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Le Julung 1 Astawir 1510 à 19h47
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| Bon bon bon. On se calme tous. Pour le moment, l'armée qui est à nos portes semble se préparer.
DONC :
- Ne débarquez pas tous sur Oriandre. Jeanot, Larkan, je serais plus d'avis que vous restiez à Farnya. Si Oriandre est menacée, c'est que Farnya pourrait l'être. Et ne vous en faites pas, vos familles sont à l'abri.
Pour ce qui est de la Noire, mettez vous d'accord mais ne débarquez pas tous içi. L'armée non symbiosée de la cité est là. Commandants, je compte sur vous pour une répartition. Créez un consensus sur notre partie privée et réglez cela. Vous avez des symbiosés sous vos ordres, c'est aujourd'hui qu'ils devront vous obéir. Répartissez équitablement et tout ira bien.
Dites vous qu'Oriandre est bien mieux protégée que Farnya donc pas trop de personnes pour Oriandre. Trouvez le juste milieu.
- Cela fait pas mal de temps que Thosen et moi nous préparons la ville à cette menace, en secret. On à pas mal rationné de marchandises, prévu des dispensaires de campagne au beau milieu de la ville, préparé les soldats en poste à accueillir nos nouveaux arrivants... Tout un programme. J'aimerais qu'il en soit de même pour Farnya si vous voyez de quoi je parle.
- Ne cédez pas à la panique. Si cette armée est postée ici, c'est pour jouer avec nos nerfs. Adwëis n'a pas tort. Tous les néophytes en sorcellerie, apprenez de quoi soutenir les soldats lors du siège. Soins, aides, tout ce qui est possible. La priorité étant de tenir. Jusqu'à quand, nul ne le sait par contre...
- Pas d'actes insensés je le dis et je le répète. Ce n'est pas notre premier danger devant les portes de la villes et sûrement pas le dernier. On obéit aux ordres si on est de la Noire, on laisse les soldats faire leur boulot et on les aide au mieux. Si on fait parti des meilleures armées de ce caillou c'est pas pour rien.
La mise au point des stratégies a été faite pour ce qui est de tenir le siège. Si tout le monde est discipliné et reste calme, on aura pas à réfléchir sur comment fuir de la cité sans mourir.
Si vous avez la moindre question, j'ai un Mou. Inutile de venir polluer ce flot de pensée en questions et remarques inutiles.
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Le Sukra 3 Astawir 1510 à 20h54
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| La tydale est la renégate Kysall et le vortex est effectivement Armaryen. Ce dernier nous annonce ceci:
"Être de poussière, nous vous saluons.
Je suis ici en tant que représentant d'une force armée native de Syfaria, que vos sentinelles ont du repérer à quelques lieues de là.
Un campement a été établi.
Déjà un millier de soldats, et d'autres arrivent chaque seconde qui passe.
Nous serons bientôt deux cent vortex, deux mille Arkoniens et Flavistes, et plusieurs dizaines d'habitants des profondeurs.
Sans compter certaines forces anciennes que nous pouvons ramener à nous.
Mais cela en soi n'a aucune importance...
Vos murailles. Les murailles de cette ancienne cité Nemen sont imprenables.
Leur force est telle qu'elles repousseraient notre armée comme une brise ferait s'envoler un brin d'herbe.
Les luttes contre les cités ont cessé voilà des siècles.
Nous ne pourrions espérer vaincre là où les armées du P'KhenS'sarkh ont échoué, même si à l'époque les Nemens vous épaulaient.
Aujourd'hui, nous ne servons pas votre ennemi séculaire.
Nous ne sommes pas les sbires du P'KhenS'sarkh.
Nous, peuple Vortex, avons cessé de le servir.
Nous sommes ici pour le bien de notre monde.
Pour le bien de nos peuples.
Ces peuples qui nous accompagnent considèrent pour la plupart les poussiéreux comme leurs ennemis.
Des siècles d'incompréhension ont semé des graines indestructibles de discorde.
J'ai réussi à les convaincre d'offrir aux habitants de cette cité une chance de survivre.
Nous vous demandons d'évacuer Oriandre.
Quittez la ville.
Nous savons, et moi le premier, que c'est une sentence bien lourde pour votre peuple, qui considère cette cité comme sienne, comme refuge.
Nous savons aussi qu'il vous sera difficile d'accepter cela sans combattre.
Qu'il vous semblera que fuir serait une calamité.
Que vous retrancher dans une autre cité ne serait que reculer pour mieux mourir plus tard.
Mais réfléchissez bien.
Demandez aux symbiosés d'Utrynia.
Nous sommes en mesure de détruire vos murailles.
D'abaisser vos protections.
Les cités Nemens se sont affaiblies, et nous pouvons les réduire à l'état de simples pierres.
Je vous offre de vivre, car vous le méritez.
Vos villages ne seront pas attaqués par nos peuples.
Seules les cités Nemens nous intéressent.
Non pas pour les conquérir, mais pour les rayer de Syfaria.
Ce monde nous appartient, et nous tolérerons votre présence si vous acceptez de ne point nous combattre.
Nous trouverons un compromis. Plus tard. Une fois que tout sera fini.
Débutez l'évacuation de votre cité avant demain.
Prévenez les autres cités de se préparer à en faire autant.
Le monde tel que vous l'avez connu est amené à disparaitre.
Définitivement..."
Par ailleurs, le diplomate de la Confrérie des six m'a envoyé ce message:
"Ecoutez Noril, je n'ai pas d'armée à envoyer ni même de renfort à vous allouer.
La seule chose que je puisse vous proposer, et que de toute manière je ferai, est d'envoyer médecins, vivres et ressources. Cela constitue un moindre réconfort, mais c'est là tout ce dont je dispose.
Sauf si vous désirez autre chose, bien évidement."
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