne peut imposer un compagnon dont la présence serait refusé par les deux autres diplomates.
Et cela afin de préserver l'intérêt de relations saines et professionnelles dans les discutions diplomatiques.

- Les accompagnateurs se doivent également de respecter une close de confidentialité tant que les échanges avec les autres nations n'auront pas été révélés par les diplomates à l'ensemble de la communauté. Ils devront se plier aux exigences précédemment établies par les diplomates, afin de veiller à la pérennité de leur mission.

- Arrivés en territoire étranger, seuls les diplomates pénètreront au préalable dans les villes. Les accompagnateurs devront attendre à l'extérieur l'autorisation des instances compétentes pour y pénétrer et ce afin de ne pas sembler hostile.


Voilà mes frères. Je crois avoir résumé nos pensées. Si certains articles vous paraissent encore flou ou nécessite une correction, merci de m’en informer rapidement pour que nous puissions transmettre à notre Roi.


 
Thosen Noril

Le Vayang 27 Julantir 1507 à 16h04

 
Le travail est impressionnant et a pour avantage de mettre sur le papier des règles claires et de manière général sensée.
Bon, hormis ces louanges, j'ai deux points à discuter,
d'abord :

"Les diplomates ont tout pouvoir de faire intervenir les forces militaires pour bannir, voir exécuter un ressortissant étranger ne se conformant pas aux accords passés avec sa faction, aux lois de la fraternité, ou aux exigences des diplomates."

Je n'aime pas trop ce pouvoir qu'auraient les diplomates sur la bulle noire, il me semble trop consequent et surtout il oublie un élément important, le rôle du diplomate noir.
L'armée n'est pas au service des representants des bulles, leurs intérets sont certes très proches, mais pas question que la voix bleu ordonne aux soldats de tuer un ennemi de la Fraternité.

Dans pareil situation, je recommande l'envoie d'une missive presentant le cas au général Krondor, ou à defaut, au plus haut gradé accessible. Si la rapidité est de mise, le representant de la bulle noir peut à l'extreme limite et en prenant l'entière responsabilité, ordonner aux sodats, mais rappelons-nous que la diplomatie n'est pas la police des etrangers.

Le deuxième point que j'aimerais aborder, c'est

"Un tchaë se rendant seul en territoire étranger devra en référer à son instance supérieure. Si cela n'était pas fait, ses actions ne pourraient en aucun cas être cautionnée par l'intégralité de la fraternité. Et aucune assistance ne lui serait porté en cas de nécessité".

Que ces actions ne soient pas cautionnées, rien à redire, c'est la deuxième partie qui m'inquiète un peu.
Quelle est le rôle de l'armée en pareil situation, si ce n'est secourir dans la mesure de ses possibilités les civils en détresse ?
Je ne parle pas bien sur d'entrer en guerre pour defendre un voleur ou un assassin, mais dans tout les autres cas, je pense que nous devons être la pour proteger nos Frères.

Le poids de l'armée doit pouvoir être ressentit chez les etrangers, par exemple, si des frères sont tués dans les rues du matriarcat pour le seule fait qu'ils sont Tchaës et ce sans sommations, qu'ils aient prevenu ou non leurs hierarchies, nous devons organiser des représailles et pas forcement que diplomatiques. Ce n'est qu'un exemple anodin et très grossier, mais il exprime ce que je ressens.

Si notre faction abandonne ses membres parce qu'ils sont loins de chez eux et qu'ils n'ont pas prevenu leurs chefs, nous ne meritons plus de nous appeler la Fraternité du Desordre.

Qu'en pensez vous ?


 
Lilyeth

Le Matal 31 Julantir 1507 à 21h34

 
Cher confrère de la bulle rouge,

Nous n'avons pas de vos nouvelles, j'espère que tout va bien pour vous.

Que pensez-vous de ces différentes propositions ?

A tous,

Pour information, je suis allée voir les transports nemens. Quel spectacle splendide ! Cela m'a même inspiré un chant, mais je vous le ferais écouter une autre fois, je ne suis pas sûre que ce soit bien la fréquence pour ce genre de divagation.

Bref, j'ai regardé les tarifs et certaines destinations sont pour le moins abordables. Je n'ai pas noté les prix mais cela allait de 13 à 70 pièces, me semble-t-il.

Il serait peut-être plus sage d'emprunter ces embarcations pour notre premier voyage. Qu'en pensez-vous ?


 
Aarkin

Le Julung 2 Agur 1507 à 10h42

 

Désolé pour mes absences, chers confrères, mais mes obligations du moment m’occupent beaucoup ces temps-ci. En tout cas, beau travail: cette charte de la diplomatie me parait censée et exhaustive.

Quelques remarques tout de même :

- concernant les voyages diplomatiques, je ne pense pas qu’il faille considérer que les voyages diplomatiques doivent se faire avec les trois représentants. Cela est mieux dans la mesure du possible mais certaines missions nécessitent de la discrétion ou bien ne concernant que certains d’entre nous.

- concernant la disposition de la force armée pour bannir les étranger, je ne suis pas d’accord avec vous Thosen. Il est nécessaire que nous puissions agir vite dans certaines situations, et il faut donc que nous puissions nous adresser directement à un militaire (à désigner peut être). D’autre part, je ne vois absolument pas en quoi le diplomate noir aurait une plus grande légitimité à ordonner aux soldats en matière de politique étrangère que les deux autres représentants. Comme vous le dites, les représentants ne sont pas les dirigeants de leurs bulles, et le diplomate noir n’a donc pas plus de pouvoir sur l’armée que les deux autres diplomates, à mon sens.

- je vous rejoint cependant, Thosen, sur le second point que vous soulevez : un Tchaë en difficulté à l’étranger doit pouvoir bénéficier de l’aide et de la protection de la Fraternité si ses actions ne sont pas fautives. Cela ne concerne pas seulement la menace de la force armée, mais bien aussi notre action, nous diplomates, auprès des instances étrangères pour porter assistance à nos frères. L’article en question pourrait être transformé :
"Un Tchaë se rendant seul en territoire étranger devra en référer à son instance supérieure. Si cela n'était pas fait, ses actions ne pourraient en aucun cas être cautionnée par l'intégralité de la fraternité. En cas de nécessité, et dans la mesure où ses actions n’ont pas porté ombrage à la Fraternité, les diplomates mettent en œuvre toutes les actions nécessaires pour lui porter assistance."

- enfin, et de manière plus anecdotique, les articles sur les accompagnateurs me semblent trop compliqués. Pourquoi ne pas simplement considérer que les accompagnateurs doivent être acceptés par les trois diplomates, ce qui réduirait de fait la taille des convois ? Et pendant le voyage, ces accompagnateurs doivent se plier à toutes les exigences établies par les diplomates, avant et pendant la mission.


Pour ce qui est des transports Nemens, ce sont en effet des moyens de transport bien efficaces. Mais d’après mon expérience, ils ne sont que de peu d’utilité pour atteindre Jypska. Je n’ai en tout cas pas aperçu de station dans les environs de la ville.




 
Elchior

Le Vayang 3 Agur 1507 à 13h39

 
Nobles sujets et hauts diplomates,

Je suis avec intérêt vos débats, même si jusqu'à ce jour, je ne m'y suis pas invité. J'observe avec fierté que votre équipe travaille, malgré les inévitables retards que nous cause un nombre encore trop modeste de frères éveillés et pourvus d'un "mou".

Le cercle diplomatique formé par vos personnes intéragit avec intelligence et synergie, j'augure qu'il présage d'une activité constructive en matière de politique étrangère et à ce stade préliminaire de votre prise de fonction, je souhaitais simplement vous signifier ma satisfaction et vous prodiguer mes encouragements.

Concernant les divers points que soulève le remarquable travail de synthèse entreprit par la Voix Bleue, et repris par ses éminents collègues, j'attends qu'il se dégage de vos vues croisées un consensus avant d'indiquer quelles orientations peuvent, à mon sens et à celui du gouvernement, enrichir ledit travail.

Le général Krondor m'a déjà touché quelques mots de ses propres réflexions à ce sujet, je crois savoir qu'il en a tenu informé sieur Thosen Noril, nul doute que ce dernier vous en parlera en retour. De même, je sais que chaque haut dignitaire précisera les thèmes qui lui sont chers, sans doute auprès de "son" diplomate attitré. Une dernière synthèse sera alors nécessaire, et c'est là que je vous ferai connaître mon opinion précise.

Quoi qu'il en soit, sachez que vos efforts attirent mon attention, et qu'ils ne sont pas vains !

Au nom du Peuple Fraternel et Souverain,

Elchior, de la lignée Gilgesh


 
Lilyeth

Le Sukra 4 Agur 1507 à 10h13

 
Je vous remercie pour vos encouragement et votre confiance, Mon Bon Roi.

Donc, à priori, nous avons deux points en discussion, cela suppose-t-il que les autres sont validés par vous, confrères ?

Pour ce qui est de la force armée, nous ne pourrons de toute façon demander quoique ce soit à un soldat si le Général n'est pas au préalable d'accord avec cet article. Il nous faudra donc en discuter avec lui. Il ne s'agit nullement pour nous de prétendre commander à l'armée mais bien de pouvoir agir au plus vite si la fraternité est menacée. Et je rejoint Sieur Aarkin lorsqu'il rappelle qu'en aucun cas nous ne dirigeons nos bulles respectives.

Pour nos frères à l'étranger, je n'étais pas bien sûre de ce que j'écrivais en le faisant. Je voulais insisté sur le fait que toute négociation avec des étrangers au nom de la fraternité devait l'être par les représentants de la diplomatie et qu'il ne serait tolérer toute malversation avec des étrangers. Mais vous avez raison, nous pouvons ajouter qu'il leur sera porté secours à l'unique condition que les intérêts de la fraternité n'aient pas été mis en péril par le Tchaë.

Pour les accompagnateurs, je tenais à celui qui dit que chacun d'entre nous peut choisir l'un d'entre eux. Cela représentait en quelques sortes l'accompagnateur de confiance, celui qui nous assiste. Pour les autres accompagnateurs, si vous souhaitez l'unanimité dans les décisions, pourquoi pas !

Pour les voyages à l'étranger, Sieur Aarkin, il nous avait été demandé par le Roi que le premier, en tous les cas, se fasse expressément à 3. Ensuite, il me paraitrait préférable que nous soyons présents ensemble à chaque prise de contact avec de nouveaux peuples. S'il s'agit d'aller renégocier le prix de ventes de certains produits ou des cours ou entrainements militaires avec un peuple ami, l'un d'entre nous sera bien sûr suffisant, mais nous n'en sommes pas là !

Pourquoi parlez-vous de Jypska, vous y êtes vous déjà rendu Sieur Aarkin ?


 
Thosen Noril

Le Matal 21 Agur 1507 à 02h33

 
Ma Soeur, mon Frère, je viens de sortir de l'hopital ou je faisais soigner quelques blessures et suis heureux de pouvoir de nouveau prendre place parmis vous.

Puisque tout le monde semble le repeter, et afin de clarifier un possible malentendu, il n'a jamais été question que les diplomates dirigent leurs bulles respectives.
Je ne me suis jamais avancé à formuler pareil horreur, juste à rappeler qu'à mon sens, le diplomate noire est plus enclin à faire agir sa bulle pour le bien de la fraternité que le diplomate rouge (sa ne signifiant nullement un quelconque signe de possession mais bien d'appartenance).
Je me fourvoie peut être, mais je rappelle que mon intervetion ne consiste pas dans le fait que le diplomate noir pouvait utiliser sa bulle à son propre escient contrairement aux autres diplomates, mais bien qu'il fallait d'abord aviser le général Krondor qui alors donneraient les ordres nécéssaires.
Je l'ai contacté avant mon accident et la réponse qu'il m'a donné tenderait plutôt vers cela, mais je lui ai demandé encore des précisions.

Je rapelle donc mon point de vue (très personnelle et qui est bien sur soumis à votre propre opinion mes estimés collègues) qui est que le diplomate (quelque soit sa bulle) si il considère qu'un étranger doit être punie en avisera au général Krondor qui reglera la situation.
Il m'a assuré, il y a peu, son entière confiance dans le corps diplomatique, et une exécution quasiment aveugle (même si les motivations lui semblent tout de même importantes), si le temps fait défaut, alors, le diplomate noir pourra contacter les soldats proches pour punir le trouble fête.

Ce n'est pas une tentative de main basse sur l'armée de ma part, puisque les decisions seront prises avec vous afin de determiner une solution adapté à chaque situation, juste ma vision qui est ( toute personnelle je le repète encore, j'attend des réponses de mon supérieure) relativement simple :

Si les militaires sont sous les ordres du diplomate rouge ou bleu, pour ce qui est de la mise à morts d'un étrangers criminelles sans qu'on le fasse savoir ni au général Krondor, ni au lieutenant Knïg, ni aux sergents, ni à moi même (cela semble certes difficiles et ressemblerait fort à une machination ...), sous prétexte que l'on sert le bien de la fraternité ( pretexte fondé j'en suis sûre avec vous estimés collègues), pourquoi le diplomate noir n'exigerait pas d'un artisans rouge de l'equipement afin de fournir une expedition en terres étrangères ?
Dans les deux cas, l'artisan rouge et le militaire noir devraient obéir car la politique étrangère le demande.

Je comprend tout à fait que certaines situations demandent une vitesse d'éxécution exceptionnelle d'où votre(s ?) indignation(s) quand à ce role que je m'abrogerais, il est seulement celui du porte parole de la diplomatie dans la bulle considérée ( je laisse parler le diplomate rouge pour s'adresser aux artisans rouges).
Quand le diplomate noir est absent de l'action ou que le temps ne permet pas de longues concertations, je pense (c'est aussi très personnel) qu'effectivement tout diplomate peut commander à tout soldat la mise à mort d'un étranger, mais parlons ici tout de même de cas exceptionnelle.



*** Grande inspiration pour calmer ses poumons et son rythme cardiaque. ***


Voila, chère Soeur et chère Frère, c'est la mon opinion de la situation, n'hesitez pas à me faire connaitre votre propre vision.

Pour ce qui est de l'assistance des civils en danger en dehors de la Fraternitée, j'attend des précisions de mon supérieure, c'est une affaire délicate pour les militaires, là encore.


*** Sourire gêné. ***


Les autres points me semble très biens, dommage que toutes les pierres d'achoppements touchent la bulle noire ...

Un dernier petit points, les accompagnateurs, personellement, cela me touche que modérement, l'unanimité me semble tout de même très contraignante pour pas grand chose.
Determinons pour l'expédition un nombre d'auxiliaires, et proposons chacun le tiers de ces accompagnateurs. C'est relativement simple et on n'aurait qu'une seule concertation.
On peut aussi considérer l'endroit où nous allons afin de faire profiter la bulle la plus proche de la faction en question ou d'assurer la sécuritée, une "escapade" vers la confrérie de la six comportant plus de frères rouges, tandis que les adorateurs du S'sarkh verront plus de bleus, le matriarcat plus de noire.

Voilà, je suis vraiment heureux d'être de nouveau parmis vous.


 
Lilyeth

Le Matal 21 Agur 1507 à 11h10

 
Frère Noril,

Je me réjouie d'entendre que vous allez mieux et me ravie de vous revoir à nos côtés.
Je m'excuse de n'être pas venue à votre chevet mais vous savez les occupations que nous avons depuis notre prise de fonction.

J'ai bien entendu vos propositions et je me range désormais à votre avis éclairé.

Pour ce qui est des accompagnateurs, je trouve votre idée fort simple et astucieuse. Je proposerai que nous déterminions chacun un quart des accompagnateurs, le dernier quart revenant à la bulle prioritairement concernée par l'expédition (exemple : si nous allons dans les terres du matriarcat et que nous décidons d'emmener 4 compagnons, il y aurait donc 1 frère bleu, 1 frère rouge et deux frères noirs )
Pour autant, je tiens à ajouter une condition : Aucun diplomate ne peut imposer un compagnon dont la présence serait refusé par les deux autres diplomates.
Et cela afin de préserver l'intérêt de relations saines et professionnelles dans les discutions diplomatiques.
Les accompagnateurs se doivent également de respecter une close de confidentialité tant que les échanges avec les autres nations n'auront pas été révélés par les diplomates à l'ensemble de la communauté.
Si un ou deux diplomates sont absents du voyage diplomatique, le pourcentage d'accompagnateurs restera le même afin de représenter chaque bulle ne terres étrangères.

Voila pour mon avis,
Je tiens également à vous signaler que je parle désormais le Nelda et le Ssarknesh, cela pouvant nous aider à déterminer notre première destination !

A vous chers confrères,
Amicalement
Lilyeth


 
Aarkin

Le Julung 23 Agur 1507 à 15h00

 

Je suis moi aussi fort aise de vous voir rétabli diplomate Noril.

Je pense que nous ne sommes pas loin de tomber d'accord sur les détails de notre charte. J'aimerais soulever quelques points, néanmoins, qui tiennent plus de la remarque qu'autre chose, le plus important étant entendu.

Tout d'abord, concernant l'usage de l'armée: mon idée n'était évidemment pas de remettre en question la direction de l'armée par le général Krondor, à qui il me paraît évident que nous devions en appeler en cas de besoin. Mon propos portait plus sur le fond que sur la forme, dans les cas où la rapidité est de mise. Il est clair que la décision de faire intervenir l'armée contre des étrangers relève d'une concertation entre tous les diplomates, et qu'aucun ne peut prendre la décision seul. A partir de là, il est effectivement plus naturel que le diplomate noir soit celui qui prenne contact avec les officiers, au nom des trois diplomates. Seulement dans le fond, il n'a pas plus de légitimité à le faire, puisque officiant au nom des diplomates. Je pense donc que notre charte devrait préciser que tous les diplomates sont abilités à requérir l'armée en cas de besoin immédiat, après acccord entre eux. Dans les faits, nous sommes d'accord, vous êtes le plus à même de vous charger de telles missions Thosen.

Concernant les accompagnateurs, je pense seulement qu'il faut faire attention à en limiter le nombre. Un convoie d'une dizaine de personnes ne me parait pour le moins pas très diplomatique...

Maintenant, venons-en à nos projets. Il me semble, comme vous le suggériez, que l'ordre des Hauts Révants est une excellente destination pour un premier voyage, puisque intéressants plus largement toutes les bulles que d'autres factions. J'ai en effet déjà été à Jypska Dame Lilyeth, il y a quelques temps de cela, au retour d'une expédition dans le Nord de Syfaria. J'avais d'ailleurs rencontré leur diplomate à l'époque, un certain Saelstis si mes souvenirs sont bons. Sa connaissance des langues étrangères aussi médiocres que la mienne avaient cependant limité nos échanges à l'époque. Privilégiez-vous toujours cette destination cher collègues?

Aarkin




 
Lilyeth

Le Julung 23 Agur 1507 à 16h17

 
Lors d'une première ébauche de préparation de voyage, nous avions effectivement préconisé un premier pas dans les terres des Hauts Rêvants et ce, pour plusieurs raisons. La première, comme vous l'avez bien désignée, cher Aarkin, car elle pourrait intéresser toutes les bulles. La seconde parce que, de toutes les factions proches de la notre, c'est celle qui serait, à première vue, la plus amicale et cela pourrait nous permettre de nous exercer plus confortablement aux subtilités de la diplomatie en terres étrangères.

Nous sommes donc, presque, arrivés à un accord. Pour les accompagnateurs, 10 était un maximum (si nous allons très loin, mieux vaut être suffisamment accompagnés à mon gout, mais il s'agira pour nous de nous mettre d'accord sur un nombre convenable avant tout voyage).

Je peaufinerai mes premiers textes dès que nous seront réellement tombés d'accord. Il faudra par la suite, et après accord de notre estimé Roi, en faire part au reste de notre grande et belle population.

Pour ce qui est du voyage en Terre des Hauts-Rêvants, vous êtes donc plus à même, Sieur Aarkin de nous donner des indications pour la préparation. Pour ce qui est des langues, je devrais à présent pouvoir bien nous aider ! Etes-vous d'accord pour prendre le transport Nemen ? Je m'en fais une telle joie !

Nous n'avons pas parler de cela ici mais pendant que j'y suis : où en êtes vous avec les membres de la confrérie Aarkin ?

Amicalement,
Lilyeth


Edit : Je pense que nous devrions également ajouter, aux vues des récents évènements à Farnya dont j'ai eu quelques échos, que les tchaës de la fraternité ne sont pas autorisés à s'en prendre physiquement à des étrangers s'ils n'en ont reçu l'accord officiel ou si le-dit étranger ne l'a lui-même attaqué, menacé ou volé !

 
Tryphon

Le Merakih 24 Nohanur 1510 à 12h24

 
Actualisation de la diplomatie fraternelle :

Avec l'accord de l'Erudite et aux vues de la situation présente, qui nous voit pourvus d'une seule cité et engagé dans des rapports de plus en plus étroits avec d'autres factions poussiéreuses, le gouvernement décide que : jusqu'à nouvel ordre, il n'y a plus de diplomate associé à chaque Bulle, mais qu'un seul diplomate en charge de la représentation fraternelle.

Ce rôle est dévolu au frère Thosen Norill, qui s'acquitte déjà dans les faits de cette tâche globale.
Il lui est demandé d'envisager son devoir au meilleur des intérêts de nos trois couleurs, et non exclusivement de la Noire.

Au nom du roi Elchior.


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