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Le Matal 23 Marigar 1510 à 19h59
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| Héjia à toutes et à tous.
Comme vous le savez, fières disciples de Toh, des évènements récents laissent à penser qu'un grand danger menace nos deux cités.
Ce danger, s'il vient à être confirmé, se traduirait par une incapacité progressive de nos remparts à tenir les créatures natives agressives, et celles corrompues par les effluves, à bonne distance. A terme, lesdites créatures pourraient passer nos défenses et pénétrer dans nos rues, y semant le bruit, le chaos et la désolation.
Bien sûr, ce sinistre augure n'a pas vocation à se réaliser, et j'espère du fond du cœur qu'il n'est qu'un mensonge de plus, parmi la foultitude de contre-vérités que ce monde nous assène à longueur de temps ! Mais il est de notre responsabilité de l'envisager, pour la sécurité de tous et en particulier, des sages arpenteurs du deuxième monde...
Par conséquent : nous devons considérer la possibilité d'avoir à défendre chèrement nos cités, d'une part, et/ou à les abandonner, d'autre part.
Se battre sur les remparts et chasser de nos rues d'éventuels assaillants fait partie de nos tâches. Nous avons déjà combattu des gambols ou d'autres bêtes à nos portes, et même éradiqué des fleurs de fiel en pleine Shamesha. Si nous sommes de nouveau confrontées à ce genre de danger, nous agirons comme il se doit : les armes à la patte !
Mais évacuer une ville entière demande une préparation et une organisation sans failles.
A ce stade, la question de savoir où nous pourrions - si un tel plan devait se mettre en place - nous réfugier est évidemment importante. Pour l'heure, deux options se dessinent, mais il est bien tôt pour en parler, car ceci est encore très spéculatif.
En revanche, nous pouvons d'ors et déjà recenser, pour chacune de nos cités, les moyens de transports susceptibles d'embarquer biens et personnes, tant sur terre que sur mer : carrioles, charrettes, animaux de bât, d'une part. Tous navires capables de prendre la mer plusieurs jours, d'autre part.
De la même façon, j'aimerais que nous recensions les stocks actuels de nourriture et d'eau potable, et que nous engagions tant que faire se peut une politique - modérée - d'économie de nos ressources : nous pourrions en avoir besoin.
J'ai besoin de volontaires. Qui se propose ?
Penthésilée
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Le Julung 25 Marigar 1510 à 18h56
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| Ce qu'il faudrait, bien sûr, c'est qu'un même travail soit effectué à Korsyne. Il y a quelques bateaux de pêche et de transports, modestes, sur la côte. Il y a surtout des charrettes et des carrioles qu'il serait utile de décompter, pour les mêmes raisons.
Mais je pense de plus en plus à des paroles de Kysall, assez énigmatiques, qui mériteraient aussi d'être creusées (si j'ose dire) :
Citation :Savez vous que les sous sols de Syfaria sont bien plus gigantesques que la surface ?
Certaines peuplades natives vivent en deçà de nos tourments.
Certaines races y sont des centaines de milliers.
Mais les souterrains sont inaccessibles.
Bloqués ou dangereux. Surveillés.
Il y a deux ans environs, un individu nommé Karash a sérieusement perturbé l'Ordre et même la poussière toute entière en pratiquant des expériences oniriques malsaines. Il opérait depuis un complexe souterrain situé sur l'île - ou la presqu'île, puisqu'un pont permet de la rejoindre - qui est positionnée juste à l'Ouest de Korsyne. A l'époque, nous ne nous sommes pas vraiment demandées comment il avait pu creuser un tel ensembles de pièces, à travers la roche, sachant qu'il y a même dans ce complexe un embarcadère qui communique avec l'océan via une grotte !
C'est donc un lieu de refuge très intéressant, qui mérite déjà qu'on s'y attarde. Mais je me dis désormais, à la lecture des informations distillées par Kysall (si elles sont vraies), que cet endroit est peut-être un point d'accès aux fameux réseau de souterrains dont elle parle...
Donc, j'aimerais bien que nous allions là-dedans vérifier que les lieux sont toujours accessibles, et savoir s'ils sont un passage vers quelque chose de plus vaste. Si quelqu'un est actuellement à l'Etoile, ou s'y dirige, et se sent capable de mener cette mission, qu'il se signale. Sinon, c'est ce que je ferai en personne dès que je reviendrai en ville.
Penthésilée
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Le Vayang 9 Astawir 1510 à 21h25
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| J'ai fini ma tâche.
Résultat quelque peu décevant, enfin je m'attendais à plus.
Je vais essayer de faire un rapport, objectif au possible.
Donc Jyspka, cité portuaire possède actuellement soixante-sept bateaux. De pêche uniquement.
Un capitaine est pratiquement aveugle, les risques sont donc maximums avec lui.
Apparemment ils -les navires- sont plutôt uniforme. Prévus pour un équipage de cinq neldas, sans le matériel de pêche même pas une dizaine pourraient prendre place.
Le -l'ancien- marin avec qui j'ai discuté m'a prévenu fortement que, comme nous le savons tous, la mer est très très dangereuse, les conditions sont donc primordiales pour une utilisation inhabituel de bateaux. Habituel aussi, mais un peu moins.
Ils sont fait pour rester dans les récifs du "presque-lac" au nord de Jyspka, normalement pas très loin, mais ça peut se négocier, en dehors c'est l'éloignement avec les côtes serait fatal la plus part du temps.
C'est tout ce que je crois avoir récupéré et qui répond aux objectifs.
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Le Vayang 9 Astawir 1510 à 22h07
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| Je te remercie, Arc'Rhona Ortelli.
Dix passagers multipliés par soixante-sept navires, ça fait déjà six cent soixante-dix personnes déplacées par voyage, mine de rien...
Il est bon de connaître ce chiffre, même si nous ne l'exploitons pas.
Bien sûr, longer les côtes est dangereux. Mais tout déplacement, sur Syfaria, l'est aussi... et en mer, tant qu'on ne s'éloigne pas au large, le S'sarkh n'attaque pas (il ne peut pas être partout).
Souvenons-nous qu'un navire, celui de Diophante, a affronté les océans plusieurs décennies durant et est revenu au port en bon état !
Si tu le peux : prépare, avec le maire Amon Vals'Odar, sans précipitation mais cependant avec conviction, un plan d'évacuation de la cité.
Ce plan doit donc recenser nos moyens de déplacement maritimes (comme tu l'as fait) et terrestres, évaluer nos stocks de ressources transportables (nourriture, eau), nos matériels démontables et eux aussi transportables (machines d'ateliers, forges attelées, outils divers, tissus et toiles de tente, mobilier léger, armes et munitions, etc).
Ce plan doit aussi permettre, si nous le pouvons, de créer à terme de nouvelles implantations villageoises.
Cela signifie :
- Repérer des sites potentiellement intéressants (hostilité "modeste" de l'environnement, zone non soumise à des risques naturels évidents (avalanches, crues, éboulis, glissements de terrain, etc), possibilité d'un accès à l'eau, à la culture et au gibier, vue dégagée sur les environs... j'oublie sans doute des choses.
- Regrouper la population (sur le papier, pas en vrai bien sûr) en communautés "autonomes", c'est-à-dire comportant des artisans, des chasseuses, des sages éveillés, bref des talents susceptibles de composer une société villageoise viable. Là encore, j'oublie des choses, c'est sûr... l'aide de nos sages sera essentielle sur ces questions.
Je suis consciente du caractère titanesque de ce que je te demande. Encore une fois, fais ce que tu peux, à l'impossible nulle n'est tenue. Délègue, fais-toi aider, les veilleuses non-symbiosées sont là pour t'épauler.
Dans quelques jours, quand j'aurai engagé Korsyne sur ces voies (avec Syndal, déjà au travail), je viendrai à Jypska.
Penthésilée
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