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Le Cercle Infini

Attention pensées brûlantes

Une nemen se confie à l'un de nos envoyés
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Sujet lancé par Bakean
Le 15-03-1511 à 19h48
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Posté par Nyrndî,
Le 25-03-1511 à 01h50
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Bakean

Le Matal 15 Marigar 1511 à 19h48

 
Om'shir les amis.

Attention, c'est du lourd, du très lourd, accrochez-vous à vos oreilles, la judicatrice semble s'être sacrément confiée à un confrère qui se trouve être une bonne connaissance.

Il m'a donc confié ce qu'elle lui a rapporté, non elle ne parle pas des techniques secrètes de l'amour Nemen, ni des relations cachées de la cité-puits, plutôt... plutôt de tout le reste.

Je vous laisse découvrir le temps que j'arrive à saisir tous les mots et les assimiler.


"
Des Nemens


"Le peuple Nemen le sait. Les poussiéreux doivent l'apprendre ou le confirmer. Je le répète donc.
Nous sommes entrés en phases stationnaire.
Nous ne sommes plus que 12147 Nemens conscients.
Nous avons établi des rotations plus rapides afin d'assurer la continuité de nos activités extérieures & le ravitaillement.
La cité est parfaitement viable.

En clair, nous ne risquons rien à Ulmendya.
Nous nous efforçons de déterminer un protocole d'accès aux Vahandras en stase.
Celle qui est décédée n'a pas pour l'instant pu être contactée...

Notre civilisation n'est en aucun cas en train de choir.
Notre peuple a été mis en stase temporelle. Cela est un fait sans doute troublant pour vous, mais cela ne constitue pas pour nous un souci majeur d'ordre à détruire notre civilisation.
Les Nemens de la surface ne sont pas concernés, tous comme nous autres qui vivions dans les trois premiers étages.
La cité d'Ulmendya protège notre peuple, et notre peuple reviendra parmi nous une fois nos soucis actuels résolus."


De ce qui s'est passé à Arameth


"Ce qui s'est passé à Arameth est d'une gravité sans nom...
Je vais tenter de répondre à vos justes interrogations.

Le Tark'Nal a été détruit. Cela est certain.
Loïa est lui aussi en stase temporelle. C'est cette stase qui a provoqué par effet retour celle de notre peuple qu'il avait contaminé.
En réalité, la Vahandra qui vous a aidé a fait un choix difficile mais nécessaire : pour vaincre Loïa, elle devait le mettre en stase.
Et pour se faire, elle savait qu'elle condamnait au même sort tous les Nemens déjà infectés par le Mal - ce que vous nommez les effluves - qui rongeait Loïa.
Alors, Loïa est-il vaincu pour de bon ?
Non.
Si nous libérons notre peuple de sa stase, nous libérerons aussi Loïa.
Il nous faudra donc trouver un moyen de le sauver - ou de le détruire - avant de libérer notre peuple...

Le mystérieux inconnu qui est intervenu à Arameth nous est... familier autant qu'inconnu.
Nous avons perçu une présence depuis des siècles.
Une présence étrangère. Simplement... étrangère.
Nous ne savons ni où elle est, ni ce qu'elle est.
Nous en connaissons certaines manifestations, nous en supposons d'autres.
Nous ne vous en dirons pas plus, car ce sont ceux de notre peuple qui sont en stase qui en savaient plus.
Malheureusement, une grande partie de nos connaissances est enfouie dans Ulmendya avec notre peuple...


La Vahandra se remettra de son combat.
Elle seule saura quand revenir.
Pour ce qui est de sauver votre cité, ainsi que les autres, le souci est lié aux Effluves, donc aussi à Loïa et à nous.
Si nous résolvons un problème, les autres seront résolus de même..."


De Loïa et des races natives


"Loïa est toujours au même endroit, près de l'antique cité de Rastryghën.
Cette cité fut autrefois une splendeur, mais elle a été détruite voilà fort longtemps...
Le P'khenS'sarkh a établi une véritable forteresse dans le puits qui est resté là où se situait la cité.
Sur ses ruines enfouies, ses armées vivent et prospèrent.
En un certain sens, Rastryghën est l'Ulmendya des troupes du P'KhenS'sarkh.
C'est une cité imprenable, vous le savez déjà si certains d'entre vous ont eu la chance d'en pénétrer les premières défenses.
Nos troupes sont réduites, et nous ne pouvons pas, nous non plus, mener une action massive pour aller détruire Loïa là où il se trouve.

Pour les races natives, et les Vortex, nous avons des données contradictoires.
Ils se terrent dans les sous-sols.
Le roi n'a pas été revu.
Nous croyons que ce qui est advenu à la suite des évènements d'Arameth, la rupture de réalité consécutive à votre rituel, leur fait peur. Ou en tous cas, les inquiètent suffisamment pour qu'ils se soient réfugiés en sécurité.
Syfaria vit une phase assez paisible... car tous les peuples, rejetons compris, ont peur de ce qui est advenu."


Des mondes


"Pour ce qui est du Rêve.
Ce que vous nous dites confirme certaines de nos études.
Le Second Monde est réel.
Nous pensons depuis longtemps, en termes simples, que trois réalités coexistent.
Ce que les Neldas nomment le Monde du mensonge : Syfaria.
Le second Monde.
Ce qui se trouve au delà de la mort...

Nous pensons que ces trois pans de réalité sont liés.
Et ce qu'a fait Flymeur, cette bulle de réalité à la jonction de deux de ces réalités, en est une preuve suffisante pour que nous ayons accepté cette structure.
Chacune de ces réalités a ses règles. Ses imbrications. Ses conséquences.
Et... ses habitants.
Le second Monde n'échappe pas, pour nous, à cette règle.
Ce qu'a rencontré votre Gardienne des Préceptes est donc sans nul doute l'un de ces habitants.

Nous n'avons pas accès au Second Monde.
Ni à ce qui se trouve au delà de la mort. Car bien que notre longévité soit infinie, lorsque nous mourrons nous n'en revenons pas.
Nous ne connaissons donc rien de concret sur tout cela.
Vos peuples y ont accès... et les informations recueillies depuis six siècles nous ont permis de commencer à voir le schéma global.
Tout est lié. Relié.
Entre ces trois pans de réalité existe ce que nous nommons parfois l'interstice.
L'entre-monde.
Certains d'entre vous y ont eu aussi accès.
Les âmes défuntes des anciens ennemis des Eduens y résident... entre autre chose.

Nous considérons que le second monde ne subit aucune altération temporelle.
Il est donc probable que votre Rêvante ait perçu une portion de temps et d'espace cloisonnée.
Ce que vous décrivez correspond à une guerre vécue.
Mais pas par les Nemens. Pas sur ce Monde.

Par nos ancêtres. Les Eduens.
Et en un monde qui est au delà de nos trois réalités..."
"

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Nyrndî

Le Matal 15 Marigar 1511 à 20h51

 
Hum... Voila d'quoi cogiter un certain temps...

Faudrait peut-être qu'on en sache plus sur cette... stase ? Qu'on puisse essayer d'aider...

Ou alors l'obscurantisme continuera a régner....



 
N'raa

Le Matal 15 Marigar 1511 à 20h56

 
Derynn Bakean...

N'raa
Chercheur du Masque
Maître Alchimiste au service de la Dame
Fil du choix de potions

 
Ulfwych

Le Matal 15 Marigar 1511 à 22h08

 
Oui j'ai appris sa, le Confrère Antiorn en a parlé à pas mal de faction on dirait.

Cela me laisse perplexe, dans un sens c'est bon signe car la menace est arrêté mais si on les sorts de leur stase, on réveil le mal de Loïa et sa ne sera pas pour le bien de Syfaria...

Cette histoire qui concerne tout le monde me dépasse un peu j'avoue.


Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif

 
Celegórn Deléndil

Le Julung 17 Marigar 1511 à 01h10

 
« Cette rêvant qui a rencontré l'un des habitants du second monde. Qui est-elle? »



 
Hirvane Tuek

Le Julung 17 Marigar 1511 à 08h49

 
*** Pensée hésitante. ***


Elle s'appelle... Neira.

*** Un timbre neutre. ***


Les nemens ont très bien décrit l'endroit où elle est allée, et ce qu'elle y a vu. Cette expérience terrible l'a durement éprouvée. Elle ne pourra rêver à nouveau que lorsque son esprit sera apaisé.

*** Hésitation, encore. ***


autant le dire maintenant. J'ai...
...prié la Shaïm pour que... Neira parte à la rencontre de la Dame dans les murs de Syrinth.

J'ai été exaucé.

...

Si vous la voyez arriver dans la Sainte, je vous prierai de ne pas trop lui poser de questions sur son expérience. Tout a été dit par les nemens. Le plus important maintenant est que nous montrions à Neira à quel point la Dame sait être généreuse avec ceux qui la reconnaissent. Puisse-t-elle trouver l'équilibre, retrouver le courage d'affronter le rêve, avec la Dame à ses côtés qui saura la guider...


*** Fini. ***


Quelles nouvelles, Bakean ! Voilà la vérité sur ce qui s'est passé enfin dévoilée par les nemens. C'est encore plus compliqué que je l'pensais de décontaminer Zarlif...

 
Ulfwych

Le Julung 17 Marigar 1511 à 11h11

 
Oui au moins sa me permet de comprendre un peu mieux certaines choses et d'espérer encore plus pour Zarlif pour refouler son sol un jour.

Hirvane si je vois cette personne du côté de Zarlif où je suis avec Ataraxine, je te fais signe et on l'escortera sans encombre.


Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif

 
Bakean

Le Merakih 23 Marigar 1511 à 19h11

 

'Shir,

En avant première, la suite des propos de la Nemen.
Serait peut être bon de désigner un concile qui pourrait tirer les conclusions de telles informations, pour les rendre compréhensibles pour tout le monde...
Une suite de réunion de 3heures minimum pour donner lieu des suite à donner, des informations à mettre à jour.
Avec un rapport en 4 exemplaires pour les 3 Oljiads et la Shaïm.
Non ? ...Bon, ben tant pis.


Des Effluves:

La corruption est un nom impropre. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Les effluves sont une émanation du S'sarkh.
Elles sont indétectables à l'œil nu ou par quelque moyen naturel que ce soit, mais ceux qui peuvent voir la trame ont la capacité de contempler leurs effets sur les méandres.
Les effluves s'insinuent dans la trame de réalité, de manière infime au demeurant.
Mais l'île baigne dans les effluves.
Le S'sarkh est gigantesque, et les eaux dans lesquelles il se trouve s'imprègnent de sa présence.
Les effluves se sont répandues dans l'air.
Elles sont omniprésentes.
Plus concentrées aux abords du S'sarkh, mais elles gardent leur potentiel destructeur où que l'on se trouve.

Tout corps vivant peut être affecté par les effluves.
S'insinuant dans les chairs, elles en modifient la structure, s'amalgament et font apparaitre des filaments, puis des cristaux qui provoquent douleurs et folie dans les cas extrêmes.
Le processus est en général lent.
Mais certaines créatures, certaines situations, accélèrent le processus.
Il est extrêmement complexe, les effluves modifiant la trame de manière subtile, mais en profondeur.

Notre peuple, comme certaines autres exceptions natives, était immunisé aux effluves.
Cela est lié à notre nature. A notre lien à la trame.
Par l'intermédiaire de Loïa, nous avons été contaminé et rendus sensibles aux effets des effluves, qui ont eu sur la plupart d'entre nous une activation très rapide...

Je vous disais au début que le terme de corruption était impropre.
En effet, ce mot signifie souvent une volonté, une intelligence, une morale ou une finalité intrinsèque.
Il n'y a rien de tout cela derrière les effluves et leurs effets...


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Fenrir

Le Julung 24 Marigar 1511 à 19h35

 
Et bien... Me voilà plus instruit quant à la réalité de notre monde.
Mais, je ne vois guère où tout cela pourrait nous mener...

En tout cas, si les effluves ne sont pas une corruption, alors peut-être devrions nous revoir notre vision actuelle du S'sarkh. Peut-être tel un feu qui dégagerait une fumée qui nous soit nuisible à plus ou moins long terme ?


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Nyrndî

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 01h50

 
*** La pensée de Nyrndî est étrange... a la fois identique a la Nyrndî que vous connaissez et pourtant bien différente. Elle ne parle pas elle-même... Ou plutôt c'est tout son être qui vous parle. Comme si un coeur de pensées s'exprimait a l'unisson... Envoûteuse. Cajoleuse. Hésitante. Décidée. Autoritaire. Plus que des mots se sont des images qui surgissent... Comme si une fenêtre vers un monde sans fin s'ouvrait. Et que Nyrndî vous parlait par là. Comme si pour la première fois vous distinguiez réellement ses pensées. ***


Imaginez un monde.

Imaginez un monde sur lequel règne l'équilibre.

Imaginez un monde qui ne vit que par l'équilibre.

Imaginez une île qui demeure, seule au milieux des flots.

Imaginez une île qui demeure en équilibre au dessus d'un néant...

Imaginez que dans ce néant règne un monstre sans nom.

Imaginez que ce monstre dévore toute chose.

Imaginez qu'il est la fin de toute chose.

Imaginez qu'il annonce l'uniformisation.

Imaginez que sur cette île un noyaux lumineux perdure.

Imaginez que sur cette île des esprits cherchent a s'élever...

Imaginez qu'ils cherchent à s'éloigner du gouffre.

Imaginez qu'ils rejoigne peu a peu le noyaux de lumière...

Imaginez qu'ils le renforcent peu a peu.

Imaginez que lentement des ténèbres surgissent des mondes engloutit.

Imaginez que cette lumière faiblit.

Imaginez qu'en quelques points les ténèbres percent.

Imaginez qu'elles se répandent en flaque...

Imaginez qu'elles rongent peu a peu a lumière.

Imaginez que le fragile équilibre de l'île au dessus du gouffre se fissure.

Imaginez que la lumière se dissipe.

Imaginez une force qui lute désespérément contre ça...

Imaginez qu'elle cherche a rétablir l'équilibre qu'elle a connu...

Imaginez que la noirceur s'accroche a lui.

Imaginez une force ordonnée et uniforme.

Imaginez que lentement la réalité se craquelle.

Imaginez la noirceur qui s'élève a travers l'île.

Imaginez qu'elle se fissure.

Imaginez qu'elle tombe dans le néant.

Imaginez le rien.


*** Les fenêtres se ferment. Nyrndî refont surface. Elles sont a nouveau là. Une et pourtant plusieurs. Mais a nouveau là comme des pensées autonomes dansant les unes avec les autres... ***


Vous voyez ou je veux en venir ?

Elles n'ont peut-être pas de volonté propre...

Mais peut-être que le problème émane, justement, de là...

Une absence de conscience.

Leur en donner une ?

N'es-ce pas ce que nous risquons de faire en lutant ainsi contre elles ?

Leur donner un poids plus grand qu'elles n'en ont.

Lier leur déséquilibre a notre monde et le plonger dans les ténèbres...


Voilà ce qu'on risque.

Mais une fois le déséquilibre accepté... Il est possible de luter.

De le compenser...

Car la dame reprendra ses droits.

Peut être surirait-il d'une impulsion.

D'une main laissée a la dame pour redresser les choses.

Lui offrir notre puissance pour agir.

Simples outils ?

Peut-être.

Mais peut-être es-ce plus sage que de pousser comme des forcenés...

Au risque de briser ce qu'il reste d'équilibre.

Ayons confiance en la dame.




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