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Vide juridique : le Mou

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Sujet lancé par Egone
Le 09-08-1511 à 18h16
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Posté par Egone,
Le 26-08-1511 à 20h37
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Egone

Le Matal 9 Agur 1511 à 18h16

 
...nos mous sont libres, eux aussi.
Ils ne sont pas pour autant citoyens.
Ils ne sont donc pas vraiment responsable.
Et personne n'est vraiment responsable d'eux.

Cependant, considérez vous tous leurs actes comme des Signes?
A l'image de nos Symbioses qui nous lient à la Dame?

L'hobereau Ulsian me signalait qu'aucun texte n'existait à ce sujet.
Ce n'est pas très surprenant, et pour ma part, je n'y vois pas d'inconvénient.
Les affaires se jugent au cas par cas. D'autant que l'usage de texte est des plus trivial.

Peut être avez vous un avis, Ô âme de Brume.
Nous ne sommes pas autorisés à parler de tout.
Ni à tout voir ou tout entendre. Ni à légiférer, juger ou sanctionner.
Mais penser reste à notre portée.
C'est ce qui nous lie.
Surtout au sujet des Mous.


 
Temia Kalavador

Le Matal 9 Agur 1511 à 23h20

 
Oh non ! Par pitié ! Ne le lancez pas sur ça...

Kiavè dit :
Braille sans discernement, comme en place publique
Ah ! Enfin un sujet d'ordre primordial !
Merveilleux, merveilleux.
Donc ! Justement ! J'étais en train de m'imaginer que nous étions oubliés dans tout ce bazar !
Oui ! Pourquoi ne pas revendiquer un droit à la citoyenneté équilibrienne.
Après tout, nous sommes doués de conscience !
Une conscience qui nous lie à nos symbiosés ! Une contrainte de plus !
Car nous devons supporter leurs pensées - et croyez moi,
Mous qui avez des âmes stables vous avez bien de la chance !
Nous ne pouvons partir trop loin d'eux ! Et nos avis, publiques, j'entends, sont à garder pour nous.
Nous ne sommes pas pris au sérieux. Poussiéreux des brumes !
Nous ne sommes pas faits de poussière ! Mais les Nemens non plus !
Nous n'avons pas la même morphologie ! Et alors, puisque nous pouvons léviter, nous téléporter, et effectuer à peu près sans encombre toute tâche possible !
Alors...


Bon. Qu'on soit clair. Tu vas te calmer, ou je m'en charge personnellement.

Kielno bailli, expliquez vous.
Comment l'acte d'un Mou - qui plus est la sinistre cloche qui se voit être mon partenaire - pourrait-elle être un signe?
Bon, je vais encore faire la novice et l'inexpérimentée, mais... qu'est-ce que ces Signes dont vous nous parlez tant avec autant d'emphase?
Et?..


Kiavè dit :
Un référendum ! Je veux un référendum ! Demandons au peuple de voter pour savoir si nous, pauvres ères devons bénéficier des avantages de la hiérarchie équilibrienne !

ET NOUS NE SOMMES PAS LIBRES ! NOUS PORTONS DES CHAINES !!!


Oui, bon, excusez cet inconscient, kielno Egone.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Egone

Le Julung 11 Agur 1511 à 11h05

 
L'excuser de quoi?
Qu'il s'exprime, ce brave Kiavè!


Evalys dit :
...c'est à vous qu'il devrait s'excuser s'il vous embarasse, kielna.
Les Mous doivent faire preuve de correction et tenir des propos cohérents.

Bien qu'un peu d'extravagance ne soit pas dénué de charme, hihi.

Quant aux Signes...
J'en déduis que vous n'en avez jamais fait l'expérience.
Ou que je m'exprime comme le vieux campagnard que je suis, hunhun.

Je ne parle là que de ce que le Dogme enseigne.
Et de ce que chaque équilibrien espère percevoir un jour.
Une lueur, un sens, un lien avec la Dame.
Un Priant ou une Grise vous le décrirait mieux que moi.


 
Haguenord

Le Julung 11 Agur 1511 à 22h35

 
Quelles place accorder à nos mous ?
C'est une vaste question...

Les mous ont des personnalités propres, distincte de celle de leur associé.
(je pensais porteur, mais nous somme plus sur un pied d'égalité
au regard de ce qu'apporte la symbiose.)

Je pense que ces êtres devraient sûrement être considérés comme des kielnos
de leur associés.

La symbiose étant un signe de la Dame, l'action de ces êtres peut surement être perçue comme un signe.

Mais, je pense que l'on devrait surtout s'interroger sur :
Peut on les juger ?

Kiavè semble vouloir être considéré comme un équilibrien à part entière.
(avec les avantages et les inconvénients de ce que cela implique)

dit :
N'oublies pas les inconvénients...

Mais est ce que cela doit être automatique ?

Comme ce sont des êtres pensants, nous ne devrions leur imposer un choix
qu'ils peuvent faire!

Mon avis est plutôt de leur offrir la possibilité d'être de notre faction.
Et dans le cas où il ne souhaitent pas en faire partie, les juger
comme nous jugeons les êtres pensants sans faction.

Bien entendu, je pense qu'il faut dissocier la responsabilité du mou et du symbiosé.

Un mou n'est pas responsable de l'utilisation qui est fait de la symbiose,
par son associé.

Mais il est grand temps de prendre en considération ces être,
et en premier dans nos lois !

dit :
*ton enjoué*
C'est rare que l'on pense à nous et avec nous.


 
Lyséa

Le Vayang 12 Agur 1511 à 08h25

 

Vivi, tu peux t'exprimer à ta convenance.

Shomb'rae dit :
Vous semblez oublier, suivant de la Dame, que nous ne lions pas à une faction mais à un poussiéreux.
Le pourquoi reste un secret entre nous et la symbiose en est le pacte qui en résulte.
Avec le consentement de la Dame cela va de soit.

Mais j'ai toujours pensé et ma tendre me la confirmé que tout action de ma part entraînerait automatiquement une réaction sur ma précieuse,
si elle est positive, alors la vie ne sera que mieux pour elle et moi
par contre si elle l'action est négative, alors Lyséa risquera d'être juger en fonction du préjudice.

Ce que je veut dire par là, c'est que si ma belle se fait juger, je serai aussi jugée par la même occasion.

Et donc vos lois s'appliquent déjà sur moi, ce qui veut dire que l'inverse est aussi exact hein !!!



La justice est l'amour guidée par la Dame.

 
Egone

Le Vayang 12 Agur 1511 à 11h41

 
Très juste, Shomb'rae.
Ce qui affecte l'un, affecte l'autre.


Evalys dit :
...elle a raison, la cousine.
Mais alors ça veut dire qu'ils sont responsables l'un de l'autre?
Que les actes d'un Mou sont de la responsabilité de l'hôte?


C'est le débat.
Je suis plutôt partisan de faire du cas par cas.
Mais dans le cas où un Mou provoquerait volontairement un incident.
Mettant en danger la vie de son hôte ou d'un autre équilibrien.
Cela revient à dire que l'hôte se verra accablé de cette responsabilité.

Car comme le dit le Bailli Haguenord, en fin de compte, peut-on juger un mou?
Je dirais que oui, mais on ne peut le sanctionner.
La sanction incombera donc toujours à l'hôte.

Hum...après, selon les circonstances, on peut estimer une atténuation ou une aggravation.
Mais le principe fondateur de notre Justice est la présomption de culpabilité.
En somme, nous Elus, sommes 'coupables' de nos Mous.
Avant même qu'ils agissent.


Reste à définir s'il faut qu'une Grise intervienne pour juger les actes des Mous.
Lors d'une affaire bien entendu.
Et donc la possibilité qu'ils soient des Signes de la Dame.
Guidant les Elus dans leur foi.
Ou vers leur déchéance.


 
Egone

Le Luang 22 Agur 1511 à 00h56

 
Evalys dit :
Déjà éteinte l'inspiration?
Pas très engagé ces jeunes hôtes...


***
s'adresse à tous.
***

...prenons le cas d'un mou.
Aucun comportement déviant de prime abord.
Pourtant, un incident se produit en son hôte et un tiers.
Mais alors que le mou devient l'enjeu de la dispute, il réagit de manière imprévisible :
Il joue le jeu du tiers et met son hôte dans le pétrin.
Une bagarre se déclenche.

Les conséquences de cette bagarre?
Peu importe...
Des échaufourées, on en a tous vu.
Même les plus jeunes ici.
Certaines finissent mal.
D'autres très mal.


Mais si le Mou n'avait pas joué le trouble fête, celle ci ne se serait jamais produit.
Alors, que faire?


 
Lyséa

Le Vayang 26 Agur 1511 à 18h45

 
bah je dirais sans vous offusquer,
que si dans votre exemple la bagarre commence entre l'hôte et un tiers, les responsables sont les deux premiers protagonistes.
Le mou faisant partie intégrante de l'hôte.

Par contre, ouvrir un tel champs peut porter préjudice au mou.

Admettons qu'un symbiosé soit un pickpocket, et que s'il se fait attraper alors qu'il met la faute sur le mou, qui croire?
Le mou ou l'hôte?
qui et comment juger dans ce cas présent?


La justice est l'amour guidée par la Dame.

 
Egone

Le Vayang 26 Agur 1511 à 19h37

 
Le mou fait donc partie intégrante de l'hôte selon toi.
Ce qui veut dire que si le mou provoque la bagarre -c'est donc lui qui commence-, il rend responsable son hôte, c'est bien ça?

Pour le cas du pickpocket ou du mensonge,
Je ne les avais pas du tout envisagé.
C'est bien la preuve qu'il faut en parler.
Nos collègues non symbiosés ne le feront pas pour nous.

Je pencherais, vois tu, pour n'écouter aucune des deux versions.
Quand deux versions diffèrent, je me concentre sur les faits.
Et le premier responsable est avant tout l'hôte.
Car c'est lui qui a reçu l'éducation équilibrienne.
C'est sur lui que pèse la présomption de culpabilité.
D'autant que voler me semble hors de portée d'un mou.
Le mensonge serait caduque.

Toutefois, il semble que nous soyons contraints au cas par cas.
Les liens entre hôte et mou ne sont pas toujours parfait.
Selon certains, le mou est un citoyen, selon les autres hôte et mou sont liés,
Et selon d'autres encore, l'hôte est le premier responsable.
Il serait bien difficile d'énoncer tous les cas possibles.


 
Lyséa

Le Vayang 26 Agur 1511 à 20h04

 
J'en viens à la même conclusion toujours et toujours sans vouloir blasphémer, les anciens ont toujours vu le mou à tord ou à raison comme un cadeau sacré de la Dame.
Comment pourrions nous juger une telle créature sainte?
C'est la que le bas blesse...
Cela semble nous ramener toujours au fait que le porteur est le responsable principal,enfin c'est ainsi que je le vois.





La justice est l'amour guidée par la Dame.

 
Egone

Le Vayang 26 Agur 1511 à 20h37

 
Tu as raison.
Nous ne pouvons pas juger les mous.
C'est bien ce qui amenait ce fil de pensée.
Quelque soit la manière de retourner le problème, l'hôte est responsable.
La question que je pose finalement est celle des circonstances.
Atténuantes ou aggravantes.

Un mou farceur, menteur, ou joueur, pourra aggraver une situation.
Il nous faudra alors, selon les cas, atténuer la peine de l'hôte.

Toutefois, un mou peut être considéré comme un messager de la Dame.
Un porteur de Signe. Dans ces cas là, il y aurait une aggravation de la peine.
Mais dans ces cas là, je préconise l'appel d'une Grise, pour juger du Signe.
Nous ne sommes pas toujours apte à juger d'un Signe.


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