Le Haut Rêve
Affaires Etrangères

Entretien avec la Judicatrice

le compte-rendu des échanges entre Poussiéreux et Nemens à Ulmendeya
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Sujet lancé par Iandra
Le 26-02-1511 à 11h09
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Posté par Iandra,
Le 24-03-1511 à 18h22
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Iandra

Le Sukra 26 Fambir 1511 à 11h09

 
Affairée à traduire les paroles de Nemens, Confrères et Haut-Rêvants dans la Cité-Puits, je retranscrirai ici ces échanges pour vous tenir au courant et pour vous permettre de donner avis et idées. Nous sommes actuellement reçus par la Judicatrice, en même temps qu'une délégation de Confrères, et dans une première phase d'explication et compréhension sur les combats menés à Arameth.

Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Sukra 26 Fambir 1511 à 11h19

 
Voici les paroles d'introduction de Gallëa Artmyhn’Karn Arkhenys, Judicatrice. Elle a rejetté la demande du Confrère Antion pour communiquer en nelda, estimant que la langue nemen est la seule à pouvoir retranscrire l'importance de nos paroles.

Citation :
Nous sommes ici réunis de manière préparatoire au 23e ajournement.
Cette réunion est particulière, er je prierai chacun des intervenants et participants de convenir de son caractère exceptionnel.
Nous accueillons ici quelques poussiéreux, au titre de voix pondérable.
Leurs mots seront entendus.

Le peuple Nemen le sait. Les poussiéreux doivent l'apprendre ou le confirmer. Je le répète donc.
Nous sommes entrés en phases stationnaire.
Nous ne sommes plus que 12147 Nemens conscients.
Nous avons établi des rotations plus rapides afin d'assurer la continuité de nos activités extérieures & le ravitaillement.
La cité est parfaitement viable.

En clair, nous ne risquons rien à Ulmendya.
Nous nous efforçons de déterminer un protocole d'accès aux Vahandras en stase.
Celle qui est décédée n'a pas pour l'instant pu être contactée...

Cette réunion ayant pour but de répondre aux légitimes interrogations de nos amis poussièreux ici présents, passons aux questions et écoutons les.


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Sukra 26 Fambir 1511 à 12h28

 
Voici le récit des combats d'Arameth, conté par Antiorn, Artiste du Luth:

Le but du rituel d'Arameth était à prime abord de pallier aux défenses déclinantes des villes de poussière.
Le Limonaire a mis au point un rituel visant à faire durer et à projeter dans le temps et l'espace le chant d'un barde afin de repousser les ennemis de la ville. Le travail a été basé sur les mystères stables du sort de Résistance majeure, le seul sort connu qui puisse perdurer de la manière espérée pour ce projet. La puissance nécessaire était telle qu'il nous a fallu notre meilleur chimériste, assisté de plusieurs mages en soutien. L'effet escompté, par contre, a été autre...

L'esprit d'Arameth a saisi le chant. Son intention. Et nous avons compri que nous pouvions l'enjoindre à se défendre contre le Tark'Nal, ce que les autres villes ne faisaient que trop tard, le percevant comme d'origine Nemen et non comme une menace. Nous avons contacté Syrtaï'Nhyvurtayag Varoga et elle a affirmé pouvoir stabiliser le rituel et s'en servir pour défaire notre ennemi à tous. Nous avons ensuite appelé l'émanation de Loïa à nous et avertis les autres factions.

Syrtaï a oblitéré la fin du rituel, nous forçant à le répéter sans cesse et a utiliser l'énergie développée pour ancrer le Tark'Nal dans la réalité. Pour ce faire, elle a mis en place ce qu'elle a appelé une conjonction de trames. Je dois avouer que les implications de ce terme m'échappent... Elle croyait ainsi pouvoir atteindre Loïa à travers sa créature.

Le Tark'Nal a donc été ancré dans la réalité et les combats se sont engagés dans les faubourgs de la Perle. Mais trop tard. La corruption gagnait déjà Arameth... mais autrement. La première effluve incarnée à apparaître aurait dû s'incarner de par l'âme de la cité. Mais l'âme d'Arameth était intacte. Quelque chose d'autre est intervenu. Une variable encore inconnue.


Citation :
La, Syrtaï affirma:

Visiblement, cette Effluve imprime un effet de subduction sur lâ corruption mêlée de puissance que le Tark'nal envoye vers lâ cité. Arâmeth se corrompt, mâis les effluves ne s'incârnent pâs âlors qu'elles l'âurâient du depuis longtemps.

Ce qui â envâhi ou â créé l'Effluve empêche lâ destruction de toute vie dâns lâ cité.
Elle freine l'âppârition des effluves incârnées semblâbles a celles âppârues dâns les cités perverties.

Le souci est qu'elle renvoie l'énergie vers le Tark'nal, effectuânt de fâit une corrélâtion invâsive.
Le Tark'nâl ne peut mourir câr il est dâns une situâtion stâbilisée.

Un lien a double sens existe entre cette effluve et lâ créâture de Loïa.


Le lien fut coupé à l'aide du Poinçon. Un instant les confrères ont eu le choix de laisser Loïa s'enfuir et sauver Arameth de la corruption. Mais nous avons décidé d'en finir avec lui. Ou au moins l'essayer.

Le Tark'Nal a été détruit. Arameth s'est retrouvé scarifiée de corruption ne s'étant pas incarnée. L'Effluve majeure est restée dans les faubourgs, stoppant i'incarnation de la corruption n'Arameth. Sa destruction signifierait la mort de la Perle et de ses habitants. Syrtaï est tombée dans un coma à la suite duquel elle disparut pour rejoidnre un pillier et l'effluve a disparu de la ville suite à une tentative de communication avec elle.

Il nous reste des questions. Le Tark'Nal a-t-li réellement été détruit ? Loïa a-t-li été vaincu pour de bon ? Qui est ce mystérieux inconnu étant intervenu ? Syrtaï se remettra-t-elle de son combat contre Loïa ? Comment sauver Arameth de sa corruption ?

Nous cherchons des réponses depuis. Votre annonce nous a donc mené ici. Car si vos fileuses de trames entrent en stase, c'est que nous avons probablement falli la où nous avons cru vaincre au moins partiellement. Entrent-elles en stase parce qu'elles ressentent les effets de la corruption et c'est là leur seul moyen de s'en prémunir ?



Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Luang 28 Fambir 1511 à 18h17

 
Voici les premières réponses de la Judicatrice:

Citation :
Merci pour vos réponses.
Et pour vos questions.
Nous prenons connaissance avec surprise de certains faits, et nous vous assurons de notre plus complète empathie face aux problèmes que vous rencontrez et avez rencontré.
Je vais tentes de vous apporter moi aussi quelques réponses.


Ses paroles adressées aux Haut-Rêvants :

Citation :
Notre civilisation n'est en aucun cas en train de choir.
Notre peuple a été mis en stase temporelle. Cela est un fait sans doute troublant pour vous, mais cela ne constitue pas pour nous un souci majeur d'ordre à détruire notre civilisation.
Les Nemens de la surface ne sont pas concernés, tous comme nous autres qui vivions dans les trois premiers étages.
La cité d'Ulmendya protège notre peuple, et notre peuple reviendra parmi nous une fois nos soucis actuels résolus.

Votre aptitude à accéder à ce que vous nommez le Second Monde nous est relativement inconnue.
Incompréhensible en partie.
Néanmoins, nous ne pouvons nier sa réalité.
Nous serions heureux d'avoir plus de détails sur ce rêve (c’est-à-dire le Rêve troublant et éprouvant de Rhona Neira) et nous vous aiderons si cela est possible à le comprendre..




Sa réponse au récit d’Antiorn :

Citation :
Ce qui s'est passé à Arameth est d'une gravité sans nom...
Je vais tenter de répondre à vos justes interrogations.

Le Tark'Nal a été détruit. Cela est certain.
Loïa est lui aussi en stase temporelle. C'est cette stase qui a provoqué par effet retour celle de notre peuple qu'il avait contaminé.
En réalité, la Vahandra qui vous a aidé a fait un choix difficile mais nécessaire : pour vaincre Loïa, elle devait le mettre en stase.
Et pour se faire, elle savait qu'elle condamnait au même sort tous les Nemens déjà infectés par le Hal - ce que vous nommes les effluves - qui rongeait Loïa.
Alors, Loïa est-il vaincu pour de bon ?
Non.
Si nous libérons notre peuple de sa stase, nous libérerons aussi Loïa.
Il nous faudra donc trouver un moyen de le sauver - ou de le détruire - avant de libérer notre peuple...

Le mystérieux inconnu qui est intervenu à Arameth nous est... familier autant qu'inconnu.
Nous avons perçu une présence depuis des siècles.
Une présence étrangère. Simplement... étrangère.
Nous ne savons ni où elle est, ni ce qu'elle est.
Nous en connaissons certaines manifestations, nous en supposons d'autres.
Nous ne vous en dirons pas plus, car ce sont ceux de notre peuple qui sont en stase qui en savaient plus.
Malheureusement, une grande partie de nos connaissances est enfouie dans Ulmendeya avec notre peuple...


La Vahandra se remettra de son combat.
Elle seule saura quand revenir.
Pour ce qui est de sauver votre cité, ainsi que les autres, le souci est lié aux Effluves, donc aussi à Loïa et à nous.
Si nous résolvons un problème, les autres seront résolus de même...


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Luang 28 Fambir 1511 à 18h34

 
Paroles d'Antiorn:

Citation :

Mais Loïa a été aperçu à la cité Damnée il y a cela des mois par le propage Erling. Il y est probablement encore.
Nous, poussiéreux, n'avons le bras si long...
Mais il y a une tydale qui pourrait être contactée.
Il existe entre Kysall et Loïa un lien qui peut être exploité.
Il existe de plus un être qui a appris à vivre avec la corruption sans se faire ronger par le Mal.
Peut-être lui pourrait-il vous offrir une piste.

Car si Loïa est en stase, je vois mal comment le détruire.

Savez-vous ce qu'il est advenu de l'alliance des races natives et du Roi Vortex ?
Le Tark'Nal s'est tourné contre eux. Peut-être peuvent-ils devenir des alliés.


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Syndal

Le Dhiwara 6 Marigar 1511 à 00h34

 
Je me permet de continuer la transcription de nos échanges.

Voici mon explication dur Rêve de notre Gardienne.

Je vais tenter de vous expliquer le plus clairement possible ce qui s'est passé lors de ce Rêve.

Tout d'abord, il m'apparaît important de vous exposer qu'il existe deux moyens d'atteindre le Second Monde. La transe onirique qui la plupart du temps n'amène le rêveur que dans des volutes complexes inspirées de sa volonté et le Rêve.

Ce dernier est complexe à atteindre car il faut arriver à abdiquer toute volonté de forcer le Second Monde lors de la Transe.

C'est lors d'un Rêve que notre Gardienne des Préceptes a eu cette vision étrange. Elle a croisé une créature dont nous n'avions encore jamais entendu parler, le Gardien des Esprits.

Je vous livre la description de sa vision :

Citation :
Le Gardien des Esprits m'a fait voir un miroir brisé qui s'étiole inexorablement. Pour aller plus loin il devait m'emmener sur un autre morceau de ce miroir.
Je me pose la question: cela veut-il dire que le chemin vers le Haut-Dôme est de plus en plus difficile d'accès ? Ou bien est ce que chacun de ces morceaux brisés est une fenêtre ouverte sur un évènement passé, présent ou à venir ?

Vous devez trouver cela bien étrange mais la suite de mon histoire vous éclairera. Enfin je l'espère.


A ce moment de la Transe Rhona Neira a du choisir si elle continuait au risque de mettre en péril la vie des moush'tins qu'elle portait en elle. Elle a décidé de continuer malgré tout.

Citation :
Une fois mon choix fait, je me suis retrouvée violemment emportée dans un tourbillon de douleur. Lorsque j'ai repris mes esprits je me trouvais sur un champ de bataille face à une créature que je ne pourrais décrire mais à côté d'elle le Tark'Nal était un tout petit Koprocle Jovial ....
Cette créature ne détruisait pas des Poussiéreux mais ... des Nemens ! Je fus moi-même blessée et j'aurais pu y laisser la vie alors que mes entrailles se vidaient.
C'est alors que je décidais de rentrer et que je crus que je ne pourrais jamais le faire tant il fut difficile pour moi de laisser le Rêve qui pour moi était devenu une réalité.


Voilà un résumé que j'espère pour vous suffisamment clair
.



Syndal
Songeur au service de Furm

 
Syndal

Le Dhiwara 6 Marigar 1511 à 00h39

 
La réponse de la judicatrice :

Effectivement, Loïa est toujours au même endroit, près de l'antique cité de Rastryghen.
cette cité fut autrefois une splendeur, mais elle a été détruite voilà fort longtemps...
Le p'khenS'sarkh a établi une véritable forteresse dans le puits qui est resté là où se situait la cité.
Sur ses ruines enfouies, ses armées vivent et prospèrent.
En un certain sens, Rastryghen est l'Ulmendya des troupes du p'KhenS'sarkh.
C'est une cité imprenable, vous le savez déjà si certains d'entre vous ont eu la chance d'en pénétrer les premières défenses.
Nos troupes sont réduites, et nous ne pouvons pas, nous non plus, mener une action massive pour aller détruire Loïa là où il se trouve.

Par contre, il est effectivement envisageable de comprendre comment éradiquer la menace qu'il représente une fois pour toute en prenant contact avec cette Kysall.
Elle connait parfaitement leur civilisation, Rastryghen, et saurait nous aider.
Encore faut-il qu'elle le veuille. Ou la convaincre.
Pour notre part, nous n'avons aucun moyen de la contacter...

Pour les races natives, et les Vortex, nous avons des données contradictoires.
Ils se terrent dans les sous-sols.
Le roi n'a pas été revu.
Nous croyons que ce qui est advenu à la suite des évènements d'Arameth, la rupture de réalité consécutive à votre rituel, leur fait peur. Ou en tous cas, les inquiètent suffisamment pour qu'ils se soient réfugiés en sécurité.
Syfaria vit une phase assez paisible... car tous les peuples, rejetons compris, ont peur de ce qui est advenu.

Pour ce qui est du Rêve.
Ce que vous nous dites confirme certaines de nos études.
Le Second monde est réel.
Nous pensons depuis longtemps, en termes simples, que trois réalités coexistent.
Ce que les neldas nomment le monde du mensonge : Syfaria.
Le second monde.
Ce qui se trouve au delà de la mort...

Nous pensons que ces trois pans de réalité sont liés.
Et ce qu'a fait Flymeur, cette bulle de réalité à la jonction de deux de ces réalités, en est une preuve suffisante pour que nous ayons accepté cette structure.
Chacune de ces réalités a ses règles. Ses imbrications. Ses conséquences.
et... ses habitants.
Le second monde n'échappe pas, pour nous, à cette règle.
Ce qu'a rencontré votre Gardienne des Préceptes est donc sans nul doute l'un de ces habitants.

Nous n'avons pas accès au Second monde.
Ni à ce qui se trouve au delà de la mort. Car bien que notre longévité soit infinie, lorsque nous mourrons nous n'en revenons pas.
Nous ne connaissons donc rien de concret sur tout cela.
Vos peuples y ont accès... et les informations recueillies depuis six siècles nous ont permis de commencer à voir le schéma global.
Tout est lié. Relié.
Entre ces trois pans de réalité existe ce que nous nommons parfois l'interstice.
L'entre-monde.
Certains d'entre vous y ont eu aussi accès.
Les âmes défuntes des anciens ennemis des eduens y résident... entre autre chose.

Nous considérons que le second monde ne subit aucune altération temporelle.
Il est donc probable que votre Rêvante ait perçu une portion de temps et d'espace cloisonnée.
Ce que vous décrivez correspond à une guerre vécue.
Mais pas par les nemens. Pas sur ce monde.

Pas nos ancêtres. Les eduens.
et en un monde qui est au delà de nos trois réalités..
.

Syndal
Songeur au service de Furm

 
Iandra

Le Luang 14 Marigar 1511 à 16h26

 
Quelques réponses de la Judicatrice à nos questions sur les autres mondes, à savoir s'il y en a au-delà de l'interstice, et si les autres factions connaissent un "Second Monde" à leur façon.

Citation :
Ce que vous nommez le Néant est sans doute ce que nous nommons l'interstice.
Le lien entre les mondes. Un non lieu. Une non réalité. Un liant.
Peu importe son nom, je pense que vous saisissez son importançe.

La possibilité d'autres mondes ?
Je ne comprends pas cette notion.
Notre réalité est composée d'une structure maintenant à peu près correctement définie, après des millénaires d'errance.
Nous comprenons mieux les tenants et aboutissants de ce qu'est Syfaria dans son ensemble.
Si par autres mondes, vous évoquez autre chose que le monde du rêve ou le monde des morts dans cette structure, la réponse est non.
Si vous évoquez ce qui se trouve au delà de l'interstice qui nous englobe... nous n'en savons rien, si ce n'est que l'interstice est comme une gangue autour de nous, et qu'il nous est impossible de deviner s'il y a quelque chose au delà...

Pour répondre sur les Eduens, nous n'avons aucun souvenir, aucune relique, aucune archive.
Des recherches ont été faites, bien entendu.
Mais nous n'avons jamais rien trouvé d'utile ou de compréhensible...
Un équivalent du Rêve pour les autres factions ?
Sous une autre forme, avec un autre but, une autre fonction alors... oui, c'est une idée séduisante.
Je n'en sais pas plus néanmoins, et si l'idée est belle cela ne signifie pas qu'elle put être utile.
Je ne peux vous aider sur ce point.



Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Julung 24 Marigar 1511 à 18h22

 
Paroles de la Judicatrice:

Citation :
La corruption est un nom impropre. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Les effluves sont une émanation du S'sarkh.
Elles sont indétectables à l'œil nu ou par quelque moyen naturel que ce soit, mais ceux qui peuvent voir la trame ont la capacité de contempler leurs effets sur les méandres.
Les effluves s'insinuent dans la trame de réalité, de manière intime au demeurant.
Mais l'île baigne dans les effluves.
Le S'sarkh est gigantesque, et les eaux dans lesquelles il se trouve s'imprègnent de sa présence.
Les effluves se sont répandues dans l'air.
Elles sont omniprésentes.
Plus concentrées aux abords du S'sarkh, mais elles gardent leur potentiel destructeur où que l'on se trouve.

Tout corps vivant peut être affecté par les effluves.
S'insinuant dans les chairs, elles en modifient la structure, s'amalgament et font apparaitre des filaments, puis des cristaux qui provoquent douleurs et folie dans les cas extrêmes.
Le processus est en général lent.
Mais certaines créatures, certaines situations, accélèrent le processus.
Il est extrêmement complexe, les effluves modifiant la trame de manière subtile, mais en profondeur.

Notre peuple, comme certaines autres exceptions natives, était immunisé aux effluves.
Cela est lié à notre nature. A notre lien à la trame.
Par l'intermédiaire de Loïa, nous avons été contaminé et rendus sensibles aux effets des effluves, qui ont eu sur la plupart d'entre nous une activation très rapide...

Je vous disais au début que le terme de corruption était impropre.
En effet, ce mot signifie souvent une volonté, une intelligence, une morale ou une finalité intrinsèque.
Il n'y a rien de tout cela derrière les effluves et leurs effets...


Paroles après lesquelles les deux délégations de Poussiéreux semblent avoir épuisé leurs questions.


Médecin et Alchimiste au service de Grior

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