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Protectionnisme sur les armes à feu, proposition de loi

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Sujet lancé par Thosen Noril
Le 14-05-1508 à 20h05
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Posté par Aarkin,
Le 14-06-1508 à 14h08
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Thosen Noril

Le Merakih 14 Manhur 1508 à 20h05

 
Mon Roi, Hauts Dirigeants, ma soeur, mon frère,

Voici un texte de loi rédigé conjointement avec le commandant d'artillerie Stennar, et proposé en vue d'assurer à la Fraternité l'avantage stratégique important que constitue pour elle les armes à feu.


Loi sur le commerce extérieur des armes à feu Tchaes (pour le peuple de la Fraternité.) :

Tout commerce extérieur des armes à feu Tchaes, sera considéré comme un acte de traitrise envers le Roi et toute la Fraternité. Il est interdit de commercialiser la technologie Tchae qui à permis à la Fraternité de persister pendant autant d'années face aux menaces du S'sarkh.
Les sanctions seront exemplaires et prononcées par le Général Krondor, en accord avec le Roi. Le secret de nos armes a feu les plus puissantes devront êtres gardés secrets et surveillés avec attention.

Nota : Dans l'interêt du commerce extérieur, certaines armes pourront êtres mises en vente, mais seulement à la Faction des Hauts Rêvants. Ceci ce fera avec et seuleument avec l'accord de quatres personnes : Le Roi Elchior, le Général Krondor, le Precepteur Ethan Gorgo et le Commandant Artilleur de la Bulle Noire. Mais attention, le secret de leur fabrication devra quand à lui rester secret.

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Loi sur le commerce des armes à feu Tchaes (peuples extérieurs à la Fraternité.) :

Tout étranger possédant une arme à feu originaire de la Fraternité du Désordre sans l'accord de celle çi, se verra arrêté. L'arme lui sera saisie et classée comme ressource à des fins militaires, ou bien revendue à des fins financiers.
Le contrevenant se verra subir un interrogatoire afin de déterminer la façon dont il s'est procuré l'arme :
-S'il s'avère être un voleur, il devra payer une amende égalant le prix de l'arme. Le contrevenant subira une peine donnée en accord avec le Roi, le Général Krondor, l'Erudite Thanakis et le Précepteur Ethan Gorgo
-Si le contrevenant s'est procuré l'arme par achat, celui-çi devra dénoncer son vendeur. Il paiera une amende et subira une peine de redressement. Le vendeur quand à lui sera jugé comme tout citoyen de la Fraternité et devra subir sa peine.

Nota : Tout fuyard, sera considéré comme coupable et pourra dès lors être abattu.


J'espère que nous annoncerons la proposition finalisée aux autres factions lors de l'événement de Lerth et avoir eu le temps de nous entretenir avec le haut rêvant Amon Vals'odar, diplomate attaché à notre faction.

Qu'en pensez vous chères collègues, hauts dirigeants, mon Roi ?


 
Aarkin

Le Julung 15 Manhur 1508 à 16h43

 

Frère Thosen,
en tant que diplomate Noir, il est de votre rôle de vous inquiéter des avantages stratégiques de la Fraternité en matière de technologie militaire, et je vous suis en tout point dans cette voie. Je m'inquièterais pour ma part bien plus des traîtres vendant des armes de notre confection à des Factions ennemis qu'à la perte de nos secrets. Notre avance en la matière et le savoir faire de nos artisans est tel qu'il y a peu de chance qu'un étranger y comprenne quoi que ce soit!

Néanmoins, lorsque cela implique une régulation du commerce, même vis-à-vis des étrangers, la maîtrise doit en revenir à la bulle rouge. Les sanctions en cas de vente prohibée à des étrangers doivent donc, à mon sens, être prononcées par le Prince Ethan Gorgo et ce n'est non pas le commandant artilleur qui peut avoir son mot à dire sur les ventes aux Hauts rêvant mais le maître machiniste de la Bulle Rouge.
Pour ce qui est des étrangers détenteur d'armes à feu, la pleine responsabilité en revient là naturellement à la bulle Noire.

Enfin, nous pourrions assortir cette exception concernant les Hauts rêvants d'un engagement de leur part concernant l'accès à certaines ressources. Je pense notamment à l'huile de Psurlon, qui n'est malheureusement pas disponible au sein de la Fraternité et ne peut être trouvée qu'à Korsyne ou Arameth, d'après mes vérifications. Son usage est pourtant indispensable à la fabrication et l'entretien de certaines armes à feu que nous produisons. Il faut que je me renseigne pour savoir si d'autres ressources sont aussi concernées.
Si vous en êtes d'accord, vous pourriez aborder sur le principe le sujet avec le diplomate haut rêvant Amon Vals'odar.


 
Thosen Noril

Le Julung 15 Manhur 1508 à 17h23

 
L'idée d'accès à ces ressources est excellente mon frère, et favoriserait grandement nos échanges commerciaux, nos relations, mais aussi notre situation militaire. Je serais ravi d'en faire part au songeur Vals'odar.

Pour ce qui est de la régulation de la vente de ces armes, n'oublions pas que ce sont les soldats de la bulle noire qui, dans le pire des cas, risqueraient d'être sous le feu d'armes dérobées, les premiers à souffrir d'une quelconque trahison.

Aussi, je pense que nous devrions laisser nos dirigeants décider de la peine du traître, notre Majesté, notre Prince, notre bien aimée Erudite et notre Général.

Quant à la place du commandant d'artillerie concernant la vente ou non de certaines armes à feu, n'oublions pas qu'il en a la charge au sein de la bulle et connaît parfaitement les effets dévastateurs qu'elles pourraient avoir dans d'autres mains que les notre.

Je pense cependant que vous avez raison et que la bulle rouge doit être avant tout régulatrice de ce commerce, aussi je propose de rajouter aux décisionnaires, si la proposition est acceptée, le maître d'arme Aktarion que la fonction prédispose tout particulièrement à cela.
Qu'en pensez-vous mon Roi, hauts dirigeants, ma soeur, mon frère ?


 
Ethan Gorgo

Le Julung 15 Manhur 1508 à 18h57

 
Hmm...

J'interviens ici à double titre : d'une part parce que le sujet touche la Bulle Rouge tout autant que la Bulle Noire, comme l'a fait très justement remarquer l'Ambassadeur. D'autre part parce que notre Gouvernement est en pleine discussion autour de ce projet législatif, délicat à mettre en oeuvre pour des raisons techniques que je vais expliciter, et délicat à faire passer à l'extérieur de notre faction pour d'évidentes raisons politiques que je ne vous ferai pas l'insulte de détailler.

Concernant les problèmes techniques : actuellement, un étranger de passage dans nos villes ne peut être suivi jour et nuit. On ne va pas mettre un garde dans son lit, un dans ses chiottes, un dans son bain. Donc, en pratique, cela signifie qu'en laissant entrer quelqu'un dans la cité, on s'interdit presque obligatoirement de l'empêcher d'acheter une arme tchae.

Vous me direz que les commerçants pourraient gérer le problème ? C'est illusoire : un tchae confraternel parlant très bien notre langue se fera passer pour un frère sans problème, pour peu qu'il connaisse notre culture supérieure, ou qu'il en soit issu. L'un des nôtres peut très bien envoyer son esclave nelda (bon, nous n'avons pas d'esclave nelda, mais... peu importe, c'est un exemple) lui acheter du matériel : pourquoi le lui refuserait-on ?

En pratique, sur Farnya, j'ai résolu le problème : nul étranger ne peut entrer sans mon aval, après avis favorable et justifié de notre corps diplomatique. Et encore, je pense durcir ces prochains temps ma position...

Notre bon roi, mon père, en gestion d'Oriandre, vous expliquera s'il le souhaite comment il gère son territoire municipal. Mais il est clair qu'en l'état actuel des choses, plus qu'un problème de loi, nous avons un problème pratique : je préfère empêcher nos ennmis potentiels de s'achalander chez nous que de voir nos juges et frères noirs leur courir après dans tout Syfaria !

Quoi qu'il en soit, vos dignitaires discutent. Il en ressortira... quelque chose, bien sûr. De votre coté, frères et soeur diplomates, je vous encourage à poser votre exte et surtout, à vous concerter et à vous mettre d'accord sur une base législative commune (ce qui ne semble pas encore être le cas) : lorsque ce sera fait, nous confronterons votre projet avec nos propres réflexions et possibilités : puis nous passerons à l'action.


 
Lilyeth

Le Julung 15 Manhur 1508 à 22h18

 
Parce que les armes sont loin de mes pensées,
Parce que le commerce n'est pas de mon ressort,
Parce que ma confiance vous est tout accordée,
Je ne saurais juger ce qui n'est de mon sort.

Mon esprit est bien loin de ces préoccupations,
Mais je sais l'intérêt qu'elles ont pour nos pairs,
Je m'abstiendrai donc de toute intrusion,
Et vous laisserai libre de choisir comment faire.


 
Krondor

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 01h16

 
Prince, votre discours est à peu près conforme à ma pensée. Si ce n'est que votre exemple est malvenu. Je suppose que votre langue a fourché...

Concernant le problème de fond : si ça ne tenait qu'à moi, le problème se réglerait par un embargo interne à nos cités, à savoir le regroupement des armureries et des commerces distillant des produits nécessaires à la confection d'armes secrètes dans des quartiers fermés et sécurisés.

Je vais préciser ma pensée : imaginez les jardins d'Ykena. On y accède via un passage unique, qui est sous la responsabilité de notre Erudite. Si, dans cet espace contrôlé, vous regroupez les commerces sensibles, il est facile d'en limiter l'accès aux seuls frères sans pour autant fermer nos villes.

Les gestionnaires d'Arameth ne procèdent pas autrement : il y a un quartier central, dans cette cité, où nul étranger n'a le pouvoir de pénétrer sans autorisation. Ils maitrisent ainsi le flux de ce qui y entre, et donc, de ce qui en sort. Pour autant, vous pouvez visiter les faubourgs de la ville sans problème.

Voilà le genre de chose dont nous discutons présentement avec le Roi. Dès lors, énoncer un texte définitif est prématuré. Cela, évidemment, ne vous empêche pas de travailler à accorder vos violons, membres du Corps diplomatique.


 
Aarkin

Le Vayang 23 Manhur 1508 à 17h03

 

Vos propositions me semblent aller dans le bon sens frère Thosen. Nos dirigeants ont par contre surement bien autre chose à faire que de juger au cas par cas de la vente d'armes aux Hauts rêvants. Peut être devrions-nous définir un certains nombre d'armes stratégiques dont le secret doit être gardé -nos armes les plus puissantes -, et permettre le commerce des autres avec les hauts rêvants sous le contrôle du maître d'arme de la bulle rouge et du commandant d'artillerie de la bulle noire.

Il est cependant bien inutile de lancer les membres de la bulle noire aux trousses de traître si nous laissons nos villes et nos secrets à la portée de tous (bien qu'à ce que j'ai entendu, vous ayez de l'aide à revendre ces derniers temps...). En l'état actuel des choses, tout étranger que nous acceptons dans nos murs peut aller fourrer son nez où bon lui semble, jusqu'à la corporation des artisans s'il est un minimum discret. C'est bien là notre principale faiblesse!


 
Thosen Noril

Le Sukra 24 Manhur 1508 à 00h01

 
Pour ce qui est de la décision des armes à ou non commercialiser, si nos dirigeants décident de nous laisser ce choix, alors votre proposition est pleine de bon sens.

Cependant, mon frère, concernant l'idée de poursuivre les traitres, l'idée est bien plus de faire comprendre aux factions inconscientes et aux moins fiables d'entre nous, le courroux qu'ils risquent de déchainer en s'exposant avec nos armes interdites.
Le texte doit être transmis et accepté par les autres factions afin de les dissuader d'accomplir ce que nous aurons interdit quoi qu'il puisse arriver. Mais vous avez raison, un important et nécessaire travail en amont est à accomplir. Reste à savoir comment celui-ci peut être effectué.


 
Ethan Gorgo

Le Julung 12 Jayar 1508 à 12h50

 
Bien. Pour relancer votre réflexion et faire avancer le débat, j'ai été mandaté par le gouvernement pour suivre et gérer cette affaire.

1/ Concernant la liste des armes de haute technologie à définir comme prohibées, c'est-à-dire exclusives à notre faction : c'est à vous, membres du corps diplomatique - en particulier à vous, Thosen Noril - qu'il appartient de la dresser.

2/ Concernant l'interdiction faite aux visiteurs d'entrer dans nos boutiques vendant ces armes : elle est d'ors et déjà appliquée. Concernant la ville de Farnya, voilà comment les choses se passent :

- Tout visiteur est informé de cette mesure : il lui est interdit, officiellement, d'acheter des armes à feu. Cette interdiction pourra être précisée si vous voulez restreindre cet interdit aux armes spécifiquement prohibées.

- Tout visiteur, le temps de son séjour en ville, est accompagné d'un garde municipal (non symbiosé) qui s'assure que cet édit est respecté. Il a autorisation de faire usage de la force si nécessaire.

- Toute autorisation de passage dans Farnya est limitée dans le temps. Il n'y a pas d'autorisation durable, et encore moins pérenne, sans justification majeure (par exemple un accord commercial, comme celui qui nous lie aux confrères).

Vous pouvez d'ors et déjà informer vos collègues diplomates étrangers de ces mesures, qui sont internes à notre faction mais concernent leurs compatriotes. Mais ne le faites qu'après avoir défini ce qu'est "une arme prohibée".


[note : évidemment cela se gère en RP, on part du principe que les PJ joueront le jeu. S'il s'avère qu'un PJ a grugé, il sera rappelé à l'ordre HRP]

3/ Concernant la poursuite des contrevenants hors de nos murs, il faut distinguer plusieurs choses :

- Le trafiquant est un frère du désordre : dans ce cas, la loi s'applique, qu'il soit en nos murs ou sur le territoire interfactionnal. Mais s'il est dans une ville étrangère, nous ne pourrons intervenir contre lui que si des accords judiciaires nous lient avec la faction concernée. Sinon, c'est de l'ingérence dans leurs affaires : imaginez le carnage si une escouade d'équilibriens débarquait à Oriandre pour attraper un de leur ressortissant...

- Le trafiquant est un étranger : s'il est en nos murs, nous pouvons intervenir comme s'il était un frère. Nos lois s'appliquent sans restriction sur notre sol. C'est le cas dans n'importe quelle ville poussiéreuse : quiconque entre accepte et respecte les lois du lieu.

- Si le trafiquant est étranger et se situe sur le territoire interfactionnal : le cas est délicat, sans accord judiciaire avec sa faction d'origine. Le territoire interfactionnal est neutre, ce qui signifie que seule une faction donnée est implicitement autorisée à intervenir contre un de ses membres. Si les matriarcales veulent étrangler leur consœur sous nos murailles, grand bien leur fasse. Mais on ne les laisserait pas faire la même chose à un frère, ça parait évident...

- Si le trafiquant est un étranger dans une ville non fraternelle, on ne peut strictement rien faire : seule la loi locale s'applique.

En résumé : Maintenant que vous êtes conscient de ces contraintes et de ces limites, mes frères : je pense que vous comprenez qu'aucune mesure efficace à l'encontre d'un trafiquant étranger ne pourra être prise tant que :

- Le territoire interfactionnal sera neutre.
- Nul accord judiciaire ne nous liera aux autres poussiéreux.
- Le trafic d'armes de haute technologie ne sera pas considéré comme un crime par les autres factions.

Voilà les trois directions dans lesquelles je pense utile de faire travailler votre sagacité, avant de produire un texte que les autres factions se feront une joie de rejeter, dans l'état actuel des choses : pourquoi parapheraient-ils une mesure supposée restreindre leurs chances de nous voler notre technologie ? Ils ne sont pas bien malins, mais tout de même...


 
Krondor

Le Julung 12 Jayar 1508 à 20h52

 
Cela me convient, à un détail près : vous établirez la liste des armes prohibées conjointement avec le Diplomate Aarkin et le Commandant Stennar, et vous nous présenterez ladite liste, si cela vous va, Précepteur.

Informez nous aussi des réponses de vos homologues étrangers régulièrement, cela va sans dire.


 
Thosen Noril

Le Julung 12 Jayar 1508 à 21h00

 
Ils ont déjà été contacté à ce propos mon Général.
Et dès que nous serons d'accord tout trois, moi même ou mon collègue rouge vous présenterons le fruit de nos réflexions.

Quant tout cela sera en place dans notre faction, vous serez bien entendu tenus au courant des tractations diplomatiques avec les autres représentants étrangers, Hauts Dirigeants, votre Majesté.


 
Aarkin

Le Sukra 14 Jayar 1508 à 14h08

 
Je suis étonner de ne plus entendre parler de contrepartie à ces autorisations! Nos secrets de fabrications ont un prix. Pourquoi irions -nous les brader?
Bien sûr, nous n'avons aucune chance que les autres Factions se démènent pour appliquer des interdictions que nous décidons. Mais nous pouvons justement leur vendre le fait de ne pas avoir d'interdiction! Les Factions qui accepteront par un traité de nous donner officiellement l'accès à certaines de leurs ressources auraient ainsi le droit à un accès plus large à nos productions (le tromblon me semble à ce titre un bon compromis entre la qualité et le fait que nous puissions tout de même l'autoriser à la vente).

Pour le reste, nos interdictions seront en effet surtout un message à destination des frères qui auraient des tentations de faiblesse, et aux étrangers séjournant sur nos terres.


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